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Éric Lamy et Maxime Voy 08 octobre 2006

Gendarme Éric Lamy (à gauche) et Gendarme Adjoint Volontaire Maxime Voy (à droite),
 décédés en service commandé à l'âge de 35 et 19 ans. Alors qu'ils tentaient avec
 plusieurs autres patrouilles d'intercepter un chauffard alcoolisé qui
 refusait d'obtempérer, ont trouvé la mort dans un accident
 de la route, Victimes du Devoir.

Le 08 octobre 2006 vers 05 heures en Vendée, avertis qu'une fille de 18 ans a été mortellement fauchée une heure plus tôt dans un département voisin par un chauffard qui a aussitôt pris la fuite, des gendarmes procédant à des contrôles en poste fixe remarquent une Volkswagen Polo 3 qui s'arrête brusquement à quelques dizaines de mètres du dispositif. Son conducteur amorce un demi-tour et repart à vive allure en éteignant ses feux. Plusieurs patrouilles prennent en chasse la Polo et annoncent sa progression à la radio. Rattrapé, le fuyard refuse d'obtempérer et prend d'importants risques pour semer les véhicules sérigraphiés qui tentent de l'intercepter. Il vient forcer plusieurs barrages mis en place, jusqu'à entraîner un gendarme sur le capot de sa voiture sans le blesser. Après 1 heure de course-poursuite jusqu'à 180 km/h, la Polo finit au fossé sur une petite route et son unique occupant est interpellé puis placé en garde à vue.

L'adrénaline retombée, les intervenants constatent que deux camarades manquent à l'appel. Des recherches sont immédiatement lancées pour retrouver le Gendarme Éric Lamy et le Gendarme Adjoint Volontaire Maxime Voy. Une nouvelle tragique y met fin. Vers 05 heures 30, un automobiliste signalait aux Sapeurs-Pompiers la présence d'un véhicule de Gendarmerie dans un talus, en bordure de la route nationale 137 (devenue route départementale 137) sur la commune de Chavagnes-en-Paillers (85). Au cours de la poursuite, la Ford Focus a heurté un terre-plein central dans un virage puis a quitté la chaussée en venant s'enrouler contre un arbre. À l'intérieur, le Gendarme Lamy (conducteur) est déjà décédé tandis que le GAV Voy (passager) est très gravement blessé. Malgré les soins prodigués par les secours, ce dernier succombe dans les minutes qui suivent.

Âgé de 24 ans, l'individu interpellé est fortement alcoolisé (1,88 gramme d'alcool par litre de sang) mais il n'a rien à voir avec l'accident mortel survenu un peu plus tôt (l'auteur de ces faits sera interpellé le 10 octobre). Placé en détention provisoire, il est mis en examen pour 
refus d'obtempérer aggravé et conduite sous l'empire d'un état alcoolique. Jugé devant le Tribunal Correctionnel de La Roche-sur-Yon (85) en janvier 2008, il sera condamné à 1 an de prison dont 10 mois avec sursis (il risquait 5 ans de prison). Sa responsabilité dans la mort des deux militaires ne sera pas retenue.

Né le 02 octobre 1971 à Boulogne-Billancourt (92), le Gendarme Éric Lamy affichait 15 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté au Peloton Autoroute des Essarts depuis mars 2002. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Gendarmerie. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Marié et père de deux jeunes garçons, il avait 35 ans.


La 84ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Châteaulin (2017) porte le nom du MAJ Lamy.


Né le 24 mai 1987 à Chambéry (73), le Gendarme Adjoint Volontaire Maxime Voy avait eu sa première affectation au Peloton Autoroute des Essarts en janvier 2006. Il venait de réussir le concours sous-officier et il devait rejoindre l'école de Gendarmerie de Montluçon deux mois plus tard. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Gendarmerie. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Gendarme. Fils et frère de gendarmes, célibataire et sans enfant, il avait 19 ans.


La 287ème promotion de SOG de l'école de Montluçon (2007) porte le nom du GND Voy, promotion qu'il aurait dû intégrer.


Plaque commémorative apposée dans la caserne
 du PA des Essarts.


(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Erik Mecucci-Micucci 28 mars 2006

Le 28 mars 2006 vers 16 heures à Dol-de-Bretagne (35), à l'issue d'un service police route, deux gendarmes motocyclistes font retour à leur unité. Alors qu'ils circulent sur la route nationale 176, le Maréchal des Logis-Chef Erik Mecucci-Micucci et le Gendarme Xavier Talvat sont surpris par une importante averse de grêle à tel point que tous deux viennent chuter lourdement sur la chaussée. Le Maréchal des Logis-Chef Mecucci-Micucci décède sur le coup dans l'accident tandis que son camarade s'en sort gravement blessé.

Né le 08 août 1969 à Dinan (22), le Maréchal des Logis-Chef Erik Mecucci-Micucci affichait 13 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté à la Brigade Motorisée de Saint-Malo (35) depuis 2004. À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Défense Nationale (échelon or). À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Marié et père de deux enfants, il avait 36 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Frédérick Françoise 18 mars 2006

Le 18 mars 2006 à Roura (Guyane), sous une pluie battante, des gendarmes mobiles procèdent à des contrôles sur la route nationale 2. Vers 07 heures 15, sommé de s'arrêter, un automobiliste au volant d'une Renault 21 refuse d'obtempérer et vient forcer le dispositif mis en place. Quatre gendarmes grimpent rapidement dans un véhicule sérigraphié afin de l'intercepter.

Les militaires rattrapent la R21 lorsque, contraint d'éviter une embardée du fuyard, le véhicule de Gendarmerie vient déraper et s'immobiliser après plusieurs tonneaux. Le Gendarme Frédérick Françoise décède sur le coup tandis que ses trois camarades sont blessés, dont un très gravement.

Suites judiciaires ignorées.

Né le 02 mars 1980 à Valognes (50), le Gendarme Frédérick Françoise était affecté à l'Escadron de Gendarmerie Mobile 23/3 d'Argentan (61) depuis sa sortie de l'ESOG de Montluçon en 2004 (257ème promotion). À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Gendarmerie. Marié et père d'un garçon âgé de 1 an, il avait 26 ans.

La 57ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Châteaulin (2015) porte le nom du GND Françoise.

Une stèle commémorative a depuis été apposée sur les lieux du drame.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Rémi Bellec 16 septembre 2005

Le 16 septembre 2005 à Tramain (22), un important dispositif de contrôle est mis en place par des gendarmes motocyclistes afin d'intercepter des conducteurs en infraction.

Vers 16 heures 20, revenant d'une interception et retournant au point d'attente, l'Adjudant-Chef Rémi Bellec aborde le carrefour des routes départementales 712 et 105 lorsqu'une automobiliste arrêtée à un stop s'engage sur cette même intersection malgré l'arrivée imminente du sous-officier. Surpris, ce dernier ne parvient pas à éviter l'accident, percutant de plein fouet la voiture qui lui barre la route. Très gravement blessé, l'Adjudant-Chef Bellec est héliporté vers un hôpital de Saint-Brieuc (22) où il succombe le soir même.

Suites judiciaires ignorées.

Né le 06 novembre 1955 à Bordj El Kiffan (Algérie), l'Adjudant-Chef Rémi Bellec affichait 30 ans de services dans la Gendarmerie. Déjà affecté à la Brigade Motorisée de Saint-Brieuc de 1999 à 2002, il y était revenu en août 2005 en tant que commandant adjoint d'unité. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Marié et père d'un garçon âgé d'une vingtaine d'années, il avait 49 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

David Gouard 28 août 2005

Le 28 août 2005 à Marigot (île de Saint-Martin), en patrouille à bord d'un Land Rover sérigraphié, deux gendarmes tentent d'intercepter un automobiliste qui refuse d'obtempérer lorsqu'un accident survient sur la route nationale 7. Le Brigadier David Gouard décède sur le coup tandis que son camarade gravement blessé survivra.

Suites judiciaires ignorées.


Né le 08 juin 1983 à Vierzon (18), le Brigadier David Gouard était affecté à la Brigade Territoriale de Marigot. Il avait 22 ans.

Six mois plus tard et pratiquement au même endroit, le Gendarme Raphaël Clin est mortellement fauché par un motard en grand excès de vitesse qu'il tentait de contrôler.


Stèle commémorative à la caserne La Savane (Saint-Martin).

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Olivier Coletta 02 décembre 2003

Maréchal des Logis-Chef Olivier Coletta, décédé en service
 commandé à l'âge de 36 ans. Alors qu'il regagnait son
 unité après une patrouille à moto, a été mortellement
 heurté par un automobiliste imprudent.
Le 02 décembre 2003 vers 17 heures 15, à l'issue d'un service police route, deux gendarmes motocyclistes font retour à leur unité sous la pluie en empruntant le route nationale 81 (devenue route départementale 981). 
Sur la commune de Musigny (21), les militaires circulent normalement lorsqu'un automobiliste, arrivant en sens inverse à vive allure, surgit en plein virage sur leur voie de circulation. Alors que son camarade parvient à éviter de justesse la collision après avoir chuté au fossé, le Maréchal des Logis-Chef Olivier Coletta est tué sur le coup, percuté frontalement puis traîné sur plusieurs dizaines de mètres.

Le conducteur du véhicule en cause, Pascal Royer (47 ans), est mis en examen pour homicide involontaire aggravé. 
Au moment du drame, il dépassait un poids-lourd sans aucune visibilité. Jugé devant le Tribunal Correctionnel de Dijon (21) en 2005, il est condamné à 2 ans de prison dont 18 mois avec sursis ainsi qu'à une annulation du permis de conduire durant 2 ans.

Né le 19 août 1967 à Annonay (07), le Maréchal des Logis-Chef Olivier Coletta affichait 15 ans de services et était affecté à la Brigade Motorisée d'Arnay-le-Dur (21). À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Marié et père de deux garçons, il avait 36 ans.


(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Jean-Marie Duparc 12 septembre 2003

Le 12 septembre 2003 vers 02 heures sur la commune de Biermont (60), circulant sur l'autoroute A1, une patrouille de Gendarmerie remarque un fourgon qui zigzag aléatoirement.

Les Gendarmes Jean-Marie Duparc et Bruno Bouloy (33 ans) se portent à la hauteur du véhicule en question et cherchent à attirer l'attention du conducteur pour mettre fin à son comportement dangereux. C'est à cet instant que le fourgon se déporte soudainement et vient serrer le Peugeot Expert sérigraphié sur la gauche des voies, celui-ci heurtant alors violemment la glissière centrale avant d'être entraîné dans une série de tonneauxÀ l'arrivée des secours, le Gendarme Duparc (conducteur) est déjà décédé. Gravement blessé, le Gendarme Bouloy survivra.

Mis en examen pour homicide involontaire, le conducteur de nationalité allemande, Jürgen Kinscher (51 ans), reconnait s'être endormi au volant après un long trajet sans pause.
Jugé devant le Tribunal Correctionnel de Compiègne (60) en juillet 2005, il est condamné à 30 mois de prison dont 24 mois avec sursis ainsi qu'à une annulation du permis de conduire durant 2 ans.

Né le 02 mai 1958 à Beauvais (60), le Gendarme Jean-Marie Duparc était affecté au Peloton Autoroute de Senlis (60). À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Marié et père d'une fillette de 13 ans, il avait 45 ans.


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Jean Alves 27 mars 2003

Le 27 mars 2003 à Barbentane (13), en patrouille à moto, le Maréchal des Logis-Chef Jean Alves tente d'intercepter un automobiliste en infraction lorsqu'il trouve la mort dans une collision avec un poids-lourd.

Né le 10 mai 1966 à Amarante (Portugal), le Maréchal des Logis-Chef Jean Alves affichait 17 ans de services et était affecté à la Brigade Motorisée d'Arles (13). À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Il avait 36 ans.

La 305ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Montluçon (2011) porte le nom du MAJ Alves.

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Denis Leterrier 06 mai 2000

Gendarme Denis Leterrier, décédé en service commandé
 à l'âge de 42 ans. Procédant à des contrôles sur un
 dispositif fixe, a été fauché en tentant d'intercepter
 une automobiliste en infraction et a succombé
 le lendemain des faits, Victime du Devoir.
Le vendredi 05 mai 2000 à Saint-Joseph (50), des gendarmes motocyclistes réalisent des contrôles vitesse sur la route nationale 13 à l'aide d'un cinémomètre. Peu avant 17 heures, le Gendarme Denis Leterrier se place sur la chaussée et effectue les gestes réglementaires afin d'intercepter une Renault 5 dont la vitesse a été mesurée à 145 km/h au lieu des 110 autorisés.

Constatant que le véhicule ne ralentit pas, le sous-officier tente de s'écarter de sa trajectoire lorsqu'il est percuté de plein fouet. L'automobiliste en cause s'arrête dans la foulée et est interpellée par les autres militaires. Évacué dans un état désespéré vers un hôpital de Caen (14), le Gendarme Leterrier succombe à ses blessures dans la soirée du 06 mai 2000.

Âgée de 20 ans, la conductrice de la R5 est placée en garde à vue, elle déclare n'avoir vu le militaire que trop tard et n'avoir pas su l'éviter. Mise en examen pour homicide involontaire aggravé, elle est remise en liberté sous contrôle judiciaire. 
Suites judiciaires ignorées.

Né le 05 juin 1957 à La Glacerie (50), le Gendarme Denis Leterrier affichait 24 ans de services entre l'Armée de Terre et la Gendarmerie. Il était affecté à la Brigade Motorisée de Valognes (50). À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire, la Médaille de la Gendarmerie et la Médaille d'Honneur pour Acte de Courage et de Dévouement (échelon or). À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Marié et père de deux enfants, il avait 42 ans.


La 44ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Châteaulin (2013) porte le nom du MAJ Leterrier.


(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Arnaud Briand 19 juillet 1995


Le 19 juillet 1995 peu après minuit à Courpalay (77), alors qu'il procédait à des contrôles sur la route départementale 201, le Gendarme Auxiliaire Arnaud Briand trouve la mort, fauché par un automobiliste en état d'ivresse malgré un dispositif parfaitement signalé.

Suites judiciaires ignorées.

Né le 06 décembre 1971 à Paris (75), le Gendarme Auxiliaire Arnaud Briand avait choisi l'institution pour effectuer son service militaire et il était affecté à la Légion de Gendarmerie Départementale d'Île-de-France. À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie. Il avait 23 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Yves Monthieux 18 mars 1990


Le 18 mars 1990 à Ducos (Martinique), en service police route à moto, le Gendarme Yves Monthieux tente d'intercepter un automobiliste en voiture sportive qui circule dangereusement. Le conducteur du véhicule refuse d'obtempérer aux sommations de s'arrêter et vient volontairement percuter le gendarme motocycliste pour prendre la fuite. Évacué vers un hôpital de Fort-de-France dans un état désespéré, le GND Monthieux succombe à ses blessures le jour même.

Identifié et inculpé pour meurtre d'un agent de la force publique, le conducteur du véhicule en cause sera reconnu coupable, condamné à seulement 8 ans de réclusion criminelle.

Né le 02 mars 1960 à Fort-de-France (Martinique), le Gendarme Yves Monthieux affichait plus de 10 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté à la Brigade Motorisée du Lamentin depuis décembre 1985. Devenu gendarme auxiliaire en septembre 1979, il passait sous-officier en février 1981. Sorti de l'ESOG de Chaumont en juillet 1981, il était affecté à la BT d'Epinay-sur-Seine (93) puis, à partir de février 1984, à la BMO de Corbeil (91). À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Gendarmerie. Marié et père de deux enfants, il avait 30 ans.

La 74ème promotion de sous-officiers CSTAGN de l'école de Rochefort (2024) porte le nom du GND Monthieux.

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Alain Levasseur 30 décembre 1989

Maréchal des Logis-Chef Alain Levasseur, tué en service
 commandé à l'âge de 37 ans. Procédant à des contrôles
 sur un dispositif fixe, a été délibérément fauché par
 un automobiliste en infraction qu'il tentait
 d'intercepter. A succombé peu
 après, Victime du Devoir.
Le vendredi 29 décembre 1989 vers 23 heures 30 à La Rochefoucauld (16), quatre gendarmes réalisent des contrôles vitesse sur la route nationale 141 lorsqu'une Audi 80 circulant à 109 km/h au lieu des 60 autorisés est signalée.

Positionné en interception et porteur d'un gilet réfléchissant, le Maréchal des Logis-Chef Alain Levasseur se place sur la chaussée pour imposer l'arrêt au véhicule. L'automobiliste refuse d'obtempérer et fonce volontairement sur le Maréchal des Logis-Chef Levasseur qui n'a pas le temps de s'écarter. Heurté et projeté à une cinquantaine de mètres du point de choc, le sous-officier est évacué dans le coma vers un hôpital d'Angoulême (16). Il succombe à ses blessures sans avoir repris connaissance dans la matinée du 30 décembre 1989.

Abandonnant son véhicule dans un champ à 2 kilomètres du lieu des faits, le meurtrier est interpellé le 03 janvier 1990 alors qu'il se cachait dans une grotte, armé d'une grenade. Déjà connu de la Justice pour des cambriolages et des escroqueries, Didier Granet (25 ans) est inculpé pour « coups et blessures volontaires avec arme ayant entrainé la mort sans intention de la donner sur un agent de la force publique » et commet une tentative d'évasion avant d'être écroué. Deux passagères du véhicule au moment des faits (la troisième étant une fille âgée de 7 ans) sont placées en garde à vue. Deux autres individus sont inculpés pour recel de malfaiteur. Suites judiciaires ignorées.

Né le 31 juillet 1952 à Saint-Adresse (76), le Maréchal des Logis-Chef Alain Levasseur affichait 18 ans de services et commandait la Brigade Territoriale de La Rochefoucauld. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Gendarmerie. À titre exceptionnel, il est nommé au grade d'Adjudant. Marié, père d'un garçon âgé de 5 ans, il avait 37 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Jean-Jacques Visse 15 septembre 1989


Le mercredi 13 septembre 1989 vers 15 heures à Albens (73), procédant à des contrôles routiers en poste fixe, deux gendarmes interceptent une voiture qui s'arrête en bordure de chaussée. Les militaires ignorent alors que les deux occupants sont les auteurs d'un vol à main armée commis quelques minutes auparavant dans une agence Crédit Agricole de la petite ville.

Aussitôt pris sous le feu des malfaiteurs, le Gendarme Jean-Jacques Visse est atteint d'une balle en pleine tête tandis que les malfaiteurs redémarrent en trombe. Évacué dans le coma vers un hôpital de Grenoble (38), le sous-officier succombe à sa blessure sans avoir repris connaissance le 15 septembre 1989.

Suites judiciaires ignorées.

Né le 03 octobre 1955 à Valmont (76), le Gendarme Jean-Jacques Visse était affecté à la Brigade Territoriale d'Albens. À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie. Marié et père de trois enfants (dont une fille qui deviendra gendarme), il avait 33 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

André Arberet 25 août 1989


Le 25 août 1989 à Castelsarrasin (82), alors qu'il effectuait des contrôles vitesse sur la route nationale 113 (devenue route départementale 813), le Maréchal des Logis-Chef André Arberet est accidentellement fauché par un automobiliste en traversant la chaussée pour procéder au contrôle d'un autre véhicule qui circulait en sens inverse. Le sous-officier succombe à ses blessures avant d'avoir pu être évacué vers un hôpital.

Suites judiciaires ignorées.

Né le 11 octobre 1942 à Labassère (65), le Maréchal des Logis-Chef André Arberet était commandant adjoint de la Brigade Motorisée de Moissac (82). Marié et père de deux enfants, il avait 46 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Christian Joly 18 octobre 1987

Gendarme Christian Joly, tué en service commandé à l'âge
 de 30 ans. Se joignant à des douaniers qui effectuaient
 des contrôles à un poste frontière, a intercepté un
 malfaiteur étranger activement recherché dans
 plusieurs pays. Occupé à maîtriser ce dernier
 après qu'il ait gravement blessé l'un des
 douaniers, a été approché dans son
 dos par un second malfaiteur armé
 et est tombé sous les balles,
 Victime du Devoir.
Le dimanche 18 octobre 1987 vers 15 heures 30 à Viry (74), deux agents des Douanes réalisent des contrôles au péage de l'autoroute A40, près de la frontière Suisse. Une patrouille de Gendarmerie passant par là décide de se joindre à eux quand 
une Mercedes classe S immatriculée en Allemagne de l'Ouest est stoppée pour des vérifications. Seul à bord, le conducteur fait mine d'obtempérer.

Le douanier Christian July entreprend la fouille du coffre lorsqu'il découvre un chargeur de pistolet-mitrailleur ainsi qu'une importante somme d'argent qui, on l'apprendra plus tard, provenait d'un vol à main armée commis deux jours auparavant en Suisse. Tout se passe alors très vite. L'homme contrôlé brandit un pistolet et tire sur le douanier July (32 ans) qui est très gravement atteint par deux balles dont une en pleine tête. Le Gendarme Christian Joly et le douanier Robert Bouvier se jettent immédiatement sur l'agresseur et parviennent à le maîtriser tandis que le Gendarme Auxiliaire Patrick Goigoux (21 ans) fonce au véhicule de Gendarmerie distant de quelques dizaines de mètres pour récupérer des menottes. Alors que les deux camarades sont occupés à maintenir le tireur au sol, un individu descend d'un Range Rover stationné non loin et s'approche discrètement, armé d'un pistolet-mitrailleur. Le douanier Bouvier et le Gendarme Joly sont mortellement atteints par un déluge de balles dans le dos, fusillés à bout portant. Depuis sa position, le GA Goigoux engage la riposte avant de se mettre à couvert, visé par de nombreux tirs. Le jeune militaire donne l'alerte par radio tandis que les criminels remontent chacun à bord de leur véhicule, démarrant en trombe et s'enfuyant par une voie de service après avoir forcé une barrière. Malgré d'intenses recherches, les bandits parviennent à disparaitre. Héliporté vers un hôpital de Genève (Suisse), le douanier July survivra à ses blessures.

Douanier Robert Bouvier, tué en service à l'âge
 de 43 ans. Est tombé sous les balles d'un
 malfaiteur, Victime du Devoir.
Le 20 octobre 1987, la Mercedes utilisée est découverte calcinée à environ 15 kilomètres du lieu de la fusillade. 
Les auteurs seront rapidement identifiés comme étant Pierluigi Facchinetti (32 ans) et Mauro Nicoli (26 ans), des malfaiteurs italiens du gang des Bergamasques, activement recherchés dans toute l'Europe pour une multitude de vols à main armée, enlèvements, meurtres et assassinats. En 1984, incarcéré en Suisse, Facchinetti avait tué un gardien de prison et gravement blessé un second lors d'une tentative d'évasion. Condamné à 17 années de prison supplémentaires pour ces faits, il réussissait à s'évader quelques mois plus tard. Arrêté en France durant l'année 1985, il s'échappait à nouveau avec l'aide de son frère cadet (qui sera condamné à 13 mois de prison pour cela). Début 1987, le criminel en cavale tuait un policier suisse lors d'un contrôle et mitraillait des gendarmes suisses lors d'un autre, allant jusqu'à les poursuivre pour tenter de les achever. Le 26 septembre 
1987 à Paris (75), par vengeance après une altercation verbale, Facchinetti et Nicoli revenaient dans un cabaret de Pigalle avec des armes automatiques pour ouvrir le feu sur la foule, arrachant encore la vie à trois personnes.

Le 20 novembre 1987 près de Brescia (Italie), Facchinetti et Nicoli sont repérés à bord d'une voiture volée par des policiers italiens. Leur véhicule accidenté après une course poursuite, les meurtriers refusent toute reddition et font à nouveau usage de leurs armes. Les policiers italiens répliquent immédiatement. Facchinetti meurt alors que Nicoli est gravement blessé. Soigné, ce dernier sera condamné à 22 ans de prison en Suisse et il se suicidera durant sa détention en 1999. Autres membres de la bande, Amadio Bettoni (37 ans) est abattu en 1991 par un agent de sécurité lors d'un braquage raté à Riva del Garda (Italie) tandis que Giuseppe Pasinetti (26 ans) était interpellé en Suisse le 11 novembre 1987. Jugé en 1990, lui écopera de 13 ans de prison pour vols à main armée et tentatives de meurtre sur des gendarmes suisses (dont l'un fut gravement blessé par balles).

Né le 13 mai 1944 à Beynost (01), le douanier Robert Bouvier (grade ignorée) était affecté à la Brigade de Surveillance Intérieure de Saint-Julien-en-Genevois (74). À titre posthume, il reçoit la Médaille d'Honneur des Douanes et est cité à l'Ordre de la Nation. Marié et père de deux enfants, il avait 43 ans.

Une rue de Saint-Julien-en-Genevois porte depuis le nom du douanier Robert Bouvier.

Né le 04 février 1957 à Dijon (21), le Gendarme Christian Joly était sorti de l'ESOG de Montluçon (10ème promotion) et était affecté au Peloton Autoroute de Bellegarde-sur-Valserine (01). À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire, la Médaille de la Gendarmerie (avec grenade de bronze) et est cité à l'Ordre de la Nation. Marié et père d'une fille, il avait 30 ans.

La 120ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Montluçon (1988), intégrée par le GA Goigoux, porte le nom du GND Joly.

Une stèle commémorative sera apposée
 à la caserne du
 Peloton Motorisée de
 Saint-Julien-en-Genevois.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Christophe Massabiau 19 décembre 1985


Le 19 décembre 1985 au Muy (83), en service police route, deux gendarmes motocyclistes observent le trafic sur la route nationale 7 (devenue route départementale N7) et remarquent un automobiliste qui ne porte pas sa ceinture de sécurité. Les militaires démarrent en direction des Arcs (83) pour procéder à un contrôle, rattrapant rapidement le véhicule qui, monté par trois hommes, s'arrête en bordure de chaussée.

En avance sur son camarade, le Gendarme Christophe Massabiau descend de sa moto puis s'approche de la voiture, saluant son conducteur au moment où il est aspergé de gaz lacrymogène par celui-ci. Tournant le dos à ses agresseurs par réflexe, le Gendarme Massabiau est mortellement atteint par deux balles de calibre 11,43 mm qui lui transpercent le cœur. Le second sous-officier saute de sa moto et parvient à s'abriter, échappant de justesse aux tirs multiples qui lui étaient destinés. Le véhicule des malfaiteurs repart à vive allure et sera retrouvé dans les heures qui suivent vide d'occupant.

Le tireur sera formellement identifié comme étant Ahmed Otmane, chef d'une bande criminelle, déjà condamné à plusieurs reprises, suspecté d'innombrables crimes et délits dont l'assassinat de deux agents de sécurité non armés, exécutés par balles lors d'un cambriolage au Cannet-des-Maures (83) en septembre 1985. La même année, le fugitif stationne une voiture volée en face d'un commissariat de Police sur des places réservées aux fonctionnaires. Au moment où deux agents repèrent le véhicule, le criminel surgit et ouvre le feu avant de prendre la fuite à pied. En mars 1987, lui et son cousin Birabah Meghoufel (21 ans) prennent d'assaut un poste de Police à Sanary-sur-Mer (83) où le frère jumeau du premier est retenu en garde à vue pour des vols de voitures. Ils parviennent à faire évader le délinquant après une intense fusillade avec les policiers. Blessé par la riposte, Otmane se rend dans un hôpital pour se faire soigner et il est interpellé à cette occasion. En 1989, il s'évade à nouveau de prison en compagnie de trois autres détenus. Toujours en 1989 à Nîmes (30), l'un de ses complices d'évasion est abattu après avoir arraché la vie des Gardiens de la Paix Michel Nevot et Éric GarciaFuyant à l'étranger, Otmane est arrêté dans plusieurs pays mais il réussit de nouveau à s'évader, profitant de conditions de détention manifestement trop légères. Activement recherché, introuvable depuis décembre 1993, condamné depuis par contumace pour plusieurs faits, il est supposé réfugié en Algérie.

Arrêté et jugé pour sa participation à l'attaque du poste de Police de Sanary-sur-Mer, Meghoufel écopera de 8 ans de réclusion criminelle. Entre 1992 et 2002, il est condamné à au moins trois reprises (pour des vols à main armée ainsi qu'une évasion) et il purge actuellement une peine de 30 ans de réclusion (avec 20 ans de sûreté) pour un double assassinat commis en 2007.

Les deux autres occupants du véhicule contrôlé, coauteurs ou complices du meurtre du Gendarme Massabiau, n'ont quant à eux vraisemblablement jamais été identifiés.
Né le 28 avril 1960 à Villeneuve-lès-Avignons (30), originaire de Saint-Raphaël (83), le Gendarme Christophe Massabiau était affecté à la Brigade Motorisée de Draguignan (83). À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Gendarmerie. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Maréchal des Logis-Chef. Père d'une fillette, il avait 25 ans.

La caserne de la Compagnie de Gendarmerie Départementale de Draguignan porte depuis le nom du MDC Massabiau.
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Daniel Lancement 10 décembre 1982

Le jeudi 09 décembre 1982 peu après 15 heures à Saint-Marcel-de-Félines (42), des gendarmes motocyclistes réalisent des contrôles sur la route nationale 82 lorsqu'on signale une Citroën CX dont la vitesse a été mesurée à 152 km/h au lieu des 90 autorisés. Positionné en interception, le Gendarme Daniel Lancement se place sur la chaussée et effectue les gestes réglementaires pour imposer l'arrêt à l'automobiliste, sans savoir qu'il s'agit d'un véhicule volé. N'ayant aucunement l'intention de s'arrêter, le malfaiteur se déporte délibérément sur le sous-officier qui n'a pas le temps de s'écarter. Fauché de plein fouet, le Gendarme Lancement est instantanément tué.

La CX, dérobée quelques jours plus tôt à Saint-Étienne (42), est rapidement retrouvée vide d'occupant dans le même département. Malgré les recherches entreprises par plusieurs centaines de gendarmes, malgré les barrages dressés sur toutes les routes avoisinantes ainsi que le concours d'un hélicoptère et d'un avion de la Gendarmerie, le meurtrier parvient à disparaitre et son identification demeure incertaine.
Né le 09 novembre 1944 à Thiers (63), le Gendarme Daniel Lancement était affecté à la Brigade Motorisée de Regny (42). À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Gendarmerie. Marié sans enfant, il avait 38 ans.
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Francis Reveillon 16 mai 1982

Le dimanche 16 mai 1982, en service police route à moto sur l'autoroute A36, le Gendarme Francis Reveillon tente d'intercepter un automobiliste circulant à vitesse excessive lorsqu'il perd le contrôle de son engin pour une raison indéterminée, chutant sur la chaussée. Est décédé sur le coup.

Né le 05 juillet 1955 à Trèves (69), le Gendarme Francis Reveillon était affecté au Peloton Autoroute de Dole (39). Il avait 26 ans.


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Michel Teule 27 mars 1982

Gendarme Michel Teule, tué en service commandé à l'âge
 de 27 ans. Lancé à la poursuite d'un automobiliste qui
 avait refusé d'obtempérer sur un contrôle, a tenté
 de procéder à l'arrestation de ce dernier après
 un accident. Confronté à un fugitif armé
 déjà auteur d'un assassinat
, est tombé
 sous les balles, Victime du Devoir.
Le samedi 27 mars 1982 vers 17 heures à Saint-Cyr-l'École (78), deux gendarmes motocyclistes réalisent des contrôles sur la route nationale 10 (devenue route départementale 10) lorsqu'ils remarquent une Peugeot 504 en infraction, montée par un couple et qui s'avérera volée. Désigné par les militaires, le véhicule s'arrête un court instant avant de redémarrer en trombe. Poursuivie par les gendarmes motocyclistes jusqu'au centre-ville, la 504 rate un virage et vient s'encastrer dans une voiture en stationnement.

Le Gendarme Gilles Carlotti dégaine son arme et met en joue les occupants tandis que le Gendarme Michel Teule se porte au niveau du conducteur qui feint avoir été blessé dans l'accident. Alors que l'automobiliste est entraîné hors du véhicule pour être fouillé, la passagère prend la fuite en courant. Rapidement rattrapée par le Gendarme Carlotti, la femme est ramenée vers une moto pour y être menottée mais des détonations retentissent au même moment. Profitant de la diversion, l'homme prétend vouloir présenter ses papiers lorsqu'il saisit un pistolet dissimulé dans la poche intérieure de son manteau, tirant à travers le tissu. Le Gendarme Teule s'écroule, mortellement atteint à bout portant par 5 balles de calibre 7,65 mm. Prenant la fuite à pied, le meurtrier fait à nouveau feu à 3 reprises en direction du second sous-officier qui se trouve alors toujours à côté de la passagère interpellée et qui, sur le point de riposter, se ravise à la vue de plusieurs passants à proximité. 
Le malfaiteur parcourt quelques centaines de mètres et s'introduit sur le parking d'une résidence où il s'engouffre dans une BMW, prenant en otage son conducteur et lui ordonnant de le conduire à Versailles (78). Un témoin aperçoit la scène et prévient aussitôt les autorités, sans pouvoir toutefois donner une immatriculation. Arrivée à Versailles, la BMW est stoppée sur un barrage de la Police Nationale. Invité à présenter ses papiers, l'otage fait mine d'aller les chercher au coffre lorsqu'il alerte discrètement l'un des policiers. Le criminel a cependant compris que la situation lui échappe et il ne tarde pas à s'élancer en courant, toujours arme à la main. Sa trace est perdue à l'entrée d'une immense résidence, vainement inspectée par le GIGN durant plusieurs heures.

Maryvonne Buisson (32 ans), passagère de la 504, est quant à elle placée en garde à vue et interrogée par la SRPJ de Versailles. Elle prétend avoir été prise en otage par son ex-amant, Jean-Luc Sebin (25 ans), qui fait l'objet d'un mandat de recherche depuis 6 mois pour l'assassinat de Sahim Redjem (le mari de Buisson, exécuté en 1981 de 2 balles dans la tête), l'enlèvement et la séquestration d'un bijoutier ainsi qu'un vol à main armée. Niant tout contact avec Sebin entre l'assassinat de son mari et la prise d'otage dont elle se dit être victime, elle est relâchée faute de preuves. 

Le 24 avril 1982 à Paris (75), Sebin est localisé par la SRPJ de Versailles au terme d'une planque minutieuse durant laquelle les enquêteurs constatent que Buisson a menti. Sa relation avec le criminel perdurait en effet après l'assassinat de son mari et même après le meurtre du Gendarme Teule. Véritable complice, elle lui fournissait une aide précieuse durant sa cavale, notamment en louant sous un faux nom l'appartement où il logeait. Durant son interpellation, Sebin brandit son arme et tente d'en faire usage sur les policiers avant d'être maîtrisé de justesse.

Déjà condamné à plusieurs reprises, l'accusé n'exprime aucun remord et multiplie même les provocations. En 1985, il est condamné à la réclusion criminelle dite à perpétuité (période de sûreté ignorée) pour le meurtre du GND Teule et à 20 ans de réclusion criminelle pour l'assassinat de monsieur Redjem. À l'énoncé du verdict, le tueur persévère dans la provocation en lançant au GND Carlotti qu'il le « retrouvera ». Sebin sera libéré en 2005, après 23 ans de détention.

Bénéficiant quant à elle d'une étonnante clémence, Buisson ne sera condamnée qu'à 6 mois de prison avec sursis.

Né le 08 octobre 1954 à Montpellier (34), le Gendarme Michel Teule était affecté à la Brigade Motorisée de Versailles. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire, la Médaille de la Gendarmerie et la Médaille d'Honneur pour Acte de Courage et de Dévouement (échelon or). Marié et père de deux enfants dont l'un venait de naître, il avait 27 ans.

Une rue de Montpellier porte depuis le nom du GND Teule. La caserne du Groupement de Gendarmerie Départementale des Yvelines, située à Versailles, porte également son nom depuis 2022.

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