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Pierre Barnoux 06 juin 1959

Le 06 juin 1959 à Darguina (Algérie), son cantonnement pris d'assaut par un commando de l'ALN, le Gendarme Pierre Barnoux riposte au fusil-mitrailleur depuis un emplacement particulièrement exposé lorsqu'il est mortellement atteint par les éclats d'un obus de mortier ami qui explose trop proche de sa position.

Né le 28 juillet 1930 à Bellac (87), le Gendarme Pierre Barnoux était affecté à la 4ème Légion de Gendarmerie Mobile. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Gendarmerie. Il avait 28 ans.

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Gabriel M'Bondo et Esaïe Nyene-Payang 23 novembre 1957


Le 23 novembre 1957 près de Boumnyébel (Cameroun), lors d'une opération contre l'UPC, le Gendarme Auxiliaire Gabriel M'Bondo et l'Élève-Gendarme Auxiliaire Esaïe Nyene-Payang sont gravement atteints par balles en situation de tir ami. Évacués vers des hôpitaux, l'EGA Nyene-Payang décède le jour même tandis que le GA M'Bondo succombe à ses blessures le 26 novembre 1957.

Né le 1er janvier 1927 à Nandeke (Cameroun), le Gendarme Auxiliaire Gabriel M'Bondo était affecté au Détachement de Gendarmerie du Cameroun. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Gendarmerie. Il avait 30 ans.

Né le 1er janvier 1933 à Djikoua (Cameroun), l’Élève-Gendarme Auxiliaire Esaïe Nyene-Payang était également affecté au Détachement de Gendarmerie du Cameroun. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Gendarmerie. Il avait 24 ans.

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René Pujol 26 novembre 1956

Maréchal des Logis-Chef René Pujol, tué en
 service commandé à l'âge de 32 ans. Durant
 la guerre d'Algérie et au cours d'une mission
 externe, est tombé atteint par un tir ami,
 Victime du Devoir.
Le 26 novembre 1956 à Bou Ismaïl (Algérie), placé en embuscade de nuit avec deux autres gendarmes pour capturer les auteurs de sabotages réguliers, le Maréchal des Logis-Chef René Pujol constate l'arrivée de plusieurs individus sur le chemin qu'il surveille. Alors que le chef du dispositif s'annonce et crie des sommations, une courte fusillade éclate à l'initiative des inconnus qui se trouvent à une dizaine de mètres. Il s'avère qu'il s'agit en réalité d'une terrible méprise avec une patrouille de parachutistes. Les gendarmes parviennent à se faire identifier, faisant cesser le feu, mais il est malheureusement trop tard pour le MDC Pujol qui a été mortellement atteint d'une balle dans la tête.

L'éclaireur des paras est mis en cause par l'enquête pour avoir ouvert le feu sans sommation et une faute de commandement est relevée pour non respect des directives, les Maires des communes locales et la brigade de Gendarmerie locale devant être informés de toute sortie des unités militaires, ce qui n'avait pas été le cas. Suites judiciaires ignorées.

Né le 24 juillet 1924 à Gaillac-Toulza (31), le Maréchal des Logis-Chef René Pujol commandait la Brigade Territoriale de Castiglione devenu Bou Ismaïl. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire, la Médaille de la Gendarmerie (avec grenade de bronze) et la Croix de la Valeur Militaire (avec palme de bronze). Marié, père d'un garçon âgé de 8 ans et deux filles âgées de 6 et 2 ans, il avait 32 ans.

La 71ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Montluçon (1983) porte le nom du MDC Pujol.

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Pierre Girod 13 juin 1947

Le 13 juin 1947 à Can Dang (Cochinchine devenu Viêt Nam), alors qu'il effectuait une sortie nocturne à proximité de son poste, le Garde Pierre Girod est mortellement atteint par le tir d'une sentinelle l'ayant vraisemblablement pris pour un insurgé.

Né le 18 avril 1922 à Crançot (39), le Garde Pierre Girod était affecté à la 1ère Légion de Marche de la Garde Républicaine. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Croix de Guerre TOE (avec étoile d'argent). Célibataire sans enfant, il avait 25 ans.

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Jean Magnaud 03 octobre 1946

Le 03 octobre 1946 à Montpellier (34), deux gendarmes sont chargés du transfèrement d'un détenu inculpé pour abus de confiance.

Près de la Place du Château, le malfaiteur parvient à échapper à la vigilance des militaires et prend la fuite dans la nuit. Poursuivi par le Gendarme Jean Magnaud, il agresse ce dernier à coups de poing au visage. Pensant son camarade en danger, le Gendarme Roger Gibert dégaine son revolver et ouvre maladroitement le feu, tirant 4 balles dont l'une atteint mortellement le Gendarme Magnaud.

L'évadé, René Michaux (26 ans) parvient à disparaitre. Suites judiciaires ignorées.

Né le 29 septembre 1902 à Brugnens (32), le Gendarme Jean Magnaud était affecté à la Brigade Territoriale d'Auch (32). À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire. Il avait 44 ans.

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François Jobard 19 mai 1940

Le 19 mai 1940 à Saint-Armand-les-Eaux (59), le Gendarme François Jobard est mortellement atteint par balles lors d'une mission de reconnaissance, tué par méprise par l'Adjudant-Chef Pierre Dunoyer (11ème RZ - Armée de Terre) qui croyait avoir affaire à un espion dans le contexte de l'invasion du pays par les troupes allemandes.

Né le 15 juin 1901 à Grésigny-Sainte-Reine (21), le Gendarme François Jobard était affecté à la Brigade Territoriale d'Avallon (89) et détaché à la prévôté de la 15ème Division d'Infanterie Mécanisée (Armée de Terre) en raison de la guerre. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Croix de Guerre 39-45 (avec étoile d'argent). Marié et père d'un garçon, il avait 38 ans. 

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