Jean Perez 16 août 1974

Le 16 août 1974 à Firmi (12), le Maréchal des Logis-Chef Jean Perez décède en service police route dans un accident de moto.

Né le 04 décembre 1938 à Aubin (12), le Maréchal des Logis-Chef Jean Perez était affecté à la Circonscription Régionale de Gendarmerie de Midi-Pyrénées. Il avait 35 ans.

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Paul Andrieu 14 février 1954

Gendarme Paul Andrieu, assassiné à l'âge
 de 53 ans. Alors qu'il s'apprêtait à rentrer
 à son domicile à l'issue de son service,
 a été pris pour cible par un individu
 armé qu'il avait verbalisé un peu
 plus tôt. Est tombé sous les
 balles, Victime du Devoir.

Le dimanche 14 février 1954 vers 21 heures à Firmi (12), alors que le Maréchal des Logis-Chef Calmels et le Gendarme Paul Andrieu discutent devant la caserne de leur unité, un individu caché à l'angle de la rue se précipite vers eux, ouvrant le feu à deux reprises avec un fusil de chasse. Plusieurs courageux témoins interviennent et parviennent à maîtriser le tireur au moment où il rechargeait son arme. Blessés, les deux militaires sont transportés à l'hôpital de Decazeville (12) par un habitant. Si son camarade plus légèrement atteint survivra, le Gendarme Andrieu succombe quant à lui dans la soirée.

Inculpé pour assassinat d'un agent de la force publique, André Vidal (45 ans) est placé en détention préventive. Il avouera avoir voulu se venger d'une contravention qu'il avait reçu une heure plus tôt alors qu'il circulait en vélo de nuit sans éclairage malgré plusieurs avertissements. Alcoolique notoire, il s'était fait remarqué plusieurs fois par le passé en affirmant à qui voulait l'entendre qu'il allait tuer des gendarmes. Suites judiciaires ignorées.

Né le 12 avril 1900 à Camjac (12), le Gendarme Paul Andrieu affichait 25 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté à la Brigade Territoriale de Firmi depuis 5 ans. Il était déjà décoré de la Médaille Militaire. Marié et sur le point de prendre sa retraite, il avait 53 ans.

Une plaque commémorative sera apposée
 sur le lieu des faits en 2019.

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Jean Lescure 30 mai 1946

Gendarme Jean Lescure, tué en service commandé à l'âge
 de 45 ans. Alors qu'il se trouvait à son unité, a tenté
 d'empêcher l'évasion de trois individus qui,
 conduits dans les locaux sans avoir été
 fouillés, s'avéraient être des malfaiteurs
 armés. Est tombé sous les balles,
 Victime du Devoir.

Le 27 mai 1946 à Aubin (12), alors qu'ils enquêtent sur une tentative de vol à main armée commise la veille contre les occupants d'une voiture à cheval, des gendarmes contrôlent trois hommes qui sont dans l'impossibilité de justifier leur identité.

Jugés suspects, les individus sont amenés par les gendarmes jusqu'à leur unité, à Capdenac-Gare (12), où une vérification d'identités doit être effectuée. On ignore alors qu'il s'agit bel et bien des bandits impliqués dans le braquage. Profitant de l'absence de fouille, les scélérats ne tardent pas à exhiber les armes à feu qu'ils dissimulaient sous leurs manteaux, dans le but de prendre la fuite. Une intense fusillade éclate à l'intérieur de la caserne. En s'opposant à leur évasion, le Gendarme Jean Lescure est très gravement atteint de plusieurs balles au ventre tandis que les Gendarmes Molinier et Cazette sont blessés à la tête. Un des malfaiteurs est abattu par un militaire mais les deux autres parviennent à s'échapper. Évacué un hôpital, le Gendarme Lescure succombe à ses blessures le 30 mai 1946. Ses camarades survivront.

Arrêtés quelques jours plus tard, Marcel Lopez et Moreno Lopez seront jugés devant la Cour d'Assises de l'Aveyron en décembre 1946. Le premier, meurtrier du sous-officier, est condamné à la peine de mort tandis que le second écope de la réclusion criminelle à perpétuité. Rejugés en appel devant la Cour d'Assises de l'Hérault en mai 1947, les Lopez se verront condamnés respectivement aux travaux forcés à perpétuité (remplacés par la peine de réclusion criminelle dès 1960) et à 20 ans de travaux forcés (idem).

Né le 1er décembre 1900 à Boisset (15), le Gendarme Jean Lescure affichait 22 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté à la Brigade Territoriale de Capdenac-Gare depuis 1941. Déjà décoré de la Médaille Militaire, il reçoit à titre posthume la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur. Marié et père d'un garçon âgé de 20 ans, il avait 45 ans.

La 350ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Montluçon (2015) porte le nom du GND Lescure.

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