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Éric Biot 30 septembre 2015

Le mercredi 30 septembre 2015 vers 12 heures 30 à Brion (89), regagnant son domicile à l'issue du service, le Maréchal des Logis-Chef Éric Biot circule au guidon de sa moto personnelle sur la route départementale 47 lorsqu'il est gravement blessé dans une collision frontale avec une Renault Clio qui arrivait en sens inverse et qui s'est déportée sur la partie gauche de la chaussée. Évacué vers un hôpital d'Auxerre (89), le sous-officier succombe deux heures plus tard.

Le conducteur en cause, âgé de 43 ans et indemne, est mis en examen pour homicide involontaire aggravé. Au moment des faits, il conduisait avec un taux d'alcool supérieur à 2 grammes par litre de sang et un autre automobiliste venait d'éviter de justesse une collision avec lui. Déjà condamné à deux reprises pour conduite sous l'empire d'un état alcoolique (avec une obligation de soins non respectée), le prévenu est jugé devant le Tribunal Correctionnel de Sens (89) en mars 2018. Reconnu coupable, il est condamné à 3 ans de prison dont 18 mois avec sursis ainsi qu'à une annulation du permis de conduire avec 3 ans d'interdiction de le repasser. Aucune faute de conduite n'est imputée au MDC Biot.

Né le 18 juillet 1968 à Migennes (89), le Maréchal des Logis-Chef Éric Biot affichait 29 ans de services et était affecté à la Brigade Motorisée de Joigny (89). Il avait été blessé en service en 2014, heurté par un véhicule lors d'un contrôle routier. Déjà décoré de la Médaille Militaire, il reçoit la Médaille de la Défense Nationale (échelon or avec palme de bronze) et la Médaille de la Sécurité Intérieure (échelon or) à titre posthume. À titre exceptionnel, il est nommé au grade d'Adjudant-Chef. Marié et père d'une fille, il avait 47 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Philippe Dauschy 13 octobre 2009

Adjudant Philippe Dauschy, décédé en service commandé
 à l'âge de 55 ans. Procédant à des contrôles sur un
 dispositif fixe, a trouvé la mort fauché en tentant
 d'intercepter un automobiliste en infraction
 qui refusait d'obtempérer. Est tombé
 Victime du Devoir.
Le mardi 13 octobre 2009 à Merry-Sec (89), des gendarmes réalisent des contrôles vitesse sur la route nationale 151 à l'aide d'un cinémomètre. 
Vers 16 heures 45, l'Adjudant Philippe Dauschy se place sur la chaussée et effectue les gestes réglementaires afin d'intercepter une Ford Mondéo dont la vitesse a été mesurée à 141 km/h au lieu des 90 autorisés.

N'ayant aucunement l'intention de s'arrêter, l'automobiliste continue dans sa lancée sans ralentir puis perd la maîtrise de sa voiture en cherchant vraisemblablement à éviter le sous-officier qui tentait au même moment de s'écarter de sa trajectoire. Fauché
 de plein fouet à plus de 130 km/h, l'Adjudant Dauschy est projeté à plus de 80 mètres du point d'impact, instantanément tué. Son véhicule immobilisé après une sortie de route, le responsable du drame est aussitôt interpellé sans résistance par les autres militaires.

Kévin Gonçalves (21 ans) était jusqu'ici inconnu de la Justice mais son permis de conduire avait été invalidé 3 mois plus tôt pour solde de points nul à la suite de plusieurs infractions. Mis en examen pour homicide involontaire aggravé et refus d’obtempérer aggravé, le prévenu est placé en détention provisoire durant 2 mois puis libéré sous contrôle judiciaire. Jugé devant le Tribunal Correctionnel d'Auxerre (89) en octobre 2011, il est condamné en première instance à 3 ans de prison ferme ainsi qu'à 5 ans d'interdiction de repasser le permis. Le Procureur de la République fait appel de la décision. Suites judiciaires ignorées.

Né le 19 février 1954 à Alger (Algérie), l'Adjudant Philippe Dauschy affichait 33 ans de services. Sorti de l'ESOG de Montluçon (46ème promotion), il était affecté au Peloton Motorisée d'Auxerre (89). À titre posthume, il reçoit la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur, la Médaille Militaire, la Médaille de la Gendarmerie (avec palme de bronze) et est cité à l'Ordre de la Nation. À titre exceptionnel, il est nommé au grade d'Adjudant-Chef. Marié et sur le point de prendre sa retraite, il avait 55 ans.


La 364ème promotion de sous-officiers de la Gendarmerie de l'école de Montluçon (2017) porte le nom de l'ADC Dauschy.

Une plaque commémorative a été apposée sur le lieu des faits.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Patrick Mignot 08 février 1995

Gendarme Patrick Mignot, décédé en service commandé
 à l'âge de 33 ans. Alors qu'il venait de porter assistance
 à un automobiliste en panne, a trouvé la mort
 à cause d'une crise cardiaque.
Le 08 février 1995 à Brienon-sur-Armançon (89), à la suite d'une recrudescence de vols sur le secteur, deux gendarmes en patrouille pédestre repèrent un individu qui pousse une voiture feux éteints dans la nuit. Les deux militaires se portent en courant vers lui pour vérifier ses intentions, croyant qu'il tentait de voler ce bien. S'agissant finalement d'un automobiliste en panne, ils l'aident à pousser le véhicule pour le faire démarrer. Alors que la voiture vient de repartir, le Gendarme Patrick Mignot est pris d'un malaise cardiaque. Malgré l'intervention immédiate d'un médecin demeurant à proximité, le sous-officier décède le jour même.

Né le 05 juillet 1961 à Val de Briey (54), fils de gendarme, le Gendarme Patrick Mignot affichait 15 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté à la Brigade Territoriale de Bienon-sur-Armançon. Sorti de l'ESOG de Montluçon, il était passé par l'EGM 1/17 de Verdun (55) avant de rejoindre la Gendarmerie Départementale. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Maréchal des Logis-Chef. Marié, père d'une fille âgée de 7 ans et d'un garçon âgé de 18 mois, il avait 33 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Pascal Diette 23 décembre 1989


Le 23 décembre 1989 à Avallon (89), le Gendarme Pascal Diette trouve la mort en service commandé dans un accident de la circulation routière.

Né le 17 juillet 1962 à Chelles (77), le Gendarme Pascal Diette était sorti de l'ESOG de Montluçon (64ème promotion) et était affecté à la Légion de Gendarmerie de Bourgogne. Il avait 27 ans.

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Jacques Perruchietti 05 décembre 1975

Gendarme Jacques Perruchietti, décédé en service
 commandé à l'âge de 25 ans. Procédant à des
 contrôles, a trouvé la mort accidentellement
 heurté par un automobiliste, Victime
 du Devoir.
Le 05 décembre 1975 à Auxerre (89), alors qu'il réalisait des contrôles routiers de nuit, le Gendarme Jacques Perruchietti est fauché par un automobiliste imprudent ayant perdu la maîtrise de son véhicule. Évacué vers un hôpital de la ville, le sous-officier succombe à ses blessures le 06 décembre 1975.


Né le 22 mai 1950 à La Tronche (38), le Gendarme Jacques Perruchietti était affecté à l'Escadron de Gendarmerie Mobile 3/20 de Villeneuve-sur-Yonne (89). À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie. Il avait 25 ans.

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Hippolyte Hoisnard 17 décembre 1946

Le 13 décembre 1946 à Tonnerre (89), à la suite d'un renseignement permettant d'établir qu'un vol va y avoir lieu, plusieurs gendarmes organisent une surveillance discrète aux abords des trois bijouteries de la petite ville.

Vers 19 heures 30, un homme se présente à l'arrière d'une des boutiques. Revolver au poing, il y pénètre de force en menaçant la gérante tandis qu'un complice fait le guet de l'autre côté. Deux militaires se précipitent immédiatement à l'intérieur du commerce par l'arrière, bondissant sur l'individu pour le maîtriser. Le bandit se débat férocement et une lutte s'engage durant laquelle il fait usage de son arme à deux reprises. Si la première balle se perd après avoir frôler le Maréchal des Logis-Chef Michelin, la seconde atteint le Lieutenant Hippolyte Hoisnard qui, armé d'un pistolet-mitrailleur, parvient à assommer son agresseur à coups de crosse avant de s'écrouler. Au même moment, les renforts arrivent et procèdent à l'arrestation du second malfaiteur qui n'oppose aucune résistance. Évacué à l'hôpital d'Auxerre (89), l'officier succombe à sa blessure dans la matinée du 17 décembre 1946.

Déjà condamné par le passé et désormais meurtrier, Robert Berger (34 ans) s'avérait être l'auteur de près de 25 cambriolages commis dans la région de Nice (06). Joseph Remediani (20 ans) semblait être quant à lui jusqu'ici inconnu de la Justice. Suites judiciaires ignorées.

Le Lieutenant Hippolyte Hoisnard, commandant la Section de Gendarmerie de Tonnerre, affichait 7 ans de services dans l'Armée de Terre et 11 ans de services dans la Gendarmerie. À titre posthume, il reçoit la Médaille d'Honneur pour Acte de Courage et de Dévouement (échelon or). Marié sans enfant, il avait 37 ans.

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Justin Queudot 16 juin 1940

Le 16 juin 1940 à Avallon (89), le Gendarme Justin Queudot est accidentellement tué en service commandé.

Né le 02 février 1898 à Brion (89), le Gendarme Justin Queudot était affecté à la Compagnie de Gendarmerie de l'Yonne. Célibataire sans enfant, il avait 42 ans.

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Édouard Blaise 16 juin 1940

Gendarme Édouard Blaise, tué en service commandé
 à l'âge de 46 ans. Durant la seconde guerre mondiale,
 est tombé à la défense de la Patrie, Victime du Devoir.
Le 16 juin 1940 à Avallon (89), circulant à moto avec un camarade lors d'une mission de reconnaissance de nuit pour ouvrir la route à une colonne comprenant militaires et civils, le Gendarme Édouard Blaise est mortellement atteint sous les balles d'une patrouille allemande.

Né le 05 novembre 1893 à Hénaménil (54), le Gendarme Édouard Blaise affichait 21 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté à la Brigade Territoriale de Bar-sur-Aube (10). Déjà décoré de la Médaille Militaire, de la Croix de Guerre 14-18 (avec étoile de bronze), de la Médaille Commémorative de la Guerre 14-18 et de la Médaille Interalliée 14-18, il avait été cité pour avoir, le 09 octobre 1914 lors d'un combat de nuit à Haisnes (62), secouru un camarade grièvement blessé en bravant le feu ennemi. A été proposé 22 ans après son décès pour la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur (vraisemblablement non attribuée). Marié et père de trois filles, il avait 46 ans.

La 487ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Chaumont (2018) porte le nom du GND Blaise. La BT de Bar-sur-Aube et la rue où se trouve la caserne porte également son nom.

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Émile Lambert et Charles Gondel 15 juin 1940

Sous-officiers s'étant dépensés sans compter pour l'évacuation de la population sur la circonscription de leur brigade, ayant assuré par la suite le repli de leur poste dans des conditions particulièrement difficiles, les Gendarmes Émile Lambert et Charles Gondel sont tués en mission le 15 juin 1940 à Chablis (89) dans un bombardement de l'aviation allemande.

Né le 1er décembre 1895 à Riche (57), le Gendarme Émile Lambert était affecté à la 6ème Légion de Gendarmerie. Déjà décoré de la Médaille Militaire, il reçoit à titre posthume la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur et la Croix de Guerre 39-45 (avec étoile de bronze). Il avait 44 ans.

Né le 24 juillet 1898 à Raucourt-et-Flaba (08), le Gendarme Charles Gondel était également affecté à la 6ème LG. Déjà décoré de la Médaille Militaire, il reçoit à titre posthume la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur et la Croix de Guerre 39-45 (avec étoile de bronze). Marié, il avait 41 ans.

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