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Thomas Cavaillon-Pinod 13 octobre 2022

Gendarme Thomas Cavaillon-Pinod, décédé en service
 commandé à l'âge de 29 ans. A trouvé la mort dans un
 accident au guidon de sa moto lors d'une escorte de
 convoi sensible, Victime du Devoir.
Le jeudi 13 octobre 2022 vers 11 heures à Bayonne (64), circulant à moto pour escorter un convoi de la Banque de France, le Gendarme Thomas Cavaillon-Pinod décède dans une collision frontale avec une ambulance privée, ayant vraisemblablement perdu le contrôle de son engin alors qu'il faisait signe à un automobiliste pour ouvrir la route.

Enquête en cours.

Le Gendarme Thomas Cavaillon-Pinod affichait 8 ans de services et était affecté à la Brigade Motorisée de Biarritz (64) depuis septembre 2022. Intégrant la Gendarmerie en 2014 en tant que gendarme adjoint, il rejoint la BT du Vigan (30) et passe sous-officier en 2017. Dès lors il est affecté à la BT de Maule (78) puis la BMO de Beynes (78) en 2020. À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Défense Nationale (échelon or avec palme de bronze) et la Médaille de la Sécurité Intérieure (échelon or). À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Veuf et sans enfant, il avait 29 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Guillaume Derouen 03 juillet 2018

Garde Guillaume Derouen, décédé en service commandé
 à l'âge de 40 ans. Alors qu'il rejoignait l'escorte d'un
 DPS
, a trouvé la mort dans un accident
 de la route, 
Victime du Devoir.
Dans la matinée du mardi 03 juillet 2018 à Attainville (95), sollicité pour le transfèrement d'un détenu particulièrement signalé, le Garde Guillaume Derouen circule sur la route nationale 104 en direction de Roissy-en-France (95) lorsque, surpris par un embouteillage, il percute violemment l'arrière d'une voiture le précédant. Héliporté vers un hôpital de Clamart (92), le sous-officier succombe à ses blessures dans l'après-midi.

Né le 05 juillet 1977 à Paris (75), le Garde Guillaume Derouen affichait 16 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté à l’Escadron Motocycliste de la Garde Républicaine à Dugny (93). Déjà décoré de la Médaille de la Défense Nationale (échelon argent), il reçoit la Médaille de la Défense Nationale (échelon or avec palme de bronze) à titre posthume. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Pacsé, père de deux enfants âgés de 1 et 8 ans, il avait 40 ans.


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Pascal Dagon 03 novembre 2008

Le lundi 03 novembre 2008 vers 09 heures 15 à Braud-et-Saint-Louis (33), alors qu'il se rendait à la centrale nucléaire du Blayais pour une escorte de convoi sensible, le Gendarme Pascal Dagon perd le contrôle de sa moto au lieu-dit Azac, glissant dans un virage sous la pluie avant de percuter un poids-lourd qui arrivait en sens inverse. Pris en charge par les secours, le sous-officier décède sur les lieux de l'accident.

Né le 13 mai 1966 à Arcachon (33), le Gendarme Pascal Dagon était sorti de l'ESOG de Montluçon (131ème promotion) et était affecté à la Brigade Motorisée de Saint-André-de-Cubzac (33) depuis 2 mois. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Marié et père de trois enfants, il avait 42 ans.


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Emmanuel Debordes 09 janvier 2008

Gendarme Emmanuel Debordes, décédé en service
 commandé à l'âge de 30 ans. Alors qu'il partait pour
 une escorte médicale urgente au guidon de sa
 moto
a trouvé la mort dans un accident
 de la route, Victime du Devoir.
Le 09 janvier 2008 vers 18 heures à Époye (51), sollicités par le SAMU, deux gendarmes motocyclistes empruntent la route départementale 980 pour rejoindre une ambulance qui transporte un blessé grave et qu'ils doivent escorter jusqu'au CHU de Reims (51).

Les militaires circulent à vive allure en faisant usage des avertisseurs lumineux et sonores lorsqu'une automobiliste arrivant en sens inverse perd le contrôle de sa Renault Laguna après avoir mordu le bas-côté. La voiture se déportant sur la partie gauche de la chaussée, le Gendarme Stéphane Boncinelli parvient à éviter de peu la collision mais le Gendarme Emmanuel Debordes vient quant à lui la percuter de plein fouet. Malgré les soins qui lui sont rapidement prodigués, le sous-officier succombe à ses blessures les lieux de l'accident.

Légèrement blessée, la conductrice âgée de 25 ans expliquera avoir voulu serré à droite afin de faciliter le passage en voyant les gyrophares. Mise en examen pour homicide involontaire, elle est jugée librement devant le Tribunal Correctionnel de Reims en septembre 2008 et elle est condamnée à 2 mois de prison avec sursis, 200 euros d'amende ainsi qu'à une suspension du permis de conduire pour une durée de 4 mois.

Né le 1er février 1977 à Thouars (79), le Gendarme Emmanuel Debordes affichait 7 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté au Peloton Motorisée de Rethel (08) depuis 2004. Il était déjà décoré de la Médaille de la Défense Nationale (échelon bronze). À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Marié, père d'une fille âgée de 1 an et d'une seconde qui naîtra après son décès, il avait 30 ans.

La 92ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Châteaulin (2018) porte le nom du MAJ Debordes.

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Thierry Contant 23 mars 2007

Le vendredi 23 mars 2007 vers 13 heures près de Forcalqueiret (83), chargé de la sécurisation de l'itinéraire emprunté par le convoi d'une candidate à l'élection présidentielle, le Lieutenant Thierry Contant circule à moto sur la route départementale 43 lorsqu'il chute violemment après avoir glissé sur une flaque d'hydrocarbure dans un virage, décédant sur le coup.

Né le 26 mai 1973 à Bully-les-Mines (62), le Lieutenant Thierry Contant était commandant adjoint de l'Escadron Départemental de Sécurité Routière du Var depuis 2 ans. À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie et la Médaille de la Défense Nationale (échelon or). À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Capitaine. En concubinage avec une gendarme, sans enfant, il avait 33 ans.

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Jean-Marc Demarquoy 30 octobre 2000

Le 30 octobre 2000 à Aumont-Aubrac devenu Peyre-en-Aubrac (48), alors qu'il assurait l'escorte d'un convoi exceptionnel, le Gendarme Jean-Marc Demarquoy décède au guidon de sa moto dans un accident de la circulation.

Né le 02 février 1966 à Béthune (62), le Gendarme Jean-Marc Demarquoy était affecté à la Légion de Gendarmerie Départementale de Languedoc-Roussillon. Il avait 34 ans.

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Daniel Pons 26 juin 1992


Le 26 juin 1992 à Salon-de-Provence (13), assigné à l'escorte d'un convoi exceptionnel, le Gendarme Daniel Pons trouve la mort accidentellement au guidon de sa moto, accroché par l'un des poids-lourds du convoi.

Né le 12 janvier 1948 à Saint-Laurent-d'Aigouze (30), le Gendarme Daniel Pons affichait 18 ans de services. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire. Il avait 44 ans.

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Frédéric Lhomme 24 avril 1990


Le 24 avril 1990 à Pietrosella (2A), assigné à l'escorte d'un convoi militaire, le Gendarme Frédéric Lhomme trouve la mort dans un accident de la circulation routière.

Né le 08 juin 1965 à Héricourt (70), le Gendarme Frédéric Lhomme était affecté à la Légion de Gendarmerie de Corse. Il avait 24 ans.

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Laurent Thiebaud 10 août 1989

Le 10 août 1989, alors qu'il assurait l'escorte d'un convoi exceptionnel, le Gendarme Laurent Thiebaud est gravement blessé dans un accident. Évacué vers un hôpital de Besançon (25), il succombe le 12 août 1989.

Né le 02 novembre 1964 au Creusot (71), le Gendarme Laurent Thiebaud était affecté à la Légion de Gendarmerie de Bourgogne. Il avait 24 ans.

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René Boita 10 mars 1989

Le 10 mars 1989, assurant un passage protégé pour une escorte de hautes personnalités, l'Adjudant René Boita trouve la mort dans un accident de la circulation routière.

L'Adjudant René Boita était affecté à la Légion de Gendarmerie de Midi-Pyrénées.

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Robert Desplanche 30 avril 1988


Le 30 avril 1988 vers 02 heures à Ablaincourt-Pressoir (80), alors qu'il regagnait le palais de l'Élysée au volant d'une Renault 25 après avoir accompagné un déplacement présidentiel, le Gendarme Robert Desplanche trouve la mort dans un accident sur l'autoroute A1 dans le sens Lille-Paris, ayant percuté l'arrière d'un poids-lourd le précédant. Passager et grièvement blessé, le Gendarme Maurice Laurent (32 ans) survivra.

Né le 23 juillet 1952 à Nantes (44), le Gendarme Robert Desplanche affichait 12 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté au Groupe de Sécurité de la Présidence de la République après plusieurs années au sein de l'EPIGN. Marié et père de trois enfants, il avait 35 ans.


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Philippe Delalande 07 octobre 1983

Le 07 octobre 1983 à Saint-Christol (84), assigné à l'escorte d'un convoi militaire exceptionnel transportant une arme nucléaire, le Gendarme Philippe Delalande décède dans un accident de moto après avoir perdu le contrôle de son engin dans des conditions climatiques difficiles.

Le Gendarme Philippe Delalande était affecté à l'Escadron de Gendarmerie Mobile 11/15 de Bourg-Saint-Andéol (07).

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Jean-Marc Lepretre 10 décembre 1981

Le 10 décembre 1981 à Villepinte (93), lors du transport en urgence vers un hôpital d'un gardé à vue gravement malade, le Gendarme Jean-Marc Lepretre décède dans un accident de la circulation routière.

Né le 10 octobre 1956 à Auchel (62), le Gendarme Jean-Marc Lepretre était affecté à la Légion de Gendarmerie Départementale d'Île-de-France. Il avait 25 ans.

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Ferdinand Rousseau et Robert Fleiter 16 juin 1972


Le vendredi 16 juin 1972 vers 21 heures à Vierzy (02), chargés d'un transfèrement judiciaire, les Gendarmes Ferdinand Rousseau et Robert Fleiter trouvent la mort dans une catastrophe ferroviaire, le train Paris-Laon qu'ils occupaient ayant accidentellement déraillé dans un tunnel à près de 110 km/h avant d'être percuté par un second train arrivant en sens inverse à près de 90 km/h.

Prévenus une dizaine de minutes après le drame, les secours arriveront sur place en nombre pour venir en aide aux victimes. Plus de 500 secouristes se relayeront jour et nuit jusqu'au 21 juin 1972 pour dégager 108 morts et 111 blessés. Il s'agit de l'accident ferroviaire le plus meurtrier en France depuis 1933.

L'enquête démontera qu'une partie de la voûte du tunnel s'était effondrée sur les voies après le passage d'un convoi de marchandises 25 minutes plus tôt. Un amoncellement faisait obstacle aux trains et les voitures se sont encastrer les unes dans les autres. Le tunnel en question souffrait de défauts dus aux matériaux médiocres utilisés pour sa construction. Il avait également été endommagé par des bombardements durant les deux guerres mondiales. À l'époque du drame, il faisait l'objet d'importants travaux de rénovation.

La Justice pointe la responsabilité de la SNCF. En 1977, un tribunal correctionnel condamne trois cadres de la SNCF à 8 mois de prison avec sursis pour homicides involontaires par négligence.

Né le 23 mai 1936 à Bubry (56), le Gendarme Ferdinand Rousseau était affecté au Commandement de la Gendarmerie Départementale en Région Parisienne. Il avait 36 ans.

Né le 18 novembre 1942 à Quimper (29), le Gendarme Robert Fleiter était affecté au Commandement de la Gendarmerie Mobile en Région Parisienne. Il avait 29 ans.


Stèle commémorative de la catastrophe, située au dessus
 de l'une des entrées du tunnel à Vierzy (02).

Stèle commémorative de la catastrophe, située près de
 l'Abbaye Saint-Léger à Soissons (02).

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Louis Hanquart 26 juin 1966

Gendarme Louis Hanquart, décédé en service commandé
 à l'âge de 36 ans. Ouvrant la route à une ambulance qui
 évacuait une personne très gravement blessée, a
 trouvé la mort dans un accident de la route,
 Victime du Devoir.
Le 26 juin 1966, en service police route, le Gendarme Louis Hanquart prend l'initiative d'escorter une ambulance 
qui transporte un blessé dont le pronostic vital est engagé. À Vineuil-Saint-Firmin (60), circulant à vive allure pour ouvrir la voie au véhicule de secours, le sous-officier perd le contrôle de sa moto pour une raison indéterminée et chute lourdement sur la chaussée. Évacué vers un hôpital de Senlis (60), il succombe à ses blessures le jour même.

Né le 23 mai 1930 à Roubaix (59), le Gendarme Louis Hanquart était affecté à la Brigade Mixte de Chantilly (60). À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie. Marié et père d'un garçon de 5 ans, il avait 36 ans.

La 476ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Chaumont (2017) porte le nom du GND Hanquart.

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Michel Lebourgeois et Pierre Trousson 20 novembre 1965


Le 20 novembre 1965 à Savières (10), ayant pris place à bord d'un hélicoptère SE 3160 Alouette III pour assurer l'escorte du convoi automobile transportant le Président de la République, le Maréchal des Logis-Chef Michel Lebourgeois (pilote) et le Gendarme Pierre Trousson (mécanicien) sont très gravement blessés dans le crash de leur appareil, celui-ci ayant heurté une ligne EDF. Évacués vers un hôpital de Troyes (10), le MDC Lebourgeois succombe le jour même tandis que le GND Trousson décède dans la journée du 21 novembre 1965.

L'accident serait dû à une erreur de pilotage causée par une mauvaise météo.

Le Maréchal des Logis-Chef Michel Lebourgeois était affecté au 1er Groupe Blindé de Gendarmerie Mobile. À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie. Marié et père de famille, il avait 38 ans.

Le Gendarme Pierre Trousson était également affecté au 1er GBGM. À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie. Marié et père de famille, il avait 30 ans.

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Michel Soulet 12 avril 1965

Le lundi 12 avril 1965 dans l'après-midi à Nice (06), des gendarmes motocyclistes croisent par hasard un fourgon pompe des Sapeurs-Pompiers qui, appelé à intervenir sur un incendie mais muni d'une sirène défaillante, peine à se frayer un chemin au milieu d'une circulation dense. Les militaires prennent l'initiative de lui ouvrir la route.

Escortant le véhicule de secours en faisant usage des gyrophares et de la sirène deux-tonsle Gendarme Michel Soulet traverse le carrefour boulevard Jean Jaurès / rue Tonduti de l'Escarène lorsqu'une violente collision survient entre sa moto et un véhicule sérigraphié de la Sûreté Nationale (devenue Police Nationale) qui circulait également avec usage des avertisseurs spéciaux. Le sous-officier décède sur le lieu de l'accident malgré les soins qui lui sont immédiatement prodigués.

Les policiers se rendaient pour leur part sur un cambriolage en cours. Éventuelles suites judiciaires ignorées.

Le Gendarme Michel Soulet était affecté à la 9ème Légion de Gendarmerie Mobile. À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie. Marié et père d'un enfant âgé de 3 ans, il avait 28 ans.


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Henri Bergeret et Roger Philippon 11 février 1963

Chef d'Escadron Henri Bergeret (à gauche) et Gendarme Roger Philippon (à droite),
 décédés en service commandé à l'âge de 44 et 45 ans. En mission d'escorte,
 ont trouvé la mort dans un accident de la route.

Le 11 février 1963 au matin sur la route nationale 15 à Euffigneix (52), assigné à l'escorte du Président de la République pour un déplacement à Paris (75), le Chef d'Escadron Henri Bergeret et le Gendarme Roger Philippon décèdent dans un accident de la circulation routière en se rendant à la résidence du chef d'État, leur véhicule ayant glissé sur une plaque de verglas avant de s'encastrer contre un arbre.

Né le 19 juillet 1918 à Gray (70), le Chef d'Escadron Henri Bergeret affichait 7 ans de services dans l'Armée de Terre (44ème BCP, 23ème RI, 1er BCP puis BSPP) et 17 ans de services dans la Gendarmerie. Il commandait le Groupement de Gendarmerie Départementale de Haute-Marne depuis 3 ans. Vétéran de la seconde guerre mondiale, blessé au combat en 1940, déjà décoré de la Croix de Guerre 39-45 (avec étoile de bronze), de la Croix du Combattant et de la Médaille Commémorative de la Guerre 39-45
, il reçoit la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur et la Médaille de la Gendarmerie à titre posthume. Marié et père de cinq enfants, il avait 44 ans.

La 70ème promotion d'officiers de Gendarmerie de l'école de Melun (1966) porte le nom du CEN Bergeret.


Le Gendarme Roger Philippon était affecté au GGD de Haute-Marne. À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie. Marié et père de trois enfants, il avait 45 ans.


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Emile Digne 08 septembre 1960

Le 08 septembre 1960 en fin de matinée à Avignon (84), au retour d'une extraction judiciaire, Sébastien Mauro (21 ans), placé en détention préventive à la suite d'un vol de vélo, profite d'une absence de menottage pour s'échapper d'un véhicule de Gendarmerie qui le ramenait à la Maison d'Arrêt Sainte-Anne, parvenant à disparaître dans un quartier aux rues étroites.

Débusqué par le Gendarme Emile Digne dans un bâtiment proche de la prison, l'évadé brandit une arme de poing et ouvre le feu à bout portant sur son poursuivant. Un projectile vient sectionner la carotide du GND Digne qui, avant de succomber, trouve la force de dégainer son pistolet pour riposter. Grièvement blessé, le meurtrier se retranche dans un grenier tandis que d'importants renforts de Police et de Gendarmerie convergent vers l'immeuble pour le cerner. Le Gendarme Amabert (46 ans), qui tentait de parlementer pour obtenir une reddition sans nouvelle effusion de sang, est très gravement atteint par balles. 

Pour faire sortir le malfaiteur qui s'est caché sous des chardons entreposés par un industriel, des pompiers arrosent les plantes qui, sous l'effet de l'eau, augmentent rapidement en volume. La situation devenant invivable, le criminel se décide à quitter son refuge en tirant de nombreux coups de feu. Les forces de l'ordre répliquent et le neutralisent mortellement. On découvrira sur son corps de nombreuses munitions dont la provenance, comme l'arme utilisée, restait un mystère.

Né le 27 octobre 1911 à Saint-Mélany (07), le Gendarme Emile Digne était affecté à la 9ème Légion de Gendarmerie Départementale. À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie. Marié et père d'un enfant, il avait 48 ans.

La 340ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Montluçon (2015) porte le nom du GND Digne.

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Gilbert Maron 24 septembre 1959

Le 24 septembre 1959, sollicités en urgence, deux gendarmes motocyclistes se rendent au Creusot (71) pour une escorte médicale. Les deux militaires ouvrent ensuite la route, en direction de l'Hôpital de la Croix-Rousse à Lyon (69), à une ambulance transportant un enfant de 2 ans atteint de la poliomyélite.

À Romanèche-Thorins (71), le Gendarme Gilbert Maron perd le contrôle de sa moto dans un virage et chute lourdement sur la chaussée alors que sa machine 
vient malheureusement faucher un piéton après une longue glissade. Le sous-officier décède sur le coup tandis que le passant, Jean Orgeret (79 ans), sera transporté au Centre Hospitalier de Mâcon (71) où il succombe peu après.

Le Gendarme Gilbert Maron était affecté à la Brigade Mixte de Villefranche-sur-Saône (69). Marié et père de trois enfants, il avait 34 ans.

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