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Hocine Rebiha 20 février 2016

Gendarme Hocine Rebiha, décédé en service commandé
 à l'âge de 41 ans. Lors d'une mission de plongée sous-
marine visant à retrouver un jeune homme emporté
 par un fleuve, a trouvé la mort accidentellement,
 Victime du Devoir.
Dans la soirée du mercredi 17 février 2016 à Amiens (80), une voiture vient quitter la route et tomber dans le fleuve de la Somme. Deux occupants parviennent à s'extraire du véhicule. Aidés par des témoins, le conducteur de 21 ans et une passagère de 18 ans sont récupérés sains et saufs. Coincé dans l'habitacle de la voiture emportée par le courant, leur ami de 22 ans ne peut malheureusement pas être secouru malgré l'intervention de la Police Nationale et des Sapeurs-Pompiers.

Dans la matinée du vendredi 19 février 2016, plusieurs plongeurs de la Gendarmerie prêtent main forte aux effectifs de Police pour rechercher le disparu. A
lors qu'il venait de retrouver le véhicule accidenté, le Gendarme Hocine Rebiha est aspiré par un tourbillon. Perdant son détendeur au milieu d'un fort courant, le sous-officier se noie lorsqu'il est difficilement remonté à la surface par ses camarades. En arrêt cardiaque, le Gendarme Rehiba est réanimé puis évacué au CHU d'Amiens où il décède finalement dans l'après-midi du 20 février 2016.

Le corps sans vie du jeune homme de 22 ans sera retrouvé fin mars 2016. 
Le conducteur du véhicule tombé à l'eau, qui avait consommé du cannabis et était fortement alcoolisé au moment de l'accident (1,8 gramme d'alcool dans le sang) sera mis en examen pour l'homicide involontaire de son ami. Jugé devant le Tribunal Correctionnel d'Amiens en novembre 2017, il est condamné à 2 ans de prison dont 20 mois avec sursis.

Né le 11 septembre 1974 à Saint-Nazaire (44), le Gendarme Hocine Rebiha affichait 14 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté à la Brigade Fluviale de Gendarmerie de Noyon (60) depuis août 2015. Déjà décoré de la Médaille de la Défense Nationale (échelon or avec étoile de bronze) pour avoir effectué un dangereux sauvetage au large de la Martinique en 2011, il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Défense Nationale (échelon or avec palme de bronze) à titre posthume. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. En concubinage et sans enfant, frère d'un policier, il avait 41 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Alain Colpart 23 octobre 2005

Gendarme Alain Colpart, décédé en service commandé
 à l'âge de 52 ans. Très gravement brûlé en tentant
 de sauver la vie d'une personne suicidaire qui
 s'immola devant son unité, a succombé près
 de 2 mois plus tard, Victime du Devoir.
Le 31 août 2005 à Nocé devenu Perche-en-Nocé (61), alors qu'il se trouve dans les locaux de son unité, le Gendarme Alain Colpart jette un coup d'œil par la fenêtre de son bureau et remarque un homme qui
 s'asperge d'essence avec un bidon sur la voie publique.


Réagissant immédiatement pour tenter de lui sauver la vie, le sous-officier se précipite dehors et vient ceinturer le désespéré au moment où ce dernier parvient à s'immoler. Très gravement brûlé (55% du corps) et plongé dans le coma, le Gendarme Colpart est évacué vers un hôpital de Nantes (44) où il s’éteindra finalement dans la journée du 23 octobre 2005.

Dépressif et déterminé à mettre fin à ses jours, Jean-Luc Chable (50 ans) était convoqué ce jour là à la Brigade Territoriale de Nocé pour être auditionné en tant que mis en cause dans le cadre d'une enquête judiciaire.

Né le 02 février 1953 à Thun-Saint-Martin (59), le Gendarme Alain Colpart affichait 22 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté à la BT de Nocé depuis sa sortie d'ESOG en 1983. À titre exceptionnel, il reçoit la Médaille Militaire et est nommé au grade de Major. À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie (avec palme de bronze) et est cité à l'Ordre de la Nation. Marié et père de trois enfants, il avait 52 ans.


La 58ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Châteaulin (2015) porte le nom du MAJ Colpart.

Une stèle commémorative est depuis apposée sur les lieux du drame.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

André Roques et Arnaud Dussaussay 15 novembre 1997

Major André Roques (à gauche) et Gendarme Arnaud Dussaussay (à droite),
 décédés en service aérien commandé à l'âge de 48 et 28 ans. Engagés sur
 une opération de secours en montagne à la suite d'un accident d'avion,
 ont trouvé la mort dans le crash accidentel de leur hélicoptère,
 Victimes du Devoir.

Dans la matinée du 15 novembre 1997 à Sers (65), les scientifiques de l'observatoire du Pic du Midi de Bigorre préviennent les secours après avoir été témoins du crash d'un avion de tourisme. Rapidement, un hélicoptère SA 3160 Alouette III décolle avec à son bord trois gendarmes et un médecin du SAMU. L'appareil atterrit sur les lieux du drame à environ 2000 mètres d'altitude.

Dans les restes de l'avion, les secouristes ne peuvent que constater le décès des occupants, quatre membres d'une même famille. Tandis que le médecin et un gendarme restent à l'endroit de l'accident, l'hélicoptère de Gendarmerie redécolle et commence à se mettre en mouvement. Après seulement quelques secondes, l'appareil heurte un câble de chantier non signalé puis, devenu incontrôlable, vient s'écraser à son tour. Le Major André Roques (pilote) et le Gendarme Arnaud Dussaussay (mécanicien) décèdent sur le coup.

L'enquête déterminera que c'est le même câble, installé de manière illégale, qui a causé le crash des deux aéronefs, coûtant la vie à 6 personnes. Suites judiciaires ignorées.

Né le 11 décembre 1949 à Saint-Amans-Soult (81), le Major André Roques affichait 28 ans de services entre l'Armée de Terre et la Gendarmerie. Il était affecté au Détachement Aérien de Gendarmerie de Tarbes (65) depuis 1983. Déjà décoré de la Médaille Militaire, il reçoit la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur, la Médaille de la Gendarmerie et la Médaille d'Honneur pour Acte de Courage et de Dévouement (échelon or) à titre posthume. Marié, il avait 48 ans.

La 353ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Montluçon (2016) porte le nom du MAJ Roques.

Né le 16 novembre 1968 à Bourges (18), le Gendarme Arnaud Dussaussay affichait 10 ans de services dans la Gendarmerie et était également affecté au Détachement Aérien de Gendarmerie de Tarbes. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire, la Médaille de la Gendarmerie et la Médaille d'Honneur pour Acte de Courage et Dévouement (échelon or). Il allait avoir 29 ans.

La 344ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Montluçon (2015) porte le nom du GND Dussaussay.


Plaque commémorative apposée près du lieu des drames.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Xavier Chandelier et Yves Granados 21 avril 1996

Adjudant-Chef Xavier Chandelier (à gauche) et Adjudant Yves Granados (à droite),
 décédés en service
 aérien commandé à l'âge de 39 et 37 ans. Engagés sur une
 opération de sauvetage en haute-montagne à la suite d'un accident
 d'alpinisme,
 ont trouvé la mort dans le crash accidentel de leur
 hélicoptère, 
Victimes du Devoir.

Dans l'après-midi du dimanche 21 avril 1996, un hélicoptère de Gendarmerie SA 319B Alouette III décolle pour porter assistance à deux alpinistes blessés
 et bloqués environ 3300 mètres d'altitude, sur la massif des Écrins à Pelvoux devenu Pelvoux-Vallouise (05). À l'arrivée sur les lieux, un policier reste auprès d'une victime tandis que la seconde est héliportée vers un hôpital de Briançon (05). 
Une fois le blessé déposé, l'équipage de l'hélicoptère redécolle, se dirigeant vers la montagne afin de récupérer le dernier alpiniste et leur camarade de la Police Nationale. Entre-temps, les conditions météorologiques se sont fortement dégradées. Gêné dans sa progression par l'apparition d'un épais brouillard, l'appareil vient percuter une paroi rocheuse sur la commune de l'Argentière-la-Bessée (05) avant de s'écraser en contrebas. L'Adjudant-Chef Xavier Chandelier (pilote) et l'Adjudant Yves Granados (sauveteur / mécanicien) décèdent sur le coup.

Né le 21 mars 1959 à Arras (59), l'Adjudant-Chef Xavier Chandelier affichait 10 ans de services dans l'Armée de Terre, 9 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté au Détachement Aérien de la Gendarmerie de Briançon depuis 1990. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire, la Médaille de la Gendarmerie et Médaille d'Honneur pour Acte de Courage et de Dévouement (échelon or). À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Marié, père d'une fille de 13 ans et d'un garçon de 11 ans, il avait 37 ans.

La 319ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Montluçon (2012) porte le nom du MAJ Chandelier.

Né le 02 décembre 1956 à Saint-Etienne (42), l'Adjudant Yves Granados affichait 15 ans de services dans la Gendarmerie et 6 ans de services dans l'Armée de Terre. Il était affecté à la DAG de Briançon depuis 1994. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire, la Médaille de la Gendarmerie et la Médaille d'Honneur pour Acte de Courage et de Dévouement (échelon or). À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Marié et père de deux filles, il avait 39 ans.

La 338ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Montluçon (2014) porte le nom du MAJ Granados.


Stèle commémorative apposée près du lieu du drame.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Pierre Nicollet 20 août 1994


Le 20 août 1994 à Saint-Christophe-en-Oisans (38), participant à une opération de secours visant à évacuer quatre alpinistes en difficulté sur le massif des Écrins, le Maréchal des Logis-Chef Pierre Nicollet fait une chute mortelle au cours de l'hélitreuillage d'une des victimes.

Né le 16 mars 1953 à Saint-Pierre-d'Albigny (73), le Maréchal des Logis-Chef Pierre Nicollet affichait 20 ans de services dont 1 an dans l'Armée de Terre (93ème RAM). Sorti de l'ESOG de Chaumont en novembre 1975, il était affecté au Peloton de Gendarmerie de Haute-Montagne de Grenoble (38) depuis 1980. Ayant participé à de nombreuses opérations de sauvetage, il était déjà décoré de la Médaille d'Honneur pour Acte de Courage et de Dévouement (échelon bronze) et de la Médaille de la Défense Nationale (échelon argent), il reçoit à titre posthume la Médaille Militaire, la Médaille de la Gendarmerie (avec grenade de bronze), la Médaille d'Honneur pour Acte de Courage et de Dévouement (échelon or) et est cité à l'Ordre de la Nation. Marié et père de deux enfants, il avait 41 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Pascal Gaignierre et Freddy Hourrier 23 décembre 1993

Maréchal des Logis-Chef Pascal Gaignierre et Gendarme Freddy Hourrier, décédés en service
 commandé à l'âge de 36 et 29 ans. En surveillance nocturne à la suite d'une catastrophe
 naturelle, ont été emportés par une rivière en crue à la suite de l'effondrement
 d'un pont. Ont trouvé la mort noyés, Victimes du Devoir.

Dans la nuit du 23 au 24 décembre 1993, engagés depuis 3 jours sur les opérations de secours déclenchées à la suite de graves inondations, le Maréchal des Logis-Chef Pascal Gaignierre et le Gendarme Freddy Hourrier disparaissent lors d'une patrouille durant laquelle ils étaient chargés de surveiller la rivière de l'Aisne où la montée des eaux avait été fulgurante. Des plongeurs de la Gendarmerie ainsi qu'une soixantaine de sauveteurs de la Sécurité Civile se lancent rapidement à leur recherche, aidés d'un hélicoptère.

Le 28 décembre 1993 à Voncq (08), les corps sans vie du Maréchal des Logis-Chef Gaignierre et du Gendarme Hourrier sont retrouvés à l'intérieur du véhicule de Gendarmerie, dans la rivière de l'Aisne sous 7 mètres d'eau et à une centaine de mètres de la route départementale 23 où un pont s'est effondré. L'hypothèse retenue est que les gendarmes ont été emportés par l'effondrement du pont ou alors qu'ils n'ont pas vu que celui-ci était détruit, la configuration de la route (en légère montée) et l'obscurité ne permettant pas de voir que le pont n'existait plus. La même nuit, un agent de la Direction Départementale de l'Équipement était tombé à l'eau en voiture au même endroit mais il avait heureusement réussi à s'extirper de l'épave pour rejoindre la berge.

Né le 03 août 1957 à Joigny-sur-Meuse (08), le Maréchal des Logis-Chef Pascal Gaignierre affichait 18 ans de services dont 15 ans en Gendarmerie et commandait la Brigade Territoriale d'Attigny (08) depuis décembre 1988. Sorti de l'ESOG de Montluçon en 1978 (15ème promotion), il rejoignait la BT de Beaumont-sur-Vesle (51) jusqu'en 1987 avant d'être affecté 1 an à la BT de Charleville-Mézières (08). À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire, la Médaille de la Gendarmerie et la Médaille d'Honneur pour Acte de Courage et de Dévouement (échelon or). À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Marié, père de deux enfants âgés de 9 et 12 ans, il avait 36 ans.

Né le 03 février 1964 à Villers-Semeuse (08) et originaire de Neufmanil (08), le Gendarme Freddy Hourrier affichait 10 ans de services dont 8 ans en Gendarmerie et était affecté à la BT d'Attigny depuis novembre 1990. Sorti de l'ESOG de Montluçon en 1985 (88ème promotion), il était affecté à la BT d'Ostricourt (59) jusqu'en janvier 1988, rejoignant ensuite la BT d'Anzin (59). À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire, la Médaille de la Gendarmerie et la Médaille d'Honneur pour Acte de Courage et de Dévouement (échelon or). À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Marié, père de deux enfants âgés de 1 an et 5 ans, il avait 29 ans.

La 383ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Chaumont (2000) porte le nom du MAJ Hourrier.

Plaque commémorative apposée sur le pont après sa reconstruction.

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Luc Karleskind 19 juillet 1992

Maréchal des Logis-Chef Luc Karleskind, décédé
 en service commandé à l'âge de 35 ans. Alors
 qu'il participait aux recherches pour retrouver
 deux alpinistes disparus, a trouvé la mort
 dans une avalanche, Victime du Devoir.
Dans la soirée du dimanche 19 juillet 1992 à Chamonix-Mont-Blanc (74), engagé sur une opération de sauvetage en haute-montagne pour retrouver deux alpinistes italiens portés disparus, le Maréchal des Logis-Chef Luc Karleskind trouve la mort, emporté par une avalanche.


Les corps sans vie des deux alpinistes italiens seront découverts quelques jours plus tard. Ils avaient eux aussi été emportés par une avalanche.

Né le 03 février 1957 à Sarrebourg (57), le Maréchal des Logis-Chef Luc Karleskind affichait 14 ans de services et était affecté au Peloton de Gendarmerie de Haute-Montagne de Chamonix-Mont-Blanc depuis 1983. Déjà décoré de la Médaille d'Honneur pour Actes de Courage et Dévouement (échelon bronze) et de la Médaille de la Défense Nationale (échelon bronze), il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Gendarmerie à titre posthume. Marié, père de trois enfants âgés de 4, 9 et 12 ans, il avait 35 ans.

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Christian Orlando 27 juin 1991


Le jeudi 27 juin 1991 à Dinéault (29), survolant une zone marécageuse à la recherche d'une femme portée disparue depuis la vieille, un hélicoptère SA365 Dauphin de la Sécurité Civile vient heurter une ligne EDF pour une raison indéterminée. Devenu incontrôlable, l'appareil s'écrase, entraînant la mort de tous ses occupants, le Lieutenant Christian Orlando (Gendarmerie), le Lieutenant Christian Tanguy (Sapeurs-Pompiers) ainsi que deux autres personnels de la Sécurité Civile (identités ignorées).

Né le 29 juillet 1945 à Annaba (Algérie), le Lieutenant Christian Orlando affichait 26 ans de services et était affecté à la Légion de Gendarmerie de Bretagne. À titre posthume, il reçoit la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur, la Médaille de la Gendarmerie (avec grenade de bronze) et est cité à l'Ordre de la Nation. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Capitaine. Il avait 45 ans.


(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

François Albert et André Chatain 20 décembre 1989


Le mercredi 20 décembre 1989 à Saint-Christophe-en-Oisans (38), engagés depuis plusieurs jours sur les opérations mises en place pour retrouver deux alpinistes espagnols portés disparus dans le massif des Écrins, le Maréchal des Logis-Chef François Albert et le Gendarme André Chatain sont emportés par une avalanche au col de la Temple, à environ 3000 mètres d'altitude. Héliportés vers un hôpital de La Tronche (38), les deux sous-officiers succombent à leurs blessures le jour même.

Né le 13 septembre 1957 à Briançon (05), le Maréchal des Logis-Chef François Albert était sorti de l'ESOG de Montluçon (11ème promotion) et était affecté au Peloton de Gendarmerie de Surveillance en Montagne de Grenoble (38). À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie. Marié, père de deux garçons âgés de 7 et 10 ans, il avait 32 ans.

Né le 21 août 1952 à La Tronche, le Gendarme André Chatain était également affecté au PGSM de Grenoble. À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie. Marié sans enfant, il avait 37 ans.

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Dominique Meier et Marc Wolfer 28 juillet 1989

Gendarme Dominique Meier (à gauche) et Gendarme Marc Wolfer (à droite),
 décédés en service commandé tous deux à l'âge de 32 ans. Alors qu'ils
 intervenaient pour évacuer des habitants suite au perçage accidentel
 d'un gazoduc, ont trouvé la mort dans l'embrasement de la
 nappe de gaz, Victimes du Devoir.

Le vendredi 28 juillet 1989 vers 10 heures à Rosteig (67), avertie qu'une pelleteuse a accidentellement percé le gazoduc de la Sarre et ainsi occasionné une immense fuite de naphta léger, une patrouille de Gendarmerie se transporte sur place pour participer à l'évacuation des habitants. Alors que le gaz se répand aléatoirement au sol à grande vitesse, trois gendarmes commencent par éloigner plusieurs jeunes gens qui jouaient sur un terrain de football.

Deux des militaires remontent en voiture lorsque, peu après, une explosion conséquente se produit, audible à 20 kilomètres à la ronde. Arrêtée à 250 mètres de la fuite, la Peugeot 305 sérigraphiée prend feu, les Gendarmes Dominique Meier et Marc Wolfer en sortent enflammés sous le regard horrifié de témoins. Malgré une prise en charge quasi-immédiate, les Sapeurs-Pompiers ne pourront rien faire pour le Gendarme Meier, déjà décédé. Le Gendarme Wolfer est quant à lui héliporté dans un état désespéré (brûlé sur 90% du corps) vers un premier hôpital à Strasbourg (67) avant d'être transféré vers un second à Clamart (92) où il succombe finalement dans la journée du 29 juillet 1989. Normand Estrich (29 ans, marié et père d'un enfant), conseiller municipal de la commune qui s'était approché pour prendre des photos et qui se trouvait sur le stade que les militaires avaient fait évacuer, sera lui aussi très gravement brûlé. Héliporté vers un hôpital, le malheureux décèdera quelques jours plus tard.

Le moteur du véhicule de Gendarmerie pourrait être à l'élément déclencheur de l'embrasement de la nappe de gaz et les experts s'accorderont à dire que sa combustion rapide, devenue inévitable et bien que déjà tragique, a permis de limiter le nombre de victimes.

L'incendie du gazoduc ne sera maîtrisé que deux jours plus tard. Une partie des habitants est déplacée, leurs maisons (dont beaucoup ont été endommagées) étant gardées par des gendarmes mobiles pour éviter des pillages. Ce dramatique accident déclenche la colère des résidents qui considèrent que le gazoduc était trop proche des habitations. Par ailleurs, la société de terrassement à l'origine de la fuite avait effectué les travaux sans avertir une quelconque autorité malgré la présence du pipeline dont le gérant avait pourtant connaissance. Le propriétaire du terrain avait quant à lui déjà fait l'objet d'un avertissement pour des travaux réalisés en 1980 sans déclaration préalable et il avait ignoré une seconde fois l'obligation de déclaration, bien qu'ayant lui aussi connaissance de la présence d'un pipeline à proximité.

Richard Bastian (propriétaire du terrain) et Pierre Wendling (gérant de la société de terrassement) sont placés en détention provisoire et inculpés pour homicides involontaires. Ils sont finalement libérés 3 jours plus tard, placés sous contrôle judiciaire jusqu'à leur jugement en 1992. Bastian sera condamné en première instance puis en appel à 6 mois de prison avec sursis avec 20 000 francs d'amende. La responsabilité de l'exploitant du pipeline sera également retenue par la Justice. Autres suites judiciaires ignorées.

Né le 21 avril 1957 à Lunéville (54), le Gendarme Dominique Meier était sorti de l'ESOG de Montluçon (21ème promotion) et était affecté à la Brigade Territoriale de La Petite-Pierre (67) depuis 2 ans. Marié, il avait 32 ans.

Né le 14 février 1957 à Hundling (57), le Gendarme Marc Wolfer était également affecté à la BT de La Petite-Pierre depuis 2 ans. Marié et père de deux enfants, il avait 32 ans.

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Dominique Chassagne 09 février 1989


Le jeudi 09 février 1989 à Valmorel (73), un hélicoptère SA 319B Alouette III du Secours Aérien Français (société privée) se pose à environ 2000 mètres d'altitude pour récupérer un touriste anglais qui s'est blessé lors d'une chute à skis.

Alors que l'hélicoptère redécolle pour rejoindre un hôpital, les pales du rotor principal viennent heurter une ligne EDF, le pilote ayant probablement été ébloui par le soleil rasant. Devenu incontrôlable, l'appareil s'écrase au sol, causant la mort de la personne évacuée, du pilote de la SAF Roland Fraissinet (65 ans, marié et père de famille), du Docteur Éric Scheffer (marié sans enfant), médecin au SMUR de Moûtiers (73 ans) et du Gendarme Dominique Chassagne. La fille de Roland Fraissinet, présente à bord de l'appareil, survit au crash.

Né le 14 mars 1958 à Clermont-Ferrand (63), le Gendarme Dominique Chassagne était affecté au Peloton de Gendarmerie de Haute-Montagne de Saint-Gervais-les-Bains (74). Il avait 30 ans.

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Claude Guichard 24 août 1988


Le 12 août 1988, alors qu'il intervenait pour porter secours à un enfant en danger de mort, le Maréchal des Logis-Chef Claude Guichard est gravement blessé dans une collision entre le véhicule qu'il occupait et un poids-lourd. Évacué vers un hôpital de Paris (75), le sous-officier succombe à ses blessures le 24 août 1988.

Né le 26 février 1943 à Vouziers (08), le Maréchal des Logis-Chef Claude Guichard était affecté à la Légion de Gendarmerie Départementale d'Île de France. Marié et père de trois enfants, il avait 45 ans.


(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Pascal Beneito 20 août 1986

Gendarme Pascal Beneito, tué en service commandé
 à l'âge de 23 ans. Chargé de faire évacuer une zone
 habitée face à la propagation d'un 
incendie criminel,
 a aperçu 
une personne en danger et a tenté de lui
 porter secours jusqu'au sacrifice ultime.
 Est tombé 
Victime du Devoir.
Le mercredi 20 août 1986 à Lumio (2B), engagé avec son unité pour l'évacuation d'habitations menacées par un important incendie, le Gendarme Pascal Beneito aperçoit une personne en détresse au milieu de la végétation lorsqu'il se précipite à son secours, se retrouvant isolé de ses camarades. Surpris et piégé par la propagation rapide des flammes, le sous-officier trouve la mort dans le brasier.

L'enquête déterminera que l'incendie est d'origine criminelle. Suites judiciaires ignorées.

Né le 04 avril 1963 à Cambrai (59), le Gendarme Pascal Beneito était affecté à l'Escadron de Gendarmerie Mobile 4/5 de Valenciennes (59) et détaché en renfort estival à la Brigade Territoriale de Calvi (2B). À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Gendarmerie. Sur le point de se marier avec sa compagne, il avait 23 ans.

La 247ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Châtellerault (1990) porte le nom du GND Beneito. En 2016, lors d'une cérémonie en hommage à son frère aîné, Guillaume Beneito s'exprime : « Je suis venu ici l'année après le drame avec mes parents. Je n'avais que 12 ans mais tout est dans ma mémoire. Ce drame a laissé beaucoup de traces au sein de ma famille. Mon père est décédé en 2011 et ma mère connaît des problèmes de santé. J'ai essayé d'en savoir plus auprès de la Justice mais c'est le néant. Je suis très touché que la mémoire de mon frère soit honorée et que l'on se souvienne. Pascal était un garçon qui aimait son métier. Depuis, je n'étais jamais revenu sur les lieux et pour tout vous avouer, même si c'est une région formidable, je n'ai jamais eu la force de venir passer mes vacances en Corse. La douleur est toujours là, présente. »

Une stèle commémorative a été apposée
 près des lieux du drame.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Éric Antzemberger et Olivier Pierson 26 juillet 1986

Gendarme Éric Antzemberger (à gauche) et Gendarme Olivier Pierson (à droite),
 décédés en service commandé à l'âge de 31 et 29 ans. Alors qu'ils
 participaient à une opération de secours en montagne, ont été
 emportés par un éboulement, Victimes du Devoir.

Le 26 juillet 1986 vers 22 heures à Metzeral (68), intervenant sur l'arête des Spitzkoepfe dans le massif des Vosges, les Gendarmes Éric Antzemberger et Olivier Pierson sont en train de descendre une paroi rocheuse en rappel pour accéder à deux randonneurs en difficulté lorsqu'un éboulement se produit, les entraînant dans une chute mortelle 60 mètres plus bas. Les deux randonneurs seront récupérés sains et saufs.

Né le 15 octobre 1954 à Commercy (55), le Gendarme Éric Antzemberger était affecté au Peloton de Gendarmerie de Surveillance en Montagne à Munster (68) depuis un 1985. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Gendarmerie. Marié et père de famille, il avait 31 ans.

Né le 1er mai 1957 à Châlons-sur-Marne devenu Châlons-en-Champagne (51), le Gendarme Olivier Pierson était également affecté au PGSM de Munster depuis 1985. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Gendarmerie. Marié et père d'un garçon qui naîtra après son décès, il avait 29 ans.

La 138ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Montluçon (1990) porte le nom des GND Antzemberger et Pierson. La caserne du Peloton de Gendarmerie de Montagne de Hohrod (68) porte également leur nom.

Une plaque commémorative est apposée
 sur le lieu du drame.

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Philippe Comte 19 décembre 1984


Le 16 décembre 1984 vers 23 heures à Bourail (Nouvelle-Calédonie), alors qu'ils se trouvent en permission et qu'ils circulent en centre-ville, les Gendarmes Philippe Comte, Emmanuel Taesch et Patrick Gaidon constatent qu'un commerce est en flammes.

Les trois gendarmes interviennent spontanément et pénètrent dans le bâtiment en feu pour évacuer une habitante ainsi que ses trois enfants. 
Les Gendarmes Comte et Taesch tentent ensuite, avec plusieurs bons samaritains et l'habitante citée auparavant, de sauver du matériel quand survient une explosion engendrée par la présence de plusieurs bouteilles de gaz. Évacué vers un hôpital de Nouméa, le Gendarme Comte succombe à ses blessures (brûlé sur 90% du corps) le 19 décembre 1984. 
Aldo Goyetche (21 ans) et Aliette Jamin (42 ans) décèdent les 20 et 21 décembre 1984. Le Gendarme Taesch, Gratien Pagès et Mario Goyetche survivront quant à eux à leurs graves blessures.

L'enquête établira que l'incendie était d'origine criminelle. Plusieurs personnes seront inculpées les jours suivants avant d'être vraisemblablement mises hors de cause. 
Suites judiciaires ignorées.

Né le 03 octobre 1958 à Constantine (Algérie), le Gendarme Philippe Comte était sorti de l'ESOG de Montluçon (32ème promotion) et était affecté à l'Escadron de Gendarmerie Mobile 2/14 de Toulouse (31). À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Gendarmerie. Marié avec une gendarme, il avait 26 ans.


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Christian Anselme 19 novembre 1982

Le 16 novembre 1981 à Chamonix-Mont-Blanc (74), engagés sur une opération de secours dans le massif du Mont-Blanc pour récupérer trois alpinistes espagnols emportés par une avalanche (deux seront retrouvés décédés et un sera sauvé), le Maréchal des Logis-Chef Gérard Mathieu et le Gendarme Christian Anselme sont pris dans une seconde avalanche. Hospitalisé à Saint-Jean-de-Maurienne (73), le Gendarme Anselme décède des suites de ses blessures un an plus tard, le 19 novembre 1982.

Né le 24 janvier 1954 à Saint-Jean-de-Maurienne, le Gendarme Christian Anselme était affecté à la Légion de Gendarmerie du Rhône-Alpes. À titre exceptionnel, il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Gendarmerie. Il avait 28 ans.

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Jean-Pierre Olivier 10 août 1980

Le 10 août 1980 à Cromary (70), alors qu'il se trouvait vraisemblablement hors-service, le Gendarme Jean-Pierre Olivier trouve accidentellement la mort en tentant, dans des conditions difficiles, de porter secours à une personne en détresse sur un plan d'eau.

Né le 02 avril 1944 à Billy-Montigny (62), le Gendarme Jean-Pierre Olivier était affecté à la Légion de Gendarmerie du Nord-Pas-de-Calais. Il avait 36 ans.

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Joseph Monet 04 février 1980

Le 04 février 1980 à Chamonix-Mont-Blanc (74), engagé sur une opération de secours particulièrement éprouvante à la suite d'avalanches meurtrières ayant isolé plusieurs villages, l'Adjudant-Chef Joseph Monet trouve la mort, tombant d'épuisement au cours de sa mission.

Né le 04 août 1936 à Sixt-Fer-à-Cheval (74), l'Adjudant-Chef Joseph Monet était affecté à la Légion de Gendarmerie du Rhône-Alpes. À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Il avait 43 ans.


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Daniel Diemert 27 octobre 1979

Gendarme Daniel Diemert, décédé en service commandé
 à l'âge de 30 ans. Alors qu'il se rendait sur les lieux
 d'un incendie pour participer aux opérations, a
 trouvé la mort dans un accident de
 la route, Victime du Devoir.
Le 27 octobre 1979 à l'Île des Pins (Nouvelle-Calédonie), engagé dans la lutte contre un feu de forêt menaçant des habitations et passager d'un camion-citerne utilisé pour acheminer de l'eau, le Gendarme Daniel Diemert est mortellement blessé en tentant de sauter du véhicule au moment où celui-ci s'était renversé dans un ravin alors qu'il empruntait une piste escarpée.

Né le 25 janvier 1949 à Bischheim (67), le Gendarme Daniel Diemert était commandant adjoint de la Brigade Territoriale de l'Île des Pins. Marié et père d'une fillette âgée de 6 ans, il avait 30 ans.


Une stèle commémorative sera apposée près de 40 ans plus tard à la BT de l'Île des Pins.

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André Robet 17 mars 1979

Le 17 mars 1979 vers 17 heures à Quiberon (56), prévenus par des témoins qu'un jeune touriste est tombé dans l'océan Atlantique près du lieu-dit Kerniscob, les Sapeurs-Pompiers et la Gendarmerie se rendent sur les lieux. Un hélicoptère de la Sécurité Civile est appelé en renfort mais il est pour le moment indisponible car déjà utilisé pour porter assistance à une personne suicidaire. Bien que les conditions sont particulièrement périlleuses, le Caporal Michel Pohin (pompier volontaire - 31 ans - marié et père de deux enfants) et le Gendarme André Robet se portent volontaires pour secourir le malheureux, lequel a réussi à se réfugier sur morceau de rocher.

En tenue de plongée, les deux secouristes se mettent à l'eau et tentent de rejoindre la victime. La mer est cependant bien trop agitée. Faisant face à des vagues de plus en plus puissantes, les deux compagnons se retrouvent pris au piège dans une crique, violemment projetés contre la falaise. À bout de force, le Gendarme Robet et le Caporal Pohin sont assommés puis noyés par les eaux impitoyables malgré les tentatives acharnées de leurs camarades pour les récupérer. Le touriste de 21 ans, qui avait chuté de la falaise après s'être approché imprudemment du bord pour prendre des photos, sera finalement sauvé par l'intervention de l'hélicoptère de la Sécurité Civile.

Les deux sauveteurs sont inhumés après un hommage national. De nombreuses personnes, dont des touristes étrangers, affluent pour assister à leurs funérailles.

Né le 03 mars 1942 à Moëlan-sur-Mer (29), le Gendarme André Robet était affecté à la Brigade Territoriale de Quiberon en tant que plongeur autonome. À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Maréchal des Logis-Chef. Marié et père de famille, il avait 37 ans.


Une stèle commémorative a été apposée sur les lieux un an après le drame. 
Une autre stèle est apposée au Centre d'Intervention et de Secours de Quiberon.

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