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Hervé Bastian 17 décembre 2009

Gendarme Hervé Bastian, décédé en
 service commandé à l'âge de 43 ans.
A été victime d'une crise cardiaque
 lors d'une épreuve sportive.
Le 17 décembre 2009 à Ajaccio (2A), en déplacement avec son unité, le Gendarme Hervé Bastian est pris d'un malaise cardiaque lors d'une séance de course à pied imposée par le service (COVAPI). Est décédé le jour même.


Né le 07 mars 1966 à Olley (54), le Gendarme Hervé Bastian était affecté à l'Escadron de Gendarmerie Mobile 22/7 de Wissembourg (67). Il avait 43 ans.

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Philippe Galibert 15 janvier 2009

Le 15 janvier 2009 à Ajaccio (2A), l'Adjudant-Chef Philippe Galibert trouve la mort en service commandé dans des circonstances ignorées.

Né le 14 novembre 1959 à Cherbourg (50), l'Adjudant-Chef Philippe Galibert affichait 31 ans de services et était affecté à la Brigade Motorisée de Figari (2A). Il était décoré de la Médaille Militaire. Il avait 49 ans.

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Claude Delherce 03 décembre 1996


Le 26 novembre 1996 à Eccica-Suarella (2A), au retour d'une patrouille de nuit, le Gendarme Claude Delherce est gravement blessé dans un accident de la circulation routière. Est décédé dans un hôpital de Marseille (13) le 03 décembre 1996.

Né le 18 février 1966 à Albertville (73), le Gendarme Claude Delherce était affecté à la 5ème Légion de Gendarmerie Mobile. Marié, père d'un garçon âgé de 3 ans, il avait 30 ans.

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Fabrice Aufort 20 septembre 1992

Gendarme Fabrice Aufort, assassiné en service commandé
 à l'âge de 26 ans. Assigné à la surveillance d'un bâtiment
 après une menace d'attentat lié au nationalisme corse,
 a été gratuitement pris pour cible avec son camarade
 par un individu armé. Est tombé sous
 les balles, Victime du Devoir.
Le samedi 19 septembre 1992 à Zonza (2A), une surveillance de
 la Mairie est décidée après qu'elle ait reçu un appel anonyme menaçant d'un attentat à la bombe dans la nuit
. La menace est prise au sérieux car le bâtiment a déjà fait l'objet d'un plasticage 6 mois auparavant. 

Le dimanche 20 septembre 1992 vers 05 heures 30, les Gendarmes Fabrice Aufort et Joseph Granon sont en faction devant la Mairie de Zonza, à bord d'un fourgon sérigraphié, lorsque l'éclairage de la commune se coupe. C'est à cet instant, au levé du jour et à une distance d'environ 30 mètres, qu'un individu ouvre le feu avec un fusil de chasse. Sur les 12 grains de plomb contenus dans la munition, 9 viennent s'abattre sur le véhicule de Gendarmerie et 5 traversent la vitre arrière. À l'intérieur de l'habitacle, le Gendarme Aufort s'écroule sur son siège, inerte. Atteint à la nuque et dans le dos par 3 projectiles, le sous-officier est instantanément tué. Son camarade, miraculeusement indemne, met pied à terre mais ne voit personne. Malgré le déploiement d'importants renforts, l'assassin parvient à disparaitre.

Les 200 habitants du village sont auditionnés par les enquêteurs qui réussissent à identifier trois suspects début octobre 1992. Olivier Poncet (26 ans) avoue rapidement l'assassinat tout en fournissant une explication d'une stupidité époustouflante. Il déclare qu'il s'agissait d'un  « pari après une soirée arrosée » et qu'il a tiré pour « épater » son petit ami, José Giovannoni (28 ans). Le fusil de chasse sera retrouvé sur indication des trois criminels. Vexé par les déclarations de Giovannoni qui nie avoir une relation avec lui, Poncet revient sur ses aveux et accuse alors Giovannoni (déjà condamné pour l'incendie volontaire d'un restaurant) d'être l'auteur du coup de feu. Il déclare désormais que ce dernier, toujours à la suite d'un pari, devait montrer « comment faire courir les gendarmes ». Chacun rejette la faute sur l'autre.

Jugés par la Cour d'Assises du Rhône en avril 1996, Giovannoni est condamné à 20 ans de réclusion criminelle (avec une période de sûreté de 13 ans) pour l'assassinat du Gendarme Aufort tandis que Jacques Zecchi (29 ans) et Poncet sont condamnés respectivement à 15 ans et 10 ans de réclusion criminelle pour complicité d'assassinat sur un agent de la force publique (périodes de sûreté ignorées).

Né le 15 août 1966 à Angoulême (16), le Gendarme Fabrice Aufort affichait 4 ans de services et était affecté à l'Escadron de Gendarmerie Mobile 23/4 de Châtellerault (86) depuis juillet 1990. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire, la Médaille de la Gendarmerie (avec grenade de bronze) et est cité à l'Ordre de la Nation. Célibataire et sans enfant, il avait 26 ans.

La caserne de l'EGM 46/2 (ex-23/4) de Châtellerault porte depuis 2000 le nom du GND Aufort.

Une stèle commémorative est apposée dans la
caserne abritant l'EGM 46/2 de Châtellerault.

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Frédéric Lhomme 24 avril 1990


Le 24 avril 1990 à Pietrosella (2A), assigné à l'escorte d'un convoi militaire, le Gendarme Frédéric Lhomme trouve la mort dans un accident de la circulation routière.

Né le 08 juin 1965 à Héricourt (70), le Gendarme Frédéric Lhomme était affecté à la Légion de Gendarmerie de Corse. Il avait 24 ans.

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Stéphane Chariot 08 mars 1988

Gendarme Stéphane Chariot, assassiné en service commandé
 à l'âge de 26 ans. Assigné à la surveillance de l'entrée d'une
 caserne de Gendarmerie, a été pris pour cible par un
 commando terroriste lié au nationalisme corse et
 
est tombé sous les balles, Victime du Devoir.
Le mardi 08 mars 1988 vers 13 heures à Ajaccio (2A), une voiture break de couleur blanche remonte la rue où se situe la porte arrière de la caserne Battesti*, siège de la Légion de Gendarmerie de Corse. À leur passage, les occupants du véhicule ouvrent le feu avec des armes automatiques. Au moins 17 impacts de balles seront relevés sur le mur d'enceinte. Le Gendarme Stéphane Chariot, qui contrôlait les entrées et régulait la circulation à cet endroit, s'écroule au bruit des rafales, très gravement atteint par 2 projectiles à l'abdomen. Avant la fuite, un élément du commando met pied à terre pour jeter une grenade défensive dans la caserne, laquelle blesse légèrement un enfant. Plusieurs patrouilles se lancent à la poursuite du véhicule des terroristes mais il est rapidement perdu de vue alors qu'une terrible méprise survient au même moment. Des gendarmes, persuadés d'être confrontés au commando, tirent à plusieurs reprises sur une Opel Ascona de couleur blanche qui circule à vive allure près de la caserne. Les deux hommes à bord du véhicule sont interpellés, heureusement indemnes, ces derniers n'étant pas les auteurs de l'attentat et leur seul tort étant d'avoir essayer de manière sportive un véhicule semblable à celui des terroristes. Évacué vers un hôpital de la ville, le Gendarme Chariot succombe à ses blessures dans la journée.

Le 10 mars 1988, la Citroën BX utilisée par le commando est retrouvée partiellement calcinée. Elle avait été volée peu avant les faits. Le 14 mars 1988, le FLNC revendique l'attentat. L
'enquête n'avancera pas pendant 10 ans, jusqu'en septembre 1998, quand la Police Nationale découvre des armes, des explosifs et des cagoules lors d'une perquisition. Quelques mois plus tard, Ange-Marie Orsoni (46 ans) est auditionné dans le cadre de cette affaire et en mai 2001, soumis à un prélèvement ADN, il apparait être le propriétaire d'un cheveu relevé en 1988 dans la Citroën BX. Mis en examen pour assassinat d'une personne dépositaire de l'autorité publique, il est placé sous contrôle judiciaire mais il décédera peu après de mort naturelle. Les assassins du Gendarme Chariot n'ont ainsi jamais été identifiés.

Né le 05 mai 1961 à Paris (75), le Gendarme Stéphane Chariot affichait 6 ans de services. Sorti de l'ESOG de Montluçon (61ème promotion), il était affecté à l'Escadron de Gendarmerie Mobile 1/24 d'Ajaccio depuis octobre 1982. Spécialisé dans le secours en montagne, il avait participé à de nombreuses opérations de sauvetage. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Gendarmerie. Marié, père d'une fille âgée de 2 ans et d'une seconde qui naîtra après son décès, il avait 26 ans.

La 150ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Montluçon (1990) porte le nom du GND Chariot.

*Le Général de Brigade Jules Battesti (GN), 56 ans, fut tué à l'ennemi durant la première guerre mondiale.


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Jean Combeau 17 juin 1986


Le 17 juin 1986 vers 21 heures à Piana (2A), alors qu'une violente altercation éclate dans les locaux de sa brigade, le Gendarme Jean Combeau est très gravement atteint d'une balle dans la tête tirée à bout portant par un sous-officier qu'il tentait de maîtriser après que celui-ci ait menacé de son arme le commandant d'unité. Évacué vers un hôpital d'Ajaccio (2A), le Gendarme Combeau succombe à sa blessure le jour même.

Le tireur, le Gendarme Guy Leroux (31 ans), prend la fuite avec un véhicule de l'unité qu'il abandonne après un accident. Une importante opération de recherche est mise en place pour l'interpeller. Il se constituera finalement prisonnier le 20 juin 1986 et il sera inculpé pour meurtre ainsi que violences aggravées. Suite judiciaires ignorées.

Né en 1957 à Nontron (24), le Gendarme Jean Combeau était affecté à la Brigade Territoriale de Piana. Célibataire sans enfant, il avait 28 ans.

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Patrick Giboulot 15 mai 1986

Gendarme Patrick Giboulot, tué en service commandé
 à l'âge de 24 ans. Alors qu'il assistait le propriétaire
 d'une résidence touristique dans le désamorçage
 d'explosifs posés par des terroristes liés au
 nationalisme corse, a trouvé la mort lors
 de la détonation d'une des charges,
 Victime du Devoir.
Le jeudi 15 mai 1986 vers 16 heures 30 à Cargèse (2A), la résidence touristique les Mandiles composée d'un ensemble de bungalows est investie par une quinzaine d'hommes armés se réclamant du 
FLNC. Les individus cagoulés neutralisent tout d'abord Jacques Rosselet, le propriétaire de l'ensemble pavillonnaire. Les vacanciers présents, parmi lesquels se trouvent des étrangers, sont ligotés et bâillonnés avant d'être amenés jusqu'à un bâtiment où certains assaillants les molestent gratuitement. Le commando pose ensuite des charges explosives pour détruire les bungalows, tout en assurant que les otages soient hors de portée. Vers 20 heures, madame Rosselet parvient à défaire ses liens, elle libère son époux puis part chercher du secours lorsqu'elle croise non loin une patrouille de Gendarmerie Mobile. 
Les Gendarmes Patrick Giboulot et Gérard Augustin viennent aussitôt en aide aux prisonniers tandis que Jacques Rosselet commence à entreprendre le désamorçage des charges explosives, rejoint plus tard par le Gendarme Giboulot qui l'assiste dans la démarche. Deux bombes sont ainsi neutralisées mais pour la troisième il est malheureusement trop tard. L'explosion tue instantanément monsieur Rosselet (66 ans) et le Gendarme Giboulot. Plus loin, quatre autres personnes sont blessées, dont le Gendarme Augustin.
Les enquêteurs procèdent dans les jours qui suivent à plus de 70 interpellations et des dizaines de perquisitions dans toute la Corse. Faute de preuves, aucune inculpation n'a cependant lieuSuites judiciaires ignorées.
Né le 03 novembre 1961 à Autun (71), le Gendarme Patrick Giboulot affichait 5 ans de services dans la Gendarmerie. Sorti de l'ESOG de Montluçon (51ème promotion), il était affecté à la l'Escadron de Gendarmerie Mobile 2/16 d'Aurillac (15). À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Gendarmerie. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Maréchal des Logis-Chef. Il avait 24 ans.

La caserne de l'EGM 18/5 d'Aurillac porte depuis le nom du MDC Giboulot.
Stèle commémorative apposée dans la caserne de l'EGM d'Aurillac.
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Christian Douarche 02 octobre 1979

Le 02 octobre 1979 au large d'Ajaccio (2A), lors d'un entrainement de plongée dans la mer Méditerranée, le Gendarme Christian Douarche trouve accidentellement la mort.

Né le 08 janvier 1948 à Tarbes (65), le Gendarme Christian Douarche était affecté à la Légion de Gendarmerie de la Corse. Il avait 31 ans.

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Joseph Catheland 03 juin 1976

Le 03 juin 1976 à Ajaccio (2A), lors d'une inspection des armes, le Gendarme Joseph Catheland est mortellement atteint par une balle tirée accidentellement.

Né le 11 janvier 1944 à Ajaccio, le Gendarme Joseph Catheland était affecté à la Circonscription Régionale de Gendarmerie de la Corse. Il avait 32 ans.

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