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Affichage des articles dont le libellé est Assassinat de gendarme ciblé. Afficher tous les articles
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Thierry Fernandez 22 juillet 1992


Le mercredi 22 juillet 1992 peu après 21 heures à Canala (Nouvelle-Calédonie), pris en embuscade par des individus en treillis alors qu'il vient de stationner son véhicule devant son domicile situé hors caserne, le Gendarme Thierry Fernandez est mortellement atteint à la poitrine par une décharge de fusil de chasse tirée à bout portant.

Arthur Badimoin, Franck Diaike, Poumalix Inéa, Wilfrid Méouainon et Leslie Jorédié (tous âgés d'une vingtaine d'années) sont interpellés dans les jours qui suivent. Suspectés dans le cadre de procédures pour trafic de stupéfiants et vols de voitures sur lesquels le Gendarme Fernandez enquêtait, ils avaient décidé de supprimer l'enquêteur. Tous finissent par avouer les faits. L’exécution avait été planifiée plusieurs jours à l'avance et un repérage avait été fait la veille.

Jugés devant la Cour d'Assises de la Nouvelle-Calédonie, Méouainon (identifié comme le tireur) et Badimoin sont condamnés à 18 ans de réclusion criminelle, Diaike à 15 ans, Jorédié à 8 ans (périodes de sûreté ignorées) et Inéa ressort quant à lui libre, seulement condamné à du sursis.

Le Gendarme Thierry Fernandez affichait 12 ans de services. Sorti de l'ESOG de Montluçon (60ème promotion), il était affecté à la Brigade Territoriale de Canala. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Gendarmerie. Marié et père d'un enfant qui naîtra après son décès, il avait 33 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Frantz Cabalé 26 novembre 1980

Maréchal des Logis-Chef Frantz Cabalé, assassiné
 à l'âge de 43 ans. Alors qu'il se trouvait à son
 domicile, est tombé sous les balles d'un
 individu armé d'un fusil de précision,
 Victime du Devoir.
Dans la soirée du mercredi 26 novembre 1980 à Kaala-Gomen (Nouvelle-Calédonie), alors qu'il se trouvait hors-service à son domicile situé en caserne, le Maréchal des Logis-Chef
 Frantz Cabalé est pris pour cible par un tireur embusqué qui ouvre le feu tapis dans la végétation, de l'autre côté d'une route passant devant l'unité. Le sous-officier est mortellement atteint par une balle de gros calibre à la poitrine en présence de sa famille.

Son assassin, vraisemblablement impliqué dans une affaire sur lequel le militaire enquêtait, n'a jamais été identifié.

Né le 06 juillet 1937 à Grateloup (47), le Maréchal des Logis-Chef Frantz Cabalé affichait 19 ans de services dans la Gendarmerie et commandait la Brigade Territoriale de Kaala-Gomen depuis 1978. Déjà décoré de la Médaille Militaire, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie à titre posthume. À titre exceptionnel, il est nommé au grade d'Adjudant. Marié et père de deux enfants âgés de 11 et 14 ans, il avait 43 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Saïd Ali Omar 03 janvier 1976

Le samedi 03 janvier 1976 à Djibouti (Territoire Français des Afars et des Issas devenu Djibouti), enquêteur sur le point d'identifier les auteurs d'un attentat commis un mois plus tôt contre le Président du Conseil du Gouvernement sur le territoire d'outre-mer, le Gendarme Saïd Ali Omar est pris en embuscade alors qu'il circulait hors service dans la rue. Le sous-officier est exécuté de 5 balles à bout portant.

Six personnes sont interpellées dans les jours qui suivent et les perquisitions permettent de retrouver les deux armes du crime. L'un des assassins du militaire sera tué en avril 1976 lors d'une tentative d'évasion de prison.

Le Gendarme Saïd Ali Omar était affecté au Groupement de Gendarmerie du Territoire Français des Afars et des Issas. À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Pierre Soulis 26 novembre 1957

Gendarme Pierre Soulis, assassiné en service commandé à
 l'âge de 37 ans. Parti seul pour une mission administrative,
 a croisé la route d'un malfaiteur concerné par l'une de
 ses enquêtes judiciaires et est tombé sous
 les balles
, Victime du Devoir.
Dans l'après-midi du 26 novembre 1957, le Gendarme Pierre Soulis se rend seul à Lachaud-Curmilhac (43), avec sa voiture personnelle, afin de recenser les panneaux publicitaires en bordure de route à la demande de la Préfecture de Haute-Loire.

Le lendemain, son commandant d'unité constate qu'il n'est pas présent à la prise de service. On le pensait chez son épouse, laquelle le pensait dans son logement de service, mais on apprend qu'il n'est en réalité jamais revenu de sa mission. Des recherches sont entreprises et sa Peugeot 203 est rapidement retrouvée en bordure d'un petit chemin à 2 kilomètres du centre du village. Dans le même temps, deux habitants signalent qu'ils pensent avoir entendu des coups de feu la veille au soir. Une soixantaine de gendarmes, aidés de pompiers et de volontaires civils, participent aux recherches qui restent sans effet jusqu'au 07 décembre 1957. Ce jour là, le corps sans vie du Gendarme Soulis est finalement découvert, dissimulé dans un taillis, recouvert de mousse et de feuilles mortes, à près de 500 mètres du lieu où sa voiture était stationnée. 

L'autopsie révèle la nature du décès : le sous-officier a été exécuté à bout portant de 5 balles de calibre 6,35 mm. Dans les jours qui suivent, six personnes sont auditionnées par les enquêteurs. Parmi eux se trouvent plusieurs membres d'une même famille qui fournissent un alibi qui s'avèrera mensonger. La perquisition menée dans leur ferme s'avérant négative, ils sont relâchés faute de preuves bien que l'un d'entre eux, Roger Beaune (32 ans), demeure le principal suspect pour une bonne raison : il s'agit en effet d'un individu soupçonné de nombreux vols dans la région et le Gendarme Soulis souhaitait justement l'interroger en rapport à une tentative de vol dans un commerce survenue le 25 novembre 1957.

Le 05 février 1958, Roger Beaune et son père Jules Beaune (60 ans) sont interpellés par la SRPJ de Clermont-Ferrand (63) grâce à de nouveaux éléments. Une seconde perquisition bien plus poussée est réalisée à leur domicile. Les fouilles permettent cette fois ci des découvertes accablantes, notamment près de 50 kilos d'explosifs, de nombreuses armes de guerre, divers objets qui s'avèrent dérobés, de faux papiers et bien d'autres objets illégaux. Inculpés pour ces nombreux délits, l
e père et son fils sont placés en détention préventive. En mars 1958, les enquêteurs trouvent un local secret attenant à l'habitation de la famille Beaune. Une perquisition est effectuée dans la cachette et l'on y trouve la montre en or du Gendarme Soulis, un chargeur provenant de son arme de service et plusieurs autres objets lui appartenant. On trouve également le canon d'une arme de calibre 6,35 mm. Un laboratoire de police scientifique examine ce canon et le résultat est sans appel : c'est celui qui a été utilisé pour assassiner le gendarme. Enfin, des témoignages, dont celui de l'épouse de Jules Beaune, viennent contredire l'alibi donné par les deux mis en cause. Il appert en effet qu'ils ont quitté leur domicile dans la soirée du 26 novembre 1957. 
Le Gendarme Soulis a-t-il été suivi puis assassiné ou a-t-il croisé par hasard la route de son assassin ? Quoiqu'il en soit, le fils Beaune aurait décidé de le supprimer pour éviter que ses enquêtes n'aboutissent. Aidé de son père, il aurait ensuite déplacer le corps pour tenter de le camoufler. S'il reconnait les vols qui lui sont reprochés, Roger Beaune affirmera jusqu'au bout n'avoir aucun lien avec la mort du militaire. Le lieu de l'exécution reste cependant indéterminé et la découverte en 1965, sur le muret d'une propriété, de l'arme de service du gendarme viendra rajouter un nouveau mystère autour de l'affaire.

Le 04 avril 1958, Roger Beaune est inculpé pour assassinat d'un agent de la force publique. 
Jules Beaune est quant à lui inculpé pour recel de cadavre. Les deux hommes, qui nient catégoriquement les faits, sont jugés par la Cour d'Assises de la Haute-Loire en septembre 1959. Le Procureur de la République requiert la peine de mort à l'encontre du principal accusé et une peine de travaux forcés à l'encontre du second. Tous deux seront reconnus coupables mais ils bénéficieront de « circonstances atténuantes 
». L'assassin est condamné à 20 ans de travaux forcés (remplacés par la peine de réclusion criminelle dès 1960) tandis que son père écope de 4 ans de prison. À l'énoncé du verdict, estimé trop indulgent, une foule se réunie devant le palais de justice pour manifester son mécontentement.

Né en 1920 à Saint-Symphorien (48), le Gendarme Pierre Soulis affichait 12 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté à la Brigade Territoriale de Langeac (43) depuis 1953. À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie. Marié et père de trois enfants âgés 2 à 7 ans, il avait 37 ans.


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Paul Andrieu 14 février 1954

Gendarme Paul Andrieu, assassiné à l'âge
 de 53 ans. Alors qu'il s'apprêtait à rentrer
 à son domicile à l'issue de son service,
 a été pris pour cible par un individu
 armé qu'il avait verbalisé un peu
 plus tôt. Est tombé sous les
 balles, Victime du Devoir.

Le dimanche 14 février 1954 vers 21 heures à Firmi (12), alors que le Maréchal des Logis-Chef Calmels et le Gendarme Paul Andrieu discutent devant la caserne de leur unité, un individu caché à l'angle de la rue se précipite vers eux, ouvrant le feu à deux reprises avec un fusil de chasse. Plusieurs courageux témoins interviennent et parviennent à maîtriser le tireur au moment où il rechargeait son arme. Blessés, les deux militaires sont transportés à l'hôpital de Decazeville (12) par un habitant. Si son camarade plus légèrement atteint survivra, le Gendarme Andrieu succombe quant à lui dans la soirée.

Inculpé pour assassinat d'un agent de la force publique, André Vidal (45 ans) est placé en détention préventive. Il avouera avoir voulu se venger d'une contravention qu'il avait reçu une heure plus tôt alors qu'il circulait en vélo de nuit sans éclairage malgré plusieurs avertissements. Alcoolique notoire, il s'était fait remarqué plusieurs fois par le passé en affirmant à qui voulait l'entendre qu'il allait tuer des gendarmes. Suites judiciaires ignorées.

Né le 12 avril 1900 à Camjac (12), le Gendarme Paul Andrieu affichait 25 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté à la Brigade Territoriale de Firmi depuis 5 ans. Il était déjà décoré de la Médaille Militaire. Marié et sur le point de prendre sa retraite, il avait 53 ans.

Une plaque commémorative sera apposée
 sur le lieu des faits en 2019.

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