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Jean-François Jacquemard 16 juin 2022

Adjudant Jean-François Jacquemard, décédé à l'âge
 de 60 ans des suites d'une crise cardiaque
 survenue en service commandé.
Le 12 juin 2022 à Besançon (25), de retour d'un service externe, l'Adjudant Jean-François Jacquemard est pris d'un malaise cardiaque. Transporté au CH de Besançon, il décède le 16 juin 2022.

Né le 25 juillet 1961 à Besançon, l'Adjudant Jean-François Jacquemard affichait 41 ans de services et était affecté à la Compagnie de Réserve Territoriale 25/4 de Besançon. Sorti de l'ESOG de Montluçon en août 1981, il rejoint la GD et est affecté à la BT de Stenay (55) puis à la BT de Chaussin (39) à partir de 1988. En 1996, il part trois fois en OPEX à Sarajevo (Bosnie-Herzégovine). En 2002, il rejoint le Groupe d'Intervention Régional de Franche-Comté à Besançon avant de retourner en BT à Marchaux (25) en 2009. Finissant sa carrière au CIR de la Gendarmerie à Besançon de 2015 à 2017 (après plusieurs séjours à l'Ambassade de France en Mauritanie), il prend ensuite sa retraite et intègre alors la Réserve Opérationnelle de la Gendarmerie. Multiplement décoré, notamment de la Médaille Militaire, de la Croix du Combattant et de la Médaille Commémorative Française (agrafe ex-Yougoslavie), il avait également reçu durant sa carrière 4 lettres de félicitations et 2 témoignages de satisfaction. À titre exceptionnel, il est nommé au grade d'Adjudant-Chef. Marié et père de six enfants, il avait 60 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Stéphane Guillot 21 février 1998


Le samedi 21 février 1998 vers 14 heures 30 à Pontivy (56), se trouvant à son unité dans un bureau où on le croit seul, le Gendarme Auxiliaire Stéphane Guillot s'apprête à partir en patrouille après avoir récupéré son arme de dotation lorsqu'un coup de feu retentit. Une balle, provenant de sa propre arme, vient de l'atteindre mortellement en plein cœur. On pense dans un premier temps à un suicide mais l'examen du corps révèle que la balle a traversé son poignet droit. Quelques jours plus tard, le Gendarme Philippe Mancheron (41 ans), qui était en repos mais de passage à l'unité, reconnait finalement qu'il était présent dans la pièce et prétend que le GA Guillot s'est lui même tué accidentellement. Confronté à l'évidence, le sous-officier avouera ensuite être l'auteur du coup de feu mortel.

Aussitôt suspendu puis plus tard radié des cadres, Philippe Mancheron est dans un premier temps mis en examen pour meurtre, bien qu'il plaide pour un accident. C'est finalement la thèse de l'accident qui sera retenue par la Justice car « la preuve du caractère volontaire du coup de feu n'a pas pu être rapportée ». Incarcéré en détention provisoire et jugé en 1999 devant le Tribunal Correctionnel de Lorient (56), il est condamné à 5 ans de prison dont 3 ans avec sursis pour homicide involontaire. L'ancien gendarme fait appel et il est rejugé fin 2000 par la Cour d'Appel de Rennes (35). Durant le second procès, Philippe Mancheron affirmera que l'arme, un MAC 50, était posée sur une table et qu'il l'a prise avec une intention pédagogique. Il déclare qu'il n'avait pas vu qu'un chargeur était engagé et que, voulant vérifier qu'aucune cartouche n'était chambrée, il avait tiré la culasse en chambrant ainsi accidentellement une cartouche. C'est au moment où il aurait voulu effectuer le « coup de sécurité » qu'il a alors appuyé sur la détente. Il reste cependant le fait que l'arme était dirigée en direction du GA Guillot. Pendant sa garde à vue, il expliquait qu'il avait dirigé l'arme vers le jeune militaire pour 
« lui faire peur, l'impressionner » puis, se rétractant, il déclarait depuis ne pas pouvoir l'expliquer. Suites judiciaires ignorées en appel.

Le Gendarme Auxiliaire Stéphane Guillot avait choisi la Gendarmerie pour effectuer son service militaire et il était affecté à la Brigade Territoriale de Pontivy. Il avait 21 ans.


(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)