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André Turquat, Emmanuel Potentier et Olivier Rouch 02 juillet 2013

De gauche à droite : Adjudant-Chef André Turquat, Adjudant Emmanuel Potentier et
 Maréchal des Logis-Chef Olivier Rouch, décédés en service commandé à l'âge
 de
 44, 33 et 29 ans. Au cours d'un entrainement en montagne, ont fait
 une chute mortelle, Victimes du Devoir
.

Dans la matinée du mardi 02 juillet 2013 à Chamonix-Mont-Blanc (74), s'exerçant pour l'obtention du diplôme de qualification technique en montagne, l'Adjudant-Chef André Turquat, l'Adjudant Emmanuel Potentier et le Maréchal des Logis-Chef Olivier Rouch réalisent la traversée de l'Aiguille du Midi jusqu'à l'Aiguille du Plan, à environ 3500 mètres d'altitude.


Le même jour vers 20 heures, le CORG de Haute-Savoie est avisé que les trois sous-officiers ne sont toujours pas rentrés de leur expédition et qu'ils n'ont plus donné de nouvelles. Les secours sont héliportés sur place pour se lancer à leur recherche. 
Vers 21 heures 30, les corps sans vie de l'Adjudant Potentier et du Maréchal des Logis-Chef Rouch sont découverts au pied d'une immense falaise par leurs camarades. Toujours encordés, ils ont dévissé sur plusieurs centaines de mètres. La corde ayant rompu, le corps de l'Adjudant-Chef Turquat n'a pas été retrouvé et il sera déclaré mort par jugement.

Né le 19 février 1969 à Hyères (83), l'Adjudant-Chef André Turquat affichait 24 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté au Peloton de Surveillance et d'Intervention de la Gendarmerie de Ruoms (07). À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire. Marié et père de famille, il avait 44 ans.

Né le 11 septembre 1979 à Saint-Quentin (02), l'Adjudant Emmanuel Potentier affichait 13 ans de services dans la Gendarmerie et était également affecté au PSIG de Ruoms. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire. Marié et père de famille, il avait 33 ans.


Né le 17 juillet 1983 à Pézenas (34), le Maréchal des Logis Chef Olivier Rouch affichait 8 ans de services dans la Gendarmerie. 
Sorti de l'ESOG de Montluçon (272ème promotion), il était affecté à la Brigade Territoriale du Béage (07). À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire. Il avait 29 ans.

Une stèle commémorative est depuis apposée dans la caserne du PSIG de Ruoms.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Olivier Deprez 24 avril 2013

Maréchal des Logis-Chef Olivier Deprez, décédé en
 service commandé à l'âge de 35 ans. Lors d'un
 entrainement
 en montagne, a trouvé la mort à
 la suite d'un éboulement, Victime du Devoir.
Le mercredi 24 avril 2013 vers 15 heures 30 à Chamonix-Mont-Blanc (74), en exercice aux Aiguilles de l'Argentière, le Maréchal des Logis-Chef Olivier Deprez entame une descente en rappel lorsqu'il est gravement blessé à la tête, frappé par un morceau de roche qui s'est décroché de la paroi. Évacué vers un hôpital, le sous-officier succombe le jour même.

Né le 1er août 1977 à Saint-Omer (62), le Maréchal des Logis-Chef Olivier Deprez affichait 13 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté au Peloton de Gendarmerie de Haute-Montagne de Chamonix-Mont-Blanc depuis 6 ans. Déjà cité et déjà décoré de la Médaille d'Honneur pour Acte de Courage et de Dévouement (échelon ignorée), il reçoit la Médaille Militaire à titre posthume. Marié et père d'un garçon âgé de 5 ans, il avait 35 ans.

La 10ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Dijon (2018) porte le nom du MDC Deprez.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Sébastien Thomas 09 mars 2013

Adjudant-Chef Sébastien Thomas, décédé en service
 commandé
 à l'âge de 39 ans. Alors qu'il préparait

 un exercice de sauvetage en montagne, a fait
 une chute mortelle, Victime du Devoir.
Dans la matinée du samedi 09 mars 2013 à Chamonix-Mont-Blanc (74), héliportés à la Combe Maudite sur le massif du Mont-Blanc, l'Adjudant-Chef Sébastien Thomas et l'Adjudant Fabrice Bernard-Jacquet se déplacent en ski de randonné à environ 3300 mètres d'altitude. En reconnaissance pour trouver un endroit propice à la réalisation d'un exercice de secours qui doit avoir lieu 4 jours plus tard, l'Adjudant-Chef Thomas s'aventure sur une zone après avoir sondé la neige. Malgré les précautions, un pont de neige vient céder sous ses pieds, l'entrainant 15 mètres plus bas dans une crevasse. Le sous-officier décède sur le coup.

Né le 20 octobre 1973 à Châlons-sur-Marne devenu Châlons-en-Champagne (51), l'Adjudant-Chef Sébastien Thomas affichait 20 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté en tant qu'instructeur au Centre National d'Instruction de Ski et d'Alpinisme de la Gendarmerie à Chamonix-Mont-Blanc depuis 2009. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire. Fils de gendarme, marié et père de deux filles, il avait 39 ans.


(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Robert Hantson 29 août 2010

Gendarme Robert Hantson, décédé en service
 commandé à l'âge de 53 ans. Lors d'un bon
 de rattrapage pour intercepter un motard
 en infraction, a trouvé la mort dans un
 accident de la route, Victime du Devoir.
Dans l'après-midi du dimanche 29 août 2010 à Étaux (74), deux gendarmes motocyclistes procèdent à des contrôles vitesse sur la route départementale 1203. Vers 18 heures 20, l
es deux militaires démarrent pour rattraper une moto dont la vitesse a été mesurée à 190 km/h au lieu des 90 autorisés.


Les deux gendarmes tentent d'intercepter le contrevenant en faisant usage des avertisseurs lumineux et sonores lorsque, près du col d'Évires, le conducteur d'un fourgon circulant en sens inverse tourne sur sa gauche pour rejoindre une route secondaire malgré leur arrivée imminente. L
e Gendarme Robert Hantson vient percuter de plein fouet la camionnette qui lui barre la route avant d'être projeté contre un second véhicule, tué sur le coup.

L'automobiliste en cause est testé positif au cannabis. Mis en examen pour homicide involontaire aggravé, il est jugé devant le Tribunal Correctionnel de Bonneville (74) en novembre 2011 et est condamné à 1 an de prison avec sursis assorti d'une obligation de soins et d'une annulation du permis de conduire durant 1 an.

Le motard en infraction ne sera pas identifié.

Cinq jours auparavant, le Gendarme Frédéric Marchand trouvait la mort en service dans des circonstances similaires.

Né le 14 septembre 1956 à Casablanca (Maroc), le Gendarme Robert Hantson affichait 4 ans de services dans la Marine Nationale et 36 ans de services dans la Gendarmerie. 
Sorti de l'ESOG de Montluçon (22ème promotion), il était affecté à la Brigade Motorisée d'Annecy (74). Déjà décoré de la Médaille Militaire, il reçoit la Croix de Chevalier de l'Ordre National du Mérite à titre posthume. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Maréchal des Logis-Chef. Marié et père de deux enfants, il avait 53 ans.

La 5ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Dijon (2017) porte le nom du MDC Hantson.


(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Ludovic Riondet 08 juin 2010

Maréchal des Logis-Chef Ludovic Riondet décédé
 en service commandé à
 l'âge de 32 ans. Lors
 d'un entrainement en
 haute-montagne, a
 trouvé la mort en dévissant,
 Victime du Devoir
.
Le mardi 08 juin 2010 vers 08 heures 50 à Chamonix-Mont-Blanc (74), s'entraînant avec un autre gendarme pour l'obtention du diplôme de qualification technique en montagne, le Maréchal des Logis-Chef Ludovic Riondet fait une chute mortelle dans la phase finale de l'ascension de l'Aiguille Verte.

Le sous-officier décède à l'endroit même où, 13 ans plus tôt, l'Adjudant Régis Michoux trouvait lui aussi la mort lors d'un entrainement.


Né le 22 août 1978 à Saint-Jean-de-Maurienne (73), le Maréchal des Logis-Chef Ludovic Riondet affichait 9 ans de services dont 7 ans dans la Gendarmerie et était affecté au Groupe d'Intervention de la Gendarmerie Nationale depuis 2007. Il avait participé à plusieurs missions sensibles à l'étranger, notamment en Irak, en Bolivie et au Qatar. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire. En concubinage et sans enfant, il avait 32 ans.

La 322ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Montluçon (2013) porte le nom du MDC Riondet.


(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Benjamin Felgerolle 28 juillet 2009

Le 27 juillet 2009 vers 08 heures à Chamonix-Mont-Blanc (74), accompagnés d'un instructeur du Centre National d'Instruction de Ski et d'Alpinisme de la Gendarmerie, deux gendarmes stagiaires réalisent l'ascension de l'arrête nord de l'aiguille du Peigne. Entraîné par l'effondrement d'un bloc rocheux au cours de sa progression, le Gendarme Benjamin Felgerolle est gravement blessé à la tête après avoir dévissé sur une centaine de mètres. Évacué au CHU de Grenoble (38), le sous-officier succombe le 28 juillet 2009.

Né le 31 décembre 1979 à Bordeaux (33), le Gendarme Benjamin Felgerolle affichait 4 ans de services. Affecté à l'Escadron de Gendarmerie Mobile 26/6 de Gap (05), il était détaché au CNISAG. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire. Marié et père d'un garçon âgé de 7 mois, il avait 29 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Régis Michoux 28 juillet 1997

Adjudant Régis Michoux, décédé en service
 commandé à l'âge de 40 ans. Au cours
 d'un entrainement en haute-montagne,
 a trouvé la mort dans une avalanche,
 Victime du Devoir
.
Dans la matinée du 28 juillet 1997 vers 15 heures à Chamonix-Mont-Blanc (74), au cours d'un entrainement avec plusieurs secouristes sur l'Aiguille Verte, l'Adjudant Régis Michoux et un autre gendarme sont emportés par une avalanche. Tandis que son camarade parvient à s'accrocher pour se retenir, l'Adjudant Michoux est mortellement blessé après avoir dévissé sur plusieurs dizaines de mètres.

13 ans plus tard, le Maréchal des Logis-Chef Ludovic Riondet décède au même endroit, également lors d'un entrainement.

Né le 21 août 1956 à Thonon-les-Bains (74), l'Adjudant Régis Michoux affichait 21 ans de services dans la Gendarmerie et était le commandant adjoint du Peloton de Gendarmerie de Haute-Montagne de Chamonix-Mont-Blanc. Déjà décoré de la Médaille de la Défense Nationale (échelon or) et de la Médaille d'Honneur pour Acte de Courage et de Dévouement, il avait dirigé une importante opération de sauvetage une semaine avant son décès (portant secours avec ses camarades à une quarantaine de personnes en danger). Marié et père de deux enfants, il avait 40 ans.

La 13ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Dijon (2019) porte le nom de l'ADJ Michoux.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Philippe Laperne-Serrapane 27 octobre 1996

Gendarme Philippe Laperne Sarrapane, décédé en
 service
 commandé à l'âge de 25 ans. A trouvé
 accidentellement la
 mort lors d'un
 entrainement en montagne.
Le 27 octobre 1996 à Chamonix-Mont-Blanc (74), le Gendarme Philippe Laperne-Sarrapane s’entraîne à l'escalade sur le massif du Mont Blanc pour l'obtention du diplôme d'aspirant guide lorsqu'il est victime d'une chute mortelle.

Né le 27 novembre 1971 à Bayonne (64), le Gendarme Philippe Laperne-Sarrapane affichait 3 ans de services dans la Gendarmerie. Sorti de l'ESOG de Montluçon (187ème promotion), il était affecté au Peloton de Gendarmerie de Haute-Montagne d'Oloron-Sainte-Marie (64). Il avait 25 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Jean-Claude Liard 20 août 1993

Adjudant-Chef Jean-Claude Liard, tué en service
 commandé à l'âge de 49 ans. Alors qu'il tentait

 de maîtriser un individu suspect qui s'avérait
 être un dangereux fugitif,
 a eu son arme
 arrachée dans la lutte et est tombé
 sous les balles, Victime du Devoir.
Le vendredi 20 août 1993 vers 12 heures 30, le gérant d'un hôtel de Saint-Ferréol (74) contacte la Gendarmerie pour signaler la présence d'un couple qui tente de régler sa note avec un chéquier qui n'est pas à leur nom et qu'il soupçonne donc être voléUne patrouille de Gendarmerie se rend sur les lieux, rue du Champ Canon.

À l'arrivée des gendarmes, le couple se sépare pour prendre la fuite. La jeune femme, Nathalie Corront (22 ans) est interpellée sans problème par deux militaires mais l'Adjudant-Chef Jean-Claude Liard et un autre militaire peinent à maîtriser l'homme qui se débat violemmentAprès une lutte acharnée, le bandit parvient à s'emparer du pistolet-mitrailleur du gradé dont il fait usage sans aucune hésitation. L'Adjudant-Chef Liard s'écroule sous une rafale, très gravement atteint de plusieurs balles au cou et à la poitrine. Le fils de l’hôtelier se saisit d'un fusil à pompe et réagit aussitôt, ouvrant à son tour le feu sur l'agresseur qui, blessé à une jambe, tente vainement de ramasser l'arme qu'il a subtilisé avant de prendre la fuite. Pris en charge par les secours dans un état désespéré, le sous-officier touché succombe à ses blessures deux heures plus tard.

Eddy Rota (35 ans) était recherché pour plusieurs vol à main armée commis à Grenoble (38) ainsi que pour un cambriolage commis à Chamonix-Mont-Blanc (74). Le 21 août 1993 à Brignais (69), le meurtrier est repéré avec deux autres malfaiteurs à bord d'une voiture lorsqu'il fonce sur des gendarmes pour échapper à son interpellation, blessant l'un d'entre eux avant d'être neutralisé par balles. 
Soigné de ses blessures, déjà condamné pour plusieurs délits par le passé, Rota est mis en examen pour meurtre et tentatives de meurtre sur des agents de la force publique. Jugé en octobre 1995 devant la Cour d'Assisses de Haute-Savoie, il est condamné à la réclusion criminelle dite à perpétuité (période de sûreté ignorée). Suites judiciaires ignorées pour ses complices.

Né le 03 juin 1944 à Montailleur (73), l'Adjudant-Chef Jean-Claude Liard commandait la Brigade Territoriale de Faverges (74) depuis août 1992. Déjà décoré de la Médaille Militaire, il reçoit la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur, la Médaille de la Gendarmerie et la Médaille d'Honneur pour Acte de Courage et de Dévouement (échelon or) à titre posthume. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Marié et père d'un enfant, il avait 49 ans.


(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Luc Karleskind 19 juillet 1992

Maréchal des Logis-Chef Luc Karleskind, décédé
 en service commandé à l'âge de 35 ans. Alors
 qu'il participait aux recherches pour retrouver
 deux alpinistes disparus, a trouvé la mort
 dans une avalanche, Victime du Devoir.
Dans la soirée du dimanche 19 juillet 1992 à Chamonix-Mont-Blanc (74), engagé sur une opération de sauvetage en haute-montagne pour retrouver deux alpinistes italiens portés disparus, le Maréchal des Logis-Chef Luc Karleskind trouve la mort, emporté par une avalanche.


Les corps sans vie des deux alpinistes italiens seront découverts quelques jours plus tard. Ils avaient eux aussi été emportés par une avalanche.

Né le 03 février 1957 à Sarrebourg (57), le Maréchal des Logis-Chef Luc Karleskind affichait 14 ans de services et était affecté au Peloton de Gendarmerie de Haute-Montagne de Chamonix-Mont-Blanc depuis 1983. Déjà décoré de la Médaille d'Honneur pour Acte de Courage et Dévouement (échelon bronze) et de la Médaille de la Défense Nationale (échelon bronze), il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Gendarmerie à titre posthume. Marié, père de trois enfants âgés de 4, 9 et 12 ans, il avait 35 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Christian Joly 18 octobre 1987

Gendarme Christian Joly, tué en service commandé à l'âge
 de 30 ans. Se joignant à des douaniers qui effectuaient
 des contrôles à un poste frontière, a intercepté un
 malfaiteur étranger activement recherché dans
 plusieurs pays. Occupé à maîtriser ce dernier
 après qu'il ait gravement blessé l'un des
 douaniers, a été approché dans son
 dos par un second malfaiteur armé
 et est tombé sous les balles,
 Victime du Devoir.
Le dimanche 18 octobre 1987 vers 15 heures 30 à Viry (74), deux agents des Douanes réalisent des contrôles au péage de l'autoroute A40, près de la frontière Suisse. Une patrouille de Gendarmerie passant par là décide de se joindre à eux quand 
une Mercedes classe S immatriculée en Allemagne de l'Ouest est stoppée pour des vérifications. Seul à bord, le conducteur fait mine d'obtempérer.

Le douanier Christian July entreprend la fouille du coffre lorsqu'il découvre un chargeur de pistolet-mitrailleur ainsi qu'une importante somme d'argent qui, on l'apprendra plus tard, provenait d'un vol à main armée commis deux jours auparavant en Suisse. Tout se passe alors très vite. L'homme contrôlé brandit un pistolet et tire sur le douanier July (32 ans) qui est très gravement atteint par deux balles dont une en pleine tête. Le Gendarme Christian Joly et le douanier Robert Bouvier se jettent immédiatement sur l'agresseur et parviennent à le maîtriser tandis que le Gendarme Auxiliaire Patrick Goigoux (21 ans) fonce au véhicule de Gendarmerie distant de quelques dizaines de mètres pour récupérer des menottes. Alors que les deux camarades sont occupés à maintenir le tireur au sol, un individu descend d'un Range Rover stationné non loin et s'approche discrètement, armé d'un pistolet-mitrailleur. Le douanier Bouvier et le Gendarme Joly sont mortellement atteints par un déluge de balles dans le dos, fusillés à bout portant. Depuis sa position, le GA Goigoux engage la riposte avant de se mettre à couvert, visé par de nombreux tirs. Le jeune militaire donne l'alerte par radio tandis que les criminels remontent chacun à bord de leur véhicule, démarrant en trombe et s'enfuyant par une voie de service après avoir forcé une barrière. Malgré d'intenses recherches, les bandits parviennent à disparaitre. Héliporté vers un hôpital de Genève (Suisse), le douanier July survivra à ses blessures.

Douanier Robert Bouvier, tué en service à l'âge
 de 43 ans. Est tombé sous les balles d'un
 malfaiteur, Victime du Devoir.
Le 20 octobre 1987, la Mercedes utilisée est découverte calcinée à environ 15 kilomètres du lieu de la fusillade. 
Les auteurs seront rapidement identifiés comme étant Pierluigi Facchinetti (32 ans) et Mauro Nicoli (26 ans), des malfaiteurs italiens du gang des Bergamasques, activement recherchés dans toute l'Europe pour une multitude de vols à main armée, enlèvements, meurtres et assassinats. En 1984, incarcéré en Suisse, Facchinetti avait tué un gardien de prison et gravement blessé un second lors d'une tentative d'évasion. Condamné à 17 années de prison supplémentaires pour ces faits, il réussissait à s'évader quelques mois plus tard. Arrêté en France durant l'année 1985, il s'échappait à nouveau avec l'aide de son frère cadet (qui sera condamné à 13 mois de prison pour cela). Début 1987, le criminel en cavale tuait un policier suisse lors d'un contrôle et mitraillait des gendarmes suisses lors d'un autre, allant jusqu'à les poursuivre pour tenter de les achever. Le 26 septembre 
1987 à Paris (75), par vengeance après une altercation verbale, Facchinetti et Nicoli revenaient dans un cabaret de Pigalle avec des armes automatiques pour ouvrir le feu sur la foule, arrachant encore la vie à trois personnes.

Le 20 novembre 1987 près de Brescia (Italie), Facchinetti et Nicoli sont repérés à bord d'une voiture volée par des policiers italiens. Leur véhicule accidenté après une course poursuite, les meurtriers refusent toute reddition et font à nouveau usage de leurs armes. Les policiers italiens répliquent immédiatement. Facchinetti meurt alors que Nicoli est gravement blessé. Soigné, ce dernier sera condamné à 22 ans de prison en Suisse et il se suicidera durant sa détention en 1999. Autres membres de la bande, Amadio Bettoni (37 ans) est abattu en 1991 par un agent de sécurité lors d'un braquage raté à Riva del Garda (Italie) tandis que Giuseppe Pasinetti (26 ans) était interpellé en Suisse le 11 novembre 1987. Jugé en 1990, lui écopera de 13 ans de prison pour vols à main armée et tentatives de meurtre sur des gendarmes suisses (dont l'un fut gravement blessé par balles).

Né le 13 mai 1944 à Beynost (01), le douanier Robert Bouvier (grade ignorée) était affecté à la Brigade de Surveillance Intérieure de Saint-Julien-en-Genevois (74). À titre posthume, il reçoit la Médaille d'Honneur des Douanes et est cité à l'Ordre de la Nation. Marié et père de deux enfants, il avait 43 ans.

Une rue de Saint-Julien-en-Genevois porte depuis le nom du douanier Robert Bouvier.

Né le 04 février 1957 à Dijon (21), le Gendarme Christian Joly était sorti de l'ESOG de Montluçon (10ème promotion) et était affecté au Peloton Autoroute de Bellegarde-sur-Valserine (01). À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire, la Médaille de la Gendarmerie (avec grenade de bronze) et est cité à l'Ordre de la Nation. Marié et père d'une fille, il avait 30 ans.

La 120ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Montluçon (1988), intégrée par le GA Goigoux, porte le nom du GND Joly.

Une stèle commémorative sera apposée
 à la caserne du
 Peloton Motorisée de
 Saint-Julien-en-Genevois.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Pierre Pialou 09 juin 1986

Maréchal des Logis-Chef Pierre Pialou, tué en service
 commandé à l'âge de 36 ans. Alors qu'il intervenait
 dans un appartement suite à l'appel d'une femme
 menacée par son mari en état d'ivresse, a été
 poignardé à mort par ce dernier,
 Victime du Devoir.
Le lundi 09 juin 1986 vers 19 heures à Marignier (74), une habitante téléphone à la brigade locale et explique que son époux ivre et surexcité se montre menaçant après avoir dévasté leur appartement. Une patrouille de Gendarmerie se transporte rapidement sur les lieux.

Alors que l'Adjudant Brossault dialogue avec l'appelante en bas de l'immeuble, le Maréchal des Logis-Chef Pierre Pialou et le Gendarme Pasture entrent dans le domicile situé au premier étage. Ils découvrent le mis en cause dans une petite chambre, couché sur un lit en train de cuver. Les deux gendarmes tentent d'engager une discussion avec l'individu qui, invité à se lever, reste silencieux et nonchalant. Devant les injonctions de suivre les militaires, l'homme bondit brusquement sur le Maréchal des Logis-Chef Pierre Pialou, lui assénant un coup avec un couteau qu'il dissimulait jusqu'alors. Très gravement atteint à la poitrine, le sous-officier quitte le bâtiment et s'allonge à l'extérieur en attendant les Sapeurs-Pompiers, aidé par son camarade. Évacué vers un hôpital de Bonneville (74), le MDC Pialou succombe à sa blessure le jour même vers 22 heures. Resté dans l'appartement, son meurtrier est maîtrisé sans usage des armes.

Inculpé pour meurtre d'un agent de la force publique et placé en détention provisoire, Gérard Pellier (35 ans) était sorti de prison 15 jours auparavant après une incarcération d'un an pour abus de confiance. Suites judiciaires ignorées.

Né le 16 juin 1949 à Aubin (12), le Maréchal des Logis-Chef Pierre Pialou était affecté à la Brigade Territoriale de Bonneville depuis 1984. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Gendarmerie. Marié et père d'une fille âgée de 8 ans, il avait 36 ans.

La caserne de la Brigade Territoriale d'Annecy (74) et du Peloton de Surveillance et d'Intervention de la Gendarmerie d'Annecy porte depuis 2019 le nom du MDC Pialou.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Bernard Bouvier 17 mai 1984

Gendarme Bernard Bouvier, assassiné en service commandé
 à l'âge de 25 ans. Appelé à intervenir sur ce qui semblait être
 un cambriolage en cours, a été pris dans un guet-apens
 organisé par deux malfaiteurs armés dont l'un arrachera
 dans la foulée la vie à deux civils. Son camarade
 blessé, est tombé sous les balles,
 Victime du Devoir.
Le 17 mai 1984 vers 00h40, le planton de la Brigade Territoriale de La-Roche-sur-Foron (74) reçoit un appel anonyme signalant un vol par effraction dans une entreprise située dans la zone industrielle des Afforêts sur la même commune. Une patrouille de deux gendarmes quitte l'unité pour se transporter sur les lieux suivie par un équipage de deux gendarmes de la Brigade de Recherches de Bonneville (74) qui venait d'interpeller un jeune homme en flagrant délit de tentative de vol de véhicule.


Arrivée au cul-de-sac menant à l'entrepôt en question, la patrouille de la brigade locale surgit feux éteints et moteur coupé en roues libres. Les deux jeunes gendarmes étant déjà intervenus à cet endroit où sont stockés des pots de peinture ainsi que du matériel d'enseignes, ils savent qu'il n'y a rien à voler et ils pensent qu'il s'agit probablement d'adolescents squatteurs, comme plusieurs furent déjà surpris par le passé. Tandis que l'équipage de la BR de Bonneville, à bord d'une voiture banalisée, s'arrête une centaine de mètres avant pour procéder au contrôle d'un véhicule qui quittait la zone industrielle, les Gendarmes Bernard Bouvier et Daniel Lyan (25 ans) descendent de leur 4L sérigraphiée en rallumant les pleins phares dirigés vers le bâtiment. Ils constatent une effraction sur la porte d'entrée et se séparent tout en restant à vue pour inspecter les deux côtés du local dont l'éclairage est limité. Tout se passe très vite. Le Gendarme Bouvier tombe nez à nez avec deux individus cagoulés sortant de la pénombre, équipés de fusils à pompe chargés à la chevrotine. L'un de ces derniers ouvre aussitôt le feu à environ 1 mètre de distance, tuant sur le coup le sous-officier en l'atteignant à la tête. Le Gendarme Lyan dégaine et chambre immédiatement son pistolet MAC 50 pour répliquer mais il n'y parvient pas, la sûreté de son arme s'étant enclenchée. Les deux malfaiteurs font feu dans sa direction. Alors qu'il se met en protection derrière la 4L et qu'il parvient finalement à engager la riposte, le Gendarme Lyan est gravement blessé dans la fusillade, atteint au bras gauche et à l'épaule gauche par deux plombs de chevrotine. Les criminels veulent achever le militaire mais ils sont mis en fuite in extremis par le Maréchal des Logis-Chef François Detraz (35 ans) et le Gendarme Bernard Paradis (36 ans
), de la BR de Bonneville, qui arrivent sur les lieux au bruit des coups de feu et prennent en charge leur camarade blessé. Évacué vers un hôpital à Bonneville, le Gendarme Lyan survivra.

Laissant sur place une Renault 15 dont le propriétaire sera identifié comme étant le père de l'un d'entre eux, les tireurs atteignent vers 01h10 le parking d'un hôtel situé sur la commune d'Amancy (74) où ils tentent sans succès de dérober une BMW appartenant à des touristes australiens. Poursuivis par le gérant de l'hôtel ainsi qu'un employé, ils ouvrent le feu dans leur direction sans les atteindre avant de se séparer. L'identité des auteurs est rapidement découverte. Il s'agit d'Henri Gruffat (21 ans) et de Jean-Marc Bieser (18 ans). Une intense traque commence, mobilisant la quasi-totalité des unités de Gendarmerie Départementale de Haute-Savoie ainsi que quatre escadrons de Gendarmerie Mobile. Peu avant 03 heures, lieu-dit les Arculinges à Amancy, Gruffat frappe à la porte d'une maison. Là, il menace les habitants, exigeant les clés de leur Renault 5. Refusant de se soumettre, Gérard Dunand (39 ans) est exécuté d'un tir à bout portant tandis que son épouse Annie Dunand (34 ans) est gravement atteinte par un second tir. La scène macabre se déroule devant les enfants du couple. La mère de famille, hospitalisée à Lyon (69), succombera malheureusement à ses blessures.

Vers 03h45, Gruffat force un barrage de Gendarmerie sur l'autoroute A41 à Allonzier-la-Caille (74) puis abandonne non loin la R5 volée. La région survolée par deux hélicoptères et quadrillée au sol plusieurs centaines de gendarmes avec l'aide de la population locale, le tueur se cache dans un tuyau de drainage sous l'autoroute duquel il en sortira le jour même vers 15 heures, avouant son implication dans la tuerie devant deux témoins avant de se suicider dans la foulée par un tir dans la tête. Le 29 mai 1984, on découvre le cadavre de Jean-Marc Bieser (18 ans), identifié comme étant le meurtrier du Gendarme Bouvier. Celui-ci s'est suicidé le 17 mai, peu après s'être séparé de son coauteur. Les chiens engagés sur les recherches étaient passés près de son corps sans marquer l'endroit. Les deux criminels, déjà condamnés à plusieurs reprises, étaient en attente de jugement pour détention illégale d'armes et d'explosifs, lesquels avaient été saisis par les forces de l'ordre.

L'enquête (et notamment le témoignage d'une personne à qui ils avaient demandé de participer) permettra d'établir que l'objectif des auteurs était d'attirer une patrouille de Gendarmerie dans une embuscade, tuer les intervenants, prendre possession des uniformes et du matériel et ce afin de faciliter la commission de braquages. L'appel anonyme provenait d'eux. Ils avaient déjà tenté le coup à Faverges (74) la veille en téléphonant deux fois à la brigade de cette localité mais le planton n'avait pas déclenché d'intervention, les éléments fournis lors des appels lui apparaissant invraisemblables.

Né le 26 août 1958 à Belley (01), le Gendarme Bernard Bouvier affichait 1 an de services dans l'Armée de Terre et 2 ans de services dans la Gendarmerie. Sorti de l'ESOG de Montluçon (54ème promotion), il était affecté à la BT de La-Roche-sur-Foron depuis avril 1982. Titulaires de 3 lettres de félicitations, il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Gendarmerie (avec grenade de bronze) à titre posthume. À titre exceptionnel, il nommé au grade de Maréchal des Logis-Chef. Célibataire sans enfant, il avait 25 ans.

La 91ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Montluçon (1985) porte le nom du MDC Bouvier. Une impasse de La-Roche-sur-Foron porte également son nom.

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Christian Anselme 19 novembre 1982

Le 16 novembre 1981 à Chamonix-Mont-Blanc (74), engagés sur une opération de secours dans le massif du Mont-Blanc pour récupérer trois alpinistes espagnols emportés par une avalanche (deux seront retrouvés décédés et un sera sauvé), le Maréchal des Logis-Chef Gérard Mathieu et le Gendarme Christian Anselme sont pris dans une seconde avalanche. Hospitalisé à Saint-Jean-de-Maurienne (73), le Gendarme Anselme décède des suites de ses blessures un an plus tard, le 19 novembre 1982.

Né le 24 janvier 1954 à Saint-Jean-de-Maurienne, le Gendarme Christian Anselme était affecté à la Légion de Gendarmerie du Rhône-Alpes. À titre exceptionnel, il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Gendarmerie. Il avait 28 ans.

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Philippe Bassand 19 janvier 1982

Le 19 janvier 1982 à Chamonix-Mont-Blanc (74), lors d'un entrainement à ski dans le cadre d'un stage à l'École Militaire de Haute-Montagne, le Gendarme Philippe Bassand est gravement blessé en heurtant violemment des arbustes dans une descente hors-piste verglacée. Héliporté vers un hôpital de Lyon (69), il succombe le jour même.

Né le 19 avril 1956 à Pontarlier (25), le Gendarme Philippe Bassand était affecté au Peloton de Gendarmerie de Surveillance en Montagne aux Rousses (39). Marié et père d'un enfant âgé de 3 ans, il avait 25 ans.

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Pierre Denarié 09 janvier 1981

Le 09 janvier 1981 vers 05 heures à Scionzier (74), alors qu'il rentrait à son unité après avoir effectué des investigations dans le cadre d'une enquête pour assassinats, l'Adjudant Pierre Denarié s'endort au volant d'un véhicule de Gendarmerie et trouve la mort en percutant un poids-lourd arrivant en sens inverse.

Né le 04 novembre 1938 à Chamoux-sur-Gelon (73), l'Adjudant Pierre Denarié commandait la Brigade Territoriale de Scionzier. Il avait 42 ans.

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Joseph Monet 04 février 1980

Le 04 février 1980 à Chamonix-Mont-Blanc (74), engagé sur une opération de secours particulièrement éprouvante à la suite d'avalanches meurtrières ayant isolé plusieurs villages, l'Adjudant-Chef Joseph Monet trouve la mort, tombant d'épuisement au cours de sa mission.

Né le 04 août 1936 à Sixt-Fer-à-Cheval (74), l'Adjudant-Chef Joseph Monet était affecté à la Légion de Gendarmerie du Rhône-Alpes. À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Il avait 43 ans.


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Robert Chere 06 août 1977

Le 06 août 1977 à Chamonix-Mont-Blanc (74), alors qu'il effectuait une course en montagne dans le cadre d'un entrainement, le Maréchal des Logis-Chef Robert Chere trouve accidentellement la mort.

Né le 24 septembre 1938 à Saint-Maurice (58), le Maréchal des Logis-Chef Robert Chere était affecté à la Circonscription Régionale de Gendarmerie du Rhône-Alpes. Il avait 38 ans.

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Gilles Perrier-Cornet 25 avril 1977

Le 06 avril 1977 aux Houches (74), en service police route, le Gendarme Auxiliaire Gilles Perrier-Cornet est accidentellement fauché par un automobiliste. Évacué vers un hôpital d'Annecy (74), il succombe à ses blessures le 25 avril 1977.

Né le 12 juin 1957 aux Bouchoux (39), le Gendarme Auxiliaire Gilles Perrier-Cornet avait choisi la Gendarmerie pour effectuer son service militaire et il était affecté à la Circonscription Régionale de Gendarmerie du Rhône-Alpes. À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie. Il avait 19 ans.


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Guy Mourier 02 septembre 1972

Le 02 septembre 1972 à Cranves-Sales (74), une patrouille de Gendarmerie intervient de nuit sur la route nationale 203 (devenue route départementale 903) où un accident de la circulation vient de se produire. Alors qu'il assure la protection des lieux, l'Élève-Gendarme Guy Mourier remarque un automobiliste qui survient à vive allure et qui passe volontairement outre la signalisation mise en place. Tentant désespérément d'attirer l'attention du conducteur imprudent, le sous-officier est fauché de plein fouet. Évacué vers un hôpital d'Ambilly (74), il succombe à ses blessures le jour même.

Suites judiciaires ignorées.

Né le 14 mars 1949 à Saint-Étienne (42), l'Élève-Gendarme Guy Mourier était affecté à la Circonscription Régionale de Gendarmerie du Rhône-Alpes. À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie. Il avait 23 ans.

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