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Pascal Beneito 20 août 1986

Gendarme Pascal Beneito, tué en service commandé
 à l'âge de 23 ans. Chargé de faire évacuer une zone
 habitée face à la propagation d'un 
incendie criminel,
 a aperçu 
une personne en danger et a tenté de lui
 porter secours jusqu'au sacrifice ultime.
 Est tombé 
Victime du Devoir.
Le mercredi 20 août 1986 à Lumio (2B), engagé avec son unité pour l'évacuation d'habitations menacées par un important incendie, le Gendarme Pascal Beneito aperçoit une personne en détresse au milieu de la végétation lorsqu'il se précipite à son secours, se retrouvant isolé de ses camarades. Surpris et piégé par la propagation rapide des flammes, le sous-officier trouve la mort dans le brasier.

L'enquête déterminera que l'incendie est d'origine criminelle. Suites judiciaires ignorées.

Né le 04 avril 1963 à Cambrai (59), le Gendarme Pascal Beneito était affecté à l'Escadron de Gendarmerie Mobile 4/5 de Valenciennes (59) et détaché en renfort estival à la Brigade Territoriale de Calvi (2B). À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Gendarmerie. Sur le point de se marier avec sa compagne, il avait 23 ans.

La 247ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Châtellerault (1990) porte le nom du GND Beneito. En 2016, lors d'une cérémonie en hommage à son frère aîné, Guillaume Beneito s'exprime : « Je suis venu ici l'année après le drame avec mes parents. Je n'avais que 12 ans mais tout est dans ma mémoire. Ce drame a laissé beaucoup de traces au sein de ma famille. Mon père est décédé en 2011 et ma mère connaît des problèmes de santé. J'ai essayé d'en savoir plus auprès de la Justice mais c'est le néant. Je suis très touché que la mémoire de mon frère soit honorée et que l'on se souvienne. Pascal était un garçon qui aimait son métier. Depuis, je n'étais jamais revenu sur les lieux et pour tout vous avouer, même si c'est une région formidable, je n'ai jamais eu la force de venir passer mes vacances en Corse. La douleur est toujours là, présente. »

Une stèle commémorative a été apposée
 près des lieux du drame.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Philippe Comte 19 décembre 1984


Le 16 décembre 1984 vers 23 heures à Bourail (Nouvelle-Calédonie), alors qu'ils se trouvent en permission et qu'ils circulent en centre-ville, les Gendarmes Philippe Comte, Emmanuel Taesch et Patrick Gaidon constatent qu'un commerce est en flammes.

Les trois gendarmes interviennent spontanément et pénètrent dans le bâtiment en feu pour évacuer une habitante ainsi que ses trois enfants. 
Les Gendarmes Comte et Taesch tentent ensuite, avec plusieurs bons samaritains et l'habitante citée auparavant, de sauver du matériel quand survient une explosion engendrée par la présence de plusieurs bouteilles de gaz. Évacué vers un hôpital de Nouméa, le Gendarme Comte succombe à ses blessures (brûlé sur 90% du corps) le 19 décembre 1984. 
Aldo Goyetche (21 ans) et Aliette Jamin (42 ans) décèdent les 20 et 21 décembre 1984. Le Gendarme Taesch, Gratien Pagès et Mario Goyetche survivront quant à eux à leurs graves blessures.

L'enquête établira que l'incendie était d'origine criminelle. Plusieurs personnes seront inculpées les jours suivants avant d'être vraisemblablement mises hors de cause. 
Suites judiciaires ignorées.

Né le 03 octobre 1958 à Constantine (Algérie), le Gendarme Philippe Comte était sorti de l'ESOG de Montluçon (32ème promotion) et était affecté à l'Escadron de Gendarmerie Mobile 2/14 de Toulouse (31). À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Gendarmerie. Marié avec une gendarme, il avait 26 ans.


(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)