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Arnaud Blanc 25 mars 2023

Maréchal des Logis-Chef Arnaud Blanc, tué en service commandé
 à l'âge de 35 ans. Participant à une opération de police judiciaire
 en forêt guyanaise, est tombé sous les balles de malfaiteurs
 lourdement armés, Victime du Devoir. 
Le 25 mars 2023 vers 05 heures 30 à Maripasoula (Guyane), en opération depuis 2 jours près de Dorlin avec deux autres gendarmes et cinq militaires de l'Armée de Terre dans le cadre de la lutte contre l'orpaillage illégal, le Maréchal des Logis-Chef Arnaud Blanc est pris sous le feu intense de plusieurs malfaiteurs alors qu'il progressait en tête. Engageant aussitôt la riposte avec ses camarades, le MDC Blanc est très gravement atteint par 2 balles au thorax et doit être dégagé sous les tirs nourris. Malgré les premiers secours immédiatement prodigués par un auxiliaire sanitaire, le sous-officier succombe à ses blessures avant d'avoir pu être évacué par hélicoptère.

À l'issue d'importantes recherches mobilisant 500 militaires, 10 interpellations ont lieu en Amazonie et 5 personnes ont été incarcérées. Parmi eux un individu brésilien âgé de 20 ans, interpellé le 08 avril 2023 et soupçonné d'être le meurtrier du MDC Blanc.

Deux militaires de l'Armée de Terre avaient déjà été tués par balles en 2012 près de Dorlin tandis que deux gendarmes avaient été grièvement blessés. Trois autres militaires étaient décédés accidentellement en opération en 2019 sur la commune. De nombreux meurtres ont par ailleurs eu lieu entre bandes rivales dans ces zones.

Né le 18 novembre 1987, le Maréchal des Logis-Chef Arnaud Blanc affichait 14 ans de services et était affecté à l'Antenne GIGN de Cayenne (Guyane) depuis 2019. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. À titre posthume, il reçoit la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur, la Médaille Militaire, la Médaille de la Gendarmerie (avec palme de bronze) et la Médaille de la Sécurité Intérieure (échelon or). Pacsé, père de deux enfants âgés de 2 et 5 ans, il avait 35 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Jean-Christophe Bolloch 25 octobre 2022

Adjudant Jean-Christophe Bolloch, décédé en service
 commandé à l'âge 47 ans. Engagé sur une opération
 de police judiciaire sur le réseau autoroutier,
 a trouvé la mort accidentellement fauché
 par un poids-lourd, Victime du Devoir.
Le mardi 25 octobre 2022 peu après 02 heures à Perrey (27), assistant des unités de recherches, des militaires du GIGN interceptent sur l'autoroute A13 un véhicule monté par deux individus présumés impliqués dans un trafic de stupéfiants. Les deux occupants sont interpellés.

Quelques dizaines de minutes plus tard, alors que le véhicule des mis en cause est sur le point d'être remorqué, un poids-lourd de 44 tonnes vient se déporter sur la bande d'arrêt d'urgence, balayant un véhicule de la société d'autoroute qui balisait les lieux, deux véhicules de Gendarmerie ainsi que la dépanneuse appelée pour le remorquage. L'Adjudant Jean-Christophe Bolloch est tué sur le coup dans la collision. Trois autres gendarmes sont blessés, dont un très gravement, tout comme un employé de la société d'autoroute. Le dépanneur ainsi que les deux personnes interpellées sont quant à eux légèrement blessés.

Enquête en cours.

L'Adjudant Jean-Christophe Bolloch affichait 23 ans de services et était affecté à la Section de Recherches de Rennes (35) depuis 2017. Intégrant la Gendarmerie en 1999 en tant que gendarme auxiliaire, il devenait sous-officier après une formation à l'ESOG du Mans. Il avait été affecté à la BT de Montfort-L'Amaury (78) puis à la BT de Guingamp (22). Marié et père de quatre enfants âgés de 8 à 18 ans, il avait 47 ans.

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Sébastien Berger 14 août 2019

Gendarme Sébastien Berger, décédé en service commandé
 à l'âge de 33 ans. Sur le trajet d'une opération de police
 judiciaire, a trouvé la mort dans un accident
 de la route, Victime du Devoir
.
Le mercredi 14 août 2019 vers 06 heures 20 à Bienville (60), se rendant sur une opération de police judiciaire programmée à Noyon (60), deux voitures de Gendarmerie circulent sur la route départementale 1032 lorsque l'une d'elles quitte la chaussée et vient s'encastrer contre un arbre après une perte de contrôle dans un virage. À l'intérieur du véhicule sérigraphié, le Gendarme Sébastien Berger (conducteur) décède sur le coup tandis que le Brigadier-Chef Edgard Petit (21 ans) est légèrement blessé.

Né le 03 janvier 1986 à Bar-le-Duc (55), le Gendarme Sébastien Berger affichait 12 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté au Peloton de Surveillance et d'Intervention de la Gendarmerie de Compiègne (60) depuis avril 2014. Devenu sous-officier en 2007 (école de Châtellerault), il avait été affecté à l'EGM 41/3 d'Orléans (45) puis à la BT de Ribécourt-Dreslincourt (60). Durant sa carrière, il avait était récompensé 17 fois à titre individuel ou collectif. À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Défense Nationale (échelon or avec palme de bronze). À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Fils de gendarme, divorcé et père deux filles âgées de 4 ans, il était sur le point de se pacser avec sa nouvelle compagne également gendarme. Il avait 33 ans.

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Thierry Bergheaud 02 juillet 2013

Le mardi 02 juillet 2013 vers 12 heures à Lescout (81), se rendant à la Compagnie de Gendarmerie Départementale de Castres (81) dans le cadre d'une enquête pour du trafic de stupéfiants, l'Adjudant Thierry Bergheaud circule seul à bord d'une Renault Clio 2 sur la route départementale 622 lorsqu'il se déporte pour doubler un poids-lourd dans une ligne droite. Le sous-officier ayant mal estimé la distance, le véhicule de Gendarmerie se rabat brusquement à l'issue du dépassement et vient heurter l'avant gauche d'un second poids-lourd qui arrivait en sens inverse. L'Adjudant Bergheaud décède sur le coup dans la collision tandis que le chauffeur du camion est physiquement indemne.

Né le 20 janvier 1963 à Bort-les-Orgues (19), l'Adjudant Thierry Bergheaud affichait 28 ans de services dans la Gendarmerie. Sorti de l'ESOG de Montluçon (104ème promotion), il était affecté à la Brigade de Recherches de Villefranche-de-Lauragais (31) depuis 7 ans. Décoré de la Médaille de la Défense Nationale (échelon or), il avait été félicité par écrit à quatre reprises dans sa carrière. Marié, père de trois filles et de deux garçons, il avait 50 ans.


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Stéphane Martin 22 janvier 2012

Le dimanche 22 janvier 2012 peu après 21 heures à Lazenay (18), regagnant leur unité après un déplacement à Poisieux (18) dans le cadre d'une enquête judiciaire, trois gendarmes circulent à bord d'une Renault Clio 2 sur la route départementale 18. L'Adjudant Stéphane Martin (conducteur) perd le contrôle du véhicule qui part en tonneaux après avoir mordu le bas-côté droit de la chaussée. Le sous-officier décède sur le coup dans l'accident tandis que ses deux camarades, l'Adjudant Jean-François Langlois (passager avant) et la Gendarme Céline Lognos (passagère arrière), survivront à leurs blessures.

Né le 28 décembre 1976 à Bourg-de-Péage (26), l'Adjudant Stéphane Martin était affecté à la Brigade Territoriale de Lury-sur-Arnon (18) depuis mai 2010. À titre exceptionnel, il est nommé au grade d'Adjudant-Chef. Marié et père de deux filles, il avait 34 ans.


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Khaled Bentabet 1er septembre 2011

Maréchal des Logis-Chef Khaled Bentabet, décédé en
 service commandé à l'âge de 44 ans. Lors d'une
 plongée sous-marine effectuée dans le cadre
 d'une enquête judiciaire, a trouvé la mort
 accidentellement, Victime du Devoir.
Le 30 août 2011 aux Mées (04), un employé d'une société privée plonge dans le canal EDF de la Durance qui relie le barrage de l'Escale à la centrale hydroélectrique d'Oraison. Chargé d'une maintenance, le technicien remarque la présence d'une arme de poing et d'un véhicule au fond de l'eau. La Gendarmerie est prévenue de la découverte, le canal ayant déjà servi à se débarrasser de plusieurs centaines de véhicules et d'objets liés à des affaires judiciaires depuis sa mise en service en 1966.

Le jeudi 1er septembre 2011 vers 11 heures, après arrêt de la centrale hydraulique, le Maréchal des Logis-Chef Khaled Bentabet et le Gendarme Benoît Gallardo plongent à l'endroit indiqué par le témoin afin de retrouver les objets signalés. 
Reliés par une corde qui rejoint la terre ferme, les deux sous-officiers inspectent le fond du canal à environ 12 mètres de profondeur, près d'un tunnel subaquatique conçu par EDF et large d'une dizaine de mètres, lequel débouche 2,7 km plus loinVers 13 heures, le Gendarme Gallardo remonte à la surface et tire la corde lorsqu'il constate que le bout a été sectionné. Le militaire donne aussitôt l'alerte et replonge à la recherche de son camarade, manquant d'être aspiré par le tunnel. Une soixantaine de pompiers et de gendarmes sont mobilisés pour participer aux recherches dont 20 plongeurs. Porté disparu, le Maréchal des Logis-Chef Bentabet s'avère avoir été aspiré dans le tunnel dans lequel une progression des plongeurs est impossibleLe corps sans vie du MDC Bentabet sera découvert par des gendarmes dans la soirée du 07 septembre 2011, flottant sur la surface du canal à plus de 3 km du lieu où il plongeait.

Mis en examen pour homicide involontaire, EDF est jugé en tant que personne morale devant le Tribunal Correctionnel de Digne-les-Bains (04) en décembre 2020. La société se voit reprocher le délai trop court entre l'arrêt de son usine et l'autorisation donnée à la mission de plongée car le courant était encore élevé. Reconnue coupable, l'entreprise est condamnée à 50 000 euros d'amende.

Né le 23 juillet 1967 à Sidi Bel Abbes (Algérie), le Maréchal des Logis-Chef Khaled Bentabet, surnommé Ben, affichait 23 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté à la Brigade Nautique de Martigues (13) depuis 2008. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Gendarmerie (avec palme de bronze). À titre exceptionnel, il est nommé au grade d'Adjudant. Marié et père d'un garçon de 7 ans, il avait 44 ans.


La 78ème promotion de sous-officier de Gendarmerie de l'école de Châteaulin (2017) porte le nom de l'ADJ Bentabet.


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Alain Vanel 03 décembre 2006

Le 03 décembre 2006 vers 18 heures à Villeséquelande (11), revenant de Carcassonne (11) à l'issue d'une mission de police judiciaire, le Maréchal des Logis-Chef Alain Vanel regagne son unité à bord d'une Peugeot 206 banalisée et circule sur la route départementale 33 lorsqu'une voiture arrivant en sens inverse se déporte sur la partie gauche de la chaussée, provoquant une collision frontale. Le MDC Vanel et l'autre automobiliste, Patrice Ilary (47 ans), décèdent sur le coup.

Conclusions de l'enquête ignorées.

Né le 29 septembre 1959 à Carcassonne, le Maréchal des Logis-Chef Alain Vanel affichait 27 ans de services dans la Gendarmerie. 
Sorti de l'ESOG de Montluçon (51ème promotion), il était affecté à la Brigade de Recherche de Castelnaudary (11) depuis 1998. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Frère d'un gendarme, célibataire et sans enfant, il avait 47 ans.

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Fabrice Jarry 17 mars 2006

Le 17 mars 2006 vers 19 heures 30 à Saint-Michel-en-Brenne (36), alors qu'il regagnait son unité au volant d'un véhicule sérigraphié après une mission de police judiciaire, l'Adjudant Fabrice Jarry décède dans un accident de la circulation survenu sur la route départementale 43.

Né le 22 mai 1970 à Parthenay (79), l'Adjudant Fabrice Jarry affichait 17 ans de services dans la Gendarmerie. Sorti de l'ESOG de Montluçon (146ème promotion), il était affecté à la Brigade Territoriale de Mézières-en-Brenne (36). À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Défense Nationale (échelon or avec palme de bronze). Il avait 35 ans.

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Christian Fafet 23 février 1994


Le 23 février 1994 à Authumes (71), alors qu'il se rendait dans le Jura dans le cadre d'une enquête judiciaire, le Maréchal des Logis-Chef Christian Fafet trouve la mort dans une collision entre la voiture qu'il occupait et un poids-lourd dont le chauffeur n'a pas respecté une priorité.

Né le 10 octobre 1961 à Amiens (80), le Maréchal des Logis-Chef Christian Fafet était sorti de l'ESOG de Montluçon (43ème promotion) et était affecté à la Légion de Gendarmerie Départementale de Bourgogne. Il avait 32 ans.

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Guy Haussy 13 novembre 1985


Le 13 novembre 1985 aux Abymes (Guadeloupe), trois véhicules sérigraphiés de Gendarmerie se rendent de nuit au quartier Boissard dans le cadre d'une opération de police judiciaire. Les gendarmes veulent réaliser une perquisition et ils sont accompagnés d'un indicateur qui doit désigner un bâtiment où il se ravitaillait en stupéfiants. Dans un étroit chemin où la visibilité est réduite, un homme vêtu d'un long vêtement blanc apparaît à la lumière des phares et se dirige vers le convoi qui circule au pas. Le Gendarme Guy Haussy, assis au volant du deuxième véhicule, s'effondre sur son siège mortellement atteint par une décharge de chevrotine tirée à bout portant par l'individu armé d'un fusil à pompeAprès avoir tiré une seconde fois en direction du dernier véhicule du convoi, l'assassin s'enfuit en courant à travers les petites ruelles, poursuivi par les militaires qui ne parviennent pas à le retrouver.

Le Gendarme Valéry Rassmar, assis dans le dernier véhicule, est cependant sûr d'avoir reconnu Patrick Thimalon (25 ans), déjà condamné une multitude de fois par la Justice et qu'il connait très bien pour l'avoir déjà interpellé, le malfaiteur s'étant évadé pour la 5ème fois de prison alors qu'il purgeait une peine de 15 ans de réclusion criminelle pour avoir commis de nombreux vols à main armée durant lesquels il avait usé des armes contre les forces de l'ordre. Le 18 novembre 1985 vers 20 heures, la présence de Thimalon est signalée dans un quartier de Pointe-à-Pitre. La zone est bouclée et des gendarmes procèdent à des contrôles d'identité dans une tension extrême, le fugitif ayant la réputation de toujours se promener armé. Invectivés, les militaires veulent contrôler l'identité d'un jeune homme porteur d'un sac à dos mais ce dernier refuse le contrôle et tente de s'échapper lorsque, rattrapé, il se retourne en plongeant la main dans son sac. Le Maréchal des Logis-Chef Michel Maas (42 ans), qui a vu le Gendarme Haussy mourir devant lui 5 jours plus tôt avant d'être lui même visé par un coup de feu, croit ses camarades menacés quand il fait usage de son pistolet-mitrailleur. Charles-Henri Salin (21 ans), qui s'avère non armé, est mortellement blessé au thorax par 3 balles.

Le 20 janvier 1986 à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe), Thimalon est localisé par la Police Nationale dans le quartier Lacroix. Alors que les policiers tentent de l'interpeller, il brandit un revolver et fait feu. Blessé aux jambes durant la riposte, le bandit est finalement maîtrisé en possession de 66 cartouches de .357 magnum. Outre le fait qu'il soit soupçonné du meurtre du Gendarme Haussy, le malfaiteur est accusé depuis son évasion d'avoir commis plusieurs braquages et d'avoir tiré à nouveau sur des policiers et des gendarmes, blessant deux d'entre eux. Lors de sa garde à vue, il avoue la quasi-totalité des faits et signe ses aveux, bien qu'il se rétractera par la suite. Jugé en novembre 1987 devant la Cour d'Assises de Guadeloupe, Thimalon est condamné à 18 ans de réclusion criminelle pour divers crimes et délits commis depuis sa dernière évasion, dont le cambriolage d'une armurerie d'où provenait le fusil à pompe ayant servi à tuer le Gendarme Haussy. Jugé pour cet assassinat en décembre 1988 devant la Cour d'Assises de Paris (75), Thimalon sera finalement acquitté par un jury populaire, les jurés n'ayant pas été convaincus par les éléments présentés par l'accusation. Libéré en janvier 1999 après 13 ans de détention, le malfaiteur persévère dans le banditisme. En janvier 2001, il trouvera la mort les armes à la main dans une fusillade avec des policiers qui tentaient de l'interpeller pour plusieurs délits.

Inculpé pour coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner par agent de la force publique, jugé devant la Cour d'Assises de Paris en mai 1990, le MDC Maas est acquitté, le jury populaire ayant estimé que le militaire avait un motif légitime pour ouvrir le feu en ces circonstances exceptionnelles.

Né le 17 juillet 1952 à Verchain-Maugré (59), le Gendarme Guy Haussy était affecté à la Brigade Territoriale de Pointe-à-Pitre depuis août 1983. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Gendarmerie. Marié et père de deux filles âgées de 9 et 12 ans, il avait 33 ans.

La 158ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Montluçon (1992) porte le nom du GND Haussy. La caserne de la Compagnie de Gendarmerie Départementale de Bressuire (79) porte également son nom depuis 1993.

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Pierre Denarié 09 janvier 1981

Le 09 janvier 1981 vers 05 heures à Scionzier (74), alors qu'il rentrait à son unité après avoir effectué des investigations dans le cadre d'une enquête pour assassinats, l'Adjudant Pierre Denarié s'endort au volant d'un véhicule de Gendarmerie et trouve la mort en percutant un poids-lourd arrivant en sens inverse.

Né le 04 novembre 1938 à Chamoux-sur-Gelon (73), l'Adjudant Pierre Denarié commandait la Brigade Territoriale de Scionzier. Il avait 42 ans.

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René Bourgeois 27 mai 1979

Le 22 juillet 1977, maître-chien engagé sur un pistage de nuit dans le cadre d'une enquête judiciaire, le Maréchal des Logis-Chef René Bourgeois est très gravement blessé dans des circonstances ignorées. Hospitalisé à Vandœuvre-lès-Nancy (54), le sous-officier décède des suites de ses blessures le 27 mai 1979.

Né le 24 avril 1935 à Taintrux (88), le Maréchal des Logis-Chef René Bourgeois était affecté à la Légion de Gendarmerie de Lorraine. Il avait 44 ans.

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Paul Emain 21 mars 1978

Le 21 mars 1978 en fin de matinée à Hienghène (Nouvelle-Calédonie), deux gendarmes se rendent au domicile d'un homme soupçonné de braconnage. Malgré les pièces à conviction présentées, le mis en cause nie catégoriquement toute implication et devient de plus en plus virulent envers les militaires qui, à la suite d'un décret du Haut-Commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie, avaient l'interdiction d'être armés.

Menacés verbalement, les deux gendarmes décident de retourner au véhicule de dotation pour demander du renfort par radio. Ils n'en auront finalement pas le temps. Saisissant un fusil de chasse, l'individu les poursuit et ouvre le feu à deux reprises. Atteint à la cuisse et à l'aine, le Gendarme Paul Emain s'effondre devant son camarade qui, tenu en joue durant plusieurs minutes, ne peut lui porter secours. Le criminel prend finalement la fuite à cheval. Évacué vers un établissement médical dans un état désespéré, le Gendarme Emain succombe à ses blessures en moins d'une heure.

Deux jours plus tard, le meurtrier se constitue prisonnier. Jugé en novembre 1979, il sera condamné à seulement 10 ans de réclusion criminelle...

Né le 27 juillet 1940 à Anor (59), le Gendarme Paul Emain était affecté à la Brigade Territoriale de Hienghène. À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie et, à titre exceptionnel, il est nommé au grade de Maréchal des Logis-Chef. Marié, il avait 37 ans.

La 123ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Montluçon (1989) porte le nom du MDC Emain.

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Jean Ardon 07 février 1975

Le 07 février 1975 au Pecq (78), lors d'une mission de plongée sous-marine effectuée dans le cadre d'une enquête judiciaire, le Gendarme Jean Ardon trouve accidentellement la mort.

Né le 26 octobre 1945 à Châtellerault (86), le Gendarme Jean Ardon était affecté au Commandement de la Gendarmerie Départementale en Région Parisienne. À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie. Il avait 29 ans.

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Jean-François Parratte et Jean Vermant 10 novembre 1972


Le vendredi 10 novembre 1972 au matin à Beaurecueil (13), les Gendarmes Jean-François Parratte et Jean Vermant requièrent un serrurier pour pénétrer dans l'appartement qu'occupait Jean Pica (55 ans). La veille, cet homme se suicidait après avoir gravement blessé de deux balles de pistolet le Maire de la commune, Julien Gautier. Les deux sous-officiers veulent entrer dans l'appartement du tireur pour procéder à une perquisition dans le cadre de l'enquête. La propriétaire du logement, Adrienne Narbone, et l'un de ses amis, monsieur Bourillon, sont également présents. La porte d'entrée du domicile s'ouvre à peine qu'une explosion détruit l'immeuble, ensevelissant toutes les personnes présentes sous les décombres. Les corps des victimes sont retirés avec précaution par les secouristes. Les Gendarmes Parratte et Vermant, le serrurier Albert Monnier (52 ans), madame Narbone (78 ans) et monsieur Bourillon (76 ans) ont tous été tués sur le coup, lâchement assassinés. Monsieur Spagneux, locataire dans l'immeuble et seul survivant, est quant à lui très gravement blessé. 

Le 16 novembre 1972, une nouvelle explosion se produit lors du déblaiement des débris, arrachant cette fois la vie du Chef d'Équipe Paul Lebreton, démineur de la Sécurité Civile. Trois pompiers sont également blessés dont un très gravement.

L'enquête établira que Pica avait reçu un courrier d'expulsion, conséquence du fait qu'il n'avait jamais payé un seul loyer. Il avait fait l'objet de plusieurs plaintes par le passé et il refusait toutes les propositions de relogementLa veille du drame, utilisant ses connaissances acquises en tant qu'artificier, le criminel avait emmené sa mère chez des proches avant de piéger méthodiquement les lieux de fond en comble avec de la dynamite, de la cheddite et trois bouteilles de gaz. Le piège mortel mis en place, il partait ensuite à la recherche de l'élu du village, lui imputant tous ses malheurs.

Né le 06 avril 1945 à Besançon (25), le Gendarme Jean-François Parratte était affecté à la Circonscription Régionale de Gendarmerie de Provence-Côte d'Azur. Il avait 27 ans.

La 161ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Montluçon (1992) porte le nom du GND Parratte.

Né le 12 mai 1940 à Busseaut (21), le Gendarme Jean Vermant était également affecté à la CRG de Provence-Côte d'Azur. Il avait 32 ans.

La 151ème promotion de SOG de l'école de Montluçon (1991) porte le nom du GND Vermant.

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