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Dominique Meier et Marc Wolfer 28 juillet 1989

Gendarme Dominique Meier (à gauche) et Gendarme Marc Wolfer (à droite),
 décédés en service commandé tous deux à l'âge de 32 ans. Alors qu'ils
 intervenaient pour évacuer des habitants suite au perçage accidentel
 d'un gazoduc, ont trouvé la mort dans l'embrasement de la
 nappe de gaz, Victimes du Devoir.

Le vendredi 28 juillet 1989 vers 10 heures à Rosteig (67), avertie qu'une pelleteuse a accidentellement percé le gazoduc de la Sarre et ainsi occasionné une immense fuite de naphta léger, une patrouille de Gendarmerie se transporte sur place pour participer à l'évacuation des habitants. Alors que le gaz se répand aléatoirement au sol à grande vitesse, trois gendarmes commencent par éloigner plusieurs jeunes gens qui jouaient sur un terrain de football.

Deux des militaires remontent en voiture lorsque, peu après, une explosion conséquente se produit, audible à 20 kilomètres à la ronde. Arrêtée à 250 mètres de la fuite, la Peugeot 305 sérigraphiée prend feu, les Gendarmes Dominique Meier et Marc Wolfer en sortent enflammés sous le regard horrifié de témoins. Malgré une prise en charge quasi-immédiate, les Sapeurs-Pompiers ne pourront rien faire pour le Gendarme Meier, déjà décédé. Le Gendarme Wolfer est quant à lui héliporté dans un état désespéré (brûlé sur 90% du corps) vers un premier hôpital à Strasbourg (67) avant d'être transféré vers un second à Clamart (92) où il succombe finalement dans la journée du 29 juillet 1989. Normand Estrich (29 ans, marié et père d'un enfant), conseiller municipal de la commune qui s'était approché pour prendre des photos et qui se trouvait sur le stade que les militaires avaient fait évacuer, sera lui aussi très gravement brûlé. Héliporté vers un hôpital, le malheureux décèdera quelques jours plus tard.

Le moteur du véhicule de Gendarmerie pourrait être à l'élément déclencheur de l'embrasement de la nappe de gaz et les experts s'accorderont à dire que sa combustion rapide, devenue inévitable et bien que déjà tragique, a permis de limiter le nombre de victimes.

L'incendie du gazoduc ne sera maîtrisé que deux jours plus tard. Une partie des habitants est déplacée, leurs maisons (dont beaucoup ont été endommagées) étant gardées par des gendarmes mobiles pour éviter des pillages. Ce dramatique accident déclenche la colère des résidents qui considèrent que le gazoduc était trop proche des habitations. Par ailleurs, la société de terrassement à l'origine de la fuite avait effectué les travaux sans avertir une quelconque autorité malgré la présence du pipeline dont le gérant avait pourtant connaissance. Le propriétaire du terrain avait quant à lui déjà fait l'objet d'un avertissement pour des travaux réalisés en 1980 sans déclaration préalable et il avait ignoré une seconde fois l'obligation de déclaration, bien qu'ayant lui aussi connaissance de la présence d'un pipeline à proximité.

Richard Bastian (propriétaire du terrain) et Pierre Wendling (gérant de la société de terrassement) sont placés en détention provisoire et inculpés pour homicides involontaires. Ils sont finalement libérés 3 jours plus tard, placés sous contrôle judiciaire jusqu'à leur jugement en 1992. Bastian sera condamné en première instance puis en appel à 6 mois de prison avec sursis avec 20 000 francs d'amende. La responsabilité de l'exploitant du pipeline sera également retenue par la Justice. Autres suites judiciaires ignorées.

Né le 21 avril 1957 à Lunéville (54), le Gendarme Dominique Meier était sorti de l'ESOG de Montluçon (21ème promotion) et était affecté à la Brigade Territoriale de La Petite-Pierre (67) depuis 2 ans. Marié, il avait 32 ans.

Né le 14 février 1957 à Hundling (57), le Gendarme Marc Wolfer était également affecté à la BT de La Petite-Pierre depuis 2 ans. Marié et père de deux enfants, il avait 32 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Claude Devos 19 mai 1973

Le 19 mai 1973 à Lyon (69), le Gendarme Claude Devos décède des suites de brûlures reçues lors de l'incendie d'un véhicule de dotation dont il assurait l'entretien.

Né le 09 octobre 1947 à Beaumont-en-Artois devenu Hénin-Beaumont (62), le Gendarme Claude Devos était affecté à la Circonscription Régionale de Gendarmerie du Rhône-Alpes. Il avait 25 ans.

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Marcel Perdreau 18 mars 1963

Le 18 mars 1963, hospitalisé à Paris (75) après avoir été gravement brûlé en service commandé lors d'un accident, le Maréchal des Logis-Chef Marcel Perdreau décède des suites de ses blessures.

Né le 13 décembre 1923 à Charleville (51), le Maréchal des Logis-Chef Marcel Perdreau était affecté à la Section Gendarmerie du Bureau d'Aide en République Centrafricaine. Marié et père de deux enfants, il avait 39 ans.

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Issa Adakamou 31 mars 1957

Gravement brûlé alors qu'il réalisait des travaux sur le moteur d'un véhicule de dotation, le Gendarme Auxiliaire Issa Adakamou succombe à ses blessures le 31 mars 1957.

Le Gendarme Auxiliaire Issa Adakamou était affecté au Détachement de Gendarmerie du Togo.

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Louis Frerot 04 juin 1951

Le 1er juin 1951 à Saïgon (Viêt Nam anciennement Cochinchine), le Garde Louis Frerot est très gravement brûlé alors qu'il nettoyait le moteur d'un camion dans sa caserne. Évacué vers un hôpital militaire, le sous-officier succombe à ses blessures le 04 juin 1953.

Le Garde Louis Frerot était affecté à la 2ème Légion de Marche de la Garde Républicaine. Célibataire et père d'un enfant, il avait 27 ans.

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