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Arnaud Beltrame 24 mars 2018

Lieutenant-Colonel Arnaud Beltrame, tué en service commandé
 
à l'âge de 44 ans. Engagé parmi les primo-intervenants sur les
 lieux d'un attentat lié à l'islam radical
, s'est volontairement
 substitué à une otage en restant seul avec
 un terroriste
 déjà auteur d'un triple assassinat. Désarmé, a été
 
blessé par balles puis mortellement atteint au
 couteau dans une lutte avant l'assaut.
 E
st tombé Victime du Devoir.
Le vendredi 23 mars 2018 peu après 10 heures à Carcassonne (11), un individu s'approche d'une Opel Corsa stationnée sur un parking, il exhibe une arme de poing de calibre 7,65 mm et ouvre le feu à bout portant sur les deux occupants du véhicule. Atteints à la tête, Jean Mazières (61 ans) est tué sur le coup tandis que Renato Silva (26 ans) survivra avec d'importantes séquelles. Après avoir éjecté les deux victimes, l'assassin s'empare de la voiture et se dirige vers la caserne du 3ème RPIMa (Armée de Terre), place Général de Gaulle. Décidé à assassiner des militaires qui en sortiraient, il se ravise par manque d'opportunité. Errant désormais au hasard dans la ville, il croise sur l'avenue du Général Leclerc quatre policiers de la CRS n°53 qui, non armés, rentraient d'un footing et s'apprêtaient à regagner le cantonnement de la CRS n°57 où ils étaient logés durant leur déplacement. Le criminel met pied à terre pour faire feu à 7 reprises, blessant gravement le Brigadier Frédéric Poirot (43 ans).

Échappant aux recherches des forces de l'ordre, le tueur parvient à quitter Carcassonne pour aller à Trèbes (11). Vers 10 heures 30, il stationne l'Opel volée sur le parking d'un Super U, route de Narbonne. Pénétrant dans le supermarché, il tire froidement sur un client et un employé du magasin avant de lancer une grenade qui n'explose pas. Hervé Sosna (65 ans) et Christian Medves (50 ans) sont mortellement touchés à bout portant. Plusieurs personnes s'échappent du commerce tandis que d'autres se cachent à l'intérieur. Le CORG de l'Aude reçoit plusieurs appels de témoins et de nombreuses patrouilles de Gendarmerie convergent alors sur la position. Les premiers intervenants sont sur place en quelques minutes. Entre-temps, l'auteur se retranche dans la salle des coffres où une employée s'était réfugiée. Il la prend en otage et s'en servira comme bouclier humain face aux gendarmes qui rentrent dans le bâtiment vers 11 heures 20. Accompagné de plusieurs camarades du PSIG de Carcassonne, le Lieutenant-Colonel Arnaud Beltrame tente d'entamer une négociation et se propose spontanément en échange de la libération de la femme de 39 ans, pleinement conscient du danger. L'homme, qui se revendique « soldat de l'état islamique 
», finit par accepter à condition que l'officier lui remette son arme.

Peu de temps après l'échange, le fanatique prétend avoir des explosifs et menace de les faire exploser si les autres gendarmes ne sortent pas du supermarché. Le Lieutenant-Colonel Beltrame ordonne alors à ses subordonnés de s'éloigner. 
Dans les minutes qui suivent, l'Antenne GIGN de Toulouse (31) arrive sur place. L'officier restera près de 3 heures seul avec son preneur d'otage jusqu'à ce qu'un contact soit établi entre ce dernier et un négociateur du GIGN vers 14 heures. La négociation tourne court et une lutte est audible entre l'officier et le terroriste. L'assaut est lancé par les gendarmes de l'AGIGN de Toulouse, qui déploreront deux blessés par balles avant que le terroriste ne soit définitivement neutralisé. Retrouvé au sol, le Lieutenant-Colonel Beltrame a été atteint par 3 balles non létales provenant de sa propre arme avant d'avoir été frappé à la gorge avec un couteau. Évacué au CH de Carcassonne, il succombe à ses blessures le 24 mars 2018 vers 05 heures.

L'auteur des faits est identifié comme étant Radouane Lakdim (25 ans), un franco-marocain fiché S depuis 2014 pour ses liens avec l'islam radical et déjà condamné par la Justice à 5 reprises pour divers délits non liés au terrorisme. Entre mars 2018 et décembre 2018, Marine Péquignot (18 ans), Samir M., Ahmed A. et Sofian B. sont mis en examen et placés en détention provisoire pour association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste. Baghdad H. est quant à lui mis en examen pour non dénonciation de crime terroriste mais laissé libre sous contrôle judiciaire. En 2019, Reda E. (29 ans) et Soufiane M. (27 ans) sont eux aussi mis en examen pour association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et détention d'armes de catégories A et B en lien avec une entreprise terroriste, libérés sous contrôle judiciaire.

Né le 18 avril 1973 à Étampes (91), le Lieutenant-Colonel Arnaud Beltrame affichait 6 ans de services dans l'Armée de Terre et 17 ans de services dans la Gendarmerie. Affecté au Groupement de Gendarmerie de l'Aude depuis 1 an en tant qu'officier adjoint de commandement, il était déjà décoré de la Croix de Chevalier de l'Ordre National du Mérite, de la Croix de la Valeur Militaire (avec étoile de bronze), de la Médaille de la Défense Nationale (échelon or) et de la Médaille d'Honneur des Affaires Étrangères (échelon argent). À titre posthume, il reçoit la Croix de Commandeur de la Légion d'Honneur, la Médaille de la Gendarmerie (avec palme de bronze), la Médaille d'Honneur pour Acte de Courage et Dévouement (échelon or), la Médaille de la Sécurité Intérieure (échelon or) et est cité à l'Ordre de la Nation. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Colonel. Marié civilement et sans enfant, il devait prochainement se marier religieusement. Il avait 44 ans.

Sa dépouille est inhumée aux Invalides après un hommage national. La 124ème promotion d'officiers de Gendarmerie de l'école de Melun (2018) porte le nom du COL Beltrame. Dans de nombreuses communes, des places, des rues et des squares portent également son nom.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Michel Astoul 18 août 1988

Maréchal des Logis-Chef Michel Astoul, tué en service
 commandé à l'âge de 29 ans. En surveillance générale,
 a repéré des fugitifs et s'est lancé à leur poursuite à pied.
 Alors que son camarade venait d'être violemment agressé,
 a été très gravement blessé à coups de couteau malgré
 une riposte armée immédiate.
 A succombé une
 semaine
 plus tard, Victime du Devoir.
Le jeudi 11 août 1988 vers 23 heures 45 à La Chaise-Dieu (43), l'attention d'une patrouille de Gendarmerie est attirée sur trois individus marchant en bordure de chaussée. Venus à bord d'une voiture qui s'avère volée, les jeunes gens prennent la fuite en courant à la vue des gendarmes. L'équipage se lance à leur poursuite à pied sans savoir qu'il s'agit de Thierry Courtois (20 ans), Stéphane Bel (25 ans) et Christine Schouteeten (20 ans). Courtois et Bel sont deux détenus qui le 09 août 1988, armés de couteaux, ont réussi à s'évader de la prison d'Auxerre (89) en prenant en otage un surveillant. Tous deux étaient alors placés en détention provisoire, le premier inculpé pour port d'armes prohibées ainsi que coups et blessures volontaires avec arme tandis que le second l'était pour association de malfaiteurs, vols à main armée et prise d'otages.

Rattrapant rapidement le trio, le Gendarme Claude Mayor (29 ans) agrippe Bel mais il est aussitôt frappé à la tête avec un objet contondant. 
Le sous-officier tombe inconscient sous les coups de Bel qui se précipite sur son arme afin de s'en emparer. À son arrivée, le Maréchal des Logis-Chef Michel Astoul surprend cette scène tandis que Courtois lui fonce dessus, armé d'un couteau. Luttant pour sa survie et celle de son camarade, le chef de patrouille dégaine son pistolet et ouvre le feu. Les deux criminels sont atteints par les tirs mais malgré ses blessures et avant d'en mourir, Courtois parvient à se jeter sur le MDC Astoul qui s'écroule frappé à la gorge, la carotide tranchée. Dans le même temps, des habitants tentent d'intervenir après avoir été réveillés par les coups de feu. Menaçant de mort les témoins, Bel et Schouteeten s'emparent du véhicule d'un automobiliste qui, croyant qu'un accident de la route venait d'avoir lieu, s'était arrêté pour porter secours. La voiture volée est rapidement repérée et prise en chasse par plusieurs patrouilles venues en renfort. Blessé d'une balle à l'abdomen, le conducteur perd le contrôle du véhicule qui termine dans un fossé à Saint-Pal-de-Senouire (43), après une course poursuite sur plusieurs kilomètres. Toujours en possession du pistolet dérobé, les deux fugitifs finissent par se rendre sans résistance supplémentaire.
Les deux gendarmes blessés sont évacués au CH du Puy-en-Velay (43). Sur les lieux du drame, les premières constatations font apparaître la présence de six étuis de calibre 9 mm, sans que l'on puisse tout de suite déterminer si l'arme dérobée a été utilisée ou non. Bien que stable au départ, l'état de santé du MDC Astoul se dégrade subitement le 14 août 1988. Transféré dans le coma vers un hôpital militaire de Paris (75), le sous-officier succombera dans la journée du 18 août 1988, 7 jours après les faits.
De nouveau écroué, inculpé pour tentative de meurtre sur un agent de la force publique, violences avec arme, voies de fait ainsi que vol à main armée avec violences, Bel est jugé en mars 1991 devant la Cour d'Assises de Haute-Loire et il sera condamné à 18 ans de réclusion criminelle (période de sûreté ignorée). Suites judiciaires ignorées pour Schouteeten.
Né le 1er novembre 1958 à Albi (81), le Maréchal des Logis-Chef Michel Astoul commandait la Brigade Territoriale de La Chaise-Dieu depuis quelques mois. À titre exceptionnel, il reçoit la Médaille Militaire. À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie (avec grenade de bronze). Marié et père de deux enfants, il avait 29 ans.
(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Pierre Pialou 09 juin 1986

Maréchal des Logis-Chef Pierre Pialou, tué en service
 commandé à l'âge de 36 ans. Alors qu'il intervenait
 dans un appartement suite à l'appel d'une femme
 menacée par son mari en état d'ivresse, a été
 poignardé à mort par ce dernier,
 Victime du Devoir.
Le lundi 09 juin 1986 vers 19 heures à Marignier (74), une habitante téléphone à la brigade locale et explique que son époux ivre et surexcité se montre menaçant après avoir dévasté leur appartement. Une patrouille de Gendarmerie se transporte rapidement sur les lieux.

Alors que l'Adjudant Brossault dialogue avec l'appelante en bas de l'immeuble, le Maréchal des Logis-Chef Pierre Pialou et le Gendarme Pasture entrent dans le domicile situé au premier étage. Ils découvrent le mis en cause dans une petite chambre, couché sur un lit en train de cuver. Les deux gendarmes tentent d'engager une discussion avec l'individu qui, invité à se lever, reste silencieux et nonchalant. Devant les injonctions de suivre les militaires, l'homme bondit brusquement sur le Maréchal des Logis-Chef Pierre Pialou, lui assénant un coup avec un couteau qu'il dissimulait jusqu'alors. Très gravement atteint à la poitrine, le sous-officier quitte le bâtiment et s'allonge à l'extérieur en attendant les Sapeurs-Pompiers, aidé par son camarade. Évacué vers un hôpital de Bonneville (74), le MDC Pialou succombe à sa blessure le jour même vers 22 heures. Resté dans l'appartement, son meurtrier est maîtrisé sans usage des armes.

Inculpé pour meurtre d'un agent de la force publique et placé en détention provisoire, Gérard Pellier (35 ans) était sorti de prison 15 jours auparavant après une incarcération d'un an pour abus de confiance. Suites judiciaires ignorées.

Né le 16 juin 1949 à Aubin (12), le Maréchal des Logis-Chef Pierre Pialou était affecté à la Brigade Territoriale de Bonneville depuis 1984. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Gendarmerie. Marié et père d'une fille âgée de 8 ans, il avait 36 ans.

La caserne de la Brigade Territoriale d'Annecy (74) et du Peloton de Surveillance et d'Intervention de la Gendarmerie d'Annecy porte depuis 2019 le nom du MDC Pialou.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Roland Lecomte 08 mars 1985

Major Roland Lecomte, tué en service commandé à l'âge
 de 48 ans. Engagé sur des opérations de rétablissement
 de l'ordre, est descendu de son véhicule pour aider ses
 camarades à dégager des obstacles volontairement
 déposés pour empêcher la circulation. Pris pour cible
 par des émeutiers, a été mortellement blessé par le
 jet d'une arme tranchante
Victime du Devoir.
Le 08 mars 1985 vers 14 heures à Pouébo (Nouvelle-Calédonie), engagé sur des opérations de rétablissement de l'ordre, un convoi de Gendarmerie Mobile se retrouve bloqué par un barrage dressé sur une route par des jeunes kanak qui répondent à un appel à manifester du FLNKS.

Les gendarmes mobiles dégagent avec difficulté la chaussée sous une pluie de projectiles, faisant usage de grenades lacrymogènes puis de grenades offensives pour repousser une centaine d'individus déchaînés. 
Alors que les militaires remontent dans leurs véhicules pour repartir, le Major Roland Lecomte est très gravement atteint au dos par une machette lancée par un émeutier. Malgré les soins qui lui sont immédiatement prodigués par ses camarades, le sous-officier succombe à une importe hémorragie en moins de 20 minutes. Son meurtrier, bien que repéré et poursuivi par plusieurs gendarmes, parvient à s'enfuir.

Le 12 mars 1985, un homme est livré aux autorités, des responsables coutumiers le désignant comme étant l'auteur de l'homicide. Gérald Cana (19 ans) est inculpé pour violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner sur un agent de la force publique. Suites judiciaires ignorées.

Né le 15 mai 1936 au Breil-sur-Mérize (72), le Major Roland Lecomte affichait 25 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté à l'Escadron de Gendarmerie Mobile 1/7 de Mont-Saint-Aignan (76) depuis 1981. Vétéran d'AFN (en tant qu'appelé du contingent au 71ème RI), déjà décoré de la Médaille Militaire et de la Croix de la Valeur Militaire (avec étoile de bronze), il reçoit la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur et la Médaille de la Gendarmerie à titre posthume. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Capitaine. Marié, père de deux garçons âgés de 14 et 18 ans, il avait 48 ans.

La caserne de la Compagnie de Gendarmerie Départementale de Cherbourg (50) porte depuis le nom du CNE Lecomte.


(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Yves Mocaer 1er février 1979

Gendarme Yves Mocaer, tué en service commandé
 à l'âge de 30 ans. En surveillance générale dans le
 métro
 parisien, a prêté main-forte au personnel de
 la RATP face à un resquilleur récalcitrant. Attaqué
 par l'individu qui s'avérait armé, a ouvert le feu
 avec une grande retenue pour tenter de se
 dégager. Atteint par une multitude de
 coups de couteau, est tombé
 
Victime du Devoir.
Le 1er février 1979 vers 15 heures à Paris (75), l'agent RATP Jean-Claude Lambert surprend un homme qui escalade un portillon dans la station de métro Montparnasse - Bienvenüe. Confronté à un fraudeur qui se montre rapidement très agressif et qui refuse de présenter ses papiers d'identité, l'employé RATP relate les faits à des gendarmes mobiles passant à proximité en patrouille pédestre.

Le Gendarme Yves Mocaer et ses deux camarades décident d'accompagner l'agent RATP qui invite le contrevenant à le suivre dans un bureau pour dresser un procès-verbal. Tout juste arrivé devant la porte du local, l'individu exhibe brusquement un couteau qu'il dissimulait jusqu'alors, portant plusieurs coups au contrôleur avant de se jeter sur le militaire qui dégaine son arme et riposte en faisant preuve d'une extrême retenue malgré les circonstances, visant uniquement les jambes de son agresseur. Blessé au bout du troisième tir, le criminel parvient cependant à asséner deux nouveaux coups à l'abdomen de sa victime avant d'être finalement maîtrisé par les autres gendarmes mobiles qui se trouvaient un peu plus loin. Très gravement atteint, le Gendarme Mocaer s'effondre après quelques secondes, succombant à une importante hémorragie avant l'arrivée des secours. Grièvement blessé, l'agent Lambert survivra.

Remis à la Police Nationale, l'auteur des faits feint l'amnésie et s'étonne de la situation. Les examens révèlent qu'il n'était ni ivre ni sous l'influence d'un quelconque produit stupéfiant. Coupable au départ que d'une simple contravention, Marc-Daniel Guilbaud (28 ans), haïtien en situation régulière, est inculpé puis placé en détention préventive pour meurtre d'un agent de la force publique, tentative de meurtre sur un agent chargé d'une mission de service public ainsi que pour port prohibé d'arme. C'est avec aberration que l'on apprend que cet inquiétant personnage était bel et bien en possession d'un titre de transport valable qu'il n'a jamais voulu présenter. En garde à vue, il avouera avoir voulu « frauder par jeu » et avoir acheté l'arme du crime une heure plus tôt, pour l'offrir à un ami prétendra-t-il. Suites judiciaires ignorées.

Né le 14 juin 1948 à Plonévez-Porzay (29), le Gendarme Yves Mocaer affichait 5 ans de services et était affecté à l'Escadron de Gendarmerie Mobile 5/3 d'Aubervilliers (93). À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Maréchal des Logis-Chef. Il avait 30 ans.


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Louis André 16 juillet 1956

Le 16 juillet 1956, des habitants de Laveissière (15) se plaignent d'un important tapage provenant d'une exploitation agricole. Le Gendarme Louis André se rend seul sur les lieux où il fait face à un homme copieusement alcoolisé et particulièrement excité.

Invité à présenter ses papiers d'identité, l'individu bondit aussitôt sur le sous-officier, s'acharnant sur lui avec une faux. Des habitants accourent pour venir en aide au représentant de l'ordre et mettent en fuite son agresseur. Malgré les premiers soins qui lui sont immédiatement apportés par les courageux témoins, le Gendarme André succombe rapidement dans une marre de sang.

Le meurtrier sera interpellé quelques heures plus tard à la gare ferroviaire du village. Henri Rattier (32 ans) est inculpé pour meurtre d'un agent de la force publique. Suites judiciaires ignorées.

Le Gendarme Louis André était affecté à la Brigade Territoriale de Murat (15). À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie (avec grenade de bronze).

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