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Éric Lamy et Maxime Voy 08 octobre 2006

Gendarme Éric Lamy (à gauche) et Gendarme Adjoint Volontaire Maxime Voy (à droite),
 décédés en service commandé à l'âge de 35 et 19 ans. Alors qu'ils tentaient avec
 plusieurs autres patrouilles d'intercepter un chauffard alcoolisé qui
 refusait d'obtempérer, ont trouvé la mort dans un accident
 de la route, Victimes du Devoir.

Le 08 octobre 2006 vers 05 heures en Vendée, avertis qu'une fille de 18 ans a été mortellement fauchée une heure plus tôt dans un département voisin par un chauffard qui a aussitôt pris la fuite, des gendarmes procédant à des contrôles en poste fixe remarquent une Volkswagen Polo 3 qui s'arrête brusquement à quelques dizaines de mètres du dispositif. Son conducteur amorce un demi-tour et repart à vive allure en éteignant ses feux. Plusieurs patrouilles prennent en chasse la Polo et annoncent sa progression à la radio. Rattrapé, le fuyard refuse d'obtempérer et prend d'importants risques pour semer les véhicules sérigraphiés qui tentent de l'intercepter. Il vient forcer plusieurs barrages mis en place, jusqu'à entraîner un gendarme sur le capot de sa voiture sans le blesser. Après 1 heure de course-poursuite jusqu'à 180 km/h, la Polo finit au fossé sur une petite route et son unique occupant est interpellé puis placé en garde à vue.

L'adrénaline retombée, les intervenants constatent que deux camarades manquent à l'appel. Des recherches sont immédiatement lancées pour retrouver le Gendarme Éric Lamy et le Gendarme Adjoint Volontaire Maxime Voy. Une nouvelle tragique y met fin. Vers 05 heures 30, un automobiliste signalait aux Sapeurs-Pompiers la présence d'un véhicule de Gendarmerie dans un talus, en bordure de la route nationale 137 (devenue route départementale 137) sur la commune de Chavagnes-en-Paillers (85). Au cours de la poursuite, la Ford Focus a heurté un terre-plein central dans un virage puis a quitté la chaussée en venant s'enrouler contre un arbre. À l'intérieur, le Gendarme Lamy (conducteur) est déjà décédé tandis que le GAV Voy (passager) est très gravement blessé. Malgré les soins prodigués par les secours, ce dernier succombe dans les minutes qui suivent.

Âgé de 24 ans, l'individu interpellé est fortement alcoolisé (1,88 gramme d'alcool par litre de sang) mais il n'a rien à voir avec l'accident mortel survenu un peu plus tôt (l'auteur de ces faits sera interpellé le 10 octobre). Placé en détention provisoire, il est mis en examen pour 
refus d'obtempérer aggravé et conduite sous l'empire d'un état alcoolique. Jugé devant le Tribunal Correctionnel de La Roche-sur-Yon (85) en janvier 2008, il sera condamné à 1 an de prison dont 10 mois avec sursis (il risquait 5 ans de prison). Sa responsabilité dans la mort des deux militaires ne sera pas retenue.

Né le 02 octobre 1971 à Boulogne-Billancourt (92), le Gendarme Éric Lamy affichait 15 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté au Peloton Autoroute des Essarts depuis mars 2002. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Gendarmerie. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Marié et père de deux jeunes garçons, il avait 35 ans.


La 84ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Châteaulin (2017) porte le nom du MAJ Lamy.


Né le 24 mai 1987 à Chambéry (73), le Gendarme Adjoint Volontaire Maxime Voy avait eu sa première affectation au Peloton Autoroute des Essarts en janvier 2006. Il venait de réussir le concours sous-officier et il devait rejoindre l'école de Gendarmerie de Montluçon deux mois plus tard. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Gendarmerie. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Gendarme. Fils et frère de gendarmes, célibataire et sans enfant, il avait 19 ans.


La 287ème promotion de SOG de l'école de Montluçon (2007) porte le nom du GND Voy, promotion qu'il aurait dû intégrer.


Plaque commémorative apposée dans la caserne
 du PA des Essarts.


(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Pierre Barrois 12 septembre 1986

Maréchal des Logis-Chef Pierre Barrois, tué en service
 commandé à l'âge de 48 ans. Alors qu'il visitait un
 bâtiment régulièrement squatté, a découvert
 fortuitement un fugitif armé déjà auteur de
 tentatives de meurtre sur des policiers.
 Est tombé sous les balles,
 Victime du Devoir.
Le 12 septembre 1986 vers 10 heures à Luçon (85), une patrouille composée de quatre gendarmes et accompagnée du garde champêtre de la commune se rend rue du Gaz pour inspecter un bâtiment habituellement squatté à cette période de l'année.

Alors que le Maréchal des Logis-Chef Pierre Barrois pénètre en premier dans les locaux, il se retrouve nez à nez avec un homme armé d'un fusil à canon scié qui fait aussitôt feu à sa vue. Le sous-officier s'effondre sans avoir pu réagir, atteint à la tête et au bras par deux projectiles tandis que son agresseur se retranche à l'étage. Les renforts arrivent en nombre pour cerner les lieux. Évacué par les Sapeurs-Pompiers vers l'hôpital local, le Maréchal des Logis-Chef Barrois succombe à ses blessures le jour même.

Après deux heures de négociations, Patrick Picandet (25 ans) se laisse interpeller sans résistance. Profitant d'un régime de semi-liberté durant lequel il était employé pour la rénovation d'un ancien fort, le meurtrier du gendarme (qui devait être libéré début 1987) s'était évadé d'un établissement pénitentiaire le 18 août 1986 avec deux autres détenus. Il avait commis depuis de nombreux crimes et délits, notamment le 20 août 1984 à Pau (64) où il avait ouvert le feu sur une patrouille de la Police Nationale qui voulait le contrôler. Suites judiciaires ignorées.

Né le 19 octobre 1937 au Val-d'Ajol (88), le Maréchal des Logis-Chef Pierre Barrois était affecté à la Brigade Territoriale de Luçon. Déjà décoré de la Médaille Militaire, il reçoit la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur et la Médaille de la Gendarmerie à titre posthume. À titre exceptionnel, il est nommé au grade d'Adjudant. Marié et père de quatre enfants, il avait 48 ans.

La 245ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Châtellerault (1989) porte le nom de l'ADJ Barrois. Une rue de Luçon porte également son nom.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Yvon Le Corre 23 juillet 1958

Le 23 juillet 1958 aux Essarts (85), le Gendarme Yvon Le Corre décède en service commandé dans un accident de la circulation routière.

Né le 18 juin 1914 à Landulec (29), le Gendarme Yvon Le Corre était affecté à la 3ème Légion ter de Gendarmerie Départementale. Marié et père de trois enfants, il avait 44 ans.

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Maurice Duflou 06 mars 1952

Gendarme Maurice Duflou, décédé en service commandé
 à l'âge de 29 ans. A trouvé la mort dans un accident
 de moto en se rendant sur une intervention,
 Victime du Devoir.
Dans la soirée du 05 mars 1952 à Saint-Fulgent (85), deux gendarmes motocyclistes sont appelés à intervenir sur un accident de la route qui vient d'avoir lieu aux Herbiers (85), un cycliste ayant légèrement été blessé après avoir été renversé par une automobiliste.

Circulant sur la route départementale 11, les deux gendarmes viennent percuter de plein fouet, dans des circonstances indéterminées, une camionnette arrivant en sens inverse. Très gravement blessé, le Gendarme Maurice Duflou est transporté d'urgence vers un hôpital de Nantes (44) où il est opéré en urgence durant la nuit. Amputé des jambes, il succombera finalement à ses blessures le 06 mars 1952 vers 11 heures. Grièvement atteint aux jambes également, le Gendarme Marcel Favreau (28 ans) survivra.

Le conducteur de la camionnette, Monsieur Robert Gréaud, est quant à lui indemne physiquement bien qu'en état de choc. Éventuelles suites judiciaires ignorées.

Né le 18 mai 1922 à Melle (79), le Gendarme Maurice Duflou était affecté à la Brigade Territoriale de Saint-Fulgent. Il avait été blessé en service 6 mois plus tôt dans un accident. Marié et père de sept enfants, il avait 29 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)