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Frédéric Marchand 24 août 2010

Gendarme Frédéric Marchand, décédé en service 
commandé à l'âge de 34 ans. Lors d'un bon de
 rattrapage pour intercepter
 un automobiliste
 en infraction,
 a trouvé la mort dans un
 accident de la route, Victime
 du Devoir.
Le mardi 24 août 2010 au matin à Regny (02), deux gendarmes motocyclistes procèdent à des contrôles vitesse sur la route départementale 1029 à l'aide d'un cinémomètre. Peu avant 08 heures, les deux militaires démarrent pour rattraper une voiture dont la vitesse a été mesurée à 122 km/h au lieu des 90 autorisés.

Les deux gendarmes tentent d'intercepter le contrevenant en faisant usage des avertisseurs lumineux et sonores lorsqu'une automobiliste circulant non loin en sens inverse tourne sur sa gauche pour rejoindre la route départementale 13. 
Le Gendarme Frédéric Marchand vient percuter à vive allure le véhicule qui lui barrait la route. Gravement blessé, le sous-officier succombe sur les lieux de l'accident.

Âgée de 42 ans, la conductrice en cause est légèrement blessée. Les investigations démontreront que la visibilité était réduite à cause du soleil rasant. Elle est néanmoins mise en examen pour homicide involontaire et jugée librement devant le Tribunal Correctionnel de Saint-Quentin (02) en mai 2011. Suites judiciaires ignorées.

L'automobiliste en infraction ne sera pas identifié.

Cinq jours plus tard, le Gendarme Robert Hantson trouve la mort en service dans des circonstances similaires.


Né le 10 juin 1976 à Saint-Quentin, le Gendarme Frédéric Marchand affichait 14 ans de services et était affecté à la Brigade Motorisée de Saint-Quentin. Marié et père de trois enfants, il avait 34 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Jean-Luc Ailard, Éric Gronnier et Guy Logier 09 février 1988


Le 09 février 1988 à Sissonne (02), au cours d'une marche topographique de nuit près du camp militaire, cinq gendarmes signalés par des appareils lumineux sont fauchés sur la route départementale 18 par un automobiliste qui, arrivant à vitesse excessive, perd le contrôle de son véhicule. Les Gendarmes Jean-Luc Ailard, Éric Gronnier et Guy Logier décèdent sur le coup tandis que deux de leurs camarades sont grièvement blessés.

Le conducteur en cause, âgé de 19 ans, est lui même gravement blessé dans l'accident. Suites judiciaires ignorées.

Né le 14 novembre 1946 à Dinard (35), le Gendarme Jean-Luc Ailard était affecté l'Escadron de Gendarmerie Mobile 1/7 de Mont-Saint-Aignan (76). Célibataire sans enfant, il avait 41 ans.

Né le 09 juin 1965 à Saint-Quentin (02), le Gendarme Éric Gronnier était affecté l'EGM 1/7 de Mont-Saint-Aignan. Célibataire sans enfant, il avait 22 ans.

Né le 22 mai 1948 à Grenoble (38), le Gendarme Guy Logier était également affecté à l'EGM 1/7 de Mont-Saint-Aignan. Marié et père de cinq enfants, il avait 39 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Gilbert Leclercq 17 octobre 1980

Le 17 octobre 1980 à Besny-et-Loizy (02), le Gendarme Gilbert Leclercq décède en service commandé dans un accident de moto.

Né le 27 février 1946 à Avesnes-sur-Helpe (59), le Gendarme Gilbert Leclercq était affecté à la Légion de Gendarmerie de Picardie. Il avait 34 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Gilbert Desion 07 janvier 1980

Le 07 janvier 1980 à Vermand (02), le Gendarme Gilbert Desion décède en service commandé dans un accident de la circulation routière.

Né le 15 novembre 1947 à La Bassée (59), le Gendarme Gilbert Desion était affecté à la Légion de Gendarmerie de Picardie. Il avait 33 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Jean-Marie Vangrevelinghe 27 novembre 1979

Le 27 novembre 1979 à Bohain-en-Vermandois (02), alors qu'il intervenait pour procéder à l'arrestation d'un individu qui s'était retranché dans son domicile après avoir assassiné son épouse, le Gendarme Jean-Marie Vangrevelinghe est mortellement atteint sous les balles du forcené.

Suites judiciaires ignorées.

Né le 02 novembre 1937 à Ardres (62), le Gendarme Jean-Marie Vangrevelinghe était affecté à la Brigade Territoriale de Bohain-en-Vermandois. À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Maréchal des Logis-Chef. Il avait 42 ans.

La 133ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Montluçon (1990) porte le nom du MDC Vangrevelinghe.

Une place de Bohain-en-Vermandois porte également son nom depuis.

Une plaque commémorative est apposée à la Brigade
 Territoriale de Bohain-en-Vermandois.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Ferdinand Rousseau et Robert Fleiter 16 juin 1972


Le vendredi 16 juin 1972 vers 21 heures à Vierzy (02), chargés d'un transfèrement judiciaire, les Gendarmes Ferdinand Rousseau et Robert Fleiter trouvent la mort dans une catastrophe ferroviaire, le train Paris-Laon qu'ils occupaient ayant accidentellement déraillé dans un tunnel à près de 110 km/h avant d'être percuté par un second train arrivant en sens inverse à près de 90 km/h.

Prévenus une dizaine de minutes après le drame, les secours arriveront sur place en nombre pour venir en aide aux victimes. Plus de 500 secouristes se relayeront jour et nuit jusqu'au 21 juin 1972 pour dégager 108 morts et 111 blessés. Il s'agit de l'accident ferroviaire le plus meurtrier en France depuis 1933.

L'enquête démontera qu'une partie de la voûte du tunnel s'était effondrée sur les voies après le passage d'un convoi de marchandises 25 minutes plus tôt. Un amoncellement faisait obstacle aux trains et les voitures se sont encastrer les unes dans les autres. Le tunnel en question souffrait de défauts dus aux matériaux médiocres utilisés pour sa construction. Il avait également été endommagé par des bombardements durant les deux guerres mondiales. À l'époque du drame, il faisait l'objet d'importants travaux de rénovation.

La Justice pointe la responsabilité de la SNCF. En 1977, un tribunal correctionnel condamne trois cadres de la SNCF à 8 mois de prison avec sursis pour homicides involontaires par négligence.

Né le 23 mai 1936 à Bubry (56), le Gendarme Ferdinand Rousseau était affecté au Commandement de la Gendarmerie Départementale en Région Parisienne. Il avait 36 ans.

Né le 18 novembre 1942 à Quimper (29), le Gendarme Robert Fleiter était affecté au Commandement de la Gendarmerie Mobile en Région Parisienne. Il avait 29 ans.


Stèle commémorative de la catastrophe, située au dessus
 de l'une des entrées du tunnel à Vierzy (02).

Stèle commémorative de la catastrophe, située près de
 l'Abbaye Saint-Léger à Soissons (02).

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René Macret 23 avril 1967

Le 23 avril 1967 à Château-Thierry (02), le Gendarme René Macret décède en service commandé dans un accident de la circulation routière.

Né le 08 février 1934 à Noyon (60), le Gendarme René Macret était affecté à la Circonscription Régionale de Gendarmerie de Haute-Normandie. Marié et père de quatre enfants âgés de 1 à 8 ans, il avait 33 ans.

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Marcel Grammont 21 août 1940

Le 21 août 1940 à Chauny (02), l'Adjudant Marcel Grammont décède dans des circonstances ignorées. Reconnu Mort pour la France.

Né le 30 mai 1893 à Saint-Pol-sur-Mer devenu Dunkerque (59), l'Adjudant Marcel Grammont était affecté à la 10ème Légion de la Garde Républicaine Mobile. Déjà décoré de la Croix de Guerre 14-18 (avec étoile de bronze). Marié, il avait 47 ans.

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Marie Collet 19 juin 1940

Fait prisonnier de guerre le 15 juin 1940 près de Méry-sur-Seine (10) par les troupes allemandes, le Garde Marie Collet décède le 19 juin 1940 dans un hôpital de Laon (02) des suites d'une maladie contractée en captivité.

Né le 15 août 1909 à Jayat (01), le Garde Marie Collet était affecté à la 3ème Légion de la Garde Républicaine Mobile et détaché à la prévôté de la 28ème Division d'Infanterie (Armée de Terre) en raison de la guerre. Il avait 30 ans.

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Louis Blain 12 juin 1940


Le 11 juin 1940 à Jaulgonne (02), le Garde Louis Blain est gravement blessé au combat contre les troupes allemandes sur la rivière de la Marne. Évacué vers l'hôpital complémentaire régional de Troyes (10), le sous-officier succombe à ses blessures le 12 juin 1940.

Né le 24 août 1912 à Saint-Gildas-des-Bois (44), le Garde Louis Blain était affecté à la 5ème Légion de la Garde Républicaine Mobile et détaché au 47ème Régiment d'Infanterie (Armée de Terre) en raison de la guerre. Il avait 27 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Marcel Delavergnas 12 juin 1940


Le 12 juin 1940 à Viffort (02), chef de section chargé de protéger avec ses hommes le repli de son bataillon face aux forces allemandes, le Maréchal des Logis-Chef Marcel Delavergnas est mortellement atteint au combat en attaquant les blindés ennemis près de la ferme Malmaison.

Né le 1er mai 1904 à Chabanais (16), le Maréchal des Logis-Chef Marcel Delavergnas était affecté à la 11ème Légion de la Garde Républicaine Mobile et détaché au 2ème Régiment d'Infanterie (Armée de Terre) en raison de la guerre. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Croix de Guerre 39-45 (avec étoile d'argent). Il avait 36 ans.

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Émile Biéré 10 juin 1940

Garde Émile Biéré, tué en service commandé à l'âge de
 27 ans. Durant la seconde guerre mondiale, est tombé
 à la défense de la Patrie, Victime du Devoir.
Le 10 juin 1940 à Ronchères (02), engagé dans les combats contre les forces allemandes, le Garde Émile Biéré est tué à l'ennemi après avoir lutté jusqu'au bout.

Né le 03 avril 1913 à Garchy (58), le Garde Émile Biéré était affecté à la 8ème Légion de la Garde Républicaine Mobile et détaché au 9ème GRCA (Armée de Terre) en raison de la guerre. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Croix de Guerre 39-45 (avec étoile de vermeil). Il avait 27 ans.

La 302ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Montluçon (2010) porte le nom du GRD Biéré.

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Jean-Paul Seguin 10 juin 1940

Le 10 juin 1940 à Mont-Saint-Père (02), engagé dans les combats contre les forces allemandes, le Maréchal des Logis-Chef Jean-Paul Seguin tombe au champ d'honneur en protégeant le repli de son unité face à un ennemi supérieur en nombre.

Né le 05 septembre 1909 à Preigney (70), le Maréchal des Logis-Chef Jean-Paul Seguin était affecté à la 8ème Légion de la Garde Républicaine Mobile et détaché au 9ème GRCA (Armée de Terre) en raison de la guerre. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Croix de Guerre 39-45 (avec étoile de vermeil). Marié, il avait 30 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Georges Petitcuénot 08 juin 1940

Sous-Lieutenant Georges Petitcuénot, tué en service
 commandé à l'âge de 21 ans. Durant la seconde
 guerre mondiale, est tombé à la défense
 de la Patrie, Victime du Devoir.
Le 08 juin 1940 à Nampteuil-sous-Muret (02), commandant un peloton de chars face aux forces allemandes, le Sous-Lieutenant Georges Petitcuénot attaque en tête de son unité une position fortement défendue près de la ferme de l'Épitaphe. Bien que son char ait été perforé par deux obus, est resté au combat, luttant contre l'ennemi jusqu'à la mort, son blindé détruit par un troisième projectile incendiaire.

Né le 14 décembre 1918 à à Barcelonnette (04), le Sous-Lieutenant Georges Petitcuénot affichait 3 ans de services et était affecté à la 2ème Légion de la Garde Républicaine Mobile, détaché au 12ème Groupement Provisoire de Cavalerie Motorisée (Armée de Terre) en raison de la guerre. Il avait rejoint la 124ème promotion de Saint-Cyr « Marne et Verdun » en 1937 et avait choisi d'intégrer la Gendarmerie en 1939. Il s'était distingué avec ses hommes lors des combats de l'Aisne du 16 au 19 mai 1940. À titre posthume, il reçoit la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur et la Croix de Guerre 39-45 (avec palme de bronze). Il avait 21 ans.

La 72ème promotion d'officiers de Gendarmerie de l'école de Melun (1967) porte le nom du SLT Petitcuénot.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Théodore Mas 08 juin 1940

Le 08 juin 1940 à Ciry-Salsogne (02), adjoint au commandant de son unité, engagé avec ses camarades dans les combats contre les forces allemandes depuis la veille, le Garde Théodore Mas participe à la défense de sa position attaquée, ripostant au fusil-mitrailleur avec une efficacité soutenue. Se repliant seulement sur ordre, a été mortellement atteint sous les balles de l'ennemi alors qu'il tentait d'emporter tout son matériel.

Né le 18 octobre 1905 à Calmeilles (66), le Garde Théodore Mas était affecté à la 17ème Légion de la Garde Républicaine Mobile et détaché au 13ème GRCA (Armée de Terre) en raison de la guerre. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Croix de Guerre 39-45 (avec étoile d'argent). Il avait 34 ans.

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Maurice Noël 08 juin 1940

Le 08 juin 1940 à Serches (02), engagé dans les combats contre les forces allemandes près du hameau Mont-de-Soissons, le Maréchal des Logis-Chef Maurice Noël est tué en repoussant une contre-attaque ennemie sous les bombardements.

Né le 06 novembre 1909 à Auxerre (89), le Maréchal des Logis-Chef Maurice Noël était affecté à la 3ème Légion de la Garde Républicaine Mobile et détaché au 20ème GRDI (Armée de Terre) en raison de la guerre. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Croix de Guerre 39-45 (avec palme de bronze). Marié, il avait 30 ans.

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René Vigneau 08 juin 1940

Le 08 juin 1940 à Cys-la-Commune (02), chef de groupe participant depuis 3 jours à la défense de la tête de pont Chavonne Cys-la-Commune face aux violents assauts des forces allemandes, le Garde René Vigneau est tué au combat alors qu'il transmettait les ordres en regroupant les isolés après la rupture du front.

Né le 23 octobre 1912 à Paris (75), le Garde René Vigneau était affecté à la 12ème Légion de la Garde Républicaine Mobile et détaché au 13ème GRCA (Armée de Terre) en raison de la guerre. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Croix de Guerre 39-45 (avec étoile d'argent). Il avait 27 ans.

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Edmond Le Fur 06 juin 1940

Garde Edmond Le Fur, tué en service commandé
 à l'âge de 29 ans. Durant la seconde guerre
 mondiale, est tombé à la défense de
 la Patrie, Victime du Devoir.
Le 06 juin 1940 à Laffaux (02), le Garde Edmond Le Fur est tué par l'ennemi à son poste de combat.

Né le 20 décembre 1910 à Camaret-sur-Mer (29), le Garde Edmond Le Fur était affecté à la 10ème Légion de la Garde Républicaine Mobile et détaché au 40ème GRDI (Armée de Terre) en raison de la guerre. Il s'était distingué le 12 mai 1940, en prenant la place d'un camarade mis hors combat pour servir efficacement un fusil-mitrailleur, protégeant l'évacuation des blessés sous le feu ennemi. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Croix de Guerre 39-45 (avec étoile de bronze). Marié et père de trois garçons, il avait 29 ans.

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Henri Cordelois et Émile Malbec 05 juin 1940

Sous-officiers ayant pris part aux combats près de Laon (02) le 19 mai 1940, assurant depuis le maintien de l'ordre dans une région soumise à d'intenses bombardements allemands, les Maréchaux des Logis-Chef Henri Cordelois et Émile Malbec sont tués le 05 juin 1940 près de Soissons (02) en réprimant le pillage sur le retour d'une mission de transfèrement pour laquelle ils s'étaient spontanément offert.

Né le 11 mai 1899 à Mennevret (02), le Maréchal des Logis-Chef Henri Cordelois était affecté à la Brigade Territoriale de Marle (02). Déjà décoré de la Médaille Militaire, il reçoit à titre posthume la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur et la Croix de Guerre 39-45 (avec étoile de vermeil). Marié, il avait 41 ans.

Né le 24 mars 1897 à Saint-Gaudéric (11), le Maréchal des Logis-Chef Émile Malbec était affecté à la Brigade Territoriale de Corbeny (02). Déjà décoré de la Médaille Militaire, il reçoit à titre posthume la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur et la Croix de Guerre 39-45 (avec étoile de vermeil). Marié, il avait 43 ans.

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Louis Aubert 05 juin 1940

Lieutenant Louis Aubert, tué en service commandé
 à l'âge de 26 ans. Durant la seconde guerre
 mondiale, est tombé à la défense de
 la Patrie, Victime du Devoir.
Le 05 juin 1940 près de Juvigny (02), commandant un point d'appui sur le canal de l'Ailette encerclé par des forces allemandes très largement supérieures en nombre, le Lieutenant Louis Aubert et ses hommes se défendent farouchement en empêchant le franchissement du canal par l'ennemi sur le front et en repoussant les éléments attaquant par les flancs. Sa position débordée de toutes parts, submergée après épuisement des munitions, l'officier refuse la reddition bien décidé à lutter jusqu'à la dernière cartouche. Disparu au combat alors qu'il ripostait revolver au poing, il sera déclaré mort par jugement.

Né le 03 août 1913 à Cléon-d'Andran (26), le Lieutenant Louis Aubert avait été admis à l'École d'Application de la Gendarmerie à Versailles (78) et avait été affecté, en raison de la guerre, au 17ème Régiment de Tirailleurs Algériens (Armée de Terre). À titre posthume, il reçoit la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur et la Croix de Guerre 39-45 (avec palme de bronze). Il avait 26 ans.

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