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Jean-Christophe Bolloch 25 octobre 2022

Adjudant Jean-Christophe Bolloch, décédé en service
 commandé à l'âge 47 ans. Engagé sur une opération
 de police judiciaire sur le réseau autoroutier,
 a trouvé la mort accidentellement fauché
 par un poids-lourd, Victime du Devoir.
Le mardi 25 octobre 2022 peu après 02 heures à Perrey (27), assistant des unités de recherches, des militaires du GIGN interceptent sur l'autoroute A13 un véhicule monté par deux individus présumés impliqués dans un trafic de stupéfiants. Les deux occupants sont interpellés.

Quelques dizaines de minutes plus tard, alors que le véhicule des mis en cause est sur le point d'être remorqué, un poids-lourd de 44 tonnes vient se déporter sur la bande d'arrêt d'urgence, balayant un véhicule de la société d'autoroute qui balisait les lieux, deux véhicules de Gendarmerie ainsi que la dépanneuse appelée pour le remorquage. L'Adjudant Jean-Christophe Bolloch est tué sur le coup dans la collision. Trois autres gendarmes sont blessés, dont un très gravement, tout comme un employé de la société d'autoroute. Le dépanneur ainsi que les deux personnes interpellées sont quant à eux légèrement blessés.

Enquête en cours.

L'Adjudant Jean-Christophe Bolloch affichait 23 ans de services et était affecté à la Section de Recherches de Rennes (35) depuis 2017. Intégrant la Gendarmerie en 1999 en tant que gendarme auxiliaire, il devenait sous-officier après une formation à l'ESOG du Mans. Il avait été affecté à la BT de Montfort-L'Amaury (78) puis à la BT de Guingamp (22). Marié et père de quatre enfants âgés de 8 à 18 ans, il avait 47 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Sébastien Turin 21 octobre 2018

Gendarme Sébastien Turin, décédé en service commandé à
 l'âge de 30 ans. Alors qu'il rentrait d'une intervention, est
 arrivé fortuitement sur les lieux d'un grave accident de la
 route en ZPN. S'est porté au secours des victimes avec
 ses camarades et a trouvé la mort accidentellement
 fauché par un automobiliste, Victime du Devoir.
Le dimanche 21 octobre 2018 vers 02 heures à Gonesse (95), de retour d'une intervention, une patrouille de Gendarmerie circule sur l'autoroute A1 et s'arrête à la vue d'un grave accident impliquant trois voitures. Une Peugeot 208 et un Nissan Qashqai se sont immobilisés sur la bande d'arrêt d'urgence tandis qu'une Peugeot 206 a été projetée contre la glissière de sécurité sur la voie de circulation la plus à gauche.

Gyrophares et feux de détresse allumés, le véhicule sérigraphié est stationné en amont sur la bande d'arrêt d'urgence. Conscients de la dangerosité de la situation, les gendarmes accourent pour porter assistance aux occupants des voitures accidentées. Le Gendarme Sébastien Turin se dirige aussitôt vers la Peugeot 208 pour secourir son conducteur blessé. Alors que le sous-officier aide la victime à s'extraire, un Land Rover Defender surgit sur la voie la plus à gauche. Réagissant tardivement, l'automobiliste freine puis se déporte brusquement sur les voies de droite, perdant finalement le contrôle de son 4x4 qui vient s'écraser contre la 208. Heurtés de plein fouet dans la collision, le Gendarme Turin est instantanément tué tandis que l'occupant de la 208 (identité ignorée) se retrouve dans un état désespéré. Évacué vers un hôpital, ce dernier décédera quelques heures plus tard. Trois autres personnes (chaque conducteur) sont blessées et hospitalisées suite à ces accidents. Les autres gendarmes présents sont quant à eux physiquement indemnes.

Âgé de 59 ans, le conducteur en cause est placé en garde à vue puis libéré sous contrôle judiciaire, mis en examen pour homicides involontaires. Suites judiciaires ignorées.

6 jours plus tôt, la Gardienne de la Paix Marlène Castang trouvait la mort en service dans des circonstances similaires.

Né le 12 août 1988 à Saint-Avold (57), le Gendarme Sébastien Turin affichait 10 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté à l'Escadron de Gendarmerie Mobile 14/7 de Longeville-Lès-Saint-Avold (57) depuis sa sortie d'ESOG en février 2014. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire, la Médaille de la Gendarmerie (avec palme de bronze), la Médaille de la Sécurité Intérieure (échelon or) et est cité à l'Ordre de la Nation. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Marié et père d'une fillette de 6 mois, il avait 30 ans.

Une rue de L'Hôpital (57), commune dont il était originaire, porte depuis 2019 le nom du Major Turin.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Éric Champain 13 septembre 2014

Dans la matinée du 13 septembre 2014 à Châteaubriant (44), accompagnés du chien d'intervention de leur unité, l'Adjudant-Chef Éric Champain et le Gendarme Jean-François Bouet (39 ans) partent pour une séance de course à pied programmée au service. Vers 11 heures, les deux militaires arrivent au terme d'un parcours de 16 kilomètres lorsqu'ils empruntent le bord de la route départementale 772 pour un court instantLes deux gendarmes et leur chien sont alors accidentellement heurtés par un automobiliste qui survient dans leur dos. L'Adjudant-Chef Champain succombe à ses blessures avant l'arrivée des secours. Gravement blessé, le Gendarme Bouet survivra.

Le conducteur en cause, un sexagénaire, expliquera avoir été ébloui par le soleil rasant. Suites judiciaires ignorées.

Né le 28 octobre 1963 à Flers (61), l'Adjudant-Chef Éric Champain était commandant adjoint du Peloton de Surveillance et d'Intervention de la Gendarmerie de Châteaubriant depuis 2 ans. Marié et père de trois enfants, il avait 50 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Ludovic Richard 12 janvier 2012

Adjudant Ludovic Richard, décédé en service commandé
 à l'âge de 32 ans. Arrivé fortuitement sur les lieux d'un
 accident de la route, est intervenu d'initiative et a
 trouvé la mort accidentellement fauché par un
 automobiliste, Victime du Devoir.
Le 12 janvier 2012 peu avant 08 heures à Pointel (61), un accident impliquant deux véhicules se produit sur la route départementale 924. Plusieurs témoins s'arrêtent sur place, parmi lesquels se trouvent cinq gendarmes qui se rendaient à Aunay-sur-Odon (14) pour recevoir une formation
Les militaires décident naturellement de sécuriser le périmètre et de s'assurer de l'état de santé des victimes. Aucun blessé n'est à déplorer.

Alors qu'il fait encore nuit et que plusieurs véhicules sont stationnés en bordure de route avec les feux de détresse enclenchés, un monospace surgit à vitesse estimée entre 110 et 120 km/h. L'Adjudant Ludovic Richard, occupé à déblayer les débris de la chaussée, est heurté de plein fouet par l'automobiliste qui ne freine qu'après la collision. Projeté à une cinquantaine de mètres, le sous-officier succombe à ses blessures en quelques minutes, sous les yeux de sa compagne également gendarme.

Âgé de 20 ans, le conducteur en cause est placé en garde à vue. Il déclare qu'il n'a pas ralenti car il regardait son autoradio. Les investigations démontrent qu'il utilisait son téléphone portable quelques secondes avant l'accident. Mis en examen pour homicide involontaire aggravé, le prévenu est jugé librement devant le Tribunal Correctionnel d'Argentan (61) en juin 2012 et est condamné en première instance à 2 ans de prison dont 18 mois avec sursis assortis d'une annulation du permis de conduire durant 2 ans. Rejugé devant la Cour d'Appel de Caen (14) en avril 2013, il est condamné en appel à 30 mois de prison avec sursis assortis d'une annulation du permis de conduire durant 3 ans.

Né le 16 mai 1979 à Flers (61), l'Adjudant Ludovic Richard affichait 11 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté à la Brigade Départementale de Renseignements et d'Investigations Judiciaires de l'Orne à Alençon (61) depuis septembre 2011, au pôle délinquance fiscale et travail illégal. Sorti de l'ESOG du Mans en 2001, il rejoignait l'EGM 34/3 à Mayenne (53) et partait notamment en OPEX en Côte d'Ivoire (opération Licorne). En février 2007, il intégrait la BT de Trun (61) pour 4 ans et obtenait rapidement l'examen OPJ. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire, la Médaille de la Gendarmerie (avec palme de bronze) et la Médaille de la Défense Nationale (échelon or avec palme de bronze). À titre exceptionnel, il est nommé au grade d'Adjudant-Chef. Pacsé avec une gendarme et sans enfant, il avait 32 ans.


La 74ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Châteaulin (2016) porte le nom de l'ADC Richard.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Christophe Rocheteau 06 mai 2010

Dans l'après-midi du 26 avril 2010 à Melun (77), en formation à l'École des Officiers de la Gendarmerie Nationale et à l'occasion d'un footing en service, le Chef d'Escadron Christophe Rocheteau est accidentellement renversé par une camionnette alors qu'il traversait sur un passage piéton en ville. Évacué vers un hôpital, il succombe à ses blessures le 06 mai 2010.

Âgé de 26 ans, l'automobiliste en cause est mis en examen pour homicide involontaire. Jugé devant le Tribunal Correctionnel de Melun en février 2013, il est condamné à 9 mois de prison ferme ainsi qu'à la révocation des 2 mois de prison avec sursis dont il avait écopé lors d'une précédente condamnation.


Né le 05 novembre 1968 à Saint-Georges-de-Didonne (17), le Chef d'Escadron Christophe Rocheteau était affecté à l'Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale à Pontoise (95). Marié et père de deux enfants, il avait 41 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Jacques Montouillout 28 février 2010

Gendarme Jacques Montouillout, décédé en service
 commandé à l'âge de 49 ans. Procédant à des
 contrôles sur un dispositif fixe, 
a trouvé la mort
 fauché alors qu'il tentait d'intercepter un
 motard en infraction. Est tombé
 Victime du Devoir.
Le dimanche 28 février 2010 vers 17 heures à Saint-Julien-d'Eymet (24), deux gendarmes motocyclistes réalisent des contrôles sur la route départementale 933, au lieu-dit Champvier, lorsque le hurlement d'un moteur se fait entendre au loin. Les militaires constatent en ligne droite l'arrivée d'une moto qui circule à une vitesse très excessive et qui vient de dépasser plusieurs véhicules malgré une interdiction signalée.

Le Gendarme Jacques Montouillout se place sur la chaussée et effectue les gestes réglementaires pour imposer l'arrêt au contrevenant. Ralentissant avec hésitation, le motard accompagné garde sa trajectoire et vient heurter le sous-officier qui est projeté à une dizaine de mètres du point de choc. Le chauffard prend aussitôt la fuite. Évacué au CH de Bergerac (24) avec de graves lésions, le Gendarme Montouillout succombe dans la soirée.

Deux heures après les faits, le fuyard téléphone aux autorités pour se livrer. 
Jusqu'ici inconnu de la Justice, Jean-Jacques Pee-Nouque (50 ans) déclare avoir essayé de freiner sans bloquer les freins par peur pour son fils de 13 ans qui se trouvait sur la moto. Il affirme ensuite avoir pris la fuite uniquement pour ramener l'enfant à sa mère. Placé en détention provisoire et mis en examen pour homicide involontaire aggravé par deux circonstances, il est jugé devant le Tribunal Correctionnel de Bergerac en octobre 2013 et est condamné à 3 ans de prison dont 18 mois avec sursis assortis d'une annulation du permis de conduire durant 3 ans.

Né le 20 janvier 1961 à Drancy (93), le Gendarme Jacques Montouillout affichait 26 ans de services dont 25 ans dans la Gendarmerie et était affecté à la Brigade Motorisée de Bergerac depuis 2006. À titre posthume, il reçoit la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur et la Médaille Militaire. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Maréchal des Logis-Chef. Marié et sans enfant, il avait 49 ans.


La 8ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Tulle (2016) porte le nom du MDC Montouillout.

Une plaque commémorative a été apposée dans la caserne de la BMO de Bergerac.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Philippe Dauschy 13 octobre 2009

Adjudant Philippe Dauschy, décédé en service commandé
 à l'âge de 55 ans. Procédant à des contrôles sur un
 dispositif fixe, a trouvé la mort fauché en tentant
 d'intercepter un automobiliste en infraction
 qui refusait d'obtempérer. Est tombé
 Victime du Devoir.
Le mardi 13 octobre 2009 à Merry-Sec (89), des gendarmes réalisent des contrôles vitesse sur la route nationale 151 à l'aide d'un cinémomètre. 
Vers 16 heures 45, l'Adjudant Philippe Dauschy se place sur la chaussée et effectue les gestes réglementaires afin d'intercepter une Ford Mondéo dont la vitesse a été mesurée à 141 km/h au lieu des 90 autorisés.

N'ayant aucunement l'intention de s'arrêter, l'automobiliste continue dans sa lancée sans ralentir puis perd la maîtrise de sa voiture en cherchant vraisemblablement à éviter le sous-officier qui tentait au même moment de s'écarter de sa trajectoire. Fauché
 de plein fouet à plus de 130 km/h, l'Adjudant Dauschy est projeté à plus de 80 mètres du point d'impact, instantanément tué. Son véhicule immobilisé après une sortie de route, le responsable du drame est aussitôt interpellé sans résistance par les autres militaires.

Kévin Gonçalves (21 ans) était jusqu'ici inconnu de la Justice mais son permis de conduire avait été invalidé 3 mois plus tôt pour solde de points nul à la suite de plusieurs infractions. Mis en examen pour homicide involontaire aggravé et refus d’obtempérer aggravé, le prévenu est placé en détention provisoire durant 2 mois puis libéré sous contrôle judiciaire. Jugé devant le Tribunal Correctionnel d'Auxerre (89) en octobre 2011, il est condamné en première instance à 3 ans de prison ferme ainsi qu'à 5 ans d'interdiction de repasser le permis. Le Procureur de la République fait appel de la décision. Suites judiciaires ignorées.

Né le 19 février 1954 à Alger (Algérie), l'Adjudant Philippe Dauschy affichait 33 ans de services. Sorti de l'ESOG de Montluçon (46ème promotion), il était affecté au Peloton Motorisée d'Auxerre (89). À titre posthume, il reçoit la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur, la Médaille Militaire, la Médaille de la Gendarmerie (avec palme de bronze) et est cité à l'Ordre de la Nation. À titre exceptionnel, il est nommé au grade d'Adjudant-Chef. Marié et sur le point de prendre sa retraite, il avait 55 ans.


La 364ème promotion de sous-officiers de la Gendarmerie de l'école de Montluçon (2017) porte le nom de l'ADC Dauschy.

Une plaque commémorative a été apposée sur le lieu des faits.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Bertrand Boyer, Philippe Regnier et Jérôme Bienfait 25 janvier 2008

De gauche à droite : Gendarme Bertrand Boyer, Gendarme Philippe Regnier et
 Gendarme Adjoint
 Volontaire Jérôme Bienfait, décédés en service commandé
 à l'âge de 26, 25 et 21 ans. Lancés à la poursuite d'un malfaiteur ayant refusé
 de soumettre à un contrôle routier, se sont portés à son secours alors qu'il se
 retrouvait bloqué sur un passage à niveau après s'y être volontairement
 engagé
 malgré l'approche signalée d'un train. Ont trouvé la mort
 happés par un second train,
 Victimes du Devoir.

Le vendredi 25 janvier 2008 vers 01 heures 30 à Neufchâteau (88), alors qu'un brouillard dense recouvre la région, une 
patrouille de Gendarmerie croise une Peugeot 309 dont le conducteur éveille l'attention. Ce dernier est en effet reconnu par l'équipage car il a déjà été interpellé de nombreuses fois, notamment pour conduite sans permis. Les gendarmes font naturellement demi-tour pour réaliser un contrôle mais la 309 s'avère volée et le jeune homme au volant ne compte aucunement obtempérer. Ignorant les injonctions, le mis en cause prend la fuite à vive allure et sort de l'agglomération en direction de Coussey (88). 
Après avoir parcouru 2 kilomètres sur lesquels il a distancé ses poursuivants, le délinquant aborde un croisement avec une voie ferrée sur la route nationale 74 (devenue route départementale 164) et décide, malgré le fait qu'un train défile sur le deuxième rail, de forcer le passage. Le véhicule volé se retrouve immobilisé sur le premier rail après avoir contourné les barrières abaissées. Arrivés sur les lieux, les Gendarmes Bertrand Boyer et Philippe Regnier ainsi que le Gendarme Adjoint Volontaire Jérôme Bienfait comprennent alors qu'un drame peut se produire à tout moment, redoutant le passage d'un second train. Le véhicule sérigraphié est stationné à quelques mètres du passage à niveau et les trois militaires accourent jusqu'à la 309 pour porter secours à son occupant puis procéder à son arrestation.

C'est à cet instant qu'un second train surgit justement sur le premier rail à plus de 100 km/h. Provenant d'une courbe et visible qu'au dernier moment, son bruit était de plus couvert par celui du premier train qui passait au même moment. C'est la seule heure de la nuit où deux trains se croisent. Les gendarmes, qui s'étaient approchés du véhicule du fuyard pour tenter de l'en dégager, n'auront pas le temps de s'écarter. Distinguant les signes désespérés de l'un des militaires, le conducteur du train de marchandises est impuissant, la machine pèse plus de 1500 tonnes et la distance (environ 200 mètres) est bien trop courte pour espérer s'arrêter ou même freiner. Survient ainsi le choc effroyable, le train balaye la Peugeot 309, la traînant sur plusieurs centaines de mètres. Fauchés de plein fouet alors qu'ils se trouvaient à l'arrière gauche de la voiture, le Gendarme Boyer et le Gendarme Regnier sont instantanément tués. Projeté dans la collision et retrouvé dans un état très grave, le GAV Bienfait est évacué au CHU de Nancy (54) où il y subi une amputation des jambes avant de finalement succomber le jour même vers 06 heures 30. Dans la carcasse du véhicule dérobé, on retirera le corps sans vie de Michaël Ely (21 ans) et on découvrira le cadavre d'un chien, des stupéfiants ainsi qu'un attirail pour siphonner du carburant.

Né le 21 décembre 1981 à Épinal (88), le Gendarme Bertrand Boyer affichait 2 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté à la Brigade Territoriale de Neufchâteau depuis février 2007. À titre posthume, il reçoit la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur et la Médaille de la Gendarmerie. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. En concubinage et père d'un enfant qui naîtra après son décès, il avait 26 ans.

La 460ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Chaumont (2015) porte le nom du MAJ Boyer.

Né le 30 mars 1982 à Obernai (67), le Gendarme Philippe Regnier affichait 7 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté à la Brigade Territoriale de Neufchâteau depuis août 2002. Il venait de réussir l'examen pour devenir OPJ. À titre posthume, il reçoit la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur et la Médaille de la Gendarmerie. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. En concubinage, il devait se marier avec sa compagne en juin 2008, laquelle l'épousera à titre posthume. Frère d'une policière, il avait 25 ans.

La 485ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Chaumont (2018) porte le nom du MAJ Regnier.

Né le 12 février 1986 à Lille (59), le Gendarme Adjoint Volontaire Jérôme Bienfait affichait 1 an de services dans la Gendarmerie et était affecté à la Brigade Territoriale de Coussey depuis juin 2007. À titre posthume, il reçoit la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur et la Médaille de la Gendarmerie. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Gendarme. Fils de gendarme, en concubinage et père d'un enfant qui naîtra après son décès, il avait 21 ans.

Une stèle commémorative a été apposée sur les lieux du drame.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Raphaël Clin 12 février 2006

Gendarme Raphaël Clin, décédé en service commandé
 à l'âge de 31 ans. Alors qu'il intervenait sur appel, a
 été fauché en tentant d'intercepter un motard
 cumulant les infractions. A succombé
 peu après,
 Victime du Devoir.
Le dimanche 12 février 2006 vers 07 heures, avisée qu'un possible rodéo automobile est organisé, une patrouille de Gendarmerie se transporte sur la route nationale 7, commune de Marigot (île de Saint-Martin).

Arrivés sur les lieux, l'Adjudant-Chef Chombard et le Gendarme Raphaël Clin constatent la présence de plusieurs dizaines de personnes et entendent au loin le vrombissement d'une moto circulant à une vitesse particulièrement excessive. Le Gendarme Clin se place sur la chaussée et effectue les gestes réglementaires pour procéder à son interception. Fonçant tête baissée après avoir doublé plusieurs voitures, le chauffard n'aurait vu le sous-officier qu'au dernier moment et il vient le faucher à une vitesse estimée à environ 140 km/h. Projeté à plusieurs mètres du point d'impact, le Gendarme Clin est très gravement blessé, tout comme le motard qui a chuté dans la foulée. Alors que le militaire agonise sur le bitume et que son camarade sous le choc demande aux personnes présentes de prévenir les secours, des individus se mettent à l'injurier et à menacer son camarade. Plusieurs témoignages feront état de propos racistes à l'encontre des militaires. Quelques personnes filment la scène et prennent des photos en se réjouissant ouvertement de la situation.

Transporté vers un hôpital dans un état désespéré, le Gendarme Clin succombera à ses blessures dans la journée
Le Parquet de Basse-Terre (Guadeloupe) annonce l'ouverture d'une information judiciaire le 07 mars 2006 et confirme qu'une dizaine d'individus (sur les 150 présents environ) ont tenus « des propos hostiles et racistes à l'encontre des gendarmes 
» sur les lieux de l'accident ainsi qu'à l'hôpital.

Darya Romanus (43 ans) sera finalement la seule personne à être mise en examen pour injures à caractère raciste, incitation à la haine raciale, outrages et menaces de mort envers une personne dépositaire de l'autorité publique. Placé en garde à vue, il reconnait avoir de l'animosité envers les gendarmes mais nie les faits reprochés. Remis en liberté sous contrôle judiciaire, il sera jugé et acquitté.


Le motard en cause, Cédric Annicette (24 ans), est mis en examen pour homicide involontaire aggravé, conduite d'un véhicule sans permis de conduire et défaut d'assurance. Remis de ses blessures, placé sous contrôle judiciaire et j
ugé en octobre 2009 devant le Tribunal Correctionnel de Basse-Terre, il sera condamné à 2 ans de prison avec sursis ainsi qu'à 1200 euros d'amende.

Six mois avant ces faits et pratiquement au même endroit, le Brigadier David Gouard décédait en service dans un accident alors que sa patrouille tentait d'intercepter un automobiliste ayant refusé de soumettre à un contrôle.

Né le 20 mai 1974 à Villeneuve-Saint-Georges (94), le Gendarme Raphaël Clin affichait 11 ans de services dans la Gendarmerie. 
Sorti de l'ESOG de Montluçon (201ème promotion), il était affecté à la Brigade Territoriale de Marigot depuis avril 2004. Déjà décoré de la Médaille de la Défense Nationale (échelon argent), il avait été félicité par écrit à deux reprises, en 2000 et 2005, notamment pour avoir permis l'identification et l'interpellation de l'auteur d'une tentative de meurtre. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire, la Médaille de la Gendarmerie (avec palme de bronze) et est cité à l'Ordre de la Nation. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Fils de gendarme, marié et père d'une fille âgée de 4 ans, il avait 31 ans.
La 367ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Montluçon (2017) porte le nom du MAJ Clin.
Stèle commémorative à la caserne de La Savane (île de Saint-Martin).

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Éric Anezo 22 février 2005

Le 22 février 2005 à Saint-Pierre (Martinique), alors qu'il participe à un entrainement de plongée sous-marine avec trois autres militaires, le Gendarme Éric Anezo trouve la mort, happé par l'hélice du bateau de Gendarmerie que le pilote avait redémarré.

Suites judiciaires ignorées.

Né le 06 décembre 1964 à Dinard (35), le Gendarme Éric Anezo affichait 22 ans de services et était affecté à la Brigade Nautique de Fort-de-France (Martinique). À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Marié, père de deux enfants âgés de 5 et 8 ans, il avait 40 ans.


Stèle commémorative apposée sur les lieux et
 entretenue chaque année par ses camarades.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Lionel Pillot 03 juillet 2004

Le 03 juillet 2004 à Voillans (25), alors qu'il intervenait sur l'autoroute A36 où un accident de la circulation venait de se produire, le Maréchal des Logis Lionel Pillot est mortellement fauché par une Renault Clio qui, survenant à une vitesse excessive malgré le balisage, s'est déportée sur la bande d'arrêt d'urgence avant de s'encastrer dans un poids-lourd.

Âgés de 24 ans, les trois occupants du véhicule en cause sont gravement blessés. Le conducteur s'avérait être alcoolisé et non titulaire du permis de conduire. Au moment du drame, c'est le passager avant qui tenait le volant, l'automobiliste s'étant retourné pour discuter avec le passager arrière. Tous seront mis en examen et jugés devant le Tribunal Correctionnel de Besançon (25) en juin 2005. Suites judiciaires ignorées.

Né le 09 mars 1960 à Seloncourt (25), le Maréchal des Logis Lionel Pillot affichait 1 an de services et faisait partie de la Réserve Opérationnelle du Groupement de Gendarmerie Départementale du Doubs. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire. Dans le civil, il occupait un emploi de chauffeur de bus à Montbéliard (25). Marié et père de quatre enfants, il avait 44 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Jean-Luc Paul 07 novembre 2003

Le vendredi 07 novembre 2003 vers 04 heures 30 à Quéven (56), une patrouille de Gendarmerie se transporte sur la route nationale 165 où un accident de la circulation vient de se produire. 

À leur arrivée sur les lieux, les gendarmes (tous munis de leur chasuble réfléchissante) constatent qu'une Seat Ibiza a heurté une glissière de sécurité puis s'est immobilisée en bordure de chaussée. Indemne, le conducteur âgé de 23 ans déclare s'être endormi au volant mais les militaires remarquent rapidement qu'il est alcoolisé. La conversation ne durera pas plus longtemps. Malgré le balisage mis en place en amont et les gyrophares du véhicule sérigraphié, une Ford Sierra surgit à une vitesse particulièrement excessive. Écrasant le frein au dernier moment après avoir vu les gestes désespérés d'un des gendarmes, l'automobiliste perd tout contrôle. La Ford vient faucher deux gendarmes sur la bande d'arrêt d'urgence avant de s'écraser contre la Seat dans laquelle le jeune homme alcoolisé cherchait ses papiers. Le Gendarme Thierry Delalande (34 ans) et le Gendarme Adjoint Volontaire Jean-Luc Paul sont projetés derrière la glissière, plusieurs mètres en contrebas. Seul rescapé, leur camarade prévient les secours et apporte les premiers soins. Il n'y a malheureusement plus rien à faire pour le GAV Paul, instantanément tué dans la collision. Évacués vers un hôpital de Lorient (56), le Gendarme Delalande et le conducteur de la Seat survivront à leurs graves blessures mais ce dernier devra subir l'amputation d'une jambe.

Ne jugeant pas nécessaire de rester sur place, le responsable du drame prend aussitôt la fuite à pied en direction de son domicile. Traversé par un éclair de lucidité, il se résignera finalement à revenir sur les lieux une heure plus tard. Halil Zor (43 ans) conduisait malgré une forte consommation d'alcool (2,29 grammes d'alcool par litre de sang) et malgré le fait qu'il n'a jamais été titulaire du permis de conduire. Déjà condamné pour ces mêmes raisons 5 ans plus tôt, il est placé en détention provisoire et mis en examen pour homicide involontaire aggravé et blessures involontaires aggravées. Jugé devant le Tribunal Correctionnel de Lorient en décembre 2004, le chauffard impassible est condamné à 6 ans de prison ferme (il encourait 10 ans) ainsi qu'à 6 ans d'interdiction de passer le permis de conduire.

Le conducteur de la Seat, jugé pour conduite sous l'empire d'un état alcoolique (1,6 gramme d'alcool par litre de sang), écopera de 2 mois de prison avec sursis et d'une annulation du permis de conduire.

Né le 20 janvier 1978 à Brest (29), le Gendarme Adjoint Volontaire Jean-Luc Paul recevait 3 mois plus tôt sa première affectation à la Brigade Territoriale de Bubry (56). À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie, la Médaille d'Honneur pour Acte de Courage et de Dévouement (échelon or) et la Médaille de la Défense Nationale (échelon or). À titre exceptionnel, il est nommé au grade d'Aspirant. Il avait 25 ans.

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Cédric Delpech 27 août 2002

Le 26 août 2002, alors qu'il intervenait sur les lieux d'un accident de la route, le Gendarme Cédric Delpech est accidentellement fauché par un automobiliste. Évacué vers un hôpital de Grenoble (38), il succombe à ses blessures le 27 août 2002.

Suites judiciaires ignorées.

Né le 18 janvier 1978 à Toulouse (31), le Gendarme Cédric Delpech affichait 4 ans de services. Sorti de l'ESOG de Montluçon (224ème promotion), il était affecté à la Brigade Territoriale de La Léchère (73). À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Gendarmerie. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Maréchal des Logis-Chef. Fils de gendarme, il avait 24 ans.

La 377ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Montluçon (2018) porte le nom du MDC Delpech.


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Denis Leterrier 06 mai 2000

Gendarme Denis Leterrier, décédé en service commandé
 à l'âge de 42 ans. Procédant à des contrôles sur un
 dispositif fixe, a été fauché en tentant d'intercepter
 une automobiliste en infraction et a succombé
 le lendemain des faits, Victime du Devoir.
Le vendredi 05 mai 2000 à Saint-Joseph (50), des gendarmes motocyclistes réalisent des contrôles vitesse sur la route nationale 13 à l'aide d'un cinémomètre. Peu avant 17 heures, le Gendarme Denis Leterrier se place sur la chaussée et effectue les gestes réglementaires afin d'intercepter une Renault 5 dont la vitesse a été mesurée à 145 km/h au lieu des 110 autorisés.

Constatant que le véhicule ne ralentit pas, le sous-officier tente de s'écarter de sa trajectoire lorsqu'il est percuté de plein fouet. L'automobiliste en cause s'arrête dans la foulée et est interpellée par les autres militaires. Évacué dans un état désespéré vers un hôpital de Caen (14), le Gendarme Leterrier succombe à ses blessures dans la soirée du 06 mai 2000.

Âgée de 20 ans, la conductrice de la R5 est placée en garde à vue, elle déclare n'avoir vu le militaire que trop tard et n'avoir pas su l'éviter. Mise en examen pour homicide involontaire aggravé, elle est remise en liberté sous contrôle judiciaire. 
Suites judiciaires ignorées.

Né le 05 juin 1957 à La Glacerie (50), le Gendarme Denis Leterrier affichait 24 ans de services entre l'Armée de Terre et la Gendarmerie. Il était affecté à la Brigade Motorisée de Valognes (50). À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire, la Médaille de la Gendarmerie et la Médaille d'Honneur pour Acte de Courage et de Dévouement (échelon or). À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Marié et père de deux enfants, il avait 42 ans.


La 44ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Châteaulin (2013) porte le nom du MAJ Leterrier.


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Christophe Vasseur 29 septembre 1997


Le 29 septembre 1997, les Gendarmes Christophe Vasseur et Emmanuel Sliwinski sont en position de repos lorsqu'ils se rendent à Paris (75) pour visiter des proches. Sur l'autoroute A13 à hauteur de Honguemare-Guenouville (27), le brouillard est très épais et la visibilité particulièrement réduite, à tel point qu'on ne voit plus à quelques mètres. Des automobilistes circulent au pas quand d'autres sont contraints de s'arrêter. Les panneaux de signalisation indiquent en amont la nécessité de ralentir mais plusieurs véhicules arrivent malgré tout à une vitesse excessive. Un immense carambolage se produit peu avant 10 heures.

Circulant sur l'A13 et témoins du drame sans y être impliqués, les deux gendarmes décident de s'arrêter pour commencer à apporter les premiers secours. Ce n'est que peu après qu'un poids-lourd survient à grande vitesse et fauche les deux sous-officiers. Le Gendarme Vasseur est tué sur le coup tandis que le Gendarme Sliwinski s'en sortira gravement blessé. Plus de 200 secouristes sont dépêchés sur les lieux du carambolage qui s'étend sur 1,7 kilomètre et qui implique 144 véhicules dont 14 poids-lourds. Le bilan sera tragique : 12 morts et 94 blessés.

L'enquête se révèle très longue et difficile. Beaucoup de conducteurs mis en cause sont eux-mêmes victimes. Certains sont décédés. 250 personnes sont entendus par les enquêteurs. Une reconstitution a lieu. 5 experts sont mobilisés pendant plusieurs mois. 25 automobilistes seront jugés pour blessures ou homicides involontaires. En juin 2000, le Tribunal Correctionnel de Bernay (27) condamne finalement 24 des 25 prévenus (relaxant une personne), la plupart à des annulations ou des suspensions du permis de conduire et à des amendes, mais également à des peines de prison avec sursis pour 4 d'entre eux (dont un chauffeur poids-lourd poursuivi pour 5 homicides involontaires). En septembre 2001, plusieurs conducteurs sont rejugés en appel (suites judiciaires ignorées).

Né le 21 novembre 1970 à Cambrai (59), le Gendarme Christophe Vasseur affichait 7 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté à la Légion de Gendarmerie Départementale de Haute-Normandie. À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie et la Médaille d'Honneur pour Acte de Courage et de Dévouement (échelon or). Il avait 26 ans.

La 81ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Châteaulin (2017) porte le nom du GND Vasseur.

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Jean-Jacques Palmieri 11 avril 1996


Le 11 avril 1996 vers 23 heures à Saint-Astier (24), au cours d'un exercice de rétablissement de l'ordre au Centre National d'Entrainement des Forces de Gendarmerie, le Capitaine Jean-Jacques Palmieri est accidentellement renversé par un véhicule blindé utilisé pour les manœuvres. Évacué vers un hôpital de Périgueux (24), l'officier succombe à ses blessures peu après.

Né le 16 juillet 1962 à Amiens (80), le Capitaine Jean-Jacques Palmieri était affecté à l'Escadron de Gendarmerie Mobile 34/3 de Mayenne (54). Marié et père de trois enfants, il avait 33 ans.

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Didier Delahaye 07 décembre 1995


Le 07 décembre 1995 vers 09 heures à Dampierre-sous-Brou (28), alors qu'il intervenait sur les lieux d'un accident de la circulation sur la route départementale 955, le Gendarme Auxiliaire Didier Delahaye trouve la mort, accidentellement fauché par un poids-lourd.

Né le 16 mars 1975 à Dieppe (76), le Gendarme Auxiliaire Didier Delahaye avait choisi l'institution pour effectuer son service militaire et il était affecté à la Légion de Gendarmerie Départementale du Centre. À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie. Il avait 20 ans.

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