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Laurent Soler 22 décembre 2000

Gendarme Laurent Soler, tué en service commandé à l'âge
 
de
 35 ans. Surprenant des malfaiteurs en flagrant délit
 de cambriolage, s'est lancé à leur poursuite à pied
 et est parvenu à rattraper l'un d'entre eux qui,
 s'avérant armé, décidait d'ouvrir le feu pour
 échapper à son interpellation. Est tombé
 sous
 les balles, Victime du Devoir.
Le vendredi 22 décembre 2000 vers 04 heures, après avoir passé plusieurs heures à rechercher une octogénaire disparue à Lussan (30), une patrouille composée des Gendarmes Laurent Soler et Bernard Corbier fait retour à son unité. Alors que les gendarmes circulent dans Pont-Saint-Esprit (30), trois individus se font remarqués en train de charger des objets dans le coffre d'un véhicule.

Décidés à lever le doute face à cette activité nocturne pour la moins suspecte, les militaires s'arrêtent. Surpris en plein vol par effraction dans un commerce, les trois hommes prennent aussitôt la fuite en courant à travers de petites ruelles. Le Gendarme Soler s'élance derrière les malfaiteurs et distance le Gendarme Corbier. Quelques secondes plus tard, alors que le sous-officier parvient à agripper l'un des auteurs sur la voie publique, plusieurs coups de feu retentissent. Retrouvé par son camarade, le Gendarme Soler a été instantanément tué, atteint à bout portant par deux décharges de chevrotine en pleine tête, son arme à l'étui. Malgré l'arrivée de nombreux renforts et l'établissement de barrages dans toute la région, le meurtrier et ses comparses restent introuvables.

Le 27 décembre 2000, trois mis en cause sont interpellés dans une habitation à Pont-Saint-Esprit. Les preuves s'accumulent contre deux d'entre eux. Placés en détention provisoire, ces derniers avouent leur participation au cambriolage mais nient être les meurtriers. Déjà condamnés par le passé, tous deux rejettent ainsi la faute sur le troisième malfaiteur, toujours en fuite. Les deux hommes, un algérien de 20 ans et un marocain de 23 ans (dont l'un est en situation irrégulière en France), seront jugés devant la Cour d'Assises du Rhône en février 2005 et ils seront respectivement condamnés à 13 et 10 ans de réclusion criminelle (périodes de sûreté ignorées).

Dénoncé par ses complices, Hicham Bouaouiche (26 ans) s'avère être un marocain en situation irrégulière, recherché au Maroc pour insoumission (n'ayant pas effectué son service militaire obligatoire). Quelques jours après le meurtre, repéré au volant d'un véhicule volé à Montpellier (34), il parvenait à semer une patrouille de la Police Nationale qui l'avait pris en chasse. Munis de faux papiers d'identité, il se réfugiait en Allemagne où il était arrêté pour sa situation irrégulière. Relâché avant que sa véritable identité ne soit découverte, il partait pour les Pays-Bas où il échappait de peu à des policiers lors d'une descente dans sa planque. Finalement arrêté en juillet 2001 par des douaniers marocains alors qu'il tentait de passer la frontière, Bouaouiche reconnaît avoir été présent sur les lieux du cambriolage en France mais nie le meurtre du Gendarme Soler. Le Maroc n'extradant pas ses ressortissants, l'accusé sera jugé là-bas en décembre 2004. Risquant la peine de mort (qui avait été requise par le Procureur de Rabat), il est reconnu coupable du meurtre du gendarme français et il est condamné à 30 ans de prison. L'arme du crime, un fusil à canon scié selon les expertises, n'a jamais été retrouvée.

Né le 15 mars 1965 à Béziers (34), le Gendarme Laurent Soler affichait 5 ans de services dans la Marine Nationale et 12 ans de services dans la Gendarmerie. Sorti de l'ESOG de Montluçon (135ème promotion), il était affecté à la Brigade Territoriale de Pont-Saint-Esprit. À titre posthume, il reçoit la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur, la Croix de Chevalier de l'Ordre National du Mérite et la Médaille de la Gendarmerie. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Célibataire et sans enfant, il avait 35 ans.

La 26ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Libourne (2009) porte le nom du MAJ Soler. La caserne de l'EGM 15/6 de Nîmes (30) et une rue de Pont-Saint-Esprit (celle où il fut tué) porte également son nom.

En 1998 déjà à Lussan, le Gendarme Richard Capel trouvait la mort dans une fusillade avec un malfaiteur. Entre décembre 2000 et avril 2002, 9 policiers sont tués par balles lors d'interventions sur le territoire national. Fin 2001, l'État prend la décision d'équiper individuellement tous les policiers et gendarmes de France d'un gilet par balle (protection jusque là très rarement portée par les policiers ou gendarmes tués en service, faute de moyens).

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Richard Capel 24 mars 1998

Gendarme Richard Capel, tué en service commandé à
 l'âge de 41 ans. Dans le cadre d'une enquête pour des
 faits de cambriolages, a été pris pour cible par un
 suspect armé qu'il interrogeait. Gravement blessé
 par balles avec son camarade, est parvenu à
 rejoindre son unité pour donner l'alerte avant
 de succomber, Victime du Devoir.
Le 24 mars 1998 vers 19 heures, une patrouille de Gendarmerie se transporte au lieu-dit la Lèque à Lussan (30). 
Enquêtant sur une série de vols par effraction commis chez des particuliers dans les environs, les Gendarmes Richard Capel et Jean-Paul Lambert (42 ans) veulent interroger l'occupant d'un camping-car stationné là depuis plusieurs jours, ce dernier faisant l'objet de soupçons.

Les deux militaires engagent une discussion avec l'homme puis demandent à contrôler son identité. Très calme, ce dernier prétexte vouloir récupérer ses papiers lorsqu'il est perdu de vue quelques secondes. Revenant armé d'un fusil à canon scié, l'individu ouvre le feu à bout portant sur les deux sous-officiers qui, bien que gravement atteints, ripostent aussitôt en neutralisant leur agresseur. Touché aux poumons, le Gendarme Lambert parvient à atteindre une route distante de plusieurs centaines de mètres où un automobiliste s'arrête pour lui porter secours, lui sauvant ainsi la vie. Dans le même temps, le Gendarme Capel trouve la force de conduire le véhicule de dotation. Dans un état désespéré après avoir été blessé à l'abdomen, il rejoint son unité située à environ 4 kilomètres pour alerter ses camarades avant de succomber à ses blessures.

Interpellé par les renforts, le meurtrier de 50 ans est évacué vers un hôpital où il décède en fin de soirée. L'enquête établira qu'il était l'auteur des cambriolages dans la région et que le camping-car qu'il utilisait avait été volé en Suisse.

Né le 05 janvier 1957 à Oran (Algérie), le Gendarme Richard Capel affichait 20 ans de services et était affecté à la Brigade Territoriale de Lussan. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire, la Médaille de la Gendarmerie (avec grenade de bronze) ainsi que la Médaille pour Acte de Courage et de Dévouement (échelon or). À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Maréchal des Logis-Chef. Célibataire et sans enfant, il avait 41 ans.

La 464ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Chaumont (2015) porte le nom du MDC Capel. Une stèle a depuis été érigée sur les lieux du drame. Depuis 2012, une course est organisée chaque année par des gendarmes pour honorer sa mémoire.

Deux ans plus tard, le Gendarme Laurent Soler est tué par balles à quelques kilomètres de Lussan alors qu'il tentait d'interpeller des cambrioleurs surpris en flagrant délit.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Michel Christol 02 juillet 1985


Le 02 juillet 1985 à Nîmes (30), le Gendarme Michel Christol décède des suites de blessures reçues en service police route dans un accident de moto.

Né le 16 mars 1946 à Générac (30), le Gendarme Michel Christol était affecté à la Légion de Gendarmerie de Languedoc-Roussillon. Marié, père de trois enfants âgés de 4 à 13 ans, il avait 39 ans.

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Honoré Perez 20 juillet 1984


Le vendredi 20 juillet 1984 à Aigues-Vives (30), une patrouille de Gendarmerie circule au lieu-dit La Monnaie lorsque son attention est attirée sur un chemin communal longeant l'autoroute A9, où deux véhicules se trouvent stationnés et à côté desquels deux individus discutent. Les militaires décident de procéder à un contrôle d'identité.

Interrogé sur le contenu d'un paquet qu'il porte sous le bras, l'un des deux hommes brandit aussitôt une arme de poing de gros calibre dont il fait usage à de nombreuses reprises. Le Gendarme Honoré Perez n'a pas le temps de réagir, il est mortellement atteint de plusieurs balles au thorax. Le Gendarme Didier Brusset, miraculeusement indemne, engage la riposte et blesse les deux malfaiteurs qui parviennent cependant à prendre la fuite.
Le 28 juillet 1984 à Nîmes (30), André Gosserand, meurtrier présumé du Gendarme Perez, est interpellé sans résistance par le GIGN. Son complice (identité ignorée) est également arrêté peu après. Suites judiciaires ignorées.
Le Gendarme Honoré Perez était affecté à la Brigade Territoriale de Sommières (30). À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Gendarmerie. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Maréchal des Logis-Chef. Marié et père de deux enfants, il avait 46 ans.
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Marceau Marty et Jean-Jacques Écotière 29 octobre 1971


Le vendredi 29 octobre 1971 à Vergèze (30), alors qu'ils portaient assistance à un automobiliste en panne lors d'un service police route, les Gendarmes Marceau Marty et Jean-Jacques Écotière sont fauchés par un poids-lourd dont le chauffeur s'était assoupi. Le GND Marty décède sur le coup tandis que le GND Écotière est évacué vers un hôpital de Montpellier (34) où il succombe à ses blessures dans la journée du 30 octobre 1971.

Suites judiciaires ignorées.

Né le 23 avril 1935 à Prades (81), le Gendarme Marceau Marty était affecté à la Circonscription Régionale de Gendarmerie de Provence-Côte d'Azur. Il avait 36 ans.

Né le 02 janvier 1937 à Saint-Hilaire-de-Villefranche (17), le Gendarme Jean-Jacques Écotière était également affecté à la CRG de Provence-Côte d'Azur. Marié et père de deux enfants, il avait 34 ans.

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Henri Damico 30 septembre 1963

Le 30 septembre 1963 à Aimargues (30), le Gendarme Henri Damico décède en service commandé dans un accident de la circulation routière.

Né le 05 juillet 1923 à Sanilhac-Sagriès (30), le Gendarme Henri Damico était affecté à la 9ème Légion bis de Gendarmerie Départementale. Marié et père de deux enfants, il avait 40 ans.

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Gabriel Bourges 11 juillet 1961

Le 11 juillet 1961 à Goudargues (30), le Gendarme Gabriel Bourges décède en service commandé dans un accident de la circulation routière.

Né le 23 avril 1912 à Ambialet (81), le Gendarme Gabriel Bourges était affecté à la 9ème Légion bis de Gendarmerie Départementale. Marié et père de trois enfants, il avait 49 ans.

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