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Jean-Christophe Royer, Dominique Jamet, Christophe Cavaillès et Lionel Loussalez Artets 20 mai 2016

De gauche à droite : Capitaine Jean-Christophe Royer, Major Dominique Jamet,
 Adjudant-Chef Lionel Loussalez-Artets
 et Adjudant-Chef Christophe Cavaillès,
 décédés en service aérien commandé à l'âge de 49, 48, 43 et 45 ans.
 
Participant à un exercice de sauvetage en montagne, ont trouvé
 la mort dans un crash accidentel d'hélicoptère,
 Victimes du Devoir.

Le vendredi 20 mai 2016 vers 09 heures à Cauterets (65), sur le mont Vignemale à plus de 3000 mètres d'altitude, un exercice de secours est réalisé par cinq gendarmes avec le concours d'un hélicoptère de Gendarmerie EC-145. Vers 12 heures 15, après que deux sauveteurs soient montés à bord, l'hélicoptère traverse le couloir de Gaube pour la troisième fois lorsque les pales du rotor principal viennent heurter une paroi rocheuse. Devenu incontrôlable, l'appareil entame une descente infernale et finit par s'écraser 600 mètres plus bas, complètement détruit. Le Capitaine Jean-Christophe Royer (pilote), le Major Dominique Jamet (mécanicien), l'Adjudant-Chef Christophe Cavaillès et l'Adjudant-Chef Lionel Loussalez-Artets décèdent sur le coup.

Il s'agit du plus grave accident impliquant un appareil de la Gendarmerie depuis 1984. Le dernier accident mortel remontait à 1997, date à laquelle le Major Roques et le Gendarme Dussaussay avaient trouvé la mort en opération de secours.

En novembre 2017, le Bureau Enquêtes Accidents pour la Sécurité Aéronautique d'État conclura que le crash est dû à une erreur de pilotage. L'hélicoptère venait de redécoller, il volait à environ 7 mètres du sol dans un couloir en précipice d'environ 18 mètres de large avec un rotor dont le diamètre est de 11 mètres, laissant une marge de manœuvre très limitée. Bien que le pilote avait une très grande expérience de vol en haute-montagne, la disposition des lieux et un manque de visibilité au moment du décollage étaient propices à une mauvaise perception des distances. La thèse la plus probable est que la paroi rocheuse de gauche, particulièrement imposante visuellement, aurait focalisé la concentration du pilote qui aurait ainsi moins prêter attention à celle de droite.

Né le 05 octobre 1966 à Tulles (19), le Capitaine Jean-Christophe Royer affichait 1 an de services dans l'Armée de Terre (BSPP) et 27 ans de services dans la Gendarmerie. Affecté au Détachement Aérien de Gendarmerie de Tarbes (65) depuis 2008, il comptabilisait 4300 heures de vol. Il avait commencé sa carrière en Gendarmerie Départementale (en brigade territoriale) avant de rejoindre les Forces Aériennes de la Gendarmerie en 1995. Ayant gravit tous les grades de sous-officier, il était devenu officier en 2007. Déjà décoré de la Médaille d'Honneur pour Acte de Courage et de Dévouement (échelon argent), il reçoit la Croix de Chevalier de l'Ordre National du Mérite et la Médaille de la Gendarmerie (avec palme de bronze) à titre posthume. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Lieutenant-Colonel. Marié et père de deux enfants, il avait 49 ans.

Né le 30 juillet 1967 à Tournon-sur-Rhône (07), le Major Dominique Jamet affichait 8 ans de services dans l'Armée de Terre (ALAT), 23 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté au DAG de Tarbes depuis 2004. Il avait rejoint directement les FAG à sa sortie d'ESOG. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Gendarmerie (avec palme de bronze). À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Chef d'Escadron. Marié et père d'un enfant, il avait 48 ans.

Né le 09 décembre 1972 à Pau (64), l'Adjudant-Chef Lionel Loussalez-Artets affichait 18 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté au Peloton de Gendarmerie de Haute-Montagne de Pierrefitte-Nestalas (65) depuis 2013. Passionné, il rejoignait directement une unité de montagne à sa sortie d'ESOG. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Gendarmerie (avec palme de bronze). À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Capitaine. Marié et père de deux enfants, il avait 43 ans.

Né le 26 décembre 1970 à Carcassonne (11), l'Adjudant-Chef Christophe Cavaillès affichait 15 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté au PGHM de Pierrefitte-Nestalas depuis 2010. Passionné lui aussi, avec une grande expérience dans le civil, il rejoignait directement une unité de montagne à sa sortie d'ESOG. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Gendarmerie (avec palme de bronze). À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Capitaine. Marié et père de deux enfants, il avait 45 ans.

À eux quatre, ces militaires totalisaient 16 lettres de félicitation et 7 témoignages de satisfaction.

Plaque commémorative apposée sur le lieu du drame.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Laurent Mira 26 février 2009

Gendarme Laurent Mira, décédé en service
 commandé à l'âge de 29 ans. Lors d'une
 patrouille en haute-montagne, a trouvé la
 mort en dévissant sur un terrain instable,
 Victime du Devoir
.
Le 26 février 2009 vers 14 heures à Sers (65), alors qu'il se trouve en patrouille et qu'il réalise l'ascension du pic du Midi de Bigorre, le Gendarme Laurent Mira fait une chute mortelle à plus de 2500 mètres d'altitude, déséquilibré par l'effondrement d'un bloc de glace.

Né le 26 décembre 1979 à Limoges (87), le Gendarme Laurent Mira affichait 10 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté au Peloton de Gendarmerie de Haute-Montagne de Pierrefitte-Nestalas (65) depuis avril 2007. Fils de gendarme, marié et père d'un enfant âgé de 8 mois, il avait 29 ans.

La 348ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Montluçon (2015) porte le nom du GND Mira.

Un mois auparavant, un policier de la CRS n°29 trouvait la mort non loin, emporté par une avalanche au cours d'un entrainement sur le même massif.


(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Stephan Cieutat-Bedin 1er août 2003

Le 1er août 2003 à Arrens-Marsous (65), lors d'une patrouille sur le massif de Balaïtous, le Gendarme Stéphane Cieutat-Bedin fait une chute mortelle, projeté d'une falaise à la suite d'un éboulement.

Né le 08 mai 1971 à Bagnères-de-Bigorre (65), le Gendarme Stéphan Cieutat Bedin affichait 10 ans de services. Sorti de l'ESOG de Montluçon (192ème promotion), il était affecté au Peloton de Gendarmerie de Haute-Montagne de Pierrefitte-Nestalas (65). Marié et père d'un enfant, il avait 32 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

André Roques et Arnaud Dussaussay 15 novembre 1997

Major André Roques (à gauche) et Gendarme Arnaud Dussaussay (à droite),
 décédés en service aérien commandé à l'âge de 48 et 28 ans. Engagés sur
 une opération de secours en montagne à la suite d'un accident d'avion,
 ont trouvé la mort dans le crash accidentel de leur hélicoptère,
 Victimes du Devoir.

Dans la matinée du 15 novembre 1997 à Sers (65), les scientifiques de l'observatoire du Pic du Midi de Bigorre préviennent les secours après avoir été témoins du crash d'un avion de tourisme. Rapidement, un hélicoptère SA 3160 Alouette III décolle avec à son bord trois gendarmes et un médecin du SAMU. L'appareil atterrit sur les lieux du drame à environ 2000 mètres d'altitude.

Dans les restes de l'avion, les secouristes ne peuvent que constater le décès des occupants, quatre membres d'une même famille. Tandis que le médecin et un gendarme restent à l'endroit de l'accident, l'hélicoptère de Gendarmerie redécolle et commence à se mettre en mouvement. Après seulement quelques secondes, l'appareil heurte un câble de chantier non signalé puis, devenu incontrôlable, vient s'écraser à son tour. Le Major André Roques (pilote) et le Gendarme Arnaud Dussaussay (mécanicien) décèdent sur le coup.

L'enquête déterminera que c'est le même câble, installé de manière illégale, qui a causé le crash des deux aéronefs, coûtant la vie à 6 personnes. Suites judiciaires ignorées.

Né le 11 décembre 1949 à Saint-Amans-Soult (81), le Major André Roques affichait 28 ans de services entre l'Armée de Terre et la Gendarmerie. Il était affecté au Détachement Aérien de Gendarmerie de Tarbes (65) depuis 1983. Déjà décoré de la Médaille Militaire, il reçoit la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur, la Médaille de la Gendarmerie et la Médaille d'Honneur pour Acte de Courage et de Dévouement (échelon or) à titre posthume. Marié, il avait 48 ans.

La 353ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Montluçon (2016) porte le nom du MAJ Roques.

Né le 16 novembre 1968 à Bourges (18), le Gendarme Arnaud Dussaussay affichait 10 ans de services dans la Gendarmerie et était également affecté au Détachement Aérien de Gendarmerie de Tarbes. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire, la Médaille de la Gendarmerie et la Médaille d'Honneur pour Acte de Courage et Dévouement (échelon or). Il allait avoir 29 ans.

La 344ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Montluçon (2015) porte le nom du GND Dussaussay.


Plaque commémorative apposée près du lieu des drames.

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Jean-Bernard Soubiron 27 juin 1989

Gendarme Jean-Bernard Soubiron, décédé en
 service commandé à l'âge de 44 ans. Pris
 d'un malaise cardiaque, a trouvé la mort
 en entrainement.
Le 27 juin 1989 à Lau-Balagnas (65), maître-chien, le Gendarme Jean-Bernard Soubiron
 décède, victime d'une crise cardiaque lors d'un entrainement de pistage.

Né le 23 février 1945 à Bourisp (65), le Gendarme Jean-Bernard Soubiron était affecté au Peloton de Gendarmerie de Surveillance en Montagne de Pierrefitte-Nestalas (65). Il avait 44 ans.

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Jean-Pierre Chartier et Gérard Laurent 15 avril 1977


Le 15 avril 1977 à Estaing (65), lors d'une reconnaissance à skis sur le massif de Cauterets avec plusieurs camarades de leur unité, les Gendarmes Jean-Pierre Chartier et Gérard Laurent trouvent accidentellement la mort après avoir été surpris par une pente verglacée, dévissant sur près de 100 mètres.

Né le 22 novembre 1947 à Fleury-les-Aubrais (45), le Gendarme Jean-Pierre Chartier était affecté au Peloton de Gendarmerie de Surveillance en Montagne à Pierrefitte-Nestalas (65). Il avait 29 ans.

Né le 29 mars 1952 à Alan (31), le Gendarme Gérard Laurent était également affecté au PGSM de Pierrefitte-Nestalas. Il avait 25 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Bernard Nicolau Borde-Bergeret 30 mars 1953

Le 30 mars 1953 vers 02 heures 30 à Lourdes (65), procédant à des contrôles aléatoires en poste fixe sur la route nationale 21, le Gendarme Bernard Nicolau Borde-Bergeret est accidentellement fauché par un véhicule qui survient à vitesse excessive. Projeté contre un pilier en ciment, le sous-officier est tué sur le coup.

L'automobiliste, Maurice Dupont (30 ans), est placé en garde à vue. 
Suites judiciaires ignorées.

Le Gendarme Bernard Nicolau Borde-Bergeret était affecté à la Brigade Territoriale de Lourdes. Il avait 40 ans.


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