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Romain Besozzi 03 août 2018

Adjudant Romain Besozzi, décédé en service
 commandé à l'âge de 33 ans. Chargé d'une
 liaison, a trouvé la mort dans un
 accident de la route
.
Le vendredi 03 août 2018 vers 10 heures, alors qu'il réalisait une liaison à Valence (26), l'Adjudant Romain Besozzi circule à moto sur l'autoroute A7, commune de Saulce-sur-Rhône (26), lorsqu'il percute violemment l'arrière d'un véhicule le précédant, surpris par un embouteillage. Évacué au CH de Valence (26), le sous-officier succombe à ses blessures le jour même.

Né le 18 avril 1985 à Besançon (25), l'Adjudant Romain Besozzi affichait 13 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté au Peloton Motorisée de Malataverne (26) depuis 4 ans. Déjà décoré de la Médaille de la Défense Nationale (échelon or) et de la Médaille de la Protection Militaire du Territoire (agrafe trident), il reçoit la Médaille de la Défense Nationale (échelon or avec palme de bronze) à titre posthume. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Pacsé sans enfant, il avait 33 ans.


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Stéphane Eragne 14 février 2007

Le 14 février 2007 vers 15 heures à Allan (26), deux gendarmes motocyclistes en patrouille sur l'autoroute A7 ralentissent sur la bande d'arrêt d'urgence pour rejoindre une sortie de service. Alors qu'il circulait derrière son camarade, le Gendarme Stéphane Eragne vient heurter à faible allure la moto de celui-ci. Perdant l'équilibre et chutant en partie sur la voie de circulation la plus à droite, le sous-officier est happé par un poids-lourd qui arrivait sur cette voie au même instant, décédant sur le coup.

Né le 19 août 1978 à Clermont-Ferrand (63), le Gendarme Stéphane Eragne était sorti de l'ESOG de Montluçon (233ème promotion) et était affecté au Peloton Autoroute de Malataverne (26) depuis peu après une mutation. Marié et père d'un enfant âgé de 3 mois, il avait 28 ans.

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Michel Dolo 13 novembre 2006

Le 13 novembre 2006 à Lus-la-Croix-Haute (26), lors d'une patrouille pédestre en montagne, le Gendarme Michel Dolo fait une chute mortelle après avoir glissé sur une plaque de verglas.

Né le 17 octobre 1960 à Hennebont (56), le Gendarme Michel Dolo affichait 27 ans de services et était affecté à la Brigade Territoriale de Lus-la-Croix-Haute (26). À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Il avait 46 ans.


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Thierry Tanguy 11 juin 1998


Le 11 juin 1998 à Chantemerle-lès-Grignan (26), le Garde Thierry Tanguy assure à moto l'ouverture de route pour la course cycliste du Critérium du Dauphiné lorsqu'il décède dans un accident de la circulation.

Né le 30 décembre 1971 à Brest (29), le Garde Thierry Tanguy était sorti de l'ESOG de Montluçon (164ème promotion) et était affecté à l’Escadron Motocycliste de la Garde Républicaine à Drancy (93). Il avait 26 ans.

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Jean-Louis Prianon 23 juin 1997

Gendarme Jean-Louis Prianon, tué en service commandé
 à l'âge de 30 ans. Alors qu'il intervenait pour un individu
 armé qui s'était retranché après avoir affolé tout un
 village, a pénétré le premier dans l'habitation
 du forcené pour le maîtriser et e
st tombé
 sous les balles, Victime du Devoir.
Le samedi 21 juin 1997 à Valaurie (26), un homme déambule sur la voie publique en menaçant les passants avec un pistolet. Prévenues, plusieurs patrouilles de Gendarmerie se transportent et repèrent l'individu qui vise alors les gendarmes avec son arme. Poursuivi, ce dernier rentre à son domicile pour s'y retrancher. Le GIGN est alors appelé pour prendre en main la situation.

Le lundi 23 juin 1997 vers 03 heures 30, après plus de 24 heures de vaines négociations, un assaut est décidé. Le Gendarme Jean-Louis Prianon est le premier dans la colonne d'assaut. La porte d'habitation est détruite à l'explosif et les militaires pénètrent à l'intérieur du logement en s'identifiant. Sommé de lâcher son arme, le forcené hurle qu'il se rend tout en tirant à trois reprises. Atteint en plein cœur par l'un des projectiles qui est rentré par son aisselle malgré le gilet par balle qu'il portait et le bouclier balistique qu'il tenait, le Gendarme Prianon parvient à continuer sa progression, permettant aux autres gendarmes de neutraliser le tireur sans usage des armes avant de s'écrouler. Immédiatement pris en charge par ses camarades, le sous-officier succombe à sa blessure en moins d'une heure.

Connu pour être sujet à de graves troubles psychiatriques, Gérard Renevier (45 ans) est interné dans la foulée dans un établissement spécialisé. Suites judiciaires ignorées.

Né le 04 décembre 1967 à Saint-Joseph (île de la Réunion), le Gendarme Jean-Louis Prianon affichait 9 ans de services dans la Gendarmerie. Sorti de l'ESOG de Montluçon (125ème promotion), il était affecté au Groupe d'Intervention de la Gendarmerie Nationale depuis juillet 1995. Il avait participé à plus de 150 opérations sur le territoire national comme à l’étranger. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire, la Médaille de la Gendarmerie et la Médaille d'Honneur pour Acte de Courage et de Dévouement (échelon or). Marié et père de trois enfants dont l'un naîtra après son décès, il avait 30 ans.

La 63ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école du Mans (2000) porte le nom du GND Prianon.

Pour la première fois de son histoire, le GIGN (créé en 1974) déplorait la perte d'un membre lors d'une opération de police (7 décès étaient déjà survenus à l'entrainement).

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Jean-Pierre Vignaux 22 juin 1993

Adjudant Jean-Pierre Vignaux, tué en service commandé à
 l'âge de 48 ans. Appelé à intervenir pour un individu qui
 déambulait armé en ville, a tenté d'obtenir sa reddition
 en parlementant. Confronté en réalité à un dangereux
 criminel, a été pris sous le feu avec ses camarades
 et est tombé sous les balles malgré une riposte
 immédiate
Victime du Devoir.
Le mardi 22 juin 1993 vers 10 heures 30, des habitants contactent la brigade de Gendarmerie locale et signalent qu'un homme se balade dans les rues de Livron-sur-Drôme (26) avec une arme de poing. Un peu plus tôt, il s'était fait remarqué en proposant de vendre son arme au patron d'un bar puis en insultant gratuitement les clients d'un second bar. Plusieurs patrouilles se lancent à sa recherche.

Trois gendarmes repèrent finalement l'individu au moment où il entre dans une armurerie, avenue Léon Aubin, pour y réclamer des munitions. L'équipage entre dans le bâtiment et une courte discussion s'engage. Arme en main, l'Adjudant Jean-Pierre Vignaux tente de raisonner l'inquiétant personnage qui, entrant sans raison dans une rage folle, brandit un revolver de calibre 22LR qui s'avérera volé et ouvre le feu à plusieurs reprises. L'Adjudant Vignaux engage la riposte avant de s'effondrer, mortellement atteint par 2 balles dont une en pleine tête. Ses camarades répliquent également par plusieurs tirs, blessant le meurtrier à l'abdomen avant de le maîtriser.

Gunther Sourzac (30 ans) avait été condamné par la Justice à 12 reprises et il accumulait déjà 10 ans derrière les barreaux. En 1991, le malfaiteur était à nouveau interpellé après qu'une jeune femme l'ait désigné comme étant le prédateur l'ayant violé, la même année, sous la menace d'une arme à Valence (26). Placé en détention provisoire, l'homme agresse violemment un surveillant de prison quelques mois plus tard. Jugé devant la Cour d'Assises de la Drôme en juin 1993 pour le viol aggravé, 
l'accusé loin d'être impressionné adressait des lettres de menaces aux magistrats et insultait les jurés. Le jour du verdict, il affirmait sûr de lui : 
« quand je serais dehors, je serais célèbre ». Acquitté par les jurés après une heure et demie de délibérations, Sourzac est libéré tard dans la soirée du 21 juin 1993, la veille du meurtre de l'ADJ Vignaux. Soigné, incarcéré et inculpé pour meurtre d'un agent de la force publique, le criminel sera jugé devant la Cour d'Assises de la Drôme en juin 1996. Suites judiciaires ignorées.

Né le 11 janvier 1945 à Valence-sur-Baïse (32), l'Adjudant Jean-Pierre Vignaux affichait 21 ans de services et commandait la Brigade Territoriale de Livron-sur-Drôme. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire, la Médaille de la Gendarmerie (avec grenade de bronze), la Médaille d'Honneur pour Acte de Courage et de Dévouement (échelon or) et est cité à l'Ordre de la Nation. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Marié, père de quatre enfants âgés de 12 à 18 ans, il avait 48 ans.


Stèle commémorative apposée à Livron-sur-Drôme
 par la municipalité.

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Alain Vincent 31 août 1964

Le lundi 31 août 1964 vers 06 heures à La Coucourde (26), une patrouille de Gendarmerie intervient sur les lieux d'un accident de la route. Le Gendarme Alain Vincent procède aux constatations quand son attention est attirée par une voiture stationnée dans un champ à quelques dizaines de mètres de là. Intrigué, le militaire décide d'aller voir ce véhicule de plus près lorsqu’un homme sort d'un petit cabanon situé à proximité. Tandis que le sous-officier vient à sa rencontre sans précaution particulière, l'individu exhibe aussitôt un revolver et ouvre le feu sans dire un mot. Très gravement atteint par 3 balles, le Gendarme Vincent sera transporté vers un hôpital où il succombera dans la soirée.

Le tireur prend la fuite mais l'immatriculation de la voiture, qui s'avère volée et signalée en lien avec plusieurs cambriolages, est relevée par un témoin. Le 02 septembre 1964 à Nice (06), une patrouille de la Sûreté Nationale (devenue Police Nationale) procède à l'identification du même véhicule, stationné vide d'occupant sur un emplacement interdit. Il appert rapidement que l'automobiliste n'est pas un simple contrevenant. Une surveillance discrète est mise en place. Repéré alors qu'il s'apprêtait à reprendre le véhicule, le meurtrier tente de s'échapper parmi les passants lorsque, poursuivi et acculé, il brandit son arme avant d'être maîtrisé in extremis par les policiers.

Placé en garde à vue, Juan Cebrian Lorenzo (23 ans) reconnait le meurtre du GND Vincent. De nationalité espagnole, il est également accusé de nombreux cambriolages ainsi que d'au moins 8 vols à main armée en seulement 2 mois. 
Inculpé puis jugé en janvier 1965 devant la Cour d'Assises de la Drôme, Lorenzo est condamné à la peine de mort mais il sera finalement gracié en juin 1965 par décret présidentiel, sa peine commuée alors en réclusion criminelle dite à perpétuité (période de sûreté ignorée).

Le Gendarme Alain Vincent était affecté à la Brigade Territoriale de Marsanne (26). À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie. Marié et père de famille, il avait 32 ans.


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Raymond Lacroix 03 octobre 1957

Gendarme Raymond Lacroix, décédé en service
 commandé à l'âge de 37 ans. A trouvé la
 mort dans un accident de la route.
Le 03 octobre 1957 à Saulce-sur-Rhône (26), le Gendarme Raymond Lacroix décède en service commandé dans un accident de la circulation routière.

Né le 04 janvier 1920 à Saint-Pons-la-Calm (30), le Gendarme Raymond Lacroix était affecté à la 8ème Légion ter de Gendarmerie Départementale. Marié et père de quatre enfants, il avait 37 ans.

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Louis Chambron 28 août 1957

Le 24 août 1957 à Valence (26), alors qu'il établissait un périmètre de sécurité autour des lieux d'un incendie, le Gendarme Louis Chambron est accidentellement heurté par un automobiliste. Évacué vers un hôpital, le sous-officier succombe à ses blessures le 28 août 1957.

Suites judicaires ignorées.

Le Gendarme Louis Chambron était affecté à la 8ème Légion ter de Gendarmerie Départementale. Il avait 32 ans.

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