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Michel Astoul 18 août 1988

Maréchal des Logis-Chef Michel Astoul, tué en service
 commandé à l'âge de 29 ans. En surveillance générale,
 a repéré des fugitifs et s'est lancé à leur poursuite à pied.
 Alors que son camarade venait d'être violemment agressé,
 a été très gravement blessé à coups de couteau malgré
 une riposte armée immédiate.
 A succombé une
 semaine
 plus tard, Victime du Devoir.
Le jeudi 11 août 1988 vers 23 heures 45 à La Chaise-Dieu (43), l'attention d'une patrouille de Gendarmerie est attirée sur trois individus marchant en bordure de chaussée. Venus à bord d'une voiture qui s'avère volée, les jeunes gens prennent la fuite en courant à la vue des gendarmes. L'équipage se lance à leur poursuite à pied sans savoir qu'il s'agit de Thierry Courtois (20 ans), Stéphane Bel (25 ans) et Christine Schouteeten (20 ans). Courtois et Bel sont deux détenus qui le 09 août 1988, armés de couteaux, ont réussi à s'évader de la prison d'Auxerre (89) en prenant en otage un surveillant. Tous deux étaient alors placés en détention provisoire, le premier inculpé pour port d'armes prohibées ainsi que coups et blessures volontaires avec arme tandis que le second l'était pour association de malfaiteurs, vols à main armée et prise d'otages.

Rattrapant rapidement le trio, le Gendarme Claude Mayor (29 ans) agrippe Bel mais il est aussitôt frappé à la tête avec un objet contondant. 
Le sous-officier tombe inconscient sous les coups de Bel qui se précipite sur son arme afin de s'en emparer. À son arrivée, le Maréchal des Logis-Chef Michel Astoul surprend cette scène tandis que Courtois lui fonce dessus, armé d'un couteau. Luttant pour sa survie et celle de son camarade, le chef de patrouille dégaine son pistolet et ouvre le feu. Les deux criminels sont atteints par les tirs mais malgré ses blessures et avant d'en mourir, Courtois parvient à se jeter sur le MDC Astoul qui s'écroule frappé à la gorge, la carotide tranchée. Dans le même temps, des habitants tentent d'intervenir après avoir été réveillés par les coups de feu. Menaçant de mort les témoins, Bel et Schouteeten s'emparent du véhicule d'un automobiliste qui, croyant qu'un accident de la route venait d'avoir lieu, s'était arrêté pour porter secours. La voiture volée est rapidement repérée et prise en chasse par plusieurs patrouilles venues en renfort. Blessé d'une balle à l'abdomen, le conducteur perd le contrôle du véhicule qui termine dans un fossé à Saint-Pal-de-Senouire (43), après une course poursuite sur plusieurs kilomètres. Toujours en possession du pistolet dérobé, les deux fugitifs finissent par se rendre sans résistance supplémentaire.
Les deux gendarmes blessés sont évacués au CH du Puy-en-Velay (43). Sur les lieux du drame, les premières constatations font apparaître la présence de six étuis de calibre 9 mm, sans que l'on puisse tout de suite déterminer si l'arme dérobée a été utilisée ou non. Bien que stable au départ, l'état de santé du MDC Astoul se dégrade subitement le 14 août 1988. Transféré dans le coma vers un hôpital militaire de Paris (75), le sous-officier succombera dans la journée du 18 août 1988, 7 jours après les faits.
De nouveau écroué, inculpé pour tentative de meurtre sur un agent de la force publique, violences avec arme, voies de fait ainsi que vol à main armée avec violences, Bel est jugé en mars 1991 devant la Cour d'Assises de Haute-Loire et il sera condamné à 18 ans de réclusion criminelle (période de sûreté ignorée). Suites judiciaires ignorées pour Schouteeten.
Né le 1er novembre 1958 à Albi (81), le Maréchal des Logis-Chef Michel Astoul commandait la Brigade Territoriale de La Chaise-Dieu depuis quelques mois. À titre exceptionnel, il reçoit la Médaille Militaire. À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie (avec grenade de bronze). Marié et père de deux enfants, il avait 29 ans.
(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Philippe Zimmermann 08 décembre 1980

Le 08 décembre 1980 vers 15 heures à Retournac (43), une patrouille de Gendarmerie se présente au domicile d'un habitant dont le fils est en état d'insoumission après avoir, malgré plusieurs avertissements, refusé de rejoindre un centre de recrutement pour l'exécution du service national.
Les Gendarmes Philippe Zimmermann et Christian Martin découvrent Christian Vignal (19 ans) qui se dissimulait au fond du jardin de la propriété et l'invitent à les suivre. Alors que les militaires s'apprêtent à remonter en voiture avec le mis en cause, le père de ce dernier saisit un fusil de chasse et ouvre le feu à plusieurs reprises par l'une des fenêtres de son habitation. Le Gendarme Zimmermann est mortellement atteint par les tirs tandis que le Gendarme Martin, très gravement blessé à la tête, perdra l'usage d'un œil.
Le meurtrier, Jean Vignal, est interpellé peu après par des renforts. Une prise de sang démontrera qu'il était alcoolisé. Son fils a quant à lui pris la fuite et il n'est pas retrouvé dans l'immédiat. Suites judiciaires ignorées.
Né le 24 mars 1951 à Moussey (88), le Gendarme Philippe Zimmermann était affecté à la Brigade Territoriale de Retournac. À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie. Marié et père d'un enfant, il avait 29 ans.
La 130ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Montluçon (1989) porte le nom du GND Zimmermann.
(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Joël Derenty 20 février 1977

Le 20 février 1977 à Saint-Maurice-de-Lignon (43), le Gendarme Joël Derenty décède en service commandé dans un accident de la circulation routière.

Né le 10 mars 1953 à Floringhem (62), le Gendarme Joël Derenty était affecté à la Circonscription Régionale de Gendarmerie d'Auvergne. Il avait 23 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Jean-Marie Gidon 1er octobre 1972

Gendarme Jean-Marie Gidon, décédé en service commandé
 à l'âge de 37 ans. Alors qu'il intervenait sur les lieux d'un
 accident de la route et qu'il cherchait à porter secours à
 une victime, a trouvé la mort accidentellement fauché
 par un automobiliste qui conduisait en état d'ivresse.
 Est tombé Victime du Devoir.
Dans la soirée du 30 septembre 1972 à Monistrol-sur-Loire (43), suite à l'appel d'un témoin à la brigade locale, une patrouille de Gendarmerie intervient sur la route départementale 12, au lieu-dit les Bruyères, où un grave accident de la circulation vient de se produire. Les premiers éléments communiqués font état d'une jeune femme blessée et coincée sous une voiture ayant quitté la chaussée.

Arrivés rapidement sur place, les Gendarmes Jean-Marie Gidon et Leroux descendent de leur véhicule et cherchent dans la nuit la voiture accidentée lorsqu'un sur-accident survient aussitôt. Un automobiliste surgissant à vive allure vient en effet percuter violemment l'avant du fourgon sérigraphié, balayant au passage les deux militaires ainsi qu'un rescapé du précédent accident. Projetés à plusieurs mètres, les trois malheureux sont grièvement blessés. Évacués vers un hôpital de Saint-Étienne (42), le GND Gidon succombe le 1er octobre 1972 tandis que son camarade et la troisième victime survivront.

L'enquête démontrera que le conducteur en cause (identité ignorée) se trouvait en état d'alcoolémie. Suites judiciaires ignorées.

Né le 14 février 1935 à Allègre (43), le Gendarme Jean-Marie Gidon affichait 2 ans de services dans l'Armée de Terre (15ème BCA), 12 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté à la Brigade Territoriale de Monistrol-sur-Loire depuis au moins 3 ans. Sorti de l'ESOG de Chaumont en 1960, il rejoignait la Gendarmerie Mobile avant d'intégrer la BT de Monastier (43) pour quelques temps. En 1970, il est félicité par écrit pour avoir rapidement identifié et interpellé un individu auteur d'un meurtre. Vétéran de la guerre d'Algérie, déjà décoré de la Croix de la Valeur Militaire (avec étoile de bronze) et de la Médaille Commémorative d'AFN, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie (avec grenade de bronze) à titre posthume. Il avait 37 ans.

La 353ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Chaumont (1992) porte le nom du GND Gidon.

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Pierre Soulis 26 novembre 1957

Gendarme Pierre Soulis, assassiné en service commandé à
 l'âge de 37 ans. Parti seul pour une mission administrative,
 a croisé la route d'un malfaiteur concerné par l'une de
 ses enquêtes judiciaires et est tombé sous
 les balles
, Victime du Devoir.
Dans l'après-midi du 26 novembre 1957, le Gendarme Pierre Soulis se rend seul à Lachaud-Curmilhac (43), avec sa voiture personnelle, afin de recenser les panneaux publicitaires en bordure de route à la demande de la Préfecture de Haute-Loire.

Le lendemain, son commandant d'unité constate qu'il n'est pas présent à la prise de service. On le pensait chez son épouse, laquelle le pensait dans son logement de service, mais on apprend qu'il n'est en réalité jamais revenu de sa mission. Des recherches sont entreprises et sa Peugeot 203 est rapidement retrouvée en bordure d'un petit chemin à 2 kilomètres du centre du village. Dans le même temps, deux habitants signalent qu'ils pensent avoir entendu des coups de feu la veille au soir. Une soixantaine de gendarmes, aidés de pompiers et de volontaires civils, participent aux recherches qui restent sans effet jusqu'au 07 décembre 1957. Ce jour là, le corps sans vie du Gendarme Soulis est finalement découvert, dissimulé dans un taillis, recouvert de mousse et de feuilles mortes, à près de 500 mètres du lieu où sa voiture était stationnée. 

L'autopsie révèle la nature du décès : le sous-officier a été exécuté à bout portant de 5 balles de calibre 6,35 mm. Dans les jours qui suivent, six personnes sont auditionnées par les enquêteurs. Parmi eux se trouvent plusieurs membres d'une même famille qui fournissent un alibi qui s'avèrera mensonger. La perquisition menée dans leur ferme s'avérant négative, ils sont relâchés faute de preuves bien que l'un d'entre eux, Roger Beaune (32 ans), demeure le principal suspect pour une bonne raison : il s'agit en effet d'un individu soupçonné de nombreux vols dans la région et le Gendarme Soulis souhaitait justement l'interroger en rapport à une tentative de vol dans un commerce survenue le 25 novembre 1957.

Le 05 février 1958, Roger Beaune et son père Jules Beaune (60 ans) sont interpellés par la SRPJ de Clermont-Ferrand (63) grâce à de nouveaux éléments. Une seconde perquisition bien plus poussée est réalisée à leur domicile. Les fouilles permettent cette fois ci des découvertes accablantes, notamment près de 50 kilos d'explosifs, de nombreuses armes de guerre, divers objets qui s'avèrent dérobés, de faux papiers et bien d'autres objets illégaux. Inculpés pour ces nombreux délits, l
e père et son fils sont placés en détention préventive. En mars 1958, les enquêteurs trouvent un local secret attenant à l'habitation de la famille Beaune. Une perquisition est effectuée dans la cachette et l'on y trouve la montre en or du Gendarme Soulis, un chargeur provenant de son arme de service et plusieurs autres objets lui appartenant. On trouve également le canon d'une arme de calibre 6,35 mm. Un laboratoire de police scientifique examine ce canon et le résultat est sans appel : c'est celui qui a été utilisé pour assassiner le gendarme. Enfin, des témoignages, dont celui de l'épouse de Jules Beaune, viennent contredire l'alibi donné par les deux mis en cause. Il appert en effet qu'ils ont quitté leur domicile dans la soirée du 26 novembre 1957. 
Le Gendarme Soulis a-t-il été suivi puis assassiné ou a-t-il croisé par hasard la route de son assassin ? Quoiqu'il en soit, le fils Beaune aurait décidé de le supprimer pour éviter que ses enquêtes n'aboutissent. Aidé de son père, il aurait ensuite déplacer le corps pour tenter de le camoufler. S'il reconnait les vols qui lui sont reprochés, Roger Beaune affirmera jusqu'au bout n'avoir aucun lien avec la mort du militaire. Le lieu de l'exécution reste cependant indéterminé et la découverte en 1965, sur le muret d'une propriété, de l'arme de service du gendarme viendra rajouter un nouveau mystère autour de l'affaire.

Le 04 avril 1958, Roger Beaune est inculpé pour assassinat d'un agent de la force publique. 
Jules Beaune est quant à lui inculpé pour recel de cadavre. Les deux hommes, qui nient catégoriquement les faits, sont jugés par la Cour d'Assises de la Haute-Loire en septembre 1959. Le Procureur de la République requiert la peine de mort à l'encontre du principal accusé et une peine de travaux forcés à l'encontre du second. Tous deux seront reconnus coupables mais ils bénéficieront de « circonstances atténuantes 
». L'assassin est condamné à 20 ans de travaux forcés (remplacés par la peine de réclusion criminelle dès 1960) tandis que son père écope de 4 ans de prison. À l'énoncé du verdict, estimé trop indulgent, une foule se réunie devant le palais de justice pour manifester son mécontentement.

Né en 1920 à Saint-Symphorien (48), le Gendarme Pierre Soulis affichait 12 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté à la Brigade Territoriale de Langeac (43) depuis 1953. À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie. Marié et père de trois enfants âgés 2 à 7 ans, il avait 37 ans.


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Marcel Fleurant 22 janvier 1949

Le 22 janvier 1949 à Brioude (43), l'Adjudant-Chef Marcel Fleurant trouve la mort en service commandé dans des circonstances ignorées.

Né le 07 janvier 1901 à Réclonville (54), l'Adjudant-Chef Marcel Fleurant était affecté à la 8ème Légion bis de Gendarmerie. Marié et père de trois enfants, il avait 48 ans.

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