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Michel Joachim 25 mai 2007

Adjudant-Chef Michel Joachim, décédé en service
 commandé à l'âge de 43 ans. Alors qu'il tentait
 au guidon de sa moto d'intercepter un malfaiteur
 au volant
 d'un véhicule volé, a trouvé la mort
 dans
 un accident de la route, Victime du Devoir.
Le vendredi 25 mai 2007 en fin d'après-midi à Bourganeuf (23), alors qu'il se trouve en patrouille à moto, l'Adjudant-Chef Michel Joachim est hélé par le gérant d'une station service qui lui désigne une Peugeot 207 dont le conducteur est parti sans payer après avoir fait le plein de carburant à Saint-Léonard-de-Noblat (87). Le gendarme motocycliste rattrape l'automobiliste et fait usage des avertisseurs lumineux et sonores pour lui intimer l'ordre de s'arrêter, sans savoir qu'il s'agit d'un véhicule volé. Ignorant les injonctions, le conducteur de la 207 poursuit sa route en prenant des risques démesurés.

Conscient que l'individu ne s'arrêtera pas de lui même, l'Adjudant-Chef Joachim prévient par radio ses camarades qui se trouvent quelques kilomètres plus loin puis laisse de plus en plus de distance entre lui et le fuyard, dans l'espoir que ce dernier adopte un comportement moins dangereux. Sa sage décision n'a cependant pas d'effet, le véhicule traversant l'agglomération de Pontarion (23) à très vive allure. Face à un barrage établi par deux gendarmes motocyclistes quelques centaines de mètres après la sortie du village, le malfaiteur fait demi-tour au frein à main et repart en trombe. L'Adjudant Christophe Estival (43 ans) et le Gendarme Pascal Péret (43 ans) se lancent à sa poursuite sur la route départementale 941. Tandis que les deux militaires tentent de dépasser la 207, gênés par le malfaiteur qui donne délibérément des coups de volant dans leur direction pour les empêcher d'y parvenir, l'Adjudant-Chef Joachim arrive en sens inverse alors qu'il avait perdu de vue la voiture en fuite. La visibilité réduite par un virage, l'ADC Joachim et l'ADJ Estival entrent en collision frontale tandis que le GND Péret parvient à l'éviter de justesse avant de chuter, légèrement blessé. Pris en charge par les Sapeurs-Pompiers puis évacués au CHU de Limoges (87), l'ADJ Estival survit à ses graves blessures mais l'ADC Joachim succombe le jour même.

Repérée par un hélicoptère, la 207 volée s'immobilise dans un champ après une sortie de route 5 kilomètres plus loin et son conducteur, seul occupant, est interpellé sans résistance supplémentaire par les renforts. Toxicomane notoire d
éjà condamné à plusieurs reprises notamment pour refus d'obtempérer, délit de fuite et violences aggravées, Alain Antczack (43 ans) est mis en examen pour tentatives de meurtres sur personnes dépositaires de l'autorité publique, homicide involontaire aggravé, blessures involontaires aggravées, recel de bien provenant d'un vol, refus d'obtempérer et filouterie de carburant. Placé en détention provisoire, il est jugé en première instance devant le Tribunal Correctionnel de Guéret (23) en janvier 2009 et est condamné à 8 ans de prison ferme assortis d'une annulation de son permis de conduire durant 5 ans et d'une interdiction de séjour dans la Creuse pendant 5 ans également (les tentatives de meurtre ne seront pas retenues par l'accusation). Le tribunal ayant oublié de notifier le maintien en détention provisoire, le prévenu est aussitôt remis en liberté dans l'attente de son jugement en appelRejugé en février 2009, Antczack ne daigne pas se présenter à l'audience durant laquelle il est finalement condamné à 4 ans de prison ferme. Un mandat d'arrêt est délivré à son encontre (suites ignorées).

Né le 20 mai 1964 à Genouillac (23), l'Adjudant-Chef Michel Joachim affichait 1 an de services dans l'Armée de Terre (ABC) et 23 ans de services dans la Gendarmerie. 
Sorti de l'ESOG de Montluçon (89ème promotion), il commandait la Brigade Motorisée de Bourganeuf depuis septembre 2002. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire, la Médaille de la Gendarmerie (avec palme de bronze) et est cité à l'Ordre de la Nation. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Marié et père de deux garçons âgés de 18 et 20 ans (dont l'un deviendra gendarme), il avait 43 ans.

La 290ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Montluçon (2008) porte le nom du MAJ Joachim.


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Paul Mignaton 1er janvier 1964

Le 1er janvier 1964 vers 16 heures à Charron (23), intervenant sur appel d'une dame violentée par son mari, une patrouille de Gendarmerie se transporte jusqu'à une exploitation agricole située au lieu-dit Les Treix. Deux sous-officiers pénètrent dans la maison lorsqu'ils sont pris sous le feu du mis en cause armé d'un fusil de chasse. Le Maréchal des Logis-Chef Paul Mignaton s'effondre, mortellement atteint à bout portant.

En fin d'après-midi, venu en renfort, le Gendarme Frédéric Chastagnac s'introduit seul dans l'habitation et parvient à maîtriser par surprise le meurtrier retranché.

Roger Valanet est inculpé pour meurtre d'un agent de la force publique et placé en détention préventive. Suites judiciaires ignorées.

Le Maréchal des Logis-Chef Paul Mignaton commandait la Brigade Territoriale d'Auzances (23). À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie et la Médaille d'Honneur pour Acte de Courage et de Dévouement (échelon argent). À titre exceptionnel, il est nommé au grade d'Adjudant-Chef. Marié et père de trois enfants, il avait 43 ans.


La caserne de la BT de Chénérailles (23) porte depuis 2012 le nom de l'ADC Mignaton.

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Célestin Pasty 25 octobre 1955

Le 25 octobre 1955 à Jarnages (23), le Gendarme Célestin Pasty décède dans un accident survenu en service commandé.

Né le 25 mars 1904 à Saint-Vaury (23), le Gendarme Célestin Pasty était affecté à la 4ème Légion ter de Gendarmerie Départementale. Durant la seconde guerre mondiale, il avait rejoint la Résistance (FFI). Marié et père d'un enfant, il avait 51 ans.

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Henri Potebon 1er juillet 1940

Évacué du département de la Creuse entre le 19 et 25 juin 1940 après avoir contacté une maladie en service commandé, le Maréchal des Logis-Chef Henri Potebon décède le 1er juillet 1940 à l'hôpital Combarel de Rodez (12).

Né le 24 janvier 1900 à Saint-Gaultier (36), le Maréchal des Logis-Chef Henri Potebon était affecté à la 9ème Légion de la Garde Républicaine Mobile et détaché à la prévôté de la 55ème Division d'Infanterie (Armée de Terre) puis de la 238ème Division d'Infanterie Légère en raison de la guerre. Il était déjà décoré de la Médaille Militaire. Marié, il avait 40 ans.

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