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Patrice Dehosse 08 mars 1999

Le 08 mars 1999 à Oletta (2B), le Gendarme Patrice Dehosse décède en service commandé dans des circonstances inconnues.

Né le 04 mars 1954 à Sorel-en-Vimeu (80), le Gendarme Patrice Dehosse était sorti de l'ESOG de Montluçon (46ème promotion). Il avait 45 ans.

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Juvénal Défossez 13 février 1992

Gendarme Juvénal Défossez, assassiné en service commandé
 à l'âge de 41 ans. Alors qu'il intervenait pour mettre la main
 sur des individus armés vus dans un petit village, a été pris
 pour cible par un repris de justice qui l'observait et dont
 les proches étaient justement à l'origine de l'alerte.
 Est tombé sous les balles, Victime du Devoir.
Le jeudi 13 février 1992 peu après minuit à Montegrosso (2B), suite à un appel à la brigade locale signalant la présence d'un homme cagoulé et armé dans le hameau de Lunghignano, d
eux patrouilles de Gendarmerie se transportent sur les lieux pour inspecter minutieusement la zone. Vers 01 heure, les recherches sont toujours en cours lorsqu'un second appel fait cette fois état de deux individus cagoulés et armés, toujours dans le même hameau. Avertis, les deux équipages se séparent pour couvrir plus de terrain.

Alors qu'il progresse dans l'obscurité d'une ruelle avec le Maréchal des Logis-Chef Zachello, le Gendarme Juvénal Défossez s'effondre au bruit de deux coups de feu. Le sous-officier est mortellement atteint à la nuque et dans le dos par des balles à ailettes. Son camarade parvient à déterminer la position du tireur et d'importants renforts convergent sur place, encerclant une maison. Après 10 heures de négociations, les quatre occupants de l'habitation finissent par se rendre sans résistance. La perquisition amène à la découverte de nombreuses armes et munitions.

Après avoir tout d'abord tenté d'échapper à ses responsabilités, accumulant les mensonges, Joseph Colombani (27 ans) reconnaît être l'auteur des tirs et avoir « tiré pour tuer » mais affirme cependant qu'il ne savait pas qu'il s'agissait d'un gendarme, l'ayant selon lui confondu. Il déclare avoir aperçu un homme cagoulé le 12 février vers 20 heures qui, selon lui, venait l'abattre et il avoue même avoir fait usage de son arme un peu plus tard dans la soirée, visant deux hommes qui s’avéraient être de simples passants. Ces derniers n'avaient heureusement pas été touchés. 
La psychose était née du fait qu'un contrat, visant à exécuter trois personnes, avait été proposée à Colombani. Faisant mine d'accepter, celui-ci avait prévenu les trois cibles et il craignait depuis la vengeance des commanditaires. Il est vrai qu'il avait reçu des menaces de mort et que l'intermédiaire du contrat avait été assassiné à Calvi (2B) le 10 février 1992. Sans aviser les autorités, Colombani s'était alors barricadé dans son domicile avec son frère Jacques (24 ans) et son cousin Régis Martin (24 ans), les armes en main. Prétendant avoir pris le Gendarme Défossez pour un tueur à gages, l'assassin l'épiait et le laissait passer avant d'ouvrir le feu dans son dos depuis une position surélevée. Triste ironie du sort, la Gendarmerie intervenait justement suite aux appels anonymes provenant de cette même famille.

Déjà condamné en 1987 et 1992 pour deux vols à main armée, Colombani est jugé en février 1994 devant la Cour d'Assises du Rhône pour assassinat, sans la circonstance aggravante que la victime était une personne dépositaire de l'autorité publique. Il sera condamné à 20 ans de réclusion criminelle, assortis d'une période de sûreté des deux tiers soit 13 ans. En juin 1994, incarcéré à la Maison d'Arrêt de Saint-Joseph à Lyon (69), le détenu fabrique durant sa détention un piège pour tenter, en vain, d'électrocuter des surveillants. Suites judiciaires ignorées pour ces faits.

Jacques Colombani et Régis Martin seront quant à eux condamnés à 3 ans de prison, dont 2 ans et 8 mois avec sursis, pour destruction de preuves.


Né le 04 mai 1950 à Cambrai (59), le Gendarme Juvénal Défossez affichait 19 ans de services et était affecté à l'Escadron de Gendarmerie Mobile 12/2 de Bouliac (33) depuis 1982. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire, la Médaille de la Gendarmerie (avec grenade de bronze) et est cité à l'Ordre de la Nation. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Maréchal des Logis-Chef. Marié et père d'un enfant, il avait 41 ans.

La 197ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Montluçon (1996) porte le nom du MDC Défossez.

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Patrice Revy 12 août 1989


Le 12 août 1989 à Tallone (2B), en service police route, le Gendarme Patrice Revy trouve la mort dans un accident de la circulation.

Né le 11 mai 1947 à Lyon (69), le Gendarme Patrice Revy était affecté à la Légion de Gendarmerie de Corse. Il avait 42 ans.

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Guy Aznar 04 août 1987

Gendarme Guy Aznar, assassiné en service commandé à
 l'âge de 29 ans. En route pour assurer la surveillance d'un
 lieu public, a été pris pour cible par un commando
 terroriste lié au nationalisme corse. Ses trois
 camarades blessés, est tombé sous
 les balles, Victime du Devoir.
Le mardi 04 août 1987 peu avant 20 heures à Lucciana (2B), quatre gendarmes mobiles circulent à bord d'un Citroën C35 sur la route départementale 107 pour se rendre à l'aéroport de Bastia - Poretta (2B) où ils doivent y assurer la surveillance.

Non loin de l'église de la Canonica, presque arrivé à destination, une Peugeot 205 GTI double le véhicule de Gendarmerie et s'arrête brusquement devant après une queue de poisson. Quatre individus cagoulés mettent rapidement pied à terre et ouvrent le feu avec des armes automatiques sur le C35 immobilisé, vidant les chargeurs en quelques secondes avant de repartir. Le véhicule sérigraphié est criblé de balles. À l'intérieur de l'habitacle, le Gendarme Guy Aznar est inerte sur le siège arrière, mortellement atteint par plusieurs projectiles. Le Gendarme Jean-Claude Santos (22 ans), très gravement blessé par deux balles à la tête et au thorax, ainsi que les Gendarmes Philippe Alexis (24 ans) et Alain Cronier (28 ans), plus légèrement atteints, survivront.
Malgré la présence de nombreux automobilistes au moment de l'attaque, les enquêteurs peinent à obtenir des informations. Très peu de témoignages sont recueillis. La 205, dérobée quelques instants avant les faits, sera retrouvée dans la journée. Le 05 août 1987, le FLNC revendique l'attentat. En réaction, le Ministre de l'Intérieur Charles Pasqua promet une récompense d'un million de francs pour celui qui permettra l'arrestation des terroristes. Une trentaine de personnes se manifestent les jours suivants mais certains fournissent des informations mensongères, attirés par l'appât du gain.
Fin août 1987, Gérard Pellier (34 ans) est interpellé à Monaco. Condamné et incarcéré durant une courte période pour des escroqueries, mis en relation avec des membres du FLNC en prison, il reconnaissait avoir loué une chambre d'hôtel et avoir réalisé des repérages en échange d'une promesse de rémunération tout en jurant ignorer le but réel de l'opération. Il sera néanmoins inculpé pour complicité d'assassinat sur un agent de la force publique. Suites judiciaires ignorées le concernant.
Entre 1987 et 2006, des prélèvements ADN sont réalisés sur des dizaines de suspects pour tenter, en vain, de retrouver les assassins du Gendarme Aznar.
Le Gendarme Guy Aznar était affecté à l'Escadron de Gendarmerie Mobile 11/11 de Mont-de-Marsan (40). À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire, la Médaille de la Gendarmerie (avec grenade de bronze) et est cité à l'Ordre de la Nation. Marié et père d'un garçon âgé de 3 ans, il avait 29 ans.

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Pascal Beneito 20 août 1986

Gendarme Pascal Beneito, tué en service commandé
 à l'âge de 23 ans. Chargé de faire évacuer une zone
 habitée face à la propagation d'un 
incendie criminel,
 a aperçu 
une personne en danger et a tenté de lui
 porter secours jusqu'au sacrifice ultime.
 Est tombé 
Victime du Devoir.
Le mercredi 20 août 1986 à Lumio (2B), engagé avec son unité pour l'évacuation d'habitations menacées par un important incendie, le Gendarme Pascal Beneito aperçoit une personne en détresse au milieu de la végétation lorsqu'il se précipite à son secours, se retrouvant isolé de ses camarades. Surpris et piégé par la propagation rapide des flammes, le sous-officier trouve la mort dans le brasier.

L'enquête déterminera que l'incendie est d'origine criminelle. Suites judiciaires ignorées.

Né le 04 avril 1963 à Cambrai (59), le Gendarme Pascal Beneito était affecté à l'Escadron de Gendarmerie Mobile 4/5 de Valenciennes (59) et détaché en renfort estival à la Brigade Territoriale de Calvi (2B). À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Gendarmerie. Sur le point de se marier avec sa compagne, il avait 23 ans.

La 247ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Châtellerault (1990) porte le nom du GND Beneito. En 2016, lors d'une cérémonie en hommage à son frère aîné, Guillaume Beneito s'exprime : « Je suis venu ici l'année après le drame avec mes parents. Je n'avais que 12 ans mais tout est dans ma mémoire. Ce drame a laissé beaucoup de traces au sein de ma famille. Mon père est décédé en 2011 et ma mère connaît des problèmes de santé. J'ai essayé d'en savoir plus auprès de la Justice mais c'est le néant. Je suis très touché que la mémoire de mon frère soit honorée et que l'on se souvienne. Pascal était un garçon qui aimait son métier. Depuis, je n'étais jamais revenu sur les lieux et pour tout vous avouer, même si c'est une région formidable, je n'ai jamais eu la force de venir passer mes vacances en Corse. La douleur est toujours là, présente. »

Une stèle commémorative a été apposée
 près des lieux du drame.

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Michel Hugel et Jean-Yves Giraud 22 août 1975

Maréchal des Logis-Chef Michel Hugel (à gauche) et Gendarme Jean-Yves Giraud (à droite),
 tués en service commandé à l'âge de 36 et 20 ans. Intervenant sur une prise d'otage
 menée par des nationalistes corses, sont tombés sous les balles
 au cours d'un assaut, Victimes du Devoir.

Le 21 août 1975 à Aléria (2B), une dizaine puis une trentaine de membres du parti politique Action Régionaliste Corse, menés par Edmond Siméoni (41 ans), occupent illégalement une cave viticole exploitée par un agriculteur « pied-noir ». Les militants, équipés d'armes à feu et retenant quatre employés en otages, accusent le propriétaire de la cave d'avoir étendu démesurément ses propriétés au détriment des petits viticulteurs corses. Au delà de ça, ils prétendent dénoncer des escroqueries dans le domaine viticole. Les événements sont rapidement médiatisés. 1200 gendarmes mobiles et CRS sont déployés à proximité des lieux tandis que plusieurs centaines de corses cherchent à atteindre la cave pour afficher leur soutien aux preneurs d'otages. Durant la journée, les forces de l'ordre s'affairent à maintenir à l'écart d'éventuels renforts pour les militants.

Dans la matinée du 22 août 1975, un hélicoptère militaire survole la cave lorsqu'il essuie plusieurs coups de feu. Vers 16 heures, les gendarmes mobiles reçoivent l'ordre de reprendre le contrôle de la propriété. Après plusieurs appels à quitter librement les lieux ainsi qu'après de multiples sommations faites par haut-parleur et restées sans réponse, une partie des gendarmes progressent vers la cave, appuyés par des blindés légers. Face aux grenades lacrymogènes lancées pour les incapaciter, les militants corses répliquent par l'usage de leurs armes, tirant en direction des militaires, principalement avec des fusils de chasse mais également avec un fusil-mitrailleur. Une intense fusillade s'étend sur 3 minutes. Malgré un état de légitime défense incontestable, aucun usage des armes parmi les gendarmes. Les militants corses, qui déploreront un blessé grave (le pied arraché par une grenade lacrymogène), finissent par déployer un drapeau blanc. Les militaires décident alors d'arrêter leur progression, acceptant la trêve. Pour la Gendarmerie, le bilan est dramatique : le Maréchal des Logis-Chef Michel Hugel et le Gendarme Jean-Yves Giraud ont été tués sur le coup, tous deux atteints d'une balle en pleine têteQuatre autres gendarmes sont blessés par balles, dont deux très gravement.

Simeoni négocie finalement une réédition, il accepte de se faire interpeller à condition que ses hommes puissent repartir libres, chose acceptée par les autorités. Le meneur sera condamné à 5 ans de prison dont 3 ans avec sursis. Plusieurs autres militants, interpellés plus tard, seront condamnés à des peines plus légères.

L'enquête et les autopsies démontreront que les deux sous-officiers assassinés ont été atteints par le même projectile provenant d'une arme de chasse. Leur lâche assassin, qui a tiré depuis un champ environnant et qui ne faisait donc pas partie des preneurs d'otages, ne sera jamais identifié.

Le 27 août 1975, en réponse à la prise d'otage et à son dénouement tragique, l'ARC est dissoute lors du Conseil des ministres. Des émeutes éclatent aussitôt à Bastia (2B) où la Police Nationale est chargée de ramener l'ordre. À cette occasion, le Brigadier Serge Cassard de la CRS n°46 est assassiné et au moins 10 autres policiers sont blessés par balles, pris pour cible par des tireurs embusqués. Identifié et interpellé, l'assassin du policier sera condamné à 10 ans de prison et libéré après seulement 6 ans (bénéficiant d'une grâce présidentielle).

Né le 16 janvier 1939 à Rosny-sous-Bois (93), le Maréchal des Logis-Chef Michel Hugel était affecté à l'Escadron de Gendarmerie Mobile 6/3 de Blanc-Mesnil (93). À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie (avec grenade de bronze) et est cité à l'Ordre de la Nation. Marié et père de quatre enfants, il avait 36 ans.

La 129ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Montluçon (1989) porte le nom du MDC Hugel.

Né le 12 avril 1955 à Aix-en-Provence (13), fils d'un gendarme affecté en PGHM, le Gendarme Jean-Yves Giraud était affecté à l'Escadron de Gendarmerie Mobile 2/6 d'Hirson (02). À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie (avec grenade de bronze) et est cité à l'Ordre de la Nation. Célibataire et sans enfant, il avait 20 ans.

La 244ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Châtellerault (1989) porte le nom du GND Giraud.


Une stèle commémorative est apposée à la
 caserne de l'EGM 17/9 (ex-2/6) d'Hirson.

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Claude Pailhac 04 juillet 1973

Le 04 juillet 1973 à Furiani (2B), le Gendarme Claude Pailhac décède en service commandé dans un accident de la circulation routière.

Né le 21 juin 1941 à Captieux (33), le Gendarme Claude Pailhac était affecté à la Circonscription Régionale de Gendarmerie de la Corse. Il avait 32 ans.

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Fernand Gaudin 13 janvier 1973

Le 13 janvier 1973 à Solaro (2B), en déplacement pour une mission de maintien de l'ordre, l'Adjudant Fernand Gaudin est mortellement blessé par un éboulement lors d'une marche d'entrainement en montagne.

Né le 23 avril 1929 à Dampierre-sous-Bouhy (58), l'Adjudant Fernand Gaudin était affecté à la Circonscription Régionale de Gendarmerie du Centre. Il avait 43 ans.

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