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Hervé Bastian 17 décembre 2009

Gendarme Hervé Bastian, décédé en
 service commandé à l'âge de 43 ans.
A été victime d'une crise cardiaque
 lors d'une épreuve sportive.
Le 17 décembre 2009 à Ajaccio (2A), en déplacement avec son unité, le Gendarme Hervé Bastian est pris d'un malaise cardiaque lors d'une séance de course à pied imposée par le service (COVAPI). Est décédé le jour même.


Né le 07 mars 1966 à Olley (54), le Gendarme Hervé Bastian était affecté à l'Escadron de Gendarmerie Mobile 22/7 de Wissembourg (67). Il avait 43 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Philippe Dauschy 13 octobre 2009

Adjudant Philippe Dauschy, décédé en service commandé
 à l'âge de 55 ans. Procédant à des contrôles sur un
 dispositif fixe, a trouvé la mort fauché en tentant
 d'intercepter un automobiliste en infraction
 qui refusait d'obtempérer. Est tombé
 Victime du Devoir.
Le mardi 13 octobre 2009 à Merry-Sec (89), des gendarmes réalisent des contrôles vitesse sur la route nationale 151 à l'aide d'un cinémomètre. 
Vers 16 heures 45, l'Adjudant Philippe Dauschy se place sur la chaussée et effectue les gestes réglementaires afin d'intercepter une Ford Mondéo dont la vitesse a été mesurée à 141 km/h au lieu des 90 autorisés.

N'ayant aucunement l'intention de s'arrêter, l'automobiliste continue dans sa lancée sans ralentir puis perd la maîtrise de sa voiture en cherchant vraisemblablement à éviter le sous-officier qui tentait au même moment de s'écarter de sa trajectoire. Fauché
 de plein fouet à plus de 130 km/h, l'Adjudant Dauschy est projeté à plus de 80 mètres du point d'impact, instantanément tué. Son véhicule immobilisé après une sortie de route, le responsable du drame est aussitôt interpellé sans résistance par les autres militaires.

Kévin Gonçalves (21 ans) était jusqu'ici inconnu de la Justice mais son permis de conduire avait été invalidé 3 mois plus tôt pour solde de points nul à la suite de plusieurs infractions. Mis en examen pour homicide involontaire aggravé et refus d’obtempérer aggravé, le prévenu est placé en détention provisoire durant 2 mois puis libéré sous contrôle judiciaire. Jugé devant le Tribunal Correctionnel d'Auxerre (89) en octobre 2011, il est condamné en première instance à 3 ans de prison ferme ainsi qu'à 5 ans d'interdiction de repasser le permis. Le Procureur de la République fait appel de la décision. Suites judiciaires ignorées.

Né le 19 février 1954 à Alger (Algérie), l'Adjudant Philippe Dauschy affichait 33 ans de services. Sorti de l'ESOG de Montluçon (46ème promotion), il était affecté au Peloton Motorisée d'Auxerre (89). À titre posthume, il reçoit la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur, la Médaille Militaire, la Médaille de la Gendarmerie (avec palme de bronze) et est cité à l'Ordre de la Nation. À titre exceptionnel, il est nommé au grade d'Adjudant-Chef. Marié et sur le point de prendre sa retraite, il avait 55 ans.


La 364ème promotion de sous-officiers de la Gendarmerie de l'école de Montluçon (2017) porte le nom de l'ADC Dauschy.

Une plaque commémorative a été apposée sur le lieu des faits.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Carl Million 22 août 2009

Le 22 août 2009 à Rouen (76), le Gendarme Carl Million trouve la mort en service commandé dans des circonstances ignorées.

Né le 25 septembre 1967 à Rouen (76), le Gendarme Carl Million était affecté au Groupement de Gendarmerie Départementale de Seine-Maritime. Il avait 41 ans.

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Benjamin Felgerolle 28 juillet 2009

Le 27 juillet 2009 vers 08 heures à Chamonix-Mont-Blanc (74), accompagnés d'un instructeur du Centre National d'Instruction de Ski et d'Alpinisme de la Gendarmerie, deux gendarmes stagiaires réalisent l'ascension de l'arrête nord de l'aiguille du Peigne. Entraîné par l'effondrement d'un bloc rocheux au cours de sa progression, le Gendarme Benjamin Felgerolle est gravement blessé à la tête après avoir dévissé sur une centaine de mètres. Évacué au CHU de Grenoble (38), le sous-officier succombe le 28 juillet 2009.

Né le 31 décembre 1979 à Bordeaux (33), le Gendarme Benjamin Felgerolle affichait 4 ans de services. Affecté à l'Escadron de Gendarmerie Mobile 26/6 de Gap (05), il était détaché au CNISAG. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire. Marié et père d'un garçon âgé de 7 mois, il avait 29 ans.

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Gérard Olivier 25 juin 2009

Le 25 juin 2009 à Rognonas (13), le Lieutenant Gérard Olivier trouve la mort en service commandé dans des circonstances ignorées.

Né le 11 février 1956 à Toulouse (31), le Lieutenant Gérard Olivier était affecté à la Brigade Départementale de Renseignements et d'Investigations Judiciaires d'Avignon (84). Il avait 53 ans.

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Laurent Mira 26 février 2009

Gendarme Laurent Mira, décédé en service
 commandé à l'âge de 29 ans. Lors d'une
 patrouille en haute-montagne, a trouvé la
 mort en dévissant sur un terrain instable,
 Victime du Devoir
.
Le 26 février 2009 vers 14 heures à Sers (65), alors qu'il se trouve en patrouille et qu'il réalise l'ascension du pic du Midi de Bigorre, le Gendarme Laurent Mira fait une chute mortelle à plus de 2500 mètres d'altitude, déséquilibré par l'effondrement d'un bloc de glace.

Né le 26 décembre 1979 à Limoges (87), le Gendarme Laurent Mira affichait 10 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté au Peloton de Gendarmerie de Haute-Montagne de Pierrefitte-Nestalas (65) depuis avril 2007. Fils de gendarme, marié et père d'un enfant âgé de 8 mois, il avait 29 ans.

La 348ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Montluçon (2015) porte le nom du GND Mira.

Un mois auparavant, un policier de la CRS n°29 trouvait la mort non loin, emporté par une avalanche au cours d'un entrainement sur le même massif.


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Philippe Hertereau 28 janvier 2009

Le 28 janvier 2009 à Beaumont-sur-Sarthe (72), le Gendarme Philippe Hertereau trouve la mort en service commandé dans des circonstances ignorées.

Né le 22 janvier 1971 au Mans (72), le Gendarme Philippe Hertereau était affecté à la Brigade Territoriale de Beaumont-sur-Sarthe. Il avait 38 ans.

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Guillaume Gimbernat 28 janvier 2009

Le 28 janvier 2009 à La Chaussée-Tirancourt (80), le Gendarme Guillaume Gimbernat trouve la mort en service commandé dans des circonstances ignorées.

Né le 06 juillet 1978 à Perpignan (66), le Gendarme Guillaume Gimbernat était affecté à la Brigade Territoriale de Picquigny (80). Il avait 30 ans.

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Philippe Galibert 15 janvier 2009

Le 15 janvier 2009 à Ajaccio (2A), l'Adjudant-Chef Philippe Galibert trouve la mort en service commandé dans des circonstances ignorées.

Né le 14 novembre 1959 à Cherbourg (50), l'Adjudant-Chef Philippe Galibert affichait 31 ans de services et était affecté à la Brigade Motorisée de Figari (2A). Il était décoré de la Médaille Militaire. Il avait 49 ans.

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Philippe Levêque et David Dalle 14 janvier 2009


Le mercredi 14 janvier 2009 vers 08 heures 15 à Niévroz (01), alors qu'une pluie verglaçante s'abat sur la région, un véhicule de Gendarmerie et deux véhicules civils circulant sur l'autoroute A432 viennent s'encaster dans un poids-lourd qui s'est retrouvé en portefeuille sur la chaussée après un freinage brutal. Le Lieutenant Philippe Levêque (passager) décède sur le coup tandis que le Maréchal des Logis-Chef David Dalle (conducteur) est gravement blessé. Évacué vers un hôpital de Lyon (69), ce dernier décédera des suites de ses blessures le 27 mars 2009 à Rumilly (74).

Né le 19 janvier 1959 à Valenciennes (59), le Lieutenant Philippe Levêque était affecté au Service Technique des Systèmes d'Information et de Communication de Grenoble (38). À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Capitaine. Marié et père de trois enfants, il avait 49 ans.

Né le 05 octobre 1963 à Mazingarbe (62), le Maréchal des Logis-Chef David Dalle était également affecté au STSIC de Grenoble. À titre exceptionnel, il est nommé au grade d'Adjudant-Chef. Il avait 45 ans.

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Pascal Dagon 03 novembre 2008

Le lundi 03 novembre 2008 vers 09 heures 15 à Braud-et-Saint-Louis (33), alors qu'il se rendait à la centrale nucléaire du Blayais pour une escorte de convoi sensible, le Gendarme Pascal Dagon perd le contrôle de sa moto au lieu-dit Azac, glissant dans un virage sous la pluie avant de percuter un poids-lourd qui arrivait en sens inverse. Pris en charge par les secours, le sous-officier décède sur les lieux de l'accident.

Né le 13 mai 1966 à Arcachon (33), le Gendarme Pascal Dagon était sorti de l'ESOG de Montluçon (131ème promotion) et était affecté à la Brigade Motorisée de Saint-André-de-Cubzac (33) depuis 2 mois. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Marié et père de trois enfants, il avait 42 ans.


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Cyril Guerchon 21 février 2008

Gendarme Cyril Guerchon, décédé en service commandé
 à l'âge de 36 ans. Rappelé durant sa pause déjeuner
 pour participer aux recherches visant à retrouver un
 adolescent fugueur
, a trouvé la mort dans un
 accident de la route en rejoignant son unité,
 Victime du Devoir.
Le jeudi 21 février 2008 peu après midi, tout juste rentré à son domicile situé hors caserne, le Gendarme Cyril Guerchon est rappelé pour participer aux recherches lancées suite à la fugue d'un garçon âgé de 14 ans.

Au guidon de sa moto personnelle pour retourner à son unité située non loin, le Gendarme Guerchon circule sur le boulevard de l'Esches à Méru (60) lorsqu'il entre en collision frontale avec une Audi A3 qui arrivait en sens inverse et qui s'est déportée sur la partie gauche de la chaussée dans un virage. Le sous-officier décède sur le coup tandis que le jeune garçon recherché est retrouvé quasiment au même instant.

Âgée de 42 ans, la conductrice de l'Audi A3 est placée en garde à vue et l'enquête démontrera qu'elle roulait à une vitesse excessive en mangeant un fast-food qu'elle venait de récupérer. Mise en examen pour homicide involontaire aggravé et jugée librement devant le Tribunal Correctionnel de Beauvais (60) en juillet 2012, elle sera condamnée à 1 an de prison avec sursis, 3000 euros d'amende et 12 mois de suspension du permis de conduire. 
Aucune faute de conduite n'a été imputée au GND Guerchon.

Né le 16 octobre 1971 à La Garenne-Colombes (92), le Gendarme Cyril Guerchon affichait 6 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté au Peloton de Surveillance et d'Intervention de la Gendarmerie de Méru depuis le 17 janvier 2008. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Fils et frère de policiers, marié et père de trois enfants, il avait 36 ans.

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Denis Salvador et Florian Thevenot 18 février 2008

Gendarme Denis Salvador (à gauche) et Gendarme Florian Thevenot (à droite),
 décédés en service commandé à l'âge de 34 et 26 ans. Lors d'une patrouille
 en montagne, ont trouvé la mort emportés par un éboulement,
 Victimes du Devoir.

Le lundi 18 février 2008 à Saint-Martin-Vésubie (06), quatre gendarmes sont en patrouille sur le mont Pelago à environ 2600 mètres d'altitude, sur un itinéraire régulièrement emprunté par des alpinistes. 

Alors que les Gendarmes Denis Salvador et Florian Thevenot progressent encordés l'un à l'autre dans un couloir difficile, un morceau de la paroi rocheuse se décroche et s'écroule sur eux. Touché par l'éboulement, le Gendarme Salvador dévisse aussitôt. Le Gendarme Thevenot ne peut le retenir et il est lui aussi entraîné dans une chute sur près de 300 mètres. Retrouvés gravement blessés, le Gendarme Salvador succombe le jour même tandis que le Gendarme Thevenot, héliporté au CHU de Nice (06), décède dans la matinée du 21 février 2008.

Né le 17 mars 1973 à Brive-la-Gaillarde (19), le Gendarme Denis Salvador affichait 8 ans de service dans la Gendarmerie. 
Sorti de l'ESOG de Montluçon (220ème promotion), il était affecté au Peloton de Gendarmerie de Haute-Montagne de Saint-Sauveur-sur-Tinée (06) depuis 7 mois. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire. Célibataire et sans enfant, il avait 34 ans.

Né le 03 septembre 1981 à Besançon (25), le Gendarme Florian Thevenot affichait 7 ans de service dans la Gendarmerie. Affecté à l'Escadron de Gendarmerie Mobile 25/6 de Digne-les-Bains (04), il était détaché au PGHM de Saint-Sauveur-sur-Tinée depuis 11 jours. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire. Conformément à sa volonté et avec l'accord de sa famille, il a fait don de ses organes qui ont pu être implantés à quatre personnes en attente de greffe. Il avait 26 ans.


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Bertrand Boyer, Philippe Regnier et Jérôme Bienfait 25 janvier 2008

De gauche à droite : Gendarme Bertrand Boyer, Gendarme Philippe Regnier et
 Gendarme Adjoint
 Volontaire Jérôme Bienfait, décédés en service commandé
 à l'âge de 26, 25 et 21 ans. Lancés à la poursuite d'un malfaiteur ayant refusé
 de soumettre à un contrôle routier, se sont portés à son secours alors qu'il se
 retrouvait bloqué sur un passage à niveau après s'y être volontairement
 engagé
 malgré l'approche signalée d'un train. Ont trouvé la mort
 happés par un second train,
 Victimes du Devoir.

Le vendredi 25 janvier 2008 vers 01 heures 30 à Neufchâteau (88), alors qu'un brouillard dense recouvre la région, une 
patrouille de Gendarmerie croise une Peugeot 309 dont le conducteur éveille l'attention. Ce dernier est en effet reconnu par l'équipage car il a déjà été interpellé de nombreuses fois, notamment pour conduite sans permis. Les gendarmes font naturellement demi-tour pour réaliser un contrôle mais la 309 s'avère volée et le jeune homme au volant ne compte aucunement obtempérer. Ignorant les injonctions, le mis en cause prend la fuite à vive allure et sort de l'agglomération en direction de Coussey (88). 
Après avoir parcouru 2 kilomètres sur lesquels il a distancé ses poursuivants, le délinquant aborde un croisement avec une voie ferrée sur la route nationale 74 (devenue route départementale 164) et décide, malgré le fait qu'un train défile sur le deuxième rail, de forcer le passage. Le véhicule volé se retrouve immobilisé sur le premier rail après avoir contourné les barrières abaissées. Arrivés sur les lieux, les Gendarmes Bertrand Boyer et Philippe Regnier ainsi que le Gendarme Adjoint Volontaire Jérôme Bienfait comprennent alors qu'un drame peut se produire à tout moment, redoutant le passage d'un second train. Le véhicule sérigraphié est stationné à quelques mètres du passage à niveau et les trois militaires accourent jusqu'à la 309 pour porter secours à son occupant puis procéder à son arrestation.

C'est à cet instant qu'un second train surgit justement sur le premier rail à plus de 100 km/h. Provenant d'une courbe et visible qu'au dernier moment, son bruit était de plus couvert par celui du premier train qui passait au même moment. C'est la seule heure de la nuit où deux trains se croisent. Les gendarmes, qui s'étaient approchés du véhicule du fuyard pour tenter de l'en dégager, n'auront pas le temps de s'écarter. Distinguant les signes désespérés de l'un des militaires, le conducteur du train de marchandises est impuissant, la machine pèse plus de 1500 tonnes et la distance (environ 200 mètres) est bien trop courte pour espérer s'arrêter ou même freiner. Survient ainsi le choc effroyable, le train balaye la Peugeot 309, la traînant sur plusieurs centaines de mètres. Fauchés de plein fouet alors qu'ils se trouvaient à l'arrière gauche de la voiture, le Gendarme Boyer et le Gendarme Regnier sont instantanément tués. Projeté dans la collision et retrouvé dans un état très grave, le GAV Bienfait est évacué au CHU de Nancy (54) où il y subi une amputation des jambes avant de finalement succomber le jour même vers 06 heures 30. Dans la carcasse du véhicule dérobé, on retirera le corps sans vie de Michaël Ely (21 ans) et on découvrira le cadavre d'un chien, des stupéfiants ainsi qu'un attirail pour siphonner du carburant.

Né le 21 décembre 1981 à Épinal (88), le Gendarme Bertrand Boyer affichait 2 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté à la Brigade Territoriale de Neufchâteau depuis février 2007. À titre posthume, il reçoit la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur et la Médaille de la Gendarmerie. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. En concubinage et père d'un enfant qui naîtra après son décès, il avait 26 ans.

La 460ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Chaumont (2015) porte le nom du MAJ Boyer.

Né le 30 mars 1982 à Obernai (67), le Gendarme Philippe Regnier affichait 7 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté à la Brigade Territoriale de Neufchâteau depuis août 2002. Il venait de réussir l'examen pour devenir OPJ. À titre posthume, il reçoit la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur et la Médaille de la Gendarmerie. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. En concubinage, il devait se marier avec sa compagne en juin 2008, laquelle l'épousera à titre posthume. Frère d'une policière, il avait 25 ans.

La 485ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Chaumont (2018) porte le nom du MAJ Regnier.

Né le 12 février 1986 à Lille (59), le Gendarme Adjoint Volontaire Jérôme Bienfait affichait 1 an de services dans la Gendarmerie et était affecté à la Brigade Territoriale de Coussey depuis juin 2007. À titre posthume, il reçoit la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur et la Médaille de la Gendarmerie. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Gendarme. Fils de gendarme, en concubinage et père d'un enfant qui naîtra après son décès, il avait 21 ans.

Une stèle commémorative a été apposée sur les lieux du drame.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Emmanuel Debordes 09 janvier 2008

Gendarme Emmanuel Debordes, décédé en service
 commandé à l'âge de 30 ans. Alors qu'il partait pour
 une escorte médicale urgente au guidon de sa
 moto
a trouvé la mort dans un accident
 de la route, Victime du Devoir.
Le 09 janvier 2008 vers 18 heures à Époye (51), sollicités par le SAMU, deux gendarmes motocyclistes empruntent la route départementale 980 pour rejoindre une ambulance qui transporte un blessé grave et qu'ils doivent escorter jusqu'au CHU de Reims (51).

Les militaires circulent à vive allure en faisant usage des avertisseurs lumineux et sonores lorsqu'une automobiliste arrivant en sens inverse perd le contrôle de sa Renault Laguna après avoir mordu le bas-côté. La voiture se déportant sur la partie gauche de la chaussée, le Gendarme Stéphane Boncinelli parvient à éviter de peu la collision mais le Gendarme Emmanuel Debordes vient quant à lui la percuter de plein fouet. Malgré les soins qui lui sont rapidement prodigués, le sous-officier succombe à ses blessures les lieux de l'accident.

Légèrement blessée, la conductrice âgée de 25 ans expliquera avoir voulu serré à droite afin de faciliter le passage en voyant les gyrophares. Mise en examen pour homicide involontaire, elle est jugée librement devant le Tribunal Correctionnel de Reims en septembre 2008 et elle est condamnée à 2 mois de prison avec sursis, 200 euros d'amende ainsi qu'à une suspension du permis de conduire pour une durée de 4 mois.

Né le 1er février 1977 à Thouars (79), le Gendarme Emmanuel Debordes affichait 7 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté au Peloton Motorisée de Rethel (08) depuis 2004. Il était déjà décoré de la Médaille de la Défense Nationale (échelon bronze). À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Marié, père d'une fille âgée de 1 an et d'une seconde qui naîtra après son décès, il avait 30 ans.

La 92ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Châteaulin (2018) porte le nom du MAJ Debordes.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Norbert Ambrosse 24 juin 2007

Chef d'Escadron Norbert Ambrosse, tué en service commandé à
 l'âge de 38 ans. Prévenu par les RG que des activistes d'extrême
 droite préparent un cambriolage dans un stand de tir, a organisé
 une opération pour interpeller les malfaiteurs en flagrant délit.
 Tentant de procéder à l'arrestation d'un des auteurs armés
 qui décidait d'ouvrir le feu pour y échapper, est
 tombé sous les balles, Victime du Devoir.
Le 22 juin 2007, le Groupement de Gendarmerie Départementale du Rhône est averti par la Direction Centrale des Renseignements Généraux (Police Nationale) qu'un cambriolage visant le stand de tir de Saint-Andéol-le-Château (69) est en préparation chez un groupuscule d'extrême droite qui cherche à récupérer armes et munitions. Une opération est organisée pour interpeller les auteurs sur le fait. Le dimanche 24 juin 2007 vers 00 heure 30, une quinzaine de gendarmes du MPPE*, commandés par le Chef d'Escadron Norbert Ambrosse, investissent les lieux du stand de tir qui, contrairement à ce que croyaient les cambrioleurs, ne contient ni arme ni munition.

Le Chef d'Escadron Ambrosse, qui devait avoir un rôle de coordination et qui n'avait donc pas pris son gilet par balle, repère un individu de dos se tenant sur le toit d'un bâtiment. Alors que l'officier se précipite vers lui arme à la main en criant des sommations, le malfaiteur distant de 5 ou 6 mètres se retourne et ouvre le feu avec un fusil de chasse, l'atteignant très gravement au thorax d'une balle de gros calibre. Transporté au CH de Givors (69), le CEN Ambrosse succombe à sa blessure le jour même vers 01 heure 30. Tentant de prendre la fuite, le meurtrier est interpellé dans les minutes qui suivent par les autres gendarmes, neutralisé par un tir de flash-ball. Deux de ses complices sont également arrêtés sur place tandis qu'un quatrième homme le sera dans la journée à Meylan (38).

Déjà condamné pour dégradations et violences avec arme, Florent Morat (23 ans) est mis en examen pour meurtre d'une personne dépositaire de l'autorité publique. Jugé devant la Cour d'Assises du Rhône en février 2010, il est condamné à 25 ans de réclusion criminelle avec une période de sûreté ignorée (il risquait la perpétuité). À l'issue du verdict, son père tente de suicider et est sauvé par un gendarme. Les complices, 
Alexandre Roussy (22 ans), Adrien Morat (20 ans) et Alexandre Arnaud (20 ans), mis en examen et placés en détention provisoire pour tentative de vol par effraction en bande organisée, sont également jugés en février 2010 et sont respectivement condamnés à 1, 2 et 1 an(s) de prison ferme. Ces derniers ressortent donc libres du palais de Justice, la période de détention provisoire ayant couvert leur peine.

Né le 22 septembre 1968 à Valence (26), le Chef d'Escadron Norbert Ambrosse affichait 17 ans de services dont 14 ans dans la Gendarmerie et était affecté au Groupement de Gendarmerie Départementale du Rhône depuis 2003 en tant qu'officier adjoint au commandement. Il avait été blessé en service début 2007, ayant reçu un coup de couteau en maîtrisant un forcené. À titre posthume, il reçoit la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur, la Médaille de la Gendarmerie (avec palme de bronze) et est cité à l'Ordre de la Nation. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Lieutenant-Colonel. Marié, père de quatre enfants âgés de 3 à 12 ans, il avait 38 ans.


Une stèle sera apposée sur les lieux du drame au stand de tir de Saint-Andéol-le-Château. 


*MPPE : Militaires Plus Particulièrement Entraînés - un groupe créé en 1994 et dissout en 2007, qui s'occupait des interventions sensibles relevant de la compétence territoriale du GGD 69.


(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Michel Joachim 25 mai 2007

Adjudant-Chef Michel Joachim, décédé en service
 commandé à l'âge de 43 ans. Alors qu'il tentait
 au guidon de sa moto d'intercepter un malfaiteur
 au volant
 d'un véhicule volé, a trouvé la mort
 dans
 un accident de la route, Victime du Devoir.
Le vendredi 25 mai 2007 en fin d'après-midi à Bourganeuf (23), alors qu'il se trouve en patrouille à moto, l'Adjudant-Chef Michel Joachim est hélé par le gérant d'une station service qui lui désigne une Peugeot 207 dont le conducteur est parti sans payer après avoir fait le plein de carburant à Saint-Léonard-de-Noblat (87). Le gendarme motocycliste rattrape l'automobiliste et fait usage des avertisseurs lumineux et sonores pour lui intimer l'ordre de s'arrêter, sans savoir qu'il s'agit d'un véhicule volé. Ignorant les injonctions, le conducteur de la 207 poursuit sa route en prenant des risques démesurés.

Conscient que l'individu ne s'arrêtera pas de lui même, l'Adjudant-Chef Joachim prévient par radio ses camarades qui se trouvent quelques kilomètres plus loin puis laisse de plus en plus de distance entre lui et le fuyard, dans l'espoir que ce dernier adopte un comportement moins dangereux. Sa sage décision n'a cependant pas d'effet, le véhicule traversant l'agglomération de Pontarion (23) à très vive allure. Face à un barrage établi par deux gendarmes motocyclistes quelques centaines de mètres après la sortie du village, le malfaiteur fait demi-tour au frein à main et repart en trombe. L'Adjudant Christophe Estival (43 ans) et le Gendarme Pascal Péret (43 ans) se lancent à sa poursuite sur la route départementale 941. Tandis que les deux militaires tentent de dépasser la 207, gênés par le malfaiteur qui donne délibérément des coups de volant dans leur direction pour les empêcher d'y parvenir, l'Adjudant-Chef Joachim arrive en sens inverse alors qu'il avait perdu de vue la voiture en fuite. La visibilité réduite par un virage, l'ADC Joachim et l'ADJ Estival entrent en collision frontale tandis que le GND Péret parvient à l'éviter de justesse avant de chuter, légèrement blessé. Pris en charge par les Sapeurs-Pompiers puis évacués au CHU de Limoges (87), l'ADJ Estival survit à ses graves blessures mais l'ADC Joachim succombe le jour même.

Repérée par un hélicoptère, la 207 volée s'immobilise dans un champ après une sortie de route 5 kilomètres plus loin et son conducteur, seul occupant, est interpellé sans résistance supplémentaire par les renforts. Toxicomane notoire d
éjà condamné à plusieurs reprises notamment pour refus d'obtempérer, délit de fuite et violences aggravées, Alain Antczack (43 ans) est mis en examen pour tentatives de meurtres sur personnes dépositaires de l'autorité publique, homicide involontaire aggravé, blessures involontaires aggravées, recel de bien provenant d'un vol, refus d'obtempérer et filouterie de carburant. Placé en détention provisoire, il est jugé en première instance devant le Tribunal Correctionnel de Guéret (23) en janvier 2009 et est condamné à 8 ans de prison ferme assortis d'une annulation de son permis de conduire durant 5 ans et d'une interdiction de séjour dans la Creuse pendant 5 ans également (les tentatives de meurtre ne seront pas retenues par l'accusation). Le tribunal ayant oublié de notifier le maintien en détention provisoire, le prévenu est aussitôt remis en liberté dans l'attente de son jugement en appelRejugé en février 2009, Antczack ne daigne pas se présenter à l'audience durant laquelle il est finalement condamné à 4 ans de prison ferme. Un mandat d'arrêt est délivré à son encontre (suites ignorées).

Né le 20 mai 1964 à Genouillac (23), l'Adjudant-Chef Michel Joachim affichait 1 an de services dans l'Armée de Terre (ABC) et 23 ans de services dans la Gendarmerie. 
Sorti de l'ESOG de Montluçon (89ème promotion), il commandait la Brigade Motorisée de Bourganeuf depuis septembre 2002. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire, la Médaille de la Gendarmerie (avec palme de bronze) et est cité à l'Ordre de la Nation. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Marié et père de deux garçons âgés de 18 et 20 ans (dont l'un deviendra gendarme), il avait 43 ans.

La 290ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Montluçon (2008) porte le nom du MAJ Joachim.


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Thierry Contant 23 mars 2007

Le vendredi 23 mars 2007 vers 13 heures près de Forcalqueiret (83), chargé de la sécurisation de l'itinéraire emprunté par le convoi d'une candidate à l'élection présidentielle, le Lieutenant Thierry Contant circule à moto sur la route départementale 43 lorsqu'il chute violemment après avoir glissé sur une flaque d'hydrocarbure dans un virage, décédant sur le coup.

Né le 26 mai 1973 à Bully-les-Mines (62), le Lieutenant Thierry Contant était commandant adjoint de l'Escadron Départemental de Sécurité Routière du Var depuis 2 ans. À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie et la Médaille de la Défense Nationale (échelon or). À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Capitaine. En concubinage avec une gendarme, sans enfant, il avait 33 ans.

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Stéphane Eragne 14 février 2007

Le 14 février 2007 vers 15 heures à Allan (26), deux gendarmes motocyclistes en patrouille sur l'autoroute A7 ralentissent sur la bande d'arrêt d'urgence pour rejoindre une sortie de service. Alors qu'il circulait derrière son camarade, le Gendarme Stéphane Eragne vient heurter à faible allure la moto de celui-ci. Perdant l'équilibre et chutant en partie sur la voie de circulation la plus à droite, le sous-officier est happé par un poids-lourd qui arrivait sur cette voie au même instant, décédant sur le coup.

Né le 19 août 1978 à Clermont-Ferrand (63), le Gendarme Stéphane Eragne était sorti de l'ESOG de Montluçon (233ème promotion) et était affecté au Peloton Autoroute de Malataverne (26) depuis peu après une mutation. Marié et père d'un enfant âgé de 3 mois, il avait 28 ans.

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Frédéric Mortier 19 janvier 2007

Maréchal des Logis-Chef Frédéric Mortier, tué en service
 commandé à l'âge de 35 ans. Appelé à intervenir
 sur un
 forcené qui avait déjà ouvert le feu à de nombreuses
 reprises dans un contexte intrafamilial, a pénétré
 dans son habitation pour le
 maîtriser. Tandis que
 deux de 
ses camarades furent blessés, est
 tombé sous les balles,
 Victime du Devoir.
Le 19 janvier 2007 vers 10 heures, le planton de la Brigade Territoriale de Carbonne (31) reçoit une femme choquée qui explique que son ex-mari, avec lequel elle vit toujours, s'est saisi d'un fusil de chasse pour tirer dans sa direction alors qu'elle partait en voiture, touchant le véhicule. Une patrouille de l'unité se transporte immédiatement au domicile du mis en cause, sur la commune de Gensac-sur-Garonne (31), village de 300 habitants. 

Les militaires sont visés par plusieurs coups de feu dès leur arrivée sur les lieux alors que le tireur s'est barricadé dans son habitation. Les gendarmes se positionnent autour de la propriété et demandent des renforts. Vers 16 heures 30, le GIGN arrive sur place. Les tentatives de négociation restent sans réponse. Le tireur ne décroche pas son téléphone, il refuse tout contact. Vers 18 heures 30, le forcené sort de chez lui et tombe nez à nez avec une équipe du GIGN en reconnaissance lorsqu'il tire, blessant gravement le Maréchal des Logis-Chef Bruno Tauziet d'une balle flèche. Évacué sous le feu, ce dernier survivra à sa blessure.

Devant la fatalité d'une négociation impossible, la décision d'entrer en force est prise. Vers 22 heures 15, la porte d'entrée est enfoncée et une dizaine de gendarmes s'enfoncent dans la maison. Sommé de lâcher son arme, le forcené ouvre à nouveau le feu. 
En première position dans la colonne d'assaut, l'Adjudant Rodolphe Devedija est blessé par une première décharge de chevrotine malgré la protection d'un bouclier balistique. Une seconde décharge survient dans la foulée. Des grains de plomb ricochent dans la pièce et 3 d'entre eux atteignent le Maréchal des Logis-Chef Frédéric Mortier, en deuxième position dans la colonne. Si l'un des projectiles s'écrase contre son gilet par balle, les deux autres pénètrent par son aisselle et viennent sectionner son aorte, l'atteignant mortellement. Son meurtrier est finalement maîtrisé sans usage ses armes par les autres gendarmes.

Ayant déjà fait l'objet de plusieurs hospitalisations pour ses troubles psychiatriques, André Rouby (66 ans) avait déjà menacé son médecin 10 ans plus tôt avec la même arme obtenue légalement. Considéré comme pénalement irresponsable de ses actes, il bénéficiera d'un non-lieu en mars 2008 et il sera interné dans un hôpital psychiatrique jusqu'à son décès en mai 2017.

Né le 17 mai 1972 à Pithiviers (45), le Maréchal des Logis-Chef Frédéric Mortier affichait 2 ans de services dans l'Armée de Terre (6ème RPIMa) et 14 ans de services dans la Gendarmerie. Sorti de l'ESOG de Montluçon (174ème promotion), il était affecté au GIGN depuis août 2000. Ayant participé à de nombreuses missions particulièrement difficiles, il était déjà décoré par deux fois de la Médaille d'Honneur pour Acte de Courage et de Dévouement (échelon bronze et argent). À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Gendarmerie. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Fils et frère de gendarmes, célibataire et sans enfant, il avait 34 ans.


La 292ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Montluçon (2008) porte le nom du MAJ Mortier.

Une stèle commémorative a depuis été apposée dans le village de Gensac-sur-Garonne.

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