Information importante :

Non officiel, ce site n'engage pas la responsabilité de la Gendarmerie Nationale.
Affichage des articles dont le libellé est Surveillance spéciale. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Surveillance spéciale. Afficher tous les articles

Christophe Pensec 26 août 2019

Major Christophe Pensec, décédé à l'âge de 47 ans.
 A trouvé la mort de manière naturelle lors d'un
 déplacement pour la sécurisation d'un
 sommet économique.
Le 26 août 2019 à Seignosse (40), en déplacement pour la sécurisation du G7 de Biarritz (64), le Major Christophe Pensec décède durant son sommeil dans le lieu où il était logé pour la nuit.

Né le 27 septembre 1971 à Cherbourg (50), le Major Christophe Pensec affichait 26 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté à la Brigade Territoriale de Gacé (61) depuis 2 ans. Il était décoré de la Médaille de la Défense Nationale (échelon or) et de la Médaille de Protection du Territoire (agrafe trident). Marié et père de trois enfants, il avait 47 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Daniel Crouzil 20 octobre 2010

Gendarme Daniel Crouzil, décédé en service commandé
 
à l'âge de 50 ans. En patrouille de sécurisation à
 l'occasion d'une reconstitution judiciaire
 sensible, a trouvé la mort dans
 un accident de la route.
Le mercredi 20 octobre 2010 à Bourriot-Bergonce (40), chargé de surveiller les abords du camp militaire de Captieux (33) où se déroulait la reconstitution d'un attentat meurtrier survenu en 2005 au Liban, le Gendarme Daniel Crouzil circule au guidon d'une moto tout-terrain et traverse une intersection peu fréquentée lorsqu'il est gravement blessé dans une collision accidentelle avec une voiture. Héliporté au CHU de Bordeaux (33), le sous-officier succombe à ses blessures le jour même.

Éventuelles suites judiciaires ignorées.

Né le 15 juillet 1960 à Miremont (31), le Gendarme Daniel Crouzil affichait 31 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté à la Brigade Motorisée de Saint-Sever (40) depuis 2008. Décoré de la Médaille Militaire et cité par le passé, il avait été blessé en service plusieurs fois. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Maréchal des Logis-Chef. Marié, père de deux enfants âgés de 11 et 14 ans, il avait 50 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Alain Claverie 07 janvier 2006

Adjudant Alain Claverie, tué en service commandé à l'âge
 de 39 ans. Alors qu'il avait pris place dans une pirogue
 suspecte et qu'il retenait son occupant, a
 trouvé la mort
 noyé lors du chavirement volontaire de l'embarcation
 causé par le conducteur dans le but de s'évader.
 A été emporté Victime du Devoir.
Dans la matinée du samedi 07 janvier 2006, des gendarmes organisent un dispositif de contrôle à Mana (Guyane) sur le fleuve du même nom, dans le cadre des opérations de lutte contre l'orpaillage illégal. Une pirogue suspecte est rapidement aperçue et les militaires cherchent à la contrôler. Pour cela, ils se rendent à Saut-Sabbat où ils réquisitionnent une seconde pirogue qu'ils utilisent pour rejoindre celle qui les intéressent. Le piroguier désigné obtempère et son embarcation s'avère lourdement chargée.

L'individu déclarant n'avoir aucun papier d'identité, l'Adjudant Alain Claverie et l'Adjudant Thierry Costa décident de retourner à leur unité avec lui pour effectuer une vérification d'identité tout en le laissant aux commandes de l'embarcation. La seconde pirogue, avec deux gendarmes à son bord, lexs suit pendant une vingtaine de minutes. Constatant l'attitude à priori coopérative de l'intéressé, l'Adjudant Claverie ordonne aux autres gendarmes de faire demi-tour afin d'aller rendre le bien réquisitionné à son légitime propriétaire. À mi-chemin, le piroguier tire brusquement et délibérément sur la barre afin de faire chavirer l'embarcation. Profitant de l'effet de surprise, le malfaiteur saute à l'eau, atteint la rive et prend la fuite à pied. Projetés dans le fleuve, les deux sous-officiers se retrouvent en grande difficulté, emportés par un courant agité et gênés par tous les objets que contenait la pirogue. Parvenant à se défaire de son équipement, l'Adjudant Costa rejoint la terre ferme après avoir désespérément tenté d'aider l'Adjudant Claverie. Accourant le long de la berge dans l'espoir de récupérer son camarade, l'Adjudant Costa le perd définitivement de vue. Après avoir marqué les lieux, ce dernier fonce prévenir les secours.

Dans la matinée du dimanche 08 janvier 2006, le corps sans vie de l'Adjudant Claverie sera découvert coincé dans des racines au fond de l'eau, à 700 mètres en aval du marquage.

Interpellé le 15 septembre 2006, placé en détention provisoire et mis en examen pour violences volontaires sur une personne dépositaire de l'autorité publique ayant entraîné la mort sans intention de la donner, Animestre Maoudo (23 ans) s'avérait être un contrebandier surinamien en situation irrégulière. Il est reconnu par les trois gendarmes qui l'avaient vu le 07 janvier. Jugé en première instance en 2007, puis en appel en 2008, il sera condamné par la Cour d'Assises de Guyane à 10 ans de réclusion criminelle et décédera en détention durant l'année 2011, des suites d'une maladie.

Né le 13 juillet 1966 à Moroni (Mayotte), l'Adjudant Alain Claverie affichait 22 ans de services dans la Gendarmerie et commandait depuis 6 mois la Brigade Territoriale de Mana où il était affecté depuis 2002. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Gendarmerie. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Marié, père de deux enfants âgés de 8 et 10 ans, il avait 39 ans.

La 59ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Châteaulin (2015) porte le nom du MAJ Claverie.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Joël Antoine 11 octobre 2002

Le 11 octobre 2002 à Hyères (83), lors d'une patrouille pédestre près du camp militaire de l'île du Levant, le Gendarme Joël Antoine fait une chute mortelle en traversant un passage bordant une falaise.

Né le 21 août 1954 à Jeanménil (88), le Gendarme Joël Antoine affichait 31 ans de services. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire. Il avait 48 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Hervé François 15 mars 1996

Gendarme Hervé François, décédé en service
 commandé à l'âge de 32 ans. Déplaçant des
 explosifs placés sur le mur d'enceinte d'une
 ambassade à la suite d'un attentat, a trouvé
 la mort lors de leur activation accidentelle.
Le 15 mars 1996 vers 08 heures 30 à Alger (Algérie), chargé de désactiver le dispositif de défense présent sur le mur d'enceinte de l'Ambassade de France depuis un attentat en 1994, le Gendarme Hervé François récupère plusieurs grenades assourdissantes et les transporte dans un sac quand l'une d'entre elles se dégoupille accidentellement. L'explosion entraîne la mise à feu des autres munitions, blessant gravement le sous-officier. Évacué vers un hôpital d'Alger, il succombe le jour même.

Né le 11 août 1963 à Colmar (68), le Gendarme Hervé François affichait 13 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté à l'Escadron de Gendarmerie Mobile 47/7 de Charnay-lès-Mâcon (71) depuis 7 mois. Déjà décoré de la Médaille d'Outre-Mer (agrafe vermeil Liban 1993) et de la Médaille de la Défense Nationale (échelon argent), il reçoit la Médaille Militaire à titre posthume. Il avait 32 ans.


La 440ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Chaumont porte le nom du GND François.


(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Jean-Marc Lavergnat, Nicolas Vincent et Yann Vautelin 21 février 1995

De gauche à droite : Capitaine Jean-Marc Lavergnat, Gendarme Nicolas Vincent et Gendarme
 Yann Vautelin, décédés en service commandé à l'âge de 34, 30 et 23 ans. En surveillance
 sur un fleuve, ont été emportés par le courant suite au chavirement de leur
 embarcation et ont trouvé la mort noyés.

Le 21 février 1995 à Saint-Georges (Guyane), à la frontière avec le Brésil, en mission de surveillance sur le fleuve Oyapock, cinq gendarmes mobiles et deux piroguiers les accompagnant sont entraînés à l'eau par le chavirage de leur embarcation dans les rapides de Saut Maripa. Malgré les tentatives acharnées de leurs camarades pour les secourir, le Capitaine Jean-Marc Lavergnat, le Gendarme Nicolas Vincent et le Gendarme Yann Vautelin sont portés disparus. Seul le corps du Gendarme Vincent sera retrouvé.

Né le 06 novembre 1960 à Saint-Mandé (94), le Capitaine Jean-Marc Lavergnat affichait 13 ans de services dans la Gendarmerie et commandait l'Escadron de Gendarmerie Mobile 25/1 de Maisons-Alfort (94). À titre posthume, il reçoit la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur et la Médaille de la Gendarmerie. Marié et père de deux fillettes âgées de 10 et 7 ans, il avait 34 ans.

Né le 02 novembre 1964 au Mans (72), le Gendarme Nicolas Vincent affichait 4 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté à l'Escadron de Gendarmerie Mobile 25/1 de Maisons-Alfort. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Gendarmerie. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Marié et père de deux enfants, il avait 30 ans.

La 79ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Châteaulin porte le nom du MAJ Vincent.

Né le 20 mars 1971 à Caen (14), le Gendarme Yann Vautelin affichait 5 ans de services dans la Gendarmerie. Gendarme auxiliaire de 1990 à 1992, il était formé à l'ESOG de Montluçon puis était affecté à l'EGM 25/1 de Maisons-Alfort en juillet 1993. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Gendarmerie. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. En concubinage et père d'un enfant qui naîtra après son décès, il avait 23 ans.

La 67ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Châteaulin porte le nom du MAJ Vautelin.

Stèle commémorative apposée en Guyane.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Jean-Michel Serlet, Stéphane Salomon et Fabrice Decamps 03 août 1994

De gauche à droite : Gendarme Jean-Michel Serlet, Gendarme Stéphane Salomon
 et Gendarme Fabrice Decamps,
 tués en service commandé à l'âge de 23, 31 et
 25 ans. 
Assignés à la protection de l'Ambassade de France en Algérie, ont été
 pris pour cibles par des terroristes islamistes lourdement armés qui avaient
 réussi à s'introduire dans l'enceinte en utilisant des uniformes de la police
 algérienne. S
ont tombés sous les balles, Victimes du Devoir.

Le mercredi 03 août 1994 vers 07 heures 30 à Alger (Algérie), deux véhicules sérigraphiés de la police algérienne se présentent à l'entrée principale de l'Ambassade de France. En faction au poste de contrôle, les Gendarmes Jean-Michel Serlet et Stéphane Salomon s'apprêtent à vérifier les identités des occupants lorsqu'ils sont menacés et désarmés.

Au moins 7 assaillants lourdement équipés et arborant les uniformes de la police algérienne s'infiltrent dans l'enceinte diplomatique. Une partie du groupe croise peu après deux autres gendarmes français qui, sur le point de relever leurs camarades pris en otages, engagent une discussion cordiale avec ces pseudos policiers algériens. Après quelques mots échangés, ces derniers ouvrent le feu, atteignant mortellement le Gendarme Fabrice Decamps et blessant très gravement le Gendarme Christophe Magnier (28 ans) d'une balle dans la tête. Deux fonctionnaires de l'ambassade, Gérard Tourreille (42 ans) et Armand Bard (28 ans), sortent de leur domicile au même instant lorsqu'ils sont assassinés sous les balles. Le commando place ensuite une voiture piégée près du bâtiment principale. L'un des criminels repasse près du Gendarme Magnier et remarque que celui-ci est encore vivant. Le militaire, qui survivra à ses blessures avec de graves séquelles, reçoit deux balles supplémentaires. Les terroristes prennent rapidement la fuite avant toute intervention, exécutant dans leur fuite les Gendarmes Serlet et Salomon. Le véhicule bourré d'explosifs n'explosera pas grâce à un dysfonctionnement mais 5 ressortissants français ont été tués en quelques secondes. 

L'action est revendiquée par le groupe islamique armé et leur chef, Djamel Zitouni, déclare y avoir participé. Instigateur de nombreux attentats meurtriers en Algérie et en France, Zitouni est abattu en 1996 par un autre groupe terroriste rival. Suites judiciaires ignorées.

Conséquence indirecte, le Gendarme Hervé François est accidentellement tué en 1996 par l'explosion de grenades installées sur le mur d'enceinte de l'ambassade à la suite de l'attentat.

Né le 27 décembre 1970 à Haubourdin (59), le Gendarme Jean-Michel Serlet affichait 4 ans de services. Sorti de l'ESOG de Montluçon, il était affecté à l'Escadron de Gendarmerie Mobile 14/9 de Valenciennes (59). À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire, la Médaille de la Gendarmerie (avec grenade de bronze) et est cité à l'Ordre de la Nation. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Célibataire et sans enfant, il avait 23 ans.

Né le 26 mai 1963 à Hazebrouck (59), le Gendarme Stéphane Salomon affichait 10 ans de services et était également affecté à l'Escadron de Gendarmerie Mobile 14/9 de Valenciennes. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire, la Médaille de la Gendarmerie (avec grenade de bronze) et est cité à l'Ordre de la Nation. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Célibataire et sans enfant, il avait 31 ans.

Né le 09 septembre 1968 à Valenciennes (59), le Gendarme Fabrice Decamps affichait 7 ans de services et était affecté à l'Escadron de Gendarmerie Mobile 23/9 de Chauny (02). À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire, la Médaille de la Gendarmerie (avec grenade de bronze) et est cité à l'Ordre de la Nation. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Célibataire et sans enfant, il avait 25 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Fabrice Aufort 20 septembre 1992

Gendarme Fabrice Aufort, assassiné en service commandé
 à l'âge de 26 ans. Assigné à la surveillance d'un bâtiment
 après une menace d'attentat lié au nationalisme corse,
 a été gratuitement pris pour cible avec son camarade
 par un individu armé. Est tombé sous
 les balles, Victime du Devoir.
Le samedi 19 septembre 1992 à Zonza (2A), une surveillance de
 la Mairie est décidée après qu'elle ait reçu un appel anonyme menaçant d'un attentat à la bombe dans la nuit
. La menace est prise au sérieux car le bâtiment a déjà fait l'objet d'un plasticage 6 mois auparavant. 

Le dimanche 20 septembre 1992 vers 05 heures 30, les Gendarmes Fabrice Aufort et Joseph Granon sont en faction devant la Mairie de Zonza, à bord d'un fourgon sérigraphié, lorsque l'éclairage de la commune se coupe. C'est à cet instant, au levé du jour et à une distance d'environ 30 mètres, qu'un individu ouvre le feu avec un fusil de chasse. Sur les 12 grains de plomb contenus dans la munition, 9 viennent s'abattre sur le véhicule de Gendarmerie et 5 traversent la vitre arrière. À l'intérieur de l'habitacle, le Gendarme Aufort s'écroule sur son siège, inerte. Atteint à la nuque et dans le dos par 3 projectiles, le sous-officier est instantanément tué. Son camarade, miraculeusement indemne, met pied à terre mais ne voit personne. Malgré le déploiement d'importants renforts, l'assassin parvient à disparaitre.

Les 200 habitants du village sont auditionnés par les enquêteurs qui réussissent à identifier trois suspects début octobre 1992. Olivier Poncet (26 ans) avoue rapidement l'assassinat tout en fournissant une explication d'une stupidité époustouflante. Il déclare qu'il s'agissait d'un  « pari après une soirée arrosée » et qu'il a tiré pour « épater » son petit ami, José Giovannoni (28 ans). Le fusil de chasse sera retrouvé sur indication des trois criminels. Vexé par les déclarations de Giovannoni qui nie avoir une relation avec lui, Poncet revient sur ses aveux et accuse alors Giovannoni (déjà condamné pour l'incendie volontaire d'un restaurant) d'être l'auteur du coup de feu. Il déclare désormais que ce dernier, toujours à la suite d'un pari, devait montrer « comment faire courir les gendarmes ». Chacun rejette la faute sur l'autre.

Jugés par la Cour d'Assises du Rhône en avril 1996, Giovannoni est condamné à 20 ans de réclusion criminelle (avec une période de sûreté de 13 ans) pour l'assassinat du Gendarme Aufort tandis que Jacques Zecchi (29 ans) et Poncet sont condamnés respectivement à 15 ans et 10 ans de réclusion criminelle pour complicité d'assassinat sur un agent de la force publique (périodes de sûreté ignorées).

Né le 15 août 1966 à Angoulême (16), le Gendarme Fabrice Aufort affichait 4 ans de services et était affecté à l'Escadron de Gendarmerie Mobile 23/4 de Châtellerault (86) depuis juillet 1990. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire, la Médaille de la Gendarmerie (avec grenade de bronze) et est cité à l'Ordre de la Nation. Célibataire et sans enfant, il avait 26 ans.

La caserne de l'EGM 46/2 (ex-23/4) de Châtellerault porte depuis 2000 le nom du GND Aufort.

Une stèle commémorative est apposée dans la
caserne abritant l'EGM 46/2 de Châtellerault.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Dominique Pélissier 27 mars 1992

Gendarme Dominique Pélissier, décédé en service
 commandé à l'âge de 30 ans. Au cours d'une
 mission de maintien de l'ordre, a trouvé la
 mort dans un accident de la route,
 Victime du Devoir.
Le 27 mars 1992, assigné à la surveillance d'une manifestation d'agriculteurs sur la voie publique, le Gendarme Dominique Pélissier est gravement blessé dans un accident au guidon de sa moto, ayant perdu le contrôle de celle-ci sur une route mouillée. Évacué vers un hôpital de Toulouse (31), le sous-officier succombe le jour même.

Né le 21 novembre 1961 à Mulheim (Allemagne), le Gendarme Dominique Pélissier affichait 11 ans de services et était affecté à la Brigade Motorisée de Moissac (82) depuis août 1988. Déjà décoré de la Médaille de la Défense Nationale (échelon bronze), il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Gendarmerie (avec grenade de bronze) à titre posthume. Il avait 30 ans.

La 365ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Montluçon (2017) porte le nom du GND Pélissier.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Guy Aznar 04 août 1987

Gendarme Guy Aznar, assassiné en service commandé à
 l'âge de 29 ans. En route pour assurer la surveillance d'un
 lieu public, a été pris pour cible par un commando
 terroriste lié au nationalisme corse. Ses trois
 camarades blessés, est tombé sous
 les balles, Victime du Devoir.
Le mardi 04 août 1987 peu avant 20 heures à Lucciana (2B), quatre gendarmes mobiles circulent à bord d'un Citroën C35 sur la route départementale 107 pour se rendre à l'aéroport de Bastia - Poretta (2B) où ils doivent y assurer la surveillance.

Non loin de l'église de la Canonica, presque arrivé à destination, une Peugeot 205 GTI double le véhicule de Gendarmerie et s'arrête brusquement devant après une queue de poisson. Quatre individus cagoulés mettent rapidement pied à terre et ouvrent le feu avec des armes automatiques sur le C35 immobilisé, vidant les chargeurs en quelques secondes avant de repartir. Le véhicule sérigraphié est criblé de balles. À l'intérieur de l'habitacle, le Gendarme Guy Aznar est inerte sur le siège arrière, mortellement atteint par plusieurs projectiles. Le Gendarme Jean-Claude Santos (22 ans), très gravement blessé par deux balles à la tête et au thorax, ainsi que les Gendarmes Philippe Alexis (24 ans) et Alain Cronier (28 ans), plus légèrement atteints, survivront.
Malgré la présence de nombreux automobilistes au moment de l'attaque, les enquêteurs peinent à obtenir des informations. Très peu de témoignages sont recueillis. La 205, dérobée quelques instants avant les faits, sera retrouvée dans la journée. Le 05 août 1987, le FLNC revendique l'attentat. En réaction, le Ministre de l'Intérieur Charles Pasqua promet une récompense d'un million de francs pour celui qui permettra l'arrestation des terroristes. Une trentaine de personnes se manifestent les jours suivants mais certains fournissent des informations mensongères, attirés par l'appât du gain.
Fin août 1987, Gérard Pellier (34 ans) est interpellé à Monaco. Condamné et incarcéré durant une courte période pour des escroqueries, mis en relation avec des membres du FLNC en prison, il reconnaissait avoir loué une chambre d'hôtel et avoir réalisé des repérages en échange d'une promesse de rémunération tout en jurant ignorer le but réel de l'opération. Il sera néanmoins inculpé pour complicité d'assassinat sur un agent de la force publique. Suites judiciaires ignorées le concernant.
Entre 1987 et 2006, des prélèvements ADN sont réalisés sur des dizaines de suspects pour tenter, en vain, de retrouver les assassins du Gendarme Aznar.
Le Gendarme Guy Aznar était affecté à l'Escadron de Gendarmerie Mobile 11/11 de Mont-de-Marsan (40). À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire, la Médaille de la Gendarmerie (avec grenade de bronze) et est cité à l'Ordre de la Nation. Marié et père d'un garçon âgé de 3 ans, il avait 29 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Paul Tassin 14 septembre 1975

Le 13 août 1975, en déplacement avec son unité pour une mission de maintien de l'ordre, l'Adjudant-Chef Paul Tassin est gravement brûlé dans des circonstances ignorées. Il décède des suites de ses blessures dans un hôpital de Clamart (92) le 14 septembre 1975.

Né le 23 novembre 1929 à Soissons (02), l'Adjudant-Chef Paul Tassin était affecté à la Circonscription Régionale de Gendarmerie de Picardie. Il avait 45 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Célestin Marnat 07 avril 1971

Gendarme Célestin Marnat, tué en service commandé
 à l'âge de 37 ans. Affecté à la surveillance de détenus,
 a été pris en otage par ceux-ci, désarmé puis exécuté
 par balles, Victime du Devoir. 
Le 07 avril 1971 à Tadjourah (Territoire Français des Afars et des Issas devenu Djibouti), assigné à la surveillance des détenus dans une prison, le Gendarme Célestin Marnat est pris en otage par deux membres du FLCS qui, condamnés suite à un attentat, venaient de s'évader. Le sous-officier est exécuté par balles après avoir été désarmé.


Né le 27 juin 1933 à Montbrison (42), le Gendarme Célestin Marnat était affecté au Groupement de Gendarmerie du Territoire Français des Afars et des Issas. À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie. Il avait 37 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Jean-Marie Malnuit 23 décembre 1961

Le 23 décembre 1961 à Colombey-les-Deux-Eglises (52), assigné à la protection de la résidence du Président de la République, le Gendarme Jean-Marie Malnuit est mortellement blessé à la poitrine par une balle tirée accidentellement par l'un de ses camarades.

Le militaire en cause avait chambré son pistolet-mitrailleur en violation du règlement et un élément de son équipement avait malencontreusement accroché la détente, entraînant un coup de feu.

Jugé pour homicide involontaire devant un tribunal militaire en septembre 1962, le Gendarme Tayed Saadane est condamné à 250 francs d'amende avec sursis.

Le Gendarme Jean-Marie Malnuit était affecté à l'Escadron de Gendarmerie Mobile 7/6 de Sarreguemines (57).

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)