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Jacques Lourties 02 janvier 2007

Gendarme Jacques Lourties, tué en service commandé
 à l'âge de 41 ans. Procédant à des contrôles sur un
 dispositif fixe, a
 été délibérément fauché par un
 automobiliste qu'il voulait intercepter. A
 succombé le lendemain des faits,
 Victime du Devoir.
Le lundi 1er janvier 2007 vers 05 heures 30 à La Neuville-aux-Joûtes (08), porteurs de gilets réfléchissants les rendant aisément identifiables, deux gendarmes motocyclistes réalisent des contrôles routiers sur la place principale du village, profitant de la présence de l'éclairage public. Le Gendarme Jacques Lourties constate l'arrivée d'une Peugeot 406 et se place sur la chaussée pour la désigner en usant des gestes réglementaires.

L'automobiliste n'a aucunement l'intention de s'arrêter, il accélère et décide de foncer sur les deux militaires, heurtant volontairement dans sa fuite le Gendarme Lourties. Échappant de justesse au même sort, le Gendarme Grégory Aupied parvient à relever une immatriculation partielle. Pris en charge par les secours, le GND Lourties est transporté vers un hôpital de Charleville-Mézières (08) puis transféré au CHU de Reims (51) où il succombe finalement à ses blessures dans la journée du 02 janvier 2007.

L'enquête avance rapidement. Le 02 janvier au matin, cinq personnes sont interpellées dans un camp de gens du voyage à Hirson (02). Ceringo Visse (23 ans) est identifié comme le conducteur de la 406. Déjà condamné par la Justice à 5 reprises par le passé, il est mis en examen pour meurtre d'une personne dépositaire de l'autorité publique, conduite en état d'ivresse, conduite après usage de stupéfiants ainsi que conduite sans permis. Jugé devant la Cour d'Assises des Ardennes en octobre 2009, il sera condamné à 30 ans de réclusion criminelle avec une période de sûreté de 20 ans (il risquait la perpétuité). Peine confirmée en appel en 2010 et pourvoi rejeté en cassation en 2011.

Présents dans la 406 au moment des faits, deux femmes et deux hommes âgés de 25, 19, 17 et 14 ans sont quant à eux mis en examen pour non-assistance à personne en danger et non-dénonciation de crime. Jugés devant un tribunal correctionnel en 2009, les quatre passagers sont reconnus coupables seulement de non-dénonciation de crime et sont condamnés à des peines allant de 6 mois à 1 an de prison avec sursis.

Né le 02 septembre 1965 à Gimont (32), le Gendarme Jacques Lourties affichait 1 an de services dans l'Armée de l'Air et 13 ans de services dans la Gendarmerie. Sorti de l'ESOG de Montluçon (184ème promotion), il était affecté à la Brigade Motorisée de Maubert-Fontaine (08) depuis 1999. Félicité par écrit en 2002, il avait été blessé en service en janvier 2004. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Gendarmerie (avec palme de bronze). À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Pacsé avec une gendarme et père de quatre enfants, il avait 41 ans.

La 331ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Montluçon (2013) porte le nom du MAJ Lourties.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Pascal Gaignierre et Freddy Hourrier 23 décembre 1993

Maréchal des Logis-Chef Pascal Gaignierre et Gendarme Freddy Hourrier, décédés en service
 commandé à l'âge de 36 et 29 ans. En surveillance nocturne à la suite d'une catastrophe
 naturelle, ont été emportés par une rivière en crue à la suite de l'effondrement
 d'un pont. Ont trouvé la mort noyés, Victimes du Devoir.

Dans la nuit du 23 au 24 décembre 1993, engagés depuis 3 jours sur les opérations de secours déclenchées à la suite de graves inondations, le Maréchal des Logis-Chef Pascal Gaignierre et le Gendarme Freddy Hourrier disparaissent lors d'une patrouille durant laquelle ils étaient chargés de surveiller la rivière de l'Aisne où la montée des eaux avait été fulgurante. Des plongeurs de la Gendarmerie ainsi qu'une soixantaine de sauveteurs de la Sécurité Civile se lancent rapidement à leur recherche, aidés d'un hélicoptère.

Le 28 décembre 1993 à Voncq (08), les corps sans vie du Maréchal des Logis-Chef Gaignierre et du Gendarme Hourrier sont retrouvés à l'intérieur du véhicule de Gendarmerie, dans la rivière de l'Aisne sous 7 mètres d'eau et à une centaine de mètres de la route départementale 23 où un pont s'est effondré. L'hypothèse retenue est que les gendarmes ont été emportés par l'effondrement du pont ou alors qu'ils n'ont pas vu que celui-ci était détruit, la configuration de la route (en légère montée) et l'obscurité ne permettant pas de voir que le pont n'existait plus. La même nuit, un agent de la Direction Départementale de l'Équipement était tombé à l'eau en voiture au même endroit mais il avait heureusement réussi à s'extirper de l'épave pour rejoindre la berge.

Né le 03 août 1957 à Joigny-sur-Meuse (08), le Maréchal des Logis-Chef Pascal Gaignierre affichait 18 ans de services dont 15 ans en Gendarmerie et commandait la Brigade Territoriale d'Attigny (08) depuis décembre 1988. Sorti de l'ESOG de Montluçon en 1978 (15ème promotion), il rejoignait la BT de Beaumont-sur-Vesle (51) jusqu'en 1987 avant d'être affecté 1 an à la BT de Charleville-Mézières (08). À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire, la Médaille de la Gendarmerie et la Médaille d'Honneur pour Acte de Courage et de Dévouement (échelon or). À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Marié, père de deux enfants âgés de 9 et 12 ans, il avait 36 ans.

Né le 03 février 1964 à Villers-Semeuse (08) et originaire de Neufmanil (08), le Gendarme Freddy Hourrier affichait 10 ans de services dont 8 ans en Gendarmerie et était affecté à la BT d'Attigny depuis novembre 1990. Sorti de l'ESOG de Montluçon en 1985 (88ème promotion), il était affecté à la BT d'Ostricourt (59) jusqu'en janvier 1988, rejoignant ensuite la BT d'Anzin (59). À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire, la Médaille de la Gendarmerie et la Médaille d'Honneur pour Acte de Courage et de Dévouement (échelon or). À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Marié, père de deux enfants âgés de 1 an et 5 ans, il avait 29 ans.

La 383ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Chaumont (2000) porte le nom du MAJ Hourrier.

Plaque commémorative apposée sur le pont après sa reconstruction.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Serge Mauviel 03 novembre 1975

Le 03 novembre 1975 à Charleville-Mézières (08), le Gendarme Serge Mauviel décède des suites de blessures reçues en service commandé dans un accident de la circulation routière.

Né le 10 septembre 1929 à Hargnies (08), le Gendarme Serge Mauviel était affecté à la Circonscription Régionale de Gendarmerie de Champagne. Marié, il avait 46 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Joël Grosselin 23 juillet 1972

Le 23 juillet 1972 à Givet (08), assigné à la surveillance d'une compétition automobile, l'Élève-Gendarme Joël Grosselin tente de faire dégager deux spectateurs récalcitrants qui s'aventuraient sur la chaussée lorsqu'il trouve la mort, accidentellement fauché par le véhicule d'un des concurrents.

Suites judiciaires ignorées.

Né le 26 mars 1950 à Fumay (08), l'Élève-Gendarme Joël Grosselin était affecté à la Circonscription Régionale de Gendarmerie de Champagne. À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie (avec grenade de bronze). Il avait 22 ans.

Son frère cadet, le Sergent-Chef Jacky Grosselin (pompier volontaire), décède lui aussi en service commandé 29 ans plus tard.

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Raymond Blondiaux 31 mai 1958

Le 31 mai 1958 à Fumay (08), en patrouille à la gare ferroviaire, les Gendarmes Raymond Blondiaux et Marcel Rodrigue (35 ans) repèrent deux hommes dont le comportement éveille leur attention. Alors que les militaires s'approchent des individus pour procéder à un contrôle d'identité, l'un de ces derniers brandit un revolver et ouvre le feu à au moins 5 reprises. Le Gendarme Blondiaux s'écroule mortellement atteint tandis que, bien que gravement blessé à l'abdomen par 2 balles, son camarade engage la riposte, atteignant sérieusement l'un des criminels.

L'établissement de barrages routiers débouche sur l'arrestation des deux fugitifs alors qu'ils tentaient de quitter la ville. Saadi Tahar (28 ans) et Khatir Mohand (27 ans), partisans du FLN, sont inculpés pour meurtre d'un agent de la force publique. 
Suites judiciaires ignorées. Quoiqu'il en soit, tous les membres du FLN seront amnistiés en 1962. 

Né le 10 juin 1911 à Fumay, le Gendarme Raymond Blondiaux était affecté à la 2ème Légion de Gendarmerie Départementale. Déjà décoré de la Médaille Militaire, il reçoit la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur, la Médaille de la Gendarmerie et la Médaille d'Honneur pour Acte de Courage et de Dévouement (échelon or) à titre posthume. Tout juste retraité de l'institution, il avait été rappelé à l'activité le 20 mai 1958 en tant que réserviste. Il avait 46 ans.

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Pierre Patry 1er février 1953

Le 1er février 1953 à Rumigny (08), le Gendarme Pierre Patry est accidentellement tué en service commandé.

Né le 1er novembre 1899, le Gendarme Pierre Patry était affecté à la 6ème Légion bis de Gendarmerie. Marié et père de quatre enfants, il avait 53 ans.

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Gaston Landrin 17 juin 1940

Le 16 juin 1940 près de Sedan (08), engagé dans un combat contre les forces allemandes, le Garde Gaston Landrin a, conformément aux ordres reçus, tenu face à l'ennemi jusqu'à l'épuisement de tous ses moyens. Très gravement blessé par une rafale d'automitrailleuse, a succombé à ses blessures le 17 juin 1940 à Sedan.

Né le 16 décembre 1911 à Belleville-sur-Mer devenu Petit-Caux (76), le Garde Gaston Landrin était affecté à la 13ème Légion de la Garde Républicaine Mobile et détaché au 18ème Bataillon d'Infanterie Légère d'Afrique (Armée de Terre) en raison de la guerre. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Croix de Guerre 39-45 (avec étoile d'argent). Il avait 28 ans.

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Élie Rivoalen 10 juin 1940

Le 10 juin 1940 à Chestres (08), chef de char FCM 36 au cours d'un engagement contre les forces allemandes, le Garde Élie Rivoalen parvient, après que son blindé ait été très endommagé par les tirs, à récupérer son armement sous les bombardements, bravant le feu de l'aviation et de l'artillerie ennemies. A été mortellement atteint au combat durant la journée.

Né le 03 décembre 1914 à Plabennec (29), le Garde Élie Rivoalen était affecté à la 9ème Légion de la Garde Républicaine Mobile et détaché au 7ème Bataillon de Chars de Combat (Armée de Terre) en raison de la guerre. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Croix de Guerre 39-45 (avec étoile d'argent). Il avait 25 ans.

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Marius Lentenet 09 juin 1940

Le 09 juin 1940 à Challerange (08), alors qu'il assurait une mission à un carrefour soumis à un violent bombardement de l'aviation allemande, le Garde Marius Lentenet est très gravement blessé au combat en ripostant au fusil-mitrailleur sur un appareil ennemi qui volait à basse altitude pour attaquer. Évacué à l'ambulance n°222 de Vienne-le-Château (51), a succombé à ses blessures le jour même.

Né le 20 janvier 1903 à Vilosnes-Haraumont (55), le Garde Marius Lentenet était affecté à la 1ère Légion de la Garde Républicaine Mobile. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Croix de Guerre 39-45 (avec étoile d'argent). Il avait 37 ans.

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André Berthoux 25 mai 1940

Garde André Berthoux, tué en service commandé
 à l'âge de 37 ans. Durant la seconde guerre
 mondiale, est tombé à la défense de
 la Patrie, Victime du Devoir.
Le 25 mai 1940 à Oches (08), faisant partie de l'équipage d'un char Hotchkiss H39 au cours d'un engagement contre les forces allemandes, le Garde André Berthoux poursuit le combat bien que son blindé ait été pris pour cible par plusieurs armes antichar, luttant jusqu'à la mort.

Né le 23 mars 1903 à Buxy (71), le Garde André Berthoux était affecté à la Légion de la Garde Républicaine de Paris et détaché au 45ème Bataillon de Chars de Combat de la Gendarmerie en raison de la guerre. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Croix de Guerre 39-45 (avec palme de bronze). Il avait 37 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Georges Delbort 24 mai 1940

Le 24 mai 1940 à Sommauthe (08), son unité engagé dans les combats contre les forces allemandes, l'Adjudant Georges Delbort est mortellement atteint par des éclats d'obus à la tête lors d'un bombardement ennemi sur le poste de commandement qu'il occupait, où plus de la moitié de l'effectif fut tué ou blessé.

Né le 15 février 1907 à Marcilly-sur-Eure (27), l'Adjudant Georges Delbort était affecté à la 10ème Légion de la Garde Républicaine Mobile jusqu'au 08 mai 1940, date à laquelle il est sur sa décision « rayé des contrôles » pour rester au front, affecté depuis lors au 13ème GRDI (Armée de Terre). À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Croix de Guerre 39-45 (avec étoile de vermeil). Il avait 33 ans.

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Jacques Massenet 24 mai 1940

Lieutenant Jacques Massenet, tué en
 service commandé à l'âge de 29 ans.
 Durant la seconde guerre mondiale,
 est tombé à la défense de la
 Patrie, Victime du Devoir.
Le 24 mai 1940 à La Croix-aux-Bois (08), participant avec son escadron à une contre-offensive contre les forces allemandes, le Lieutenant Jacques Massenet est mortellement atteint sous le feu de l'artillerie ennemie alors qu'il commandait le tir d'un char allié pour détruire une mitrailleuse en action.

Né le 22 janvier 1911 à Montpellier (34), le Lieutenant Jacques Massenet était affecté à la 9ème Légion de la Garde Républicaine Mobile et détaché au 14ème GRCA (Armée de Terre) en raison de la guerre. Envoyé en mission temporaire à l'arrière, il avait aussitôt demandé à être remplacé pour revenir au front aux côtés de ses hommes. À titre posthume, il reçoit la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur et la Croix de Guerre 39-45 (avec palme de bronze). Marié et père d'une fille âgée de 5 ans, il avait 29 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Louis Delpal, Robert Grabet et René Lambert 23 mai 1940

De gauche à droite : Capitaine Louis Delpal, Garde Robert Grabet et Garde
 René Lambert, tués en service commandé à l'âge de 37, 28 et 31 ans.
 Durant la seconde guerre mondiale, sont tombés à la défense
 de la Patrie, Victimes du Devoir.

Le 23 mai 1940 à Sy (08), engagés dans les combats contre les troupes allemandes avec leur escadron de chars Hotchkiss H39, le Capitaine Louis Delpal et le Garde Robert Grabet sont tués lors de la destruction de leur blindé, percé par le feu ennemi. Le Garde René Lambert est quant à lui mortellement atteint alors qu'il se maintenait à son poste d'observateur malgré le tir de barrage de l'artillerie ennemie.

Né le 16 juin 1902 à Saint-Jean-d'Angély (17), fils de gendarme, le Capitaine Louis Delpal affichait 16 ans de services. Affecté à la 1ère Légion de la Garde Républicaine Mobile, il était détaché au 45ème Bataillon de Chars de Combat de la Gendarmerie en raison de la guerre. À titre posthume, il reçoit la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur et la Croix de Guerre 39-45 (avec palme de bronze). Marié et père de deux enfants, il avait 37 ans.

La 42ème promotion d'officiers de Gendarmerie de l'école de Melun (1944) porte le nom du CNE Delpal.

Né le 07 juin 1911 à Arette (64), le Garde Robert Grabet était affecté à la 1ère LGRM et détaché au 45ème BCCG en raison de la guerre. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Croix de Guerre 39-45 (avec palme de bronze). Marié, il avait 28 ans.

Né le 27 août 1908 à Rouen (76), le Garde René Lambert était affecté à la 9ème LGRM et détaché au 14ème GRCA (Armée de Terre) en raison de la guerre. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Croix de Guerre 39-45 (avec étoile de bronze). Il avait 31 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Constant Lagathu, Moïse Guichard, Renaud Roger et Roland Ydier 23 mai 1940

De gauche à droite : Lieutenant Constant Lagathu, Adjudant-Chef Moïse Guichard,
  Adjudant Renaud Roger et Garde Roland Ydier, tués en service
 commandé
 à l'âge de 31, 41, 36 et 25 ans. Durant la seconde guerre mondiale,
 sont tombés à la défense de la Patrie, Victimes du Devoir.

Le 23 mai 1940 à Tannay (08), engagés avec leur unité contre les forces allemandes, le Lieutenant Constant Lagathu, l'Adjudant-Chef Moïse Guichard, l'Adjudant Renaud Roger et le Garde Roland Ydier luttent chacun à bord de chars Hotchkiss H39 jusqu'à leur mise hors d'usage. L'Adjudant Roger est tué lors de la destruction de son blindé par l'ennemi tandis que le Lieutenant Lagathu parvient à s'en échapper très gravement blessé. Démontant l'armement qu'il pouvait sur son véhicule percé d'obus, l'Adjudant-Chef Moïse Guichard disparait sous un tir de barrage de l'artillerie ennemie alors qu'il se repliait à pied. Grièvement atteint au combat, le Garde Ydier est pris en charge après avoir ramené son char endommagé dans les lignes françaises. Évacués respectivement vers Vienne-le-Château (51) et Verdun (55), le Lieutenant Lagathu et le Garde Ydier succombent à leurs blessures le 24 mai 1940.

Né le 29 mai 1908 à Brest (29), le Lieutenant Constant Lagathu était affecté à la Légion de la Garde Républicaine de Paris et détaché au 45ème Bataillon de Chars de Combat de la Gendarmerie en raison de la guerre. À titre posthume, il reçoit la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur et la Croix de Guerre 39-45 (avec palme de bronze). Il avait 31 ans.

La 80ème promotion d'officiers de Gendarmerie de l'école de Melun (1976) porte le nom du LTN Lagathu.

Né le 14 janvier 1899 à Brive-la-Gaillarde (19), l'Adjudant-Chef Moïse Guichard était affecté à la 1ère Légion de la Garde Républicaine Mobile et détaché au 45ème BCCG en raison de la guerre. Déjà décoré de la Médaille Militaire, il reçoit la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur et la Croix de Guerre 39-45 (avec palme de bronze) à titre posthume. Il avait 41 ans.

La 446ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Chaumont porte le nom de l'ADC Guichard.

Né le 24 décembre 1903 à Frémontiers (80), l'Adjudant Renaud Roger était affecté à la 1ère LGRM et détaché au 45ème BCCG en raison de la guerre. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et, à titre exceptionnel, la Croix de Guerre 39-45 (avec palme de bronze). Il avait 36 ans.

Né le 25 mars 1915 au Havre (76), le Garde Roland Ydier était affecté à la 1ère LGRM et détaché au 45ème BCCG en raison de la guerre. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Croix de Guerre 39-45 (avec étoile d'argent). Il avait 25 ans.

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Henri Coulon 23 mai 1940

Adjudant Henri Coulon, tué en service commandé
 à l'âge de 33 ans. Durant la seconde guerre
 mondiale, est tombé à la défense de la
 Patrie, Victime du Devoir.
Le 23 mai 1940 à Olizy-Primat (08), chef de char Hotchkiss H39 volontaire pour participer à une contre-offensive de son unité, l'Adjudant Henri Coulon est mortellement atteint au combat face aux forces allemandes.

Né le 15 avril 1907 à Brive-la-Gaillarde (19), l'Adjudant Henri Coulon était affecté à la 6ème Légion de la Garde Républicaine Mobile et détaché au 45ème Bataillon de Chars de Combat de la Gendarmerie en raison de la guerre. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Croix de Guerre 39-45 (avec palme de bronze). Il avait 33 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Marcel Savidan 23 mai 1940

Garde Marcel Savidan, tué en service commandé
 à l'âge de 32 ans. Durant la seconde guerre
 mondiale, est tombé à la défense de la
 Patrie, Victime du Devoir.
Le 23 mai 1940 aux Grandes Armoises (08), chef de section, le Garde Marcel Savidan est tué dans un combat acharnée à bout portant, alors qu'il ripostait au fusil-mitrailleur face à un assaut des troupes allemandes.

Né le 23 février 1908 à Coadout (22), le Garde Marcel Savidan était affecté à la 3ème Légion de la Garde Républicaine Mobile et détaché au 12ème GRCA (Armée de Terre) en raison de la guerre. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Croix de Guerre 39-45 (avec étoile d'argent). Marié et père de deux filles, il avait 32 ans.

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François Louvet 21 mai 1940

Le 21 mai 1940 à Tannay (08), près de la ferme Molinot, le Lieutenant François Louvet est gravement blessé au combat face aux troupes allemandes lors d'une mission de renseignement. Évacué vers l'ambulance chirurgicale légère n°221 à Vienne-le-Château (51), l'officier succombe à ses blessures le jour même.

Né le 18 juillet 1910 à Châteauroux (36), le Lieutenant François Louvet était affecté à la 2ème Légion de la Garde Républicaine Mobile et détaché au 93ème GRDI (Armée de Terre) en raison de la guerre. Il s'était distingué avec ses hommes quelques jours plus tôt lors des combats de Belgique, parvenant à détruire un groupe de blindés ennemis qui tentaient de franchir la rivière Semoy. À titre posthume, il reçoit la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur et la Croix de Guerre 39-45 (avec étoile de vermeil). Il avait 29 ans.

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André Baudry 21 mai 1940

Le 21 mai 1940 à Villers-le-Tilleul (08), le Maréchal des Logis-Chef André Baudry est tué au combat face aux troupes allemandes.

Né le 18 juillet 1907 à Luçon (85), le Maréchal des Logis-Chef André Baudry était affecté à la 10ème Légion de la Garde Républicaine Mobile et détaché au 208ème Régiment d'Infanterie (Armée de Terre) en raison de la guerre. Proposé pour la Médaille Militaire à titre posthume 23 ans plus tard (vraisemblablement non attribuée). Marié, il avait 32 ans.

La 33ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Châteaulin (2010) porte le nom du MDC Baudry.

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Émile Faget 19 mai 1940

Adjudant Émile Faget, décédé en service commandé à
 l'âge de 35 ans. Durant la seconde guerre mondiale,
 a trouvé la mort en mission dans un accident
 de la route, Victime du Devoir.
Le 19 mai 1940 à Boult-aux-Bois (08), l'Adjudant Émile Faget est gravement blessé dans un accident de moto lors d'une mission de liaison. A succombé à ses blessures le même jour à La Croix-aux-Bois (08).

Né le 17 juillet 1904 à Saint-Médard (64), l'Adjudant Émile Faget était affecté à la 1ère Légion de la Garde Républicaine Mobile et détaché au 45ème Bataillon de Chars de Combat de la Gendarmerie en raison de la guerre. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Croix de Guerre 39-45 (avec palme de bronze). Il avait 35 ans.

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Robert Joyez 17 mai 1940

Le 17 mai 1940 près d'Attigny (08), positionné avec ses hommes pour barrer la progression des troupes allemandes, le Garde Robert Joyez est mortellement atteint sous le feu ennemi alors qu'il s'était mis à découvert pour aider le fusilier-mitrailleur de son groupe de combat à préparer son emplacement.

Né le 12 février 1913 à Saint-Etienne-au-Mont (62), le Garde Robert Joyez était affecté à la 22ème Légion de la Garde Républicaine Mobile et détaché dans une unité de l'Armée de Terre (possiblement 18ème Régiment d'Infanterie) en raison de la guerre. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Croix de Guerre 39-45 (avec étoile d'argent). Marié, père d'une fille âgée de 4 ans, il avait 27 ans.

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