André Simon 21 octobre 1946

Le 20 octobre 1946, un viticulteur de Chabournay (86) revient de déplacement et constate que plusieurs bijoux, 10 000 anciens francs (soit environ 850 euros) et un revolver de calibre 6,35 mm lui ont été dérobés à son domicile. La victime contacte la brigade locale pour signaler le méfait et explique qu'il soupçonne fortement un saisonnier, un certain Adolphe Vallet qu'il avait embauché quelques jours plus tôt. 

L'homme soupçonné est repéré dans la matinée du 21 octobre 1946 à la gare ferroviaire de Neuville-de-Poitou (86) par le Gendarme André Simon. Se trouvant seul, le sous-officier procède devant témoins à son arrestation sans aucune résistance. Menotté mais non fouillé, le suspect est conduit à pieds en direction des locaux de Gendarmerie. Le même jour, on découvre le corps sans vie du Gendarme Simon près de la voie ferrée, atteint à bout portant par 2 balles de calibre 7,65 mm.

Dans la journée du 22 octobre 1946 à Poitiers (86), on retrouve le corps de Vallet qui, débarrassé des menottes, s'est vraisemblablement suicidé d'une balle de 7,65 mm dans la tête, l'arme du crime à ses pieds et la bicyclette du militaire à proximité. Le meurtrier présumé était en possession d'un trousseau de clés qui aurait permis le cambriolage de l'habitation de son employeur mais ni l'argent, ni les bijoux, ni l'arme dérobée n'ont été retrouvés.

Le Gendarme André Simon était affecté à la Brigade Territoriale de Neuville-de-Poitou. Il avait 33 ans.

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