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Frédéric Mortier 19 janvier 2007

Maréchal des Logis-Chef Frédéric Mortier, tué en service
 commandé à l'âge de 35 ans. Appelé à intervenir
 sur un
 forcené qui avait déjà ouvert le feu à de nombreuses
 reprises dans un contexte intrafamilial, a pénétré
 dans son habitation pour le
 maîtriser. Tandis que
 deux de 
ses camarades furent blessés, est
 tombé sous les balles,
 Victime du Devoir.
Le 19 janvier 2007 vers 10 heures, le planton de la Brigade Territoriale de Carbonne (31) reçoit une femme choquée qui explique que son ex-mari, avec lequel elle vit toujours, s'est saisi d'un fusil de chasse pour tirer dans sa direction alors qu'elle partait en voiture, touchant le véhicule. Une patrouille de l'unité se transporte immédiatement au domicile du mis en cause, sur la commune de Gensac-sur-Garonne (31), village de 300 habitants. 

Les militaires sont visés par plusieurs coups de feu dès leur arrivée sur les lieux alors que le tireur s'est barricadé dans son habitation. Les gendarmes se positionnent autour de la propriété et demandent des renforts. Vers 16 heures 30, le GIGN arrive sur place. Les tentatives de négociation restent sans réponse. Le tireur ne décroche pas son téléphone, il refuse tout contact. Vers 18 heures 30, le forcené sort de chez lui et tombe nez à nez avec une équipe du GIGN en reconnaissance lorsqu'il tire, blessant gravement le Maréchal des Logis-Chef Bruno Tauziet d'une balle flèche. Évacué sous le feu, ce dernier survivra à sa blessure.

Devant la fatalité d'une négociation impossible, la décision d'entrer en force est prise. Vers 22 heures 15, la porte d'entrée est enfoncée et une dizaine de gendarmes s'enfoncent dans la maison. Sommé de lâcher son arme, le forcené ouvre à nouveau le feu. 
En première position dans la colonne d'assaut, l'Adjudant Rodolphe Devedija est blessé par une première décharge de chevrotine malgré la protection d'un bouclier balistique. Une seconde décharge survient dans la foulée. Des grains de plomb ricochent dans la pièce et 3 d'entre eux atteignent le Maréchal des Logis-Chef Frédéric Mortier, en deuxième position dans la colonne. Si l'un des projectiles s'écrase contre son gilet par balle, les deux autres pénètrent par son aisselle et viennent sectionner son aorte, l'atteignant mortellement. Son meurtrier est finalement maîtrisé sans usage ses armes par les autres gendarmes.

Ayant déjà fait l'objet de plusieurs hospitalisations pour ses troubles psychiatriques, André Rouby (66 ans) avait déjà menacé son médecin 10 ans plus tôt avec la même arme obtenue légalement. Considéré comme pénalement irresponsable de ses actes, il bénéficiera d'un non-lieu en mars 2008 et il sera interné dans un hôpital psychiatrique jusqu'à son décès en mai 2017.

Né le 17 mai 1972 à Pithiviers (45), le Maréchal des Logis-Chef Frédéric Mortier affichait 2 ans de services dans l'Armée de Terre (6ème RPIMa) et 14 ans de services dans la Gendarmerie. Sorti de l'ESOG de Montluçon (174ème promotion), il était affecté au GIGN depuis août 2000. Ayant participé à de nombreuses missions particulièrement difficiles, il était déjà décoré par deux fois de la Médaille d'Honneur pour Acte de Courage et de Dévouement (échelon bronze et argent). À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Gendarmerie. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Fils et frère de gendarmes, célibataire et sans enfant, il avait 34 ans.


La 292ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Montluçon (2008) porte le nom du MAJ Mortier.

Une stèle commémorative a depuis été apposée dans le village de Gensac-sur-Garonne.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Philippe Tremblier 20 octobre 1991

Gendarme Auxiliaire Philippe Tremblier, tué en service
 commandé à l'âge de 19 ans. Alors que sa patrouille
 venait de repérer par hasard deux malfaiteurs auteurs
 d'un braquage en ZPN, s'est lancé à leur poursuite à
 pied et est parvenu à rattraper l'un des individus
 qui décidait d'ouvrir le feu pour échapper à son
 interpellation. Est tombé sous les balles en
 tentant de riposter, Victime du Devoir.
Le dimanche 20 octobre 1991 vers 22 heures à Tournefeuille (31), quatre gendarmes circulant à bord d'une Peugeot 505 sérigraphiée repèrent une Volkswagen Golf, stationnée en lisière du bois de la Ramée et dont l'immatriculation présente une irrégularité. La patrouille de Gendarmerie décide 
naturellement de s'arrêter pour procéder au contrôle des occupants, sans savoir qu'il s'agit des auteurs d'un vol à main armée, commis dans un fast-food de Toulouse (31) une vingtaine de minutes auparavant.

Les quatre gendarmes mettent tout juste pied à terre que deux hommes, alors occupés à se partager un butin d'environ 10 000 francs, abandonnent précipitamment la Golf pour s'enfuir en courant en direction du bois. Le Gendarme Auxiliaire Philippe Tremblier fonce derrière eux en sautant deux tranchées et prend de l'avance sur ses camarades au point d'être perdu de vue. Parvenu à rattraper les deux criminels, le jeune militaire s'apprête à saisir l'un d'eux lorsque ce dernier brandit un pistolet, ouvrant le feu à bout portant sur son poursuivant qui, lancé dans sa course l'arme à l'étui, tente de dégainer pour se défendre. Atteint au thorax par 3 balles de calibre 11,43 mm, le GA Tremblier succombe à ses blessures dans les minutes qui suivent. Malgré l'arrivée progressive d'importants renforts de Gendarmerie et de Police pour cerner les lieux et réaliser une battue, le tueur et son comparse parviennent à disparaître, non sans laisser d'importants indices aux enquêteurs. Le lendemain des faits, des portraits robots sont largement diffusés. Il apparaitra par ailleurs que la Golf avait été volée à Carcassonne (11).

Interpellé par le GIGN en juin 1992 à Gruissan (11), Alain Chantaduc (47 ans) est formellement identifié comme le meurtrier du jeune appelé, bien qu'il ne daigne pas assumer ses actes et qu'il refuse de fournir la moindre explication. Déjà multiplement condamné par le passé, il est jugé devant la Cour d'Assises de Haute-Garonne en juin 1996 et est condamné à la réclusion criminelle dite à perpétuité (période de sûreté ignorée). Michel Perrin (36 ans), son complice présumé, est arrêté en Belgique début 1993. Déjà condamné également à plusieurs reprises, il était en cavale depuis juin 1990, date à laquelle il s'était évadé du bureau d'un magistrat qui l'auditionnait pour d'autres faits criminels. Mis en examen et placé en détention provisoire, ce dernier sera finalement relâché et jamais poursuivi, faute de preuves.

Né le 21 mai 1972 à Thiers (63), le Gendarme Auxiliaire Philippe Tremblier affichait 1 an de services et avait choisi la Gendarmerie pour effectuer son service militaire. Affecté au Peloton de Surveillance et d'Intervention de la Gendarmerie de Colomiers (31), il avait déjà essuyé un coup de feu lors de sa formation de gendarme auxiliaire à Saint-Astier (24). Sur le point d'intégrer l'école de Gendarmerie de Montluçon après avoir validé le concours sous-officier, c'était le dernier jour de son service national. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Gendarmerie (avec grenade de bronze). Fils de gendarme, célibataire et sans enfant, il avait 19 ans.

La caserne du Groupement de Gendarmerie Départementale de Haute-Garonne, située à Toulouse, porte depuis le nom du GA Tremblier.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Joël Bordas 23 avril 1989


Gravement blessé en service commandé dans un accident de la circulation routière, le Gendarme Joël Bordas décède des suites de ses blessures le 23 avril 1989 dans un hôpital de Toulouse (31).

Né le 04 octobre 1955 à Périgueux (24), le Gendarme Joël Bordas était affecté à la Légion de Gendarmerie d'Aquitaine. Il avait 33 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Christophe Dhainaut 15 décembre 1988

Gendarme Auxiliaire Christophe Dhainaut, décédé
 en service commandé à l'âge de 20 ans. Alors
 qu'il intervenait sur les lieux d'un accident de
 la route, a trouvé la mort accidentellement
 fauché par une automobiliste, Victime
 du Devoir.
Le 15 décembre 1988 à Fronton (31), avisée qu'un accident de la circulation vient d'y avoir lieu, une patrouille de Gendarmerie se transporte sur la route départementale 29 où un épais brouillard rend la visibilité très réduite.

Alors qu'ils se portent au secours de l'occupant d'un véhicule tombé dans un fossé, le Gendarme Jean-Pierre Géraud et le Gendarme Auxiliaire Christophe Dhainaut sont renversés par une voiture dont la conductrice a perdu le contrôle. Le Gendarme Auxiliaire Dhainaut décède sur le coup tandis que le Gendarme Géraud, gravement blessé, survivra.

Suites judiciaires ignorées.

Né le 13 décembre 1968 à Roubaix (59), le Gendarme Auxiliaire Christophe Dhainaut avait choisi la Gendarmerie pour effectuer son service militaire et il était affecté à la Brigade Territoriale de Fronton. Il avait 20 ans.

Une stèle commémorative sera apposée
 sur les lieux du drame.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Raymond Deldal 28 mars 1977

Le 20 mars 1977 à Carbonne (31), engagé sur une opération de recherche visant à débusquer un malfaiteur armé auteur de plusieurs tentatives de meurtre, le Gendarme Raymond Deldal est gravement atteint par balles dans la fusillade qui survient lors de la découverte du fugitif. Évacué vers un hôpital de Toulouse (31), le sous-officier succombe à ses blessures le 28 mars 1977.

Le meurtrier, Benafa Boudjema, est vraisemblablement interpellé. Suites judiciaires ignorées.

Né le 05 mars 1928 à Wasquehal (59), le Gendarme Raymond Deldal était affecté à la Circonscription Régionale de Gendarmerie de Midi-Pyrénées. À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie. Marié, père d'une fille et de trois garçons (tous devenus militaires dont trois gendarmes), il avait 49 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Michel Desangles 28 novembre 1975

Le 28 novembre 1975 vers 07 heures 30 à Colomiers (31), alors qu'il intervenait pour assurer la régulation du trafic sur la route nationale 124 près du quartier En Jacca, le Gendarme Michel Desangles trouve la mort, fauché de plein fouet par un automobiliste imprudent.

Le conducteur en cause est Jacques Briand (40 ans). Suites judiciaires ignorées.

Né le 14 avril 1926 à Masseube (32), le Gendarme Michel Desangles était affecté à la Brigade Territoriale de Colomiers depuis 1963. Il était vétéran de la guerre d'Indochine et de la guerre d'Algérie. Marié et père de quatre enfants, il avait 49 ans.

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Jean-Claude Perin 10 août 1974

Le 10 août 1974 à Muret (31), le Gendarme Jean-Claude Perin décède des suites de blessures reçues en service police route dans un accident de moto.

Né le 17 mars 1941 à Villefranche-sur-Mer (06), le Gendarme Jean-Claude Perin affichait 13 ans de services et était affecté à la Circonscription Régionale de Gendarmerie de Midi-Pyrénées. Marié, père de trois enfants âgés de 1 à 9 ans, il avait 33 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Edmond Miretti 20 août 1963

Le 20 août 1963 à Toulouse (31), le Gendarme Edmond Miretti décède en service commandé dans un accident de la circulation routière.

Né le 17 juillet 1924 à Marseille (13), le Gendarme Edmond Miretti était affecté à la 9ème Légion de Gendarmerie Mobile. Marié et père de trois enfants, il avait 39 ans.

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Raymond Sentenac 24 février 1958

Gendarme Raymond Sentenac, tué en service commandé
 à l'âge de 45 ans. Alors qu'il intervenait pour tenter
 de maîtriser un individu armé en crise de démence,
 est tombé sous les balles, Victime du Devoir.
Dans la soirée du 24 février 1958 à Casties-Labrande (31), des infirmiers d'un établissement psychiatrique, accompagnés par une patrouille de Gendarmerie, se présentent au domicile de Pierre Manent (52 ans), un homme souffrant de troubles psychiatriques et qui doit faire l'objet d'une mesure d'internement après avoir menacé de mort ses voisins. Bien décidé à ne pas se laisser emmener, l'homme se saisit d'un fusil de chasse et ouvre le feu sans faire de victime.

Des renforts arrivent sur place. Après un moment d'attente et face aux tentatives de négociation restées sans réponse, plusieurs militaires pénètrent dans la ferme du tireur pour tenter de le maîtriser. Une fusillade éclate alors. Grièvement blessé à la tête par un tir de chevrotine, le Gendarme Raymond Bos est dégagé par ses camarades sous le feu du forcené barricadé. Plus loin à l'intérieur du bâtiment, le Gendarme Raymond Sentenac ne peut pas être secouru et son état demeure incertain. L
dément, refusant tout contact, ne répond que par des coups de feu. Des grenades lacrymogènes sont lancées pour essayer d'obtenir sa reddition mais cela reste sans effet.

Le 25 février 1958 vers 3 heures du matin, visé par des tirs du forcené, un gendarme riposte par le jet d'une grenade offensive qui explose à l'étage de l'habitation. À l'aube, sous la protection d'engins blindés, plusieurs gendarmes investissent à nouveau les lieux et retirent le corps sans vie du GND Sentenac qui, atteint à l'abdomen dans un premier temps, fut achevé à bout touchant par un tir dans la nuque. On découvre également la dépouille de Pierre Manent dont le décès est consécutif à l'explosion de la grenade offensive jetée dans la nuit.

Né le 11 mai 1912 à Esplas-de-Sérou (09), le Gendarme Raymond Sentenac était affecté à la Brigade Territoriale de Carbonne (31). Déjà décoré de la Médaille Militaire, il reçoit la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur et la Médaille de la Gendarmerie à titre posthume. Marié et père d'une fillette de 8 ans, il avait 45 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Jean-Louis Pedron 14 février 1954

Le 14 février 1954 à Toulouse (31), le Gendarme Jean-Louis Pedron décède des suites de blessures reçues lors d'un accident en service commandé.

Né le 26 mars 1910 à Tréal (56), le Gendarme Jean-Louis Pedron était affecté à la 5ème Légion bis de Gendarmerie. Veuf, remarié et père de trois enfants, il avait 43 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Charles Jerva 15 janvier 1946

Le 15 janvier 1946 à Toulouse (31), le Gendarme Charles Jerva trouve la mort en service commandé dans des circonstances ignorées.

Né le 02 février 1899 à Vergt (24), le Gendarme Charles Jerva avait 46 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)