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Raymond Sentenac 24 février 1958

Gendarme Raymond Sentenac, tué en service commandé
 à l'âge de 45 ans. Alors qu'il intervenait pour tenter
 de maîtriser un individu armé en crise de démence,
 est tombé sous les balles, Victime du Devoir.
Dans la soirée du 24 février 1958 à Casties-Labrande (31), des infirmiers d'un établissement psychiatrique, accompagnés par une patrouille de Gendarmerie, se présentent au domicile de Pierre Manent (52 ans), un homme souffrant de troubles psychiatriques et qui doit faire l'objet d'une mesure d'internement après avoir menacé de mort ses voisins. Bien décidé à ne pas se laisser emmener, l'homme se saisit d'un fusil de chasse et ouvre le feu sans faire de victime.

Des renforts arrivent sur place. Après un moment d'attente et face aux tentatives de négociation restées sans réponse, plusieurs militaires pénètrent dans la ferme du tireur pour tenter de le maîtriser. Une fusillade éclate alors. Grièvement blessé à la tête par un tir de chevrotine, le Gendarme Raymond Bos est dégagé par ses camarades sous le feu du forcené barricadé. Plus loin à l'intérieur du bâtiment, le Gendarme Raymond Sentenac ne peut pas être secouru et son état demeure incertain. L
dément, refusant tout contact, ne répond que par des coups de feu. Des grenades lacrymogènes sont lancées pour essayer d'obtenir sa reddition mais cela reste sans effet.

Le 25 février 1958 vers 3 heures du matin, visé par des tirs du forcené, un gendarme riposte par le jet d'une grenade offensive qui explose à l'étage de l'habitation. À l'aube, sous la protection d'engins blindés, plusieurs gendarmes investissent à nouveau les lieux et retirent le corps sans vie du GND Sentenac qui, atteint à l'abdomen dans un premier temps, fut achevé à bout touchant par un tir dans la nuque. On découvre également la dépouille de Pierre Manent dont le décès est consécutif à l'explosion de la grenade offensive jetée dans la nuit.

Né le 11 mai 1912 à Esplas-de-Sérou (09), le Gendarme Raymond Sentenac était affecté à la Brigade Territoriale de Carbonne (31). Déjà décoré de la Médaille Militaire, il reçoit la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur et la Médaille de la Gendarmerie à titre posthume. Marié et père d'une fillette de 8 ans, il avait 45 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)
Sources :
- Livre d'or de la Gendarmerie année 1958
-https://abonnes.lemonde.fr/archives/article/1958/02/26/un-fou-tire-sur-les-gendarmes-qui-font-le-siege-de-sa-maison_2297066_1819218.html
-https://abonnes.lemonde.fr/archives/article/1958/02/27/le-cultivateur-fou-de-la-brande-est-trouve-mort-sous-les-decombres-de-sa-ferme_2296586_1819218.html
- Journal l'Oise-Matin, n°1167 en date du 26 février 1958

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