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Jean-François Jegu 13 octobre 2017

Major Jean-François Jegu, décédé en service commandé
 à l'âge de 49 ans, victime d'une crise cardiaque.
Le vendredi 13 octobre 2017 à Saint-Denis (île de la Réunion), le Major Jean-François Jegu est pris d'un malaise cardiaque en service. 
Malgré l'intervention de ses camarades puis des Sapeurs-Pompiers, le sous-officier décède le jour même.

Né le 23 juillet 1968 à Saint-Brieuc (22), le Major Jean-François Jegu était affecté à l'Escadron de Gendarmerie Mobile 24/1 de Maison-Alfort (94). Marié et père de trois enfants, il avait 49 ans.

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Régis Reveneau 24 juillet 2004

Dans l'après-midi du mardi 27 juillet 2004 à Petite-Île (île de la Réunion), le Gendarme Régis Reveneau décède en service commandé dans un accident de la circulation survenu au guidon de sa moto.

Né le 17 février 1963 à Bourbon-Lancy (71), le Gendarme Régis Reveneau affichait 23 ans de services et était affecté à la Brigade Motorisée de Saint-Louis (Réunion). À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire. Marié et père d'un enfant, il avait 41 ans.

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Michel Nicaud 22 janvier 1987


Le 22 janvier 1987, le Gendarme Michel Nicaud trouve la mort dans des circonstances ignorées au cours d'une marche d'entrainement.

Le Gendarme Michel Nicaud était affecté au Groupement de Gendarmerie de la Réunion.

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Marc Billaud 27 janvier 1968

Le samedi 27 janvier 1968 à Saint-Leu (île de la Réunion), un habitant de la commune se rend à la brigade de Gendarmerie locale et signale qu'un individu a bousculé et giflé gratuitement son fils de 9 ans tout en insultant copieusement sa famille. Une fois ceci fait, le plaignant retourne à son domicile lorsqu'il est à nouveau confronté à l'homme en question qui est revenu armé d'un fusil et accompagné de deux autres personnes. L'inquiétant personnage menace désormais la victime avec son arme, évoquant alors des raisons politiques et hurlant qu'il va tuer tout le monde. Marcel Macé, contremaître dans une petite entreprise, ne comprend rien aux reproches de cet énergumène. Le père de famille se réfugie dans son habitation et demande à l'une de ses filles de prendre sa voiture pour aller prévenir les gendarmes.

Une patrouille de Gendarmerie se transporte rapidement sur place mais les trois individus ont entre-temps pris la fuite. Recueillant des descriptions précises, l'équipage entreprend des recherches et parvient à retrouver l'un des protagonistes, Roger Ramsamy qui s'avère être le frère du principal mis en cause. Les gendarmes font monter dans leur véhicule le jeune homme qui obtempère sans problème. La patrouille continue à chercher les deux autres personnes impliquées lorsque, quelques minutes plus tard, un individu est aperçu de dos assis sur un muret. Reconnu par son frère, Frantz Ramsamy (19 ans) se lève, brandit son fusil qu'il dissimulait et ouvre aussitôt le feu en direction du véhicule sérigraphié qui venait de s'arrêter. Le Gendarme Marc Billaud n'a pas le temps de réagir, il s'effondre sur le siège passager, très gravement atteint à l'abdomen par une balle de 14 mm. Gêné par sa position de conducteur, le Gendarme Brilland n'est pas en mesure de riposter avant que le tireur ne parte en courant à travers de petites ruelles. Évacué au CHU de Saint-Pierre (île de la Réunion), le Gendarme Billaud succombe à sa blessure le même jour vers 14 heures 30.

Le lendemain, l'auteur des faits tente de brouiller les pistes en laissant ses vêtements et une lettre sur une plage pour faire croire qu'il s'est suicidé. Dans les jours suivants, on apprend que Frantz Ramsamy est membre du Parti Communiste Réunionnais (PCR). Le militant croyait menacer la famille de Gabriel Macé (Maire d'une commune sur l'île à cette époque) mais il s'en prenait en réalité à un homme qui n'avait rien en commun avec l'élu, si ce n'est un même nom de famille. Les gendarmes et policiers de l'île recherchent activement le criminel qui demeure cependant introuvable durant plusieurs années. En 1969, la Cour d'Assises de la Réunion condamne par contumace Frantz Ramsamy à la peine de mort.

Le meurtrier du GND Billaud est finalement interpellé par la Section de Recherches de la Réunion en juin 1975. Il se cachait dans une grotte mais des indiscrétions avaient permis de le localiser. Durant 7 années, il a pu échappé à la Justice en bénéficiant de l'aide de plusieurs personnes, notamment des membres du PCR qui occupaient des fonctions à responsabilité municipale. Jugés et condamnés pour recel de malfaiteur, ces derniers bénéficieront rapidement d'une loi d'amnistie. Après une courte période d'évasion survenue pendant un transfèrement médical, Frantz Ramsamy se constitue prisonnier face à la pression du parti politique préoccupé par l'approche d'élections. Rejugé en avril 1976, le meurtrier est condamné à la réclusion criminelle dite à perpétuité (période de sûreté ignorée). Estimant que le verdict est trop sévère, un quotidien d'extrême gauche de l'île (Témoignages) réagit violemment à la condamnation du criminel et son directeur de publication sera jugé et condamné quelques mois plus tard pour outrage à magistrat, écopant d'1 mois de prison et de 15 000 francs d'amende. Le meurtrier du militaire sera libéré en septembre 1992 après 17 ans de détention et il décédera en avril 2021 à l'âge de 72 ans.

Né le 24 avril 1941 à Sainte-Marie (île de la Réunion), le Gendarme Marc Billaud était affecté à la Brigade Territoriale de Saint-Leu. À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie. Marié et père d'un garçon âgé de 5 mois, il avait 26 ans.

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