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Franck Desbat 04 février 2013

Adjudant-Chef Franck Desbat, décédé en service
 commandé à l'âge de 49 ans. A trouvé la
 mort dans un accident de la route
.


Le lundi 04 février 2013 vers 16 heures à Saint-André-sur-Vieux-Jonc (01), regagnant son unité après une liaison à la Région de Gendarmerie du Rhône-Alpes à Sathonay-Camp (69), l'Adjudant-Chef Franck Desbat circule seul au volant d'un véhicule sérigraphié sur la route départementale 1083 lorsqu'il vient se déporter sur la partie gauche de la chaussée pour une raison indéterminée, percutant frontalement une voiture qui arrivait en sens inverse, laquelle entre en collision dans la foulée avec un troisième véhicule. Le sous-officier décède sur le coup tandis que les deux autres automobilistes, une femme de 52 ans et un homme de 37 ans, sont gravement blessés.

Né le 03 décembre 1963, l'Adjudant-Chef Franck Desbat commandait la Brigade de Prévention de la Délinquance Juvénile de Bourg-en-Bresse (01). Marié et père de deux enfants, il avait 49 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Philippe Levêque et David Dalle 14 janvier 2009


Le mercredi 14 janvier 2009 vers 08 heures 15 à Niévroz (01), alors qu'une pluie verglaçante s'abat sur la région, un véhicule de Gendarmerie et deux véhicules civils circulant sur l'autoroute A432 viennent s'encaster dans un poids-lourd qui s'est retrouvé en portefeuille sur la chaussée après un freinage brutal. Le Lieutenant Philippe Levêque (passager) décède sur le coup tandis que le Maréchal des Logis-Chef David Dalle (conducteur) est gravement blessé. Évacué vers un hôpital de Lyon (69), ce dernier décédera des suites de ses blessures le 27 mars 2009 à Rumilly (74).

Né le 19 janvier 1959 à Valenciennes (59), le Lieutenant Philippe Levêque était affecté au Service Technique des Systèmes d'Information et de Communication de Grenoble (38). À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Capitaine. Marié et père de trois enfants, il avait 49 ans.

Né le 05 octobre 1963 à Mazingarbe (62), le Maréchal des Logis-Chef David Dalle était également affecté au STSIC de Grenoble. À titre exceptionnel, il est nommé au grade d'Adjudant-Chef. Il avait 45 ans.

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David Gagnard 10 juillet 1997


Le 10 juillet 1997 à Chézery-Forens (01), le Gendarme Auxiliaire David Gagnard est électrocuté, touché par la foudre lors d'une patrouille pédestre.

Né le 28 juin 1976 à Paray-le-Monial (71), le Gendarme Auxiliaire David Gagnard avait choisi la Gendarmerie pour effectuer son service militaire et il était affecté à la Brigade Territoriale de Chézery-Forens (01). Il avait 21 ans.


Stèle commémorative apposée à la
 BT de Chézery-Forens.

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Bruno Allais 11 novembre 1995


Le 11 novembre 1995 à Cras-sur-Reyssouze devenu Bresse Vallons (01), le Gendarme Bruno Allais est gravement blessé en service commandé dans un accident de la circulation routière alors qu'il tentait de redresser la trajectoire du véhicule de Gendarmerie dont le conducteur avait perdu le contrôle. Évacué vers un hôpital de Bron (69), il succombe le jour même.

Né le 28 décembre 1969 à Conches-en-Ouches (27), le Gendarme Bruno Allais était affecté à la Légion de Gendarmerie Départementale du Rhône-Alpes. Marié et père d'une fille âgée de 1 an, il avait 25 ans.

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René Feger 04 mars 1987


Le 04 mars 1987 à Viriat (01), le Maréchal des Logis-Chef René Feger décède en service commandé dans un accident de la circulation routière.

Né le 06 novembre 1942 à Rilly-la-Montagne (51), le Maréchal des Logis-Chef René Feger était affecté à la Légion de Gendarmerie du Rhône-Alpes. Marié, père d'une fille de 22 ans et de deux garçons de 19 ans dont l'un deviendra gendarme, il avait 44 ans. 

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Jacques Legrand et Jean-Louis Sommer 04 décembre 1984


Le 04 décembre 1984 à Viriat (01), le Maréchal des Logis-Chef Jacques Legrand et le Gendarme Jean-Louis Sommer trouvent la mort en service commandé dans un accident de la circulation routière.

Né le 09 décembre 1946 à Nancy (54), le Maréchal des Logis-Chef Jacques Legrand affichait 12 ans de services et était affecté à la Légion de Gendarmerie du Rhône-Alpes. Marié, père d'un garçon de 14 ans et d'une fille de 10 ans, il avait 37 ans.

Né le 06 janvier 1948 à Vaux-en-Bugey (01), le Gendarme Jean-Louis Sommer était sorti de l'ESOG de Montluçon (11ème promotion) et était également affecté à la LG du Rhône-Alpes. Il avait 36 ans.

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Bernard Ravoyard 21 juillet 1980

Le 21 juillet 1980 vers 15 heures à Ambérieu-en-Bugey (01), alors qu'il se trouvait en phase de décollage à l'occasion d'une mission de reconnaissance, un avion militaire MH-1521 Broussard vient s'écraser pour une raison indéterminée en bout de piste de la Base Aérienne 278.

Les 6 occupants de l'appareil, parmi lesquels se trouvait un gendarme, décèdent dans le crash. Il s'agissait :
- du Capitaine Bernard Germain ;
- du Major André Duquesnoy ;
- du Major Henri Sothier ;
- de l'Adjudant-Chef Jean-Claude Canet ;
- de l'Adjudant-Chef Joseph Buffet ;
- de l'Adjudant-Chef Bernard Ravoyard.

Né le 24 mars 1931 à Vaudrey (39), l'Adjudant-Chef Bernard Ravoyard était affecté à la Légion de Gendarmerie du Rhône-Alpes. Marié et père d'une fille âgée de 5 ans, il avait 49 ans.

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Alain Chanson 09 mars 1980

Le 09 mars 1980 à Nantua (01), en service police route, le Gendarme Alain Chanson décède dans un accident de moto.

Né le 05 septembre 1952 à Lyon (69), le Gendarme Alain Chanson était affecté à la Légion de Gendarmerie du Rhône-Alpes. Il avait 27 ans.

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Jean-Baptiste Dulys 17 novembre 1971

Le 17 novembre 1971 à Belley (01), le Gendarme Jean-Baptiste Dulys décède en service commandé dans un accident de la circulation routière.

Né le 03 octobre 1922 à Poiseux (58), le Gendarme Jean-Baptiste Dulys était affecté à la Circonscription Régionale de Gendarmerie de Rhône-Alpes. Marié, il avait 49 ans.

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Joseph Garin 08 mars 1950

Adjudant-Chef Joseph Garin, tué en service commandé
 à l'âge de 54 ans. Alors qu'il venait d'interpeller un
 malfaiteur étranger auteur d'un meurtre, l'a conduit
 jusqu'à son domicile pour procéder à une
 perquisition. Est tombé sous les balles
au cours de cette action,
 Victime du Devoir.
Le 24 février 1950 à Neuville-sur-Ain (01), deux hommes cagoulés et armés pénètrent de force dans une habitation, menaçant les occupants qui dînaient alors. Georges André, propriétaire des lieux, se lève tout en interrogeant les individus sur la raison de cette intrusion
. Le malheureux reçoit pour unique réponse une balle de revolver dans la poitrine qui lui sera fatale. Les scélérats fouillent la maison de fond en comble devant la famille horrifiée puis repartent avec un butin composé de quelques bijoux et d'un million d'anciens francs (soit environ 25 000 euros). Une enquête est ouverte conjointement par la Police Nationale et la Gendarmerie. Un signalement des malfaiteurs, décrits comme blonds aux yeux bleus, est diffusé.


Le 08 mars 1950, le lendemain de la venue d'un informateur qui apporta d'importants renseignements, l'Adjudant-Chef Joseph Garin commence à porter des soupçons sur trois frères polonais repris de justice. L'enquêteur demande au Gendarme Matray de l'accompagner pour des vérifications et tous deux partent alors pour un restaurant où Antoine Czalkovski (23 ans), l'un des individus soupçonné, aurait l'habitude de venir. Ils y trouvent le jeune homme qui est conduit jusqu'à son domicile pour perquisition. À l'arrivée dans le petit appartement en haut d'un immeuble, la lumière fait défaut et on ne trouve pas d'interrupteur. Le locataire prétend qu'il n'y pas d'électricité, proposant de prendre des bougies dans un tiroir. Un briquet à la main, l'Adjudant-Chef Garin l'en autorise et ne distingue que trop tard le revolver dont il s'est saisi à la place. Deux balles viennent frôler le militaire qui bondit sur son agresseur, le plaquant au sol. Une violente lutte s'engage dans l'obscurité totale lorsqu'une troisième balle, tirée à bout touchant, vient déchirer le ventre de l'Adjudant-Chef Garin, le blessant mortellement. Parvenant à trouver l'interrupteur de la pièce qui s'allume enfin, le Gendarme Matray croit le criminel hors d'état de nuire, celui-ci restant inerte sous le poids de son camarade qui crie à l'aide dans un dernier souffle de vie. Le jeune sous-officier descend aussitôt d'un étage et demande à un voisin d'appeler les secours avant de remonter en vitesse. Il tombe à cet instant nez à nez avec Antoine Czalkovski qui l'attend en position de tir après s'être emparé de l'arme du gradé. Sauvé d'une exécution par le cran de sûreté du revolver de dotation, le Gendarme Matray dégaine mais n'a pas le temps de riposter. Frappé à coups de crosse sur la tête puis projeté en arrière dans l'escalier à l'issue d'une mêlée, il se retrouve désarmé et tombera inconscient après avoir, dans un dernier effort, obligé le meurtrier à abandonner dans sa fuite quelques 800 000 anciens francs provenant du cambriolage du 24 février.

Le 10 mars 1950, Antoine Czalkovski est repéré à Torcieu (01), en plein cambriolage d'une habitation, là encore en présence des propriétaires. Cerné par les forces de l'ordre, le fugitif refuse toute reddition et prend une fillette en otage afin de s'en servir comme bouclier humain. Il est finalement abattu sous les tirs d'un gendarme sans que l'enfant ne soit blessé.

Interpellé à Avignon (84) dans la journée du 09 mars 1950, son frère Charles Czalkovski (24 ans) sera jugé en septembre 1950. Reconnu coupable du meurtre de monsieur André qu'il a avoué, il est condamné à la peine de mort et guillotiné le 14 février 1951.

Le dernier frère (identité ignorée), complice présumé et déjà coauteur de plusieurs cambriolages, aurait réussi à passer la frontière pour se réfugier en Pologne. Suites judiciaires ignorées le concernant.


Né le 08 mars 1896 à Virignin (01), l'Adjudant-Chef Joseph Garin affichait 30 ans de services dans la Gendarmerie et commandait la Brigade Territoriale de Bourg-en-Bresse. Il était vétéran de la première guerre mondiale au sein de l'Armée de Terre. Durant la seconde guerre mondiale, arrêté et malmené par la Gestapo en juillet 1940 pour refus de soumission et outrage à l'occupant (dénoncé par un gendarme collaborateur qu'il avait blâmé), le sous-officier est relâché après 1 mois d'emprisonnement. En mai 1944, il est à nouveau fait prisonnier par l'ennemi pour faits de résistance (aide à la soustraction au STO et aide aux maquis locaux) mais il est libéré en août 1944 par les troupes américaines alors qu'il allait être déporté en Allemagne. Déjà décoré de la Médaille Militaire, de la Médaille de la Résistance Française, de la Médaille Commémorative de la Guerre 14-18, de la Médaille Interalliée 14-18 et de la Croix du Combattant 14-18, il reçoit la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur et la Médaille de la Gendarmerie (avec grenade de bronze) à titre posthume. Marié et sur le point de prendre sa retraite, il avait eu 54 ans le jour de son décès.

La 222ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Montluçon (2000) porte le nom de l'ADC Garin. Son nom sera plus tard inscrit sur le monument aux Morts de Virignin (01).

Une plaque commémorative a été apposée dans la caserne
de la BT de Pont-d'Ain (01).


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