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Sébastien Turin 21 octobre 2018

Gendarme Sébastien Turin, décédé en service commandé à
 l'âge de 30 ans. Alors qu'il rentrait d'une intervention, est
 arrivé fortuitement sur les lieux d'un grave accident de la
 route en ZPN. S'est porté au secours des victimes avec
 ses camarades et a trouvé la mort accidentellement
 fauché par un automobiliste, Victime du Devoir.
Le dimanche 21 octobre 2018 vers 02 heures à Gonesse (95), de retour d'une intervention, une patrouille de Gendarmerie circule sur l'autoroute A1 et s'arrête à la vue d'un grave accident impliquant trois voitures. Une Peugeot 208 et un Nissan Qashqai se sont immobilisés sur la bande d'arrêt d'urgence tandis qu'une Peugeot 206 a été projetée contre la glissière de sécurité sur la voie de circulation la plus à gauche.

Gyrophares et feux de détresse allumés, le véhicule sérigraphié est stationné en amont sur la bande d'arrêt d'urgence. Conscients de la dangerosité de la situation, les gendarmes accourent pour porter assistance aux occupants des voitures accidentées. Le Gendarme Sébastien Turin se dirige aussitôt vers la Peugeot 208 pour secourir son conducteur blessé. Alors que le sous-officier aide la victime à s'extraire, un Land Rover Defender surgit sur la voie la plus à gauche. Réagissant tardivement, l'automobiliste freine puis se déporte brusquement sur les voies de droite, perdant finalement le contrôle de son 4x4 qui vient s'écraser contre la 208. Heurtés de plein fouet dans la collision, le Gendarme Turin est instantanément tué tandis que l'occupant de la 208 (identité ignorée) se retrouve dans un état désespéré. Évacué vers un hôpital, ce dernier décédera quelques heures plus tard. Trois autres personnes (chaque conducteur) sont blessées et hospitalisées suite à ces accidents. Les autres gendarmes présents sont quant à eux physiquement indemnes.

Âgé de 59 ans, le conducteur en cause est placé en garde à vue puis libéré sous contrôle judiciaire, mis en examen pour homicides involontaires. Suites judiciaires ignorées.

6 jours plus tôt, la Gardienne de la Paix Marlène Castang trouvait la mort en service dans des circonstances similaires.

Né le 12 août 1988 à Saint-Avold (57), le Gendarme Sébastien Turin affichait 10 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté à l'Escadron de Gendarmerie Mobile 14/7 de Longeville-Lès-Saint-Avold (57) depuis sa sortie d'ESOG en février 2014. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire, la Médaille de la Gendarmerie (avec palme de bronze), la Médaille de la Sécurité Intérieure (échelon or) et est cité à l'Ordre de la Nation. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Marié et père d'une fillette de 6 mois, il avait 30 ans.

Une rue de L'Hôpital (57), commune dont il était originaire, porte depuis 2019 le nom du Major Turin.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Guillaume Derouen 03 juillet 2018

Garde Guillaume Derouen, décédé en service commandé
 à l'âge de 40 ans. Alors qu'il rejoignait l'escorte d'un
 DPS
, a trouvé la mort dans un accident
 de la route, 
Victime du Devoir.
Dans la matinée du mardi 03 juillet 2018 à Attainville (95), sollicité pour le transfèrement d'un détenu particulièrement signalé, le Garde Guillaume Derouen circule sur la route nationale 104 en direction de Roissy-en-France (95) lorsque, surpris par un embouteillage, il percute violemment l'arrière d'une voiture le précédant. Héliporté vers un hôpital de Clamart (92), le sous-officier succombe à ses blessures dans l'après-midi.

Né le 05 juillet 1977 à Paris (75), le Garde Guillaume Derouen affichait 16 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté à l’Escadron Motocycliste de la Garde Républicaine à Dugny (93). Déjà décoré de la Médaille de la Défense Nationale (échelon argent), il reçoit la Médaille de la Défense Nationale (échelon or avec palme de bronze) à titre posthume. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Pacsé, père de deux enfants âgés de 1 et 8 ans, il avait 40 ans.


(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Yves Watbled 1er novembre 1975

Le 1er novembre 1975 à L'Isle-Adam (95), en service police route, le Gendarme Yves Watbled est très gravement blessé dans des circonstances ignorées. Évacué vers un hôpital de Créteil (94), il succombe à ses blessures le jour même.

Né le 03 août 1948 à Cambron (80), le Gendarme Yves Watbled était affecté au Commandement de la Gendarmerie Départementale en Région Parisienne. Il avait 27 ans.

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Louis Méchin 03 janvier 1947

Le 03 janvier 1947 à Grisy-les-Plâtres (95), accompagnés par deux inspecteurs de la Préfecture de Police de Paris (75), les Gendarmes Louis Méchin et Jean Dubois se présentent à l'hôtel-restaurant du village, véritable repaire pour plusieurs bandits parisiens. Pour une question de compétence territoriale, seuls les militaires entrent dans l'établissement pour procéder à l'arrestation du gérant, Norbert Dubosc, recherché dans le cadre d'une commission rogatoire pour plusieurs cambriolages.

Informés que l'individu ciblé utilise un faux nom, les deux sous-officiers contrôlent l'identité de toutes les personnes présentes et ne tardent pas à constater que deux hommes ont fournit des faux papiers. Tout va très vite. Tandis que son complice prend la fuite en courant par la porte arrière, l'un des malfaiteurs, retenu par le Gendarme Méchin, brandit un pistolet Colt de calibre 7,65 mm et ouvre le feu à de multiples reprises avant de s'échapper par le même chemin que son comparse. Le Gendarme Dubois tenta bien de riposter mais son pistolet-mitrailleur était inopérant. Au bruit des coups de feu, les policiers pénètrent dans le bâtiment mais il est déjà trop tard. Atteint aux poumons et au cœur par 4 balles à bout portant, le Gendarme Méchin fait quelques pas dehors puis s'écroule sur la place du village, succombant rapidement. Très gravement blessé par un projectile à la poitrine et par un second qui a transpercée sa main, le Gendarme Jean Dubois survivra mais gardera des séquelles à vie.

Le gérant de l'hôtel-restaurant est immédiatement soupçonné d'être le tireur mais celui-ci s'avérait en réalité absent. Interpellé trois mois plus tard à Paris, toujours en possession de l'arme du crime, Marcel Delrue (33 ans) était en pleine préparation d'un cambriolage lorsqu'il fut contrôlé par les deux gendarmes. Évadé de prison depuis un an, déjà condamné 11 fois par la Justice, le scélérat est formellement identifié comme le meurtrier, reconnu par plusieurs témoins. Jugé devant la Cour d'Assises de Seine-et-Oise en février 1951, il est condamné à la peine de mort et sera guillotiné le 05 avril 1952. Son complice, Jean Fontainier, est également interpellé. Suites judiciaires ignorées pour ce dernier.

Né le 29 janvier 1905 à Étroussat (03), le Gendarme Louis Méchin était affecté à la Brigade Territoriale de Marines (95). Marié et père d'une fille de 17 ans, il avait 42 ans.

La 360ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Montluçon (2016) porte le nom du GND Méchin.

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