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Philippe Hervé 08 mai 2018

Gendarme Philippe Hervé, décédé en service commandé
 à
 l'âge de 43 ans. A trouvé la mort dans un accident
 de la route alors qu'il effectuait un trajet en
 lien avec une procédure police route
.
Le mardi 08 mai 2018 vers 12 heures 15 à Saint-Gildas-de-Rhuys (56), effectuant une liaison à la suite du contrôle d'un automobiliste dépisté positif à l'alcool, le Gendarme Philippe Hervé circule sur la route départementale 198 lorsqu'il vient heurter un SUV qui arrivait en sens inverse et qui a tourné pour rejoindre une route secondaire, lui barrant le passage. Gravement blessé, le sous-officier décède sur le lieu de l'accident malgré l'intervention rapide des secours.

Âgé de 50 ans, le conducteur du SUV est légèrement blessé. Mis en examen pour homicide involontaire, il est jugé devant le Tribunal Correctionnel de Vannes (56) en septembre 2019. L'attitude du prévenu est dénoncé par le Procureur de Vannes. Ce dernier incrimine en effet le défunt en déclarant qu'il n'a commis aucune maladresse et qu'il s'agit uniquement de la faute du gendarme qui roulait selon lui beaucoup trop vite, allant même jusqu'à porter plainte dès le lendemain des faits contre le gendarme décédé. Si plusieurs témoins affirment en effet que le gendarme roulait vite, ils estiment que sa vitesse était de l'ordre de 90 à 100 km/h, vitesse confirmée par l'expert désigné par l'autorité judiciaire. Reconnu coupable, le prévenu est condamné à 12 mois de prison avec sursis, à une annulation de son permis de conduire durant 6 mois et à 500 euros d'amende. Verdict confirmé par la Cour d'Appel de Rennes (35) en novembre 2020 et pourvoi rejeté par la Cour de Cassation en novembre 2021.


Né le 15 juin 1974 à Vannes, le Gendarme Philippe Hervé affichait 19 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté à la Brigade Motorisée de Theix-Noyalo (56) depuis 3 ans. Déjà décoré de la Médaille de la Défense Nationale (échelon argent) et de la Médaille de la Protection Militaire du Territoire (agrafe trident), il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Défense Nationale (échelon or avec palme de bronze) à titre posthume. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Fils et petit-fils de gendarmes, célibataire et sans enfant, il avait 43 ans.


(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Éric Thétio 21 novembre 2012

Adjudant Éric Thétio, décédé en service commandé
 à
 l'âge de 39 ans. A trouvé la mort dans
 un accident de la route.
Le 21 novembre 2012 vers 09 heures 30 à Saint-Nicolas-du-Tertre (56), circulant sur la route départementale 8 à la recherche d'un emplacement favorable pour procéder à des contrôles routiers avec trois autres gendarmes motocyclistes, l'Adjudant Éric Thétio fait demi-tour lorsqu'il est percuté par un camion qui arrivait en sens inverse et qu'il n'avait pas remarqué, vraisemblablement gêné dans sa vision par un soleil rasant. Très gravement blessé, le sous-officier succombe sur le lieu de l'accident malgré une rapide prise en charge par les secours.

L'Adjudant Éric Thétio affichait 19 ans de services et était affecté à la Brigade Motorisée de Ploërmel (56) depuis août 2012. À titre posthume, il reçoit la Croix de Chevalier de l'Ordre du Mérite et la Médaille de la Défense Nationale (échelon or avec palme de bronze). À titre exceptionnel, il est nommé au grade d'Adjudant-Chef. Fils de pompier, marié et père de deux enfants, il avait 39 ans.


(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Jean-Luc Paul 07 novembre 2003

Le vendredi 07 novembre 2003 vers 04 heures 30 à Quéven (56), une patrouille de Gendarmerie se transporte sur la route nationale 165 où un accident de la circulation vient de se produire. 

À leur arrivée sur les lieux, les gendarmes (tous munis de leur chasuble réfléchissante) constatent qu'une Seat Ibiza a heurté une glissière de sécurité puis s'est immobilisée en bordure de chaussée. Indemne, le conducteur âgé de 23 ans déclare s'être endormi au volant mais les militaires remarquent rapidement qu'il est alcoolisé. La conversation ne durera pas plus longtemps. Malgré le balisage mis en place en amont et les gyrophares du véhicule sérigraphié, une Ford Sierra surgit à une vitesse particulièrement excessive. Écrasant le frein au dernier moment après avoir vu les gestes désespérés d'un des gendarmes, l'automobiliste perd tout contrôle. La Ford vient faucher deux gendarmes sur la bande d'arrêt d'urgence avant de s'écraser contre la Seat dans laquelle le jeune homme alcoolisé cherchait ses papiers. Le Gendarme Thierry Delalande (34 ans) et le Gendarme Adjoint Volontaire Jean-Luc Paul sont projetés derrière la glissière, plusieurs mètres en contrebas. Seul rescapé, leur camarade prévient les secours et apporte les premiers soins. Il n'y a malheureusement plus rien à faire pour le GAV Paul, instantanément tué dans la collision. Évacués vers un hôpital de Lorient (56), le Gendarme Delalande et le conducteur de la Seat survivront à leurs graves blessures mais ce dernier devra subir l'amputation d'une jambe.

Ne jugeant pas nécessaire de rester sur place, le responsable du drame prend aussitôt la fuite à pied en direction de son domicile. Traversé par un éclair de lucidité, il se résignera finalement à revenir sur les lieux une heure plus tard. Halil Zor (43 ans) conduisait malgré une forte consommation d'alcool (2,29 grammes d'alcool par litre de sang) et malgré le fait qu'il n'a jamais été titulaire du permis de conduire. Déjà condamné pour ces mêmes raisons 5 ans plus tôt, il est placé en détention provisoire et mis en examen pour homicide involontaire aggravé et blessures involontaires aggravées. Jugé devant le Tribunal Correctionnel de Lorient en décembre 2004, le chauffard impassible est condamné à 6 ans de prison ferme (il encourait 10 ans) ainsi qu'à 6 ans d'interdiction de passer le permis de conduire.

Le conducteur de la Seat, jugé pour conduite sous l'empire d'un état alcoolique (1,6 gramme d'alcool par litre de sang), écopera de 2 mois de prison avec sursis et d'une annulation du permis de conduire.

Né le 20 janvier 1978 à Brest (29), le Gendarme Adjoint Volontaire Jean-Luc Paul recevait 3 mois plus tôt sa première affectation à la Brigade Territoriale de Bubry (56). À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie, la Médaille d'Honneur pour Acte de Courage et de Dévouement (échelon or) et la Médaille de la Défense Nationale (échelon or). À titre exceptionnel, il est nommé au grade d'Aspirant. Il avait 25 ans.

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Stéphane Guillot 21 février 1998


Le samedi 21 février 1998 vers 14 heures 30 à Pontivy (56), se trouvant à son unité dans un bureau où on le croit seul, le Gendarme Auxiliaire Stéphane Guillot s'apprête à partir en patrouille après avoir récupéré son arme de dotation lorsqu'un coup de feu retentit. Une balle, provenant de sa propre arme, vient de l'atteindre mortellement en plein cœur. On pense dans un premier temps à un suicide mais l'examen du corps révèle que la balle a traversé son poignet droit. Quelques jours plus tard, le Gendarme Philippe Mancheron (41 ans), qui était en repos mais de passage à l'unité, reconnait finalement qu'il était présent dans la pièce et prétend que le GA Guillot s'est lui même tué accidentellement. Confronté à l'évidence, le sous-officier avouera ensuite être l'auteur du coup de feu mortel.

Aussitôt suspendu puis plus tard radié des cadres, Philippe Mancheron est dans un premier temps mis en examen pour meurtre, bien qu'il plaide pour un accident. C'est finalement la thèse de l'accident qui sera retenue par la Justice car « la preuve du caractère volontaire du coup de feu n'a pas pu être rapportée ». Incarcéré en détention provisoire et jugé en 1999 devant le Tribunal Correctionnel de Lorient (56), il est condamné à 5 ans de prison dont 3 ans avec sursis pour homicide involontaire. L'ancien gendarme fait appel et il est rejugé fin 2000 par la Cour d'Appel de Rennes (35). Durant le second procès, Philippe Mancheron affirmera que l'arme, un MAC 50, était posée sur une table et qu'il l'a prise avec une intention pédagogique. Il déclare qu'il n'avait pas vu qu'un chargeur était engagé et que, voulant vérifier qu'aucune cartouche n'était chambrée, il avait tiré la culasse en chambrant ainsi accidentellement une cartouche. C'est au moment où il aurait voulu effectuer le « coup de sécurité » qu'il a alors appuyé sur la détente. Il reste cependant le fait que l'arme était dirigée en direction du GA Guillot. Pendant sa garde à vue, il expliquait qu'il avait dirigé l'arme vers le jeune militaire pour 
« lui faire peur, l'impressionner » puis, se rétractant, il déclarait depuis ne pas pouvoir l'expliquer. Suites judiciaires ignorées en appel.

Le Gendarme Auxiliaire Stéphane Guillot avait choisi la Gendarmerie pour effectuer son service militaire et il était affecté à la Brigade Territoriale de Pontivy. Il avait 21 ans.


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Loïc Gourlay 29 novembre 1989


Le 28 novembre 1989 vers 20 heures, alors qu'il se trouvait hors service, le Maréchal des Logis-Chef Loïc Gourlay arrive fortuitement sur les lieux d'un grave accident de la route.

Intervenant spontanément pour porter secours aux victimes, le sous-officier
tente de désincarcérer un automobiliste blessé lorsqu'un poids-lourd surgit à vive allure et vient balayer les véhicules déjà accidentés. Fauché lors du suraccident et très gravement blessé, le MDC Gourlay est évacué vers un hôpital de Lorient (56) où il succombe dans la journée du 29 novembre 1989.

Né le 29 mai 1950 à Quimperlé (29), le Maréchal des Logis-Chef Loïc Gourlay affichait 19 ans de services et était affecté à la Légion de Gendarmerie de Bretagne. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Gendarmerie. À titre exceptionnel, il est nommé au grade d'Adjudant. Il avait 39 ans.


La 55ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école du Mans (1999) porte le nom de l'ADJ Gourlay.


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André Robet 17 mars 1979

Le 17 mars 1979 vers 17 heures à Quiberon (56), prévenus par des témoins qu'un jeune touriste est tombé dans l'océan Atlantique près du lieu-dit Kerniscob, les Sapeurs-Pompiers et la Gendarmerie se rendent sur les lieux. Un hélicoptère de la Sécurité Civile est appelé en renfort mais il est pour le moment indisponible car déjà utilisé pour porter assistance à une personne suicidaire. Bien que les conditions sont particulièrement périlleuses, le Caporal Michel Pohin (pompier volontaire - 31 ans - marié et père de deux enfants) et le Gendarme André Robet se portent volontaires pour secourir le malheureux, lequel a réussi à se réfugier sur morceau de rocher.

En tenue de plongée, les deux secouristes se mettent à l'eau et tentent de rejoindre la victime. La mer est cependant bien trop agitée. Faisant face à des vagues de plus en plus puissantes, les deux compagnons se retrouvent pris au piège dans une crique, violemment projetés contre la falaise. À bout de force, le Gendarme Robet et le Caporal Pohin sont assommés puis noyés par les eaux impitoyables malgré les tentatives acharnées de leurs camarades pour les récupérer. Le touriste de 21 ans, qui avait chuté de la falaise après s'être approché imprudemment du bord pour prendre des photos, sera finalement sauvé par l'intervention de l'hélicoptère de la Sécurité Civile.

Les deux sauveteurs sont inhumés après un hommage national. De nombreuses personnes, dont des touristes étrangers, affluent pour assister à leurs funérailles.

Né le 03 mars 1942 à Moëlan-sur-Mer (29), le Gendarme André Robet était affecté à la Brigade Territoriale de Quiberon en tant que plongeur autonome. À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Maréchal des Logis-Chef. Marié et père de famille, il avait 37 ans.


Une stèle commémorative a été apposée sur les lieux un an après le drame. 
Une autre stèle est apposée au Centre d'Intervention et de Secours de Quiberon.

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Jean Mahéo 16 mars 1974

Le 16 mars 1974 à Étel (56), le Gendarme Jean Mahéo décède dans un accident de la circulation routière alors qu'il assurait la protection et le guidage des véhicules de son unité.

Né le 04 mars 1950 à Étel, le Gendarme Jean Mahéo était affecté à la Circonscription Régionale de Gendarmerie des Pays de la Loire. Il avait 24 ans.

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François Le Roy 18 décembre 1949

Le 18 décembre 1949 au Faouët (56), le Gendarme François Le Roy trouve accidentellement la mort en service commandé.

Né le 10 juin 1906 au Faouët, le Gendarme François Le Roy était affecté à la 3ème Légion de Gendarmerie. Marié et père d'une fillette de 8 ans, il avait 43 ans.

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Raymond Le Maire 09 novembre 1940

Le 09 novembre 1940 à Ploërmel (56), le Maréchal des Logis-Chef Raymond Le Maire est gravement blessé en service dans un accident sur la route nationale 24. Évacué vers un hôpital de Rennes (35), a succombé à ses blessures le jour même.

Né le 13 mai 1905 à Locmiquélic (56), le Maréchal des Logis-Chef Raymond Le Maire commandait la Brigade Territoriale de Plélan-le-Grand (35). Marié et père d'une fille, il avait 35 ans.

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Victor Martet 22 juin 1940

Le 22 juin 1940 à Vannes (56), le Garde Victor Martet décède des suites d'une maladie contractée en service commandé et consécutive à la guerre.

Né le 19 mars 1913 à Velloreille-lès-Choye (70), le Garde Victor Martet était affecté à la 12ème Légion de la Garde Républicaine Mobile. Il avait 27 ans.

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