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Stéphane Bonaventure 15 juin 2001

Le 15 juin 2001 à Avignon (84), le Gendarme Stéphane Bonaventure est pris d'un malaise cardiaque alors qu'il participe, sous un soleil de plomb, à une épreuve de course à pied de 8 km visant à valider son CAT. Malgré l'intervention des secours, le sous-officier décède le jour même.

Né le 20 octobre 1974 à Belley (01), le Gendarme Stéphane Bonaventure était affecté à la Brigade Territoriale du Soler (66). Il était sorti de l'ESOG de Montluçon en 1999 (211ème promotion). Il avait 26 ans.

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Didier Laforge 09 décembre 1992


Le 09 décembre 1992 à Bollène (84), alors qu'il intervenait sur les lieux d'un accident de la route, le Maréchal des Logis-Chef Didier Laforge trouve la mort, accidentellement fauché par un automobiliste.

Né le 06 juin 1958 à Drancy (93), le Maréchal des Logis-Chef Didier Laforge affichait 16 ans de services. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Gendarmerie. Il avait 34 ans.

La 383ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Montluçon (2019) porte le nom du MDC Laforge.

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Sylvain Bugel 04 juillet 1986

Gendarme Auxiliaire Sylvain Bugel, tué en service
 commandé à l'âge de 21 ans. Au cours d'une
 patrouille, confronté à des braqueurs en fuite
 qui avaient déjà ouvert le feu à plusieurs
 reprises, est tombé sous les balles,
 Victime du Devoir.
Le 04 juillet 1986 vers 15 heures à Pierrelatte (26), quatre individus cagoulés commettent un vol à main armée dans une agence Banque Populaire
. Équipés d'un pistolet-mitrailleur et de pistolets, les malfaiteurs raflent un maigre butin puis sortent sur la voie publique lorsqu'ils font face à un équipage de la Police Nationale qui intervenait après avoir été prévenu d'un déclenchement d'alarme. Une fusillade éclate à l'initiative des braqueurs parmi lesquels un est blessé dans la riposte. Ces derniers retournent dans l'établissement bancaire pour y récupérer un otage, s'en servant comme bouclier humain. Les policiers, visés par de nombreux coups de feu, sont contraints de ne plus répliquer tandis que les malfaiteurs montent à bord d'une voiture volée qui démarre en trombe.

À Bollène (84), l'otage vient d'être libéré lorsque le véhicule des criminels est repéré et bloqué par une patrouille de Gendarmerie. Sous les tirs nourris, les Gendarmes François Cavarec et Robert Gilles engagent la riposte et parviennent à maîtriser le blessé de la bande. Alors que les trois fugitifs restants continuent leur fuite, ils se retrouvent nez à nez avec une seconde patrouille de Gendarmerie qui circulait en ville. Le Renault Trafic sérigraphié est criblé de balles tandis que ses occupants tentent de se mettre à couvert dans l'urgence. Alors qu'il vient tout juste de mettre pied à terre, le Gendarme Auxiliaire Sylvain Bugel est mortellement atteint à la tête par une rafale de pistolet-mitrailleur. Le Gendarme Auxiliaire Jean-Pierre Robin (20 ans) n'a lui aussi pas le temps de réagir, il est gravement blessé par deux projectiles au ventre et à la jambe. Le Gendarme Serge Romero, chef de patrouille, est quant à lui miraculeusement indemne. Les meurtriers dérobent un nouveau véhicule, prenant sa conductrice en otage avant de la relâcher quelques kilomètres plus loin, où leur trace est perdue.

L'interpellation de Michel Canovas (27 ans) le jour des faits est suivie de celle de son frère, Denis Canovas (36 ans), le 05 juillet 1986 à Nice (06) au volant d'une Renault 18 volée et recherchée depuis la veille. On apprend avec surprise que ce dernier était conseiller municipal à Carros (06), affilié au Parti Républicain
Claude Bertrand (29 ans) et Michel Payet (30 ans), les derniers membres de la bande qui avaient vraisemblablement été blessés par la riposte des gendarmes, seront quant à eux interpellés en février 1987 à Évron (53). Inculpés pour meurtre d'un agent de la force publique, tentatives de meurtre sur AFP et 18 vols à main armée, tous sont placés en détention provisoire. Suites judiciaires ignorées.

Né le 08 mars 1965 à Mulhouse (68) et orphelin, le Gendarme Auxiliaire Sylvain Bugel avait choisi la Gendarmerie pour effectuer son service militaire et il recevait sa première affectation au Peloton de Surveillance et d'Intervention de la Gendarmerie à Orange (84) le 1er juillet 1986, soit seulement 3 jours avant son meurtre. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Gendarmerie. Il avait 21 ans.


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Philippe Delalande 07 octobre 1983

Le 07 octobre 1983 à Saint-Christol (84), assigné à l'escorte d'un convoi militaire exceptionnel transportant une arme nucléaire, le Gendarme Philippe Delalande décède dans un accident de moto après avoir perdu le contrôle de son engin dans des conditions climatiques difficiles.

Le Gendarme Philippe Delalande était affecté à l'Escadron de Gendarmerie Mobile 11/15 de Bourg-Saint-Andéol (07).

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Maurice Richard 25 novembre 1977

Le vendredi 25 novembre 1977 à Sainte-Cécile-les-Vignes (84), prévenue qu'une habitante vient d'être victime d'une tentative de meurtre de la part de son voisin, une patrouille de Gendarmerie se transporte rapidement sur place. Alors qu'ils tentent de procéder à l'arrestation de l'individu armé d'un fusil de chasse qui proférait de nouvelles menaces de mort, les Gendarmes Maurice Richard et Norbert Sarther sont gravement atteints par balles. Évacué vers un hôpital d'Orange (84), le Gendarme Richard succombe à ses blessures le jour même.

L'auteur des faits, Léonce Peverini (44 ans), est finalement abattu par un autre voisin agissant en situation de légitime défense.

Né le 29 avril 1931 à Gigondas (84), le Gendarme Maurice Richard était affecté à la Circonscription Régionale de Gendarmerie de Provence-Côte d'Azur. À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie. Il avait 46 ans.


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Francis Cambay 06 avril 1973

Gendarme Francis Cambay, tué en service commandé
 à l'âge de 34 ans. Alors qu'il procédait à un contrôle
 d'identité sur trois personnes mineures, a été
 confronté à un fugitif armé déjà auteur d'un
 meurtre. Ce dernier ouvrant le feu pour
 s'échapper, est tombé sous les balles,
 Victime du Devoir.
Le 06 avril 1973 vers 12 heures, deux gendarmes motocyclistes circulent sur la route nationale 7 (devenue en partie route départementale 907) entre Orange (84) et Le Pontet (84) lorsque leur attention est attirée sur trois auto-stoppeurs, un homme et deux femmes qu'ils décident de contrôler. 
Les jeunes gens déclinent chacun leur identité mais ils n'ont aucun document pour le prouver. Dans le but de faire une vérification plus poussée, les Gendarmes Francis Cambay et Louis Alfonsi leur demandent de rester sur place puis partent récupérer une voiture à leur unité, distante d'une dizaine de kilomètres.
Quelques instants plus tard, la patrouille retrouve les trois personnes et les récupère après une palpation de sécurité. Le véhicule de Gendarmerie traverse la petite ville de Courthezon (84) lorsqu'un message radio annonce que l'identité déclarée par le jeune individu contrôlé correspond à celle d'un homme recherché pour meurtre. La radio étant audible pour tous les passagers, le malfaiteur saisit une arme de poing qu'il dissimulait dans ses bagages et en fait aussitôt usage sans que les deux gendarmes n'aient le temps de réagir. Assis à l'avant, le Gendarme Cambay s'effondre sur son siège, multiplement atteint par balles. En position de conducteur et bien qu'également visé, le Gendarme Alfonsi est miraculeusement indemne. Menacé d'exécution, le militaire n'a pas d'autre choix que d'obéir. Il stoppe la voiture et est contraint de se laisser prendre son arme. Évacué vers un hôpital d'Orange, le GND Cambay succombe rapidement à ses blessures.
Le trio prend rapidement la fuite à pied jusqu'à atteindre une villa. Là, le propriétaire des lieux est pris en otage par le meurtrier qui ordonne d'être conduit à Marseille (13) tandis que les deux jeunes filles partent de leur côté. Contraint sous la menace de forcer un barrage établi par les forces de l'ordre, l'otage finit par refuser d'obéir, arrêtant sa camionnette à Châteauneuf-du-Pape (84). À l'issue d'une discussion, le criminel disparaît dans la nature.
Le 08 avril 1973, au terme d'un bouclage mobilisant près de 500 gendarmes à Châteauneuf-du-Pape, Jean-Pierre Bucher (17 ans) est finalement débusqué dans un bâtiment et maîtrisé sans résistance. Il était recherché pour avoir tué à coup de poinçon Michel Barat (25 ans) dans la nuit du 31 mars au 1er avril 1973 à Ozoir-la-Ferrière (77). Jugé devant une juridiction pour mineurs, il est reconnu coupable des deux meurtres et il est condamné à 20 ans de réclusion criminelle.
Les investigations permettent rapidement d'établir que l'une des complices était la petite amie de la victime de l'homicide commis par le fugitif. Le 07 avril 1973, les deux mineures qui accompagnaient le tueur, âgées de 15 et 16 ans, sont interpellées à Autun (71). Suites judiciaires ignorées les concernant.

Josette Ozias (40 ans), habitante de Châteauneuf-du-Pape dénoncée par le tueur, est quant à elle inculpée pour l'avoir aidé à se cacher (gardant notamment l'arme de celui-ci dans son domicile)Suites judiciaires ignorées.

Bénéficiant de nouvelles réformes judiciaires, Bucher obtiendra une permission de sortie dès mai 1983, après 10 ans de détention. Il ne regagnera pas sa cellule comme prévu à l'issue. Le 21 juillet 1983 à Belfort (90), un policier sera gravement blessé sous les balles de l'évadé alors qu'il le contrôlait au volant d'un véhicule volé. Le 27 juillet 1984 à Marseille, Bucher commettra un vol à main armée dans une société de transport de fonds. Repéré une heure plus tard par un équipage de la Police Nationale, il ouvrira de nouveau le feu à de nombreuses reprises, tuant le Brigadier-Chef Gérard Toulon de 3 balles et blessant grièvement le Gardien de la Paix François Lirola de 2 balles. Un passant sera par ailleurs indirectement blessé au cours de la fusillade. Interpellé par les renforts après avoir vainement tenté de se suicider, le récidiviste sera condamné en 1987 à la réclusion criminelle dite à perpétuité assortie d'une période de sûreté de 18 ans.

Né le 08 décembre 1938 à Niergnies (59), le Gendarme Francis Cambay était affecté à la Brigade Motorisée d'Orange. À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie et la Médaille d'Honneur pour Acte de Courage et de Dévouement (échelon or). Marié, père de quatre enfants âgés de 7 à 15 ans (dont une fille qui deviendra gendarme), il avait 34 ans.

La 35ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école du Mans (1995) porte le nom du GND Cambay.

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Camille Quittard 18 octobre 1971

Le 18 octobre 1971 à Mornas (84), alors qu'il portait secours à l'équipage d'un bateau en péril sur le Rhône en compagnie de trois pompiers, le Gendarme Camille Quittard est emporté par les eaux et trouve la mort noyé. Son corps est repêché à Caderousse (84).

Né le 16 avril 1929 à Goudargues (30), le Gendarme Camille Quittard était affecté à la Circonscription Régionale de Gendarmerie de Provence-Côte d'Azur. À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie. Il avait 42 ans.

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Michel Chaveroux 27 avril 1966

Le 27 avril 1966 à Lapalud (84), le Gendarme Michel Chaveroux décède en service commandé dans un accident de la circulation routière.

Né le 31 mars 1934 à Libourne (33), le Gendarme Michel Chaveroux était affecté à la 9ème Légion bis de Gendarmerie Départementale. Marié et père de trois enfants âgés de 10 à 5 ans, il avait 32 ans.

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Emile Digne 08 septembre 1960

Le 08 septembre 1960 en fin de matinée à Avignon (84), au retour d'une extraction judiciaire, Sébastien Mauro (21 ans), placé en détention préventive à la suite d'un vol de vélo, profite d'une absence de menottage pour s'échapper d'un véhicule de Gendarmerie qui le ramenait à la Maison d'Arrêt Sainte-Anne, parvenant à disparaître dans un quartier aux rues étroites.

Débusqué par le Gendarme Emile Digne dans un bâtiment proche de la prison, l'évadé brandit une arme de poing et ouvre le feu à bout portant sur son poursuivant. Un projectile vient sectionner la carotide du GND Digne qui, avant de succomber, trouve la force de dégainer son pistolet pour riposter. Grièvement blessé, le meurtrier se retranche dans un grenier tandis que d'importants renforts de Police et de Gendarmerie convergent vers l'immeuble pour le cerner. Le Gendarme Amabert (46 ans), qui tentait de parlementer pour obtenir une reddition sans nouvelle effusion de sang, est très gravement atteint par balles. 

Pour faire sortir le malfaiteur qui s'est caché sous des chardons entreposés par un industriel, des pompiers arrosent les plantes qui, sous l'effet de l'eau, augmentent rapidement en volume. La situation devenant invivable, le criminel se décide à quitter son refuge en tirant de nombreux coups de feu. Les forces de l'ordre répliquent et le neutralisent mortellement. On découvrira sur son corps de nombreuses munitions dont la provenance, comme l'arme utilisée, restait un mystère.

Né le 27 octobre 1911 à Saint-Mélany (07), le Gendarme Emile Digne était affecté à la 9ème Légion de Gendarmerie Départementale. À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie. Marié et père d'un enfant, il avait 48 ans.

La 340ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Montluçon (2015) porte le nom du GND Digne.

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Georges Chardon 11 octobre 1945

Dans la nuit du 11 au 12 octobre 1945 à Courthézon (84), au retour d'une patrouille, l'Élève-Gendarme Georges Chardon est mortellement atteint par balles tandis que deux de ses camarades sont gravement blessés en tentant d'interpeller des soldats troublant l'ordre public.

Suites judiciaires ignorées.

Né le 07 septembre 1914 à Jarsy (73), l'Élève-Gendarme Georges Chardon était affecté au Centre d'Instruction de la 15ème Légion de Gendarmerie. Il avait 31 ans.

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