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Sébastien Devaud 25 octobre 2019

Le jeudi 24 octobre 2019, intervenant en patrouille de nuit pour un trouble à l'ordre public causé par un toxicomane, le Maréchal des Logis-Chef Sébastien Devaud est pris d'un malaise cardiaque. Évacué au CHU de Nantes (44), le sous-officier décède le 25 octobre 2019.

Né le 16 septembre 1982 à Bagnolet (93), le Maréchal des Logis-Chef Sébastien Devaud affichait 15 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté au Peloton de Surveillance et d'Intervention de la Gendarmerie d'Ancenis-Saint-Géréon (44) depuis 2014. En concubinage et père d'une fillette, il avait 37 ans.

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Christophe Pensec 26 août 2019

Major Christophe Pensec, décédé à l'âge de 47 ans.
 A trouvé la mort de manière naturelle lors d'un
 déplacement pour la sécurisation d'un
 sommet économique.
Le 26 août 2019 à Seignosse (40), en déplacement pour la sécurisation du G7 de Biarritz (64), le Major Christophe Pensec décède durant son sommeil dans le lieu où il était logé pour la nuit.

Né le 27 septembre 1971 à Cherbourg (50), le Major Christophe Pensec affichait 26 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté à la Brigade Territoriale de Gacé (61) depuis 2 ans. Il était décoré de la Médaille de la Défense Nationale (échelon or) et de la Médaille de Protection du Territoire (agrafe trident). Marié et père de trois enfants, il avait 47 ans.

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Sébastien Berger 14 août 2019

Gendarme Sébastien Berger, décédé en service commandé
 à l'âge de 33 ans. Sur le trajet d'une opération de police
 judiciaire, a trouvé la mort dans un accident
 de la route, Victime du Devoir
.
Le mercredi 14 août 2019 vers 06 heures 20 à Bienville (60), se rendant sur une opération de police judiciaire programmée à Noyon (60), deux voitures de Gendarmerie circulent sur la route départementale 1032 lorsque l'une d'elles quitte la chaussée et vient s'encastrer contre un arbre après une perte de contrôle dans un virage. À l'intérieur du véhicule sérigraphié, le Gendarme Sébastien Berger (conducteur) décède sur le coup tandis que le Brigadier-Chef Edgard Petit (21 ans) est légèrement blessé.

Né le 03 janvier 1986 à Bar-le-Duc (55), le Gendarme Sébastien Berger affichait 12 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté au Peloton de Surveillance et d'Intervention de la Gendarmerie de Compiègne (60) depuis avril 2014. Devenu sous-officier en 2007 (école de Châtellerault), il avait été affecté à l'EGM 41/3 d'Orléans (45) puis à la BT de Ribécourt-Dreslincourt (60). Durant sa carrière, il avait était récompensé 17 fois à titre individuel ou collectif. À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Défense Nationale (échelon or avec palme de bronze). À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Fils de gendarme, divorcé et père deux filles âgées de 4 ans, il était sur le point de se pacser avec sa nouvelle compagne également gendarme. Il avait 33 ans.

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Benjamin Delhaye 21 juin 2019

Dans la matinée du 20 juin 2019 à Amiens (80), le Gendarme Benjamin Delhaye participe à une épreuve sportive visant à valider le certificat d'aptitude technique lorsqu'il s'effondre, pris d'un malaise cardiaque. Pris en charge immédiatement, il sera transporté inconscient vers le CHU d'Amiens où il décède dans la journée du 21 juin 2019.

Né le 22 mai 1983 à Versailles (78), originaire de Méteren (59), le Gendarme Benjamin Delhaye affichait 3 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté à la Brigade Territoriale d'Attichy (60). Pacsé et père de deux enfants, il avait 36 ans.


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Isabelle Jensen 06 février 2019

Le 06 février 2019 à Nouméa (Nouvelle-Calédonie), la Maréchale des Logis-Cheffe Isabelle Jensen décède des suites de la dengue, un virus qu'elle a contracté en service commandé.

Née le 07 décembre 1975, la Maréchale des Logis-Cheffe Isabelle Jensen affichait 19 ans de services dans la Gendarmerie et était affectée au CSTAGN du Commandement de la Gendarmerie de Nouvelle-Calédonie. Mariée et mère de deux enfants, elle avait 43 ans.

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Clémence Luchs 04 janvier 2019

Gendarme Adjoint Volontaire Clémence Luchs, décédée
 accidentellement en service commandé à l'âge de 20 ans.
Le 04 janvier 2019 à Ars-Laquenexy (57), la Gendarme Adjoint Volontaire Clémence Luchs décède des suites d'une embolie pulmonaire, conséquence de blessures reçues lors d'un accident en service commandé.


Née le 07 avril 1998 à Metz (57), la Gendarme Adjoint Volontaire Clémence Luchs affichait 1 an et demi de services dans la Gendarmerie et était affectée au Régiment de Cavalerie de la Garde Républicaine. À titre exceptionnel, elle est nommée au grade de Gendarme. Elle avait 20 ans. 

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Jean-Laurent Mailhac 11 novembre 2018

Gendarme Jean-Laurent Mailhac, décédé en service
 commandé à l'âge de 26 ans. Au retour d'une
 intervention, a trouvé la mort dans
 un accident de la route.
Le dimanche 11 novembre 2018 vers 02 heures 30 à Païta (Nouvelle-Calédonie), au retour d'une intervention à La Tontouta (NC) pour un déclenchement d'alarme dans un magasin, une patrouille de Gendarmerie circulant sur la route territoriale 1 vient quitter la chaussée et s'immobiliser après plusieurs tonneaux. Gravement blessé, le Gendarme Jean-Laurent Mailhac (conducteur) est évacué vers un hôpital de Dumbéa (NC) où il succombe à ses blessures vers 06 heures 30. Ses deux camarades sont blessés, sans que leur pronostic vital ne soit engagé.

Originaire de Sète (34), le Gendarme Jean-Laurent Mailhac affichait 7 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté à l'Escadron de Gendarmerie Mobile 14/1 de Versailles-Satory. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire, la Médaille de la Défense Nationale (échelon or avec palme de bronze). À titre exceptionnel, il est nommé au grade d'Adjudant. En concubinage et sans enfant, il avait 26 ans.

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Sébastien Turin 21 octobre 2018

Gendarme Sébastien Turin, décédé en service commandé à
 l'âge de 30 ans. Alors qu'il rentrait d'une intervention, est
 arrivé fortuitement sur les lieux d'un grave accident de la
 route en ZPN. S'est porté au secours des victimes avec
 ses camarades et a trouvé la mort accidentellement
 fauché par un automobiliste, Victime du Devoir.
Le dimanche 21 octobre 2018 vers 02 heures à Gonesse (95), de retour d'une intervention, une patrouille de Gendarmerie circule sur l'autoroute A1 et s'arrête à la vue d'un grave accident impliquant trois voitures. Une Peugeot 208 et un Nissan Qashqai se sont immobilisés sur la bande d'arrêt d'urgence tandis qu'une Peugeot 206 a été projetée contre la glissière de sécurité sur la voie de circulation la plus à gauche.

Gyrophares et feux de détresse allumés, le véhicule sérigraphié est stationné en amont sur la bande d'arrêt d'urgence. Conscients de la dangerosité de la situation, les gendarmes accourent pour porter assistance aux occupants des voitures accidentées. Le Gendarme Sébastien Turin se dirige aussitôt vers la Peugeot 208 pour secourir son conducteur blessé. Alors que le sous-officier aide la victime à s'extraire, un Land Rover Defender surgit sur la voie la plus à gauche. Réagissant tardivement, l'automobiliste freine puis se déporte brusquement sur les voies de droite, perdant finalement le contrôle de son 4x4 qui vient s'écraser contre la 208. Heurtés de plein fouet dans la collision, le Gendarme Turin est instantanément tué tandis que l'occupant de la 208 (identité ignorée) se retrouve dans un état désespéré. Évacué vers un hôpital, ce dernier décédera quelques heures plus tard. Trois autres personnes (chaque conducteur) sont blessées et hospitalisées suite à ces accidents. Les autres gendarmes présents sont quant à eux physiquement indemnes.

Âgé de 59 ans, le conducteur en cause est placé en garde à vue puis libéré sous contrôle judiciaire, mis en examen pour homicides involontaires. Suites judiciaires ignorées.

6 jours plus tôt, la Gardienne de la Paix Marlène Castang trouvait la mort en service dans des circonstances similaires.

Né le 12 août 1988 à Saint-Avold (57), le Gendarme Sébastien Turin affichait 10 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté à l'Escadron de Gendarmerie Mobile 14/7 de Longeville-Lès-Saint-Avold (57) depuis sa sortie d'ESOG en février 2014. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire, la Médaille de la Gendarmerie (avec palme de bronze), la Médaille de la Sécurité Intérieure (échelon or) et est cité à l'Ordre de la Nation. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Marié et père d'une fillette de 6 mois, il avait 30 ans.

Une rue de L'Hôpital (57), commune dont il était originaire, porte depuis 2019 le nom du Major Turin.

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Gwenaël Gloaguen 06 octobre 2018

Le 06 octobre 2018 à Saint-Louis (68), l'Adjudant Gwenaël Gloaguen décède en service commandé dans des circonstances ignorées.

Né le 08 mai 1969 à Bourg-Achard (27), l'Adjudant Gwenaël Gloaguen était affecté à la Brigade Territoriale de Saint-Louis. Marié et père d'un enfant, il avait 49 ans.

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Romain Besozzi 03 août 2018

Adjudant Romain Besozzi, décédé en service
 commandé à l'âge de 33 ans. Chargé d'une
 liaison, a trouvé la mort dans un
 accident de la route
.
Le vendredi 03 août 2018 vers 10 heures, alors qu'il réalisait une liaison à Valence (26), l'Adjudant Romain Besozzi circule à moto sur l'autoroute A7, commune de Saulce-sur-Rhône (26), lorsqu'il percute violemment l'arrière d'un véhicule le précédant, surpris par un embouteillage. Évacué au CH de Valence (26), le sous-officier succombe à ses blessures le jour même.

Né le 18 avril 1985 à Besançon (25), l'Adjudant Romain Besozzi affichait 13 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté au Peloton Motorisée de Malataverne (26) depuis 4 ans. Déjà décoré de la Médaille de la Défense Nationale (échelon or) et de la Médaille de la Protection Militaire du Territoire (agrafe trident), il reçoit la Médaille de la Défense Nationale (échelon or avec palme de bronze) à titre posthume. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Pacsé sans enfant, il avait 33 ans.


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Cédric Gouadon 29 juillet 2018

Adjudant Cédric Gouadon, décédé en service commandé
 à
 l'âge de 33 ans. Procédant à des contrôles en poste
 fixe, a tenté 
de rattraper un véhicule dont le conducteur
 refusait vraisemblablement d'obtempérer et
 a trouvé la
 mort
 dans un accident de la route, Victime du Devoir.
Le dimanche 29 juillet 2018 vers 01 heure 30 à Saint-Martin-aux-Chartrains (14), six gendarmes dont deux motocyclistes réalisent des contrôles aléatoires sur la route départementale 677 lorsqu'ils remarquent l'arrivée d'un automobiliste hésitant qui, désigné pour un contrôle alors qu'il se trouve à quelques dizaines de mètres du dispositif parfaitement signalé, change brusquement de direction pour partir en trombe sur la route départementale 58.

Décidés à procéder à l'interception de l'individu qui prend la fuite, l'Adjudant Cédric Gouadon et le second gendarme motocycliste grimpent rapidement sur leurs motos. Partant le premier, l'Adjudant Gouadon démarre avec les avertisseurs lumineux et sonores et devance son camarade qui le perd alors de vue. Retrouvé inanimé en bordure de chaussée, l'Adjudant Gouadon a chuté lourdement dans un virage quelques centaines de mètres plus loin. A-t-il perdu le contrôle de sa moto ou a-t-il évité une embardée de l'automobiliste poursuivi ? On ne le saura jamais. Évacué au CH de Caen (14), le sous-officier succombe à ses blessures le jour même vers 06 heures.

Le véhicule suspect ne sera pas identifié.

Né le 26 février 1985 à Bondy (93), l'Adjudant Cédric Gouadon affichait 15 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté au Peloton Motorisée de Pont-l'Évêque (14) depuis avril 2016. Devenu GAV en 2003 (école de Châteaulin), il avait rejoint la BT de Troarn (14). Sous-officier depuis 2006 (école de Châtellerault) et OPJ depuis 2011, il était successivement affecté à la BT de Morteaux-Coulibœuf (14), à la BRI de Caen puis au PMO de Caen (en ERI). Déjà décoré de la Médaille de la Défense Nationale (échelon or) et de la Médaille de la Protection Militaire du Territoire (agrafe trident), il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Défense Nationale (échelon or avec palme de bronze) à titre posthume. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Pacsé, père d'une fille âgée de 11 ans, il avait 33 ans.

En juin 2019, une plaque commémorative a été apposée en sa mémoire dans la caserne du PMO de Pont-l'Évêque.

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Stéphane Quille 15 juillet 2018

Le 15 juillet 2018 aux Abymes (Guadeloupe), l'Adjudant Stéphane Quille décède en service commandé dans des circonstances ignorées.

Né le 13 juillet 1979 à Armentières (59), l'Adjudant Stéphane Quille était affecté à la Section Aérienne Gendarmerie de Pointe-à-Pitre. Marié et père de deux enfants, il avait 39 ans.

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Guillaume Derouen 03 juillet 2018

Garde Guillaume Derouen, décédé en service commandé
 à l'âge de 40 ans. Alors qu'il rejoignait l'escorte d'un
 DPS
, a trouvé la mort dans un accident
 de la route, 
Victime du Devoir.
Dans la matinée du mardi 03 juillet 2018 à Attainville (95), sollicité pour le transfèrement d'un détenu particulièrement signalé, le Garde Guillaume Derouen circule sur la route nationale 104 en direction de Roissy-en-France (95) lorsque, surpris par un embouteillage, il percute violemment l'arrière d'une voiture le précédant. Héliporté vers un hôpital de Clamart (92), le sous-officier succombe à ses blessures dans l'après-midi.

Né le 05 juillet 1977 à Paris (75), le Garde Guillaume Derouen affichait 16 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté à l’Escadron Motocycliste de la Garde Républicaine à Dugny (93). Déjà décoré de la Médaille de la Défense Nationale (échelon argent), il reçoit la Médaille de la Défense Nationale (échelon or avec palme de bronze) à titre posthume. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Pacsé, père de deux enfants âgés de 1 et 8 ans, il avait 40 ans.


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Philippe Hervé 08 mai 2018

Gendarme Philippe Hervé, décédé en service commandé
 à
 l'âge de 43 ans. A trouvé la mort dans un accident
 de la route alors qu'il effectuait un trajet en
 lien avec une procédure police route
.
Le mardi 08 mai 2018 vers 12 heures 15 à Saint-Gildas-de-Rhuys (56), effectuant une liaison à la suite du contrôle d'un automobiliste dépisté positif à l'alcool, le Gendarme Philippe Hervé circule sur la route départementale 198 lorsqu'il vient heurter un SUV qui arrivait en sens inverse et qui a tourné pour rejoindre une route secondaire, lui barrant le passage. Gravement blessé, le sous-officier décède sur le lieu de l'accident malgré l'intervention rapide des secours.

Âgé de 50 ans, le conducteur du SUV est légèrement blessé. Mis en examen pour homicide involontaire, il est jugé devant le Tribunal Correctionnel de Vannes (56) en septembre 2019. L'attitude du prévenu est dénoncé par le Procureur de Vannes. Ce dernier incrimine en effet le défunt en déclarant qu'il n'a commis aucune maladresse et qu'il s'agit uniquement de la faute du gendarme qui roulait selon lui beaucoup trop vite, allant même jusqu'à porter plainte dès le lendemain des faits contre le gendarme décédé. Si plusieurs témoins affirment en effet que le gendarme roulait vite, ils estiment que sa vitesse était de l'ordre de 90 à 100 km/h, vitesse confirmée par l'expert désigné par l'autorité judiciaire. Reconnu coupable, le prévenu est condamné à 12 mois de prison avec sursis, à une annulation de son permis de conduire durant 6 mois et à 500 euros d'amende. Verdict confirmé par la Cour d'Appel de Rennes (35) en novembre 2020 et pourvoi rejeté par la Cour de Cassation en novembre 2021.


Né le 15 juin 1974 à Vannes, le Gendarme Philippe Hervé affichait 19 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté à la Brigade Motorisée de Theix-Noyalo (56) depuis 3 ans. Déjà décoré de la Médaille de la Défense Nationale (échelon argent) et de la Médaille de la Protection Militaire du Territoire (agrafe trident), il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Défense Nationale (échelon or avec palme de bronze) à titre posthume. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Fils et petit-fils de gendarmes, célibataire et sans enfant, il avait 43 ans.


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Arnaud Beltrame 24 mars 2018

Lieutenant-Colonel Arnaud Beltrame, tué en service commandé
 
à l'âge de 44 ans. Engagé parmi les primo-intervenants sur les
 lieux d'un attentat lié à l'islam radical
, s'est volontairement
 substitué à une otage en restant seul avec
 un terroriste
 déjà auteur d'un triple assassinat. Désarmé, a été
 
blessé par balles puis mortellement atteint au
 couteau dans une lutte avant l'assaut.
 E
st tombé Victime du Devoir.
Le vendredi 23 mars 2018 peu après 10 heures à Carcassonne (11), un individu s'approche d'une Opel Corsa stationnée sur un parking, il exhibe une arme de poing de calibre 7,65 mm et ouvre le feu à bout portant sur les deux occupants du véhicule. Atteints à la tête, Jean Mazières (61 ans) est tué sur le coup tandis que Renato Silva (26 ans) survivra avec d'importantes séquelles. Après avoir éjecté les deux victimes, l'assassin s'empare de la voiture et se dirige vers la caserne du 3ème RPIMa (Armée de Terre), place Général de Gaulle. Décidé à assassiner des militaires qui en sortiraient, il se ravise par manque d'opportunité. Errant désormais au hasard dans la ville, il croise sur l'avenue du Général Leclerc quatre policiers de la CRS n°53 qui, non armés, rentraient d'un footing et s'apprêtaient à regagner le cantonnement de la CRS n°57 où ils étaient logés durant leur déplacement. Le criminel met pied à terre pour faire feu à 7 reprises, blessant gravement le Brigadier Frédéric Poirot (43 ans).

Échappant aux recherches des forces de l'ordre, le tueur parvient à quitter Carcassonne pour aller à Trèbes (11). Vers 10 heures 30, il stationne l'Opel volée sur le parking d'un Super U, route de Narbonne. Pénétrant dans le supermarché, il tire froidement sur un client et un employé du magasin avant de lancer une grenade qui n'explose pas. Hervé Sosna (65 ans) et Christian Medves (50 ans) sont mortellement touchés à bout portant. Plusieurs personnes s'échappent du commerce tandis que d'autres se cachent à l'intérieur. Le CORG de l'Aude reçoit plusieurs appels de témoins et de nombreuses patrouilles de Gendarmerie convergent alors sur la position. Les premiers intervenants sont sur place en quelques minutes. Entre-temps, l'auteur se retranche dans la salle des coffres où une employée s'était réfugiée. Il la prend en otage et s'en servira comme bouclier humain face aux gendarmes qui rentrent dans le bâtiment vers 11 heures 20. Accompagné de plusieurs camarades du PSIG de Carcassonne, le Lieutenant-Colonel Arnaud Beltrame tente d'entamer une négociation et se propose spontanément en échange de la libération de la femme de 39 ans, pleinement conscient du danger. L'homme, qui se revendique « soldat de l'état islamique 
», finit par accepter à condition que l'officier lui remette son arme.

Peu de temps après l'échange, le fanatique prétend avoir des explosifs et menace de les faire exploser si les autres gendarmes ne sortent pas du supermarché. Le Lieutenant-Colonel Beltrame ordonne alors à ses subordonnés de s'éloigner. 
Dans les minutes qui suivent, l'Antenne GIGN de Toulouse (31) arrive sur place. L'officier restera près de 3 heures seul avec son preneur d'otage jusqu'à ce qu'un contact soit établi entre ce dernier et un négociateur du GIGN vers 14 heures. La négociation tourne court et une lutte est audible entre l'officier et le terroriste. L'assaut est lancé par les gendarmes de l'AGIGN de Toulouse, qui déploreront deux blessés par balles avant que le terroriste ne soit définitivement neutralisé. Retrouvé au sol, le Lieutenant-Colonel Beltrame a été atteint par 3 balles non létales provenant de sa propre arme avant d'avoir été frappé à la gorge avec un couteau. Évacué au CH de Carcassonne, il succombe à ses blessures le 24 mars 2018 vers 05 heures.

L'auteur des faits est identifié comme étant Radouane Lakdim (25 ans), un franco-marocain fiché S depuis 2014 pour ses liens avec l'islam radical et déjà condamné par la Justice à 5 reprises pour divers délits non liés au terrorisme. Entre mars 2018 et décembre 2018, Marine Péquignot (18 ans), Samir M., Ahmed A. et Sofian B. sont mis en examen et placés en détention provisoire pour association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste. Baghdad H. est quant à lui mis en examen pour non dénonciation de crime terroriste mais laissé libre sous contrôle judiciaire. En 2019, Reda E. (29 ans) et Soufiane M. (27 ans) sont eux aussi mis en examen pour association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et détention d'armes de catégories A et B en lien avec une entreprise terroriste, libérés sous contrôle judiciaire.

Né le 18 avril 1973 à Étampes (91), le Lieutenant-Colonel Arnaud Beltrame affichait 6 ans de services dans l'Armée de Terre et 17 ans de services dans la Gendarmerie. Affecté au Groupement de Gendarmerie de l'Aude depuis 1 an en tant qu'officier adjoint de commandement, il était déjà décoré de la Croix de Chevalier de l'Ordre National du Mérite, de la Croix de la Valeur Militaire (avec étoile de bronze), de la Médaille de la Défense Nationale (échelon or) et de la Médaille d'Honneur des Affaires Étrangères (échelon argent). À titre posthume, il reçoit la Croix de Commandeur de la Légion d'Honneur, la Médaille de la Gendarmerie (avec palme de bronze), la Médaille d'Honneur pour Acte de Courage et Dévouement (échelon or), la Médaille de la Sécurité Intérieure (échelon or) et est cité à l'Ordre de la Nation. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Colonel. Marié civilement et sans enfant, il devait prochainement se marier religieusement. Il avait 44 ans.

Sa dépouille est inhumée aux Invalides après un hommage national. La 124ème promotion d'officiers de Gendarmerie de l'école de Melun (2018) porte le nom du COL Beltrame. Dans de nombreuses communes, des places, des rues et des squares portent également son nom.

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Régis Gueugneau 16 mars 2018

Le vendredi 16 mars 2018 vers midi à Talus-Saint-Prix (51), en service police route à moto, l'Adjudant Régis Gueugneau et le Gendarme Jean-Charles Cailbeaux circulent sur la route départementale 951 lorsque, à la sortie d'un virage, ils sont heurtés frontalement par un automobiliste au volant d'une Peugeot 306 qui arrivait en sens inverse et qui s'est brusquement déporté sur la partie gauche de la chaussée. Éjectés des motos, les deux militaires sont gravement blessés. Malgré les soins immédiatement prodigués par un ambulancier qui passait par hasard, l'Adjudant Gueugneau succombe sur le lieu de l'accident.

Le conducteur de la 306 s'est endormi alors qu'il avait pris des médicaments contre-indiqués avec la conduite d'un véhicule (niveau 3). Déjà condamné par la Justice à 8 reprises, Loïc Merino (32 ans) est mis en examen pour homicide involontaire et blessures involontaires aggravés. Placé en détention provisoire, il est jugé devant le Tribunal Correctionnel de Châlons-en-Champagne (51) en septembre 2018 et condamné à 2 ans de prison dont 16 mois de sursis.

Né le 21 novembre 1972 au Creusot (71), l'Adjudant Régis Gueugneau était affecté à la Brigade Motorisée de Sézanne (51). À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Défense Nationale (échelon or avec palme de bronze). À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Marié et père de deux enfants, il avait 45 ans.


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David Lannes 05 février 2018

Adjudant David Lannes, tué en service commandé à l'âge de
 46 ans. Procédant à des contrôles en poste fixe, a été
 délibérément fauché par un jeune motard en infraction
 qu'il tentait d'intercepter. A succombé peu
 après,
 Victime du Devoir.
Le dimanche 04 février 2018 à Salles (33), quatre gendarmes réalisent des contrôles vitesse à l'aide d'un cinémomètre sur la route départementale 3, près du lieu-dit Peylahon. Vers 16 heures 30, une moto non homologuée attire l'attention alors qu'elle surgit à vive allure dans une ligne droite. 

L'Adjudant David Lannes se positionne sur la chaussée et effectue les gestes réglementaires afin d'imposer l'arrêt au motard. N'ayant aucunement l'intention de se soumettre au contrôle, ce dernier accélère de plus belle pour forcer le passage, percutant violemment le sous-officier avant de chuter, déséquilibré par le choc. Héliporté dans un état désespéré au CHU de Bordeaux (33), l'Adjudant Lannes succombe à ses blessures dans la soirée du 05 février 2018.

Théo D. (15 ans) est immédiatement interpellé puis conduit vers un hôpital pour des blessures légères. Déjà connu pour dégradations et violation de domicile, placé en garde à vue avec l'assistance d'un avocat, l'adolescent avoue spontanément avoir refusé le contrôle et n'avoir pas chercher à éviter le militaire dans sa fuite. Le Procureur de la République de Bordeaux requiert un placement en détention provisoire et ouvre une information judiciaire pour meurtre d'une personne dépositaire de l'autorité publique ainsi que refus d'obtempérer aggravé mais le magistrat instructeur décide d'une mise en examen pour homicide involontaire aggravé, ordonnant une libération sous contrôle judiciaire. Le Parquet fait appel de la décision mais un dénouement tragique mettra rapidement fin à l'action publique. Le 19 février 2018, le père du mis en cause quitte son domicile à Salles avec ce dernier et se rend dans un endroit isolé de la commune où il tue son fils avec un fusil de chasse avant de se suicider dans la foulée, ayant laissé au préalable plusieurs lettres pour expliquer son geste. 

Né le 18 mars 1971 à Valence (26), fils du Gendarme Roger Lannes décédé en service en 1975, l'Adjudant David Lannes affichait 26 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté à la Brigade Territoriale de Belin-Béliet (33) depuis 3 ans. À titre posthume, il reçoit la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur, la Médaille Militaire, la Médaille de la Gendarmerie (avec palme de bronze), la Médaille de la Sécurité Intérieure (échelon or) et est cité à l'Ordre de la Nation. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Marié et père de trois enfants, il avait 46 ans.


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Pierre-Philippe Lawpois 03 février 2018

Adjudant-Chef Pierre-Philippe Lawpois, décédé en service
 commandé à l'âge de 47 ans. A trouvé la mort
 dans un accident
 de la route.
Le samedi 03 février 2018 vers 11 heures à Mougon-Thorigné devenu Aigondigné (79), en service police route avec un autre gendarme motocycliste, l'Adjudant-Chef Pierre-Philippe Lawpois circule sur la route départementale 948 lorsqu'il se déporte sans raison apparente sur la partie gauche de la chaussée, entrant en collision frontale avec un poids-lourd qui arrivait en sens inverse. Le sous-officier succombe à ses blessures sur le lieu de l'accident.

Né le 29 juin 1970 à Bobigny (93), l'Adjudant-Chef Pierre-Philippe Lawpois affichait 28 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté à la Brigade Motorisée de Melle (79) depuis 1 an. Déjà décoré à 4 reprises, il avait reçu autant de lettres de félicitations. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Défense Nationale (échelon or avec palme de bronze). Marié et père de trois filles âgées de 12, 15 et 17 ans, il avait 47 ans.


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Thierry Knoepflin 09 janvier 2018

Adjudant Thierry Knoepflin, décédé en service commandé
 à l'âge de 47 ans, victime d'une crise cardiaque.
Le 09 janvier 2018 à Villefranche-sur-Saône (69), l'Adjudant Thierry Knoepflin est pris d'un malaise cardiaque dans les locaux de son unité. Malgré l'intervention des secours, le sous-officier décède le jour même.

Né le 08 juillet 1970 à Bar-le-Duc (55), l'Adjudant Thierry Knoepflin affichait 28 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté au Peloton Autoroute de Villefranche-sur-Saône (69) depuis 5 mois. Décoré de la Médaille de la Défense Nationale (échelon or) et de la Médaille de la Protection Militaire du Territoire (agrafe trident), il avait également reçu un témoignage de satisfaction en 2016 pour avoir identifié les auteurs d'une tentative de meurtre sur des gendarmes. En concubinage et père de trois enfants, il avait 47 ans.

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Antoine Beliard 04 janvier 2018

Le 04 janvier 2018 à Paris (75), l'Adjudant-Chef Antoine Beliard décède en service dans des circonstances ignorées.

Né le 11 juin 1977 à Parthenay (79), l'Adjudant-Chef Antoine Beliard était affecté à la Direction du Renseignement et de la Sécurité de la Défense à Malakoff (92). Il avait 40 ans.


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