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Cyrille Morel, Rémi Dupuis et Arno Mavel 22 décembre 2020

De gauche à droite : Lieutenant Cyrille Morel, Adjudant Rémi Dupuis et Brigadier
 
Arno Mavel, tués en service commandé à l'âge de 45, 37 et 21 ans. Appelés
 à intervenir pour porter secours à une femme dans un contexte de
 violences intrafamiliales, ont été confrontés à un individu armé,
 bien équipé et particulièrement déterminé.
 Pris sous le feu
 avec leurs camarades dont un fut blessé, sont tombés
 sous les balles dans l'accomplissement
 de leur mission,
 Victimes du Devoir.

Le 22 décembre 2020 vers 21 heures, le CORG du Puy-de-Dôme est contacté par une dame signalant avoir reçu des sms inquiétants de la part d'une amie, laquelle s'est réfugiée sur le toit de son domicile après avoir été violentée par son compagnon. Les premières informations font état que ce dernier est armé.

Peu après 21 heures 20, une première patrouille de Gendarmerie se stationne près de l'habitation en question, au lieu-dit le Cros à Saint-Just (63), dans un secteur montagneux et très rural du village qui ne comprend que 160 habitants. Les militaires sollicitent des renforts. Une dizaine puis une vingtaine de gendarmes arriveront progressivement sur place pour établir un premier périmètre de sécurité. Des sms sont échangés avec la victime des violences qui confirme que son compagnon est armé et insiste sur sa dangerosité. Le concours d'un négociateur est sollicité mais aucun contact ne pourra être établi. Les gendarmes sont séparés et la position du mis en cause n'est pas connue.

Peu après 22 heures 30, alors qu'il vient d'incendier sa maison, le forcené ouvre le feu sur les gendarmes à de multiples reprises avec un fusil semi-automatique AM-15 de calibre .223 Remington. Porteur d'un gilet par balle et de jumelles de vision nocturne, il dispose d'un avantage certain sur les intervenants qui, de par la configuration du terrain, sont séparés les uns des autres. L'Adjudant-Chef Bertrand Boyon et le Brigadier Arno Mavel sont atteints par balles dans des circonstances imprécises. Les deux militaires engagent la riposte mais ne parviennent pas à neutraliser le forcené qui tire en continue avec l'usage d'un silencieux. Gravement blessé mais sauvé par son gilet par balle, l'Adjudant-Chef Boyon est évacué vers un hôpital dans les minutes qui suivent. Pris en charge dans un état désespéré après avoir été touché à l'abdomen, le Brigadier Mavel succombe quant à lui à sa blessure dans la nuit malgré les soins prodigués par les Sapeurs-Pompiers.

Peu avant 22 heures 40, au milieu du chaos et des échanges de tirs, le Lieutenant Cyrille Morel et l'Adjudant Rémi Dupuis s'approchent du domicile et tentent de localiser l'individu, voulant vérifier si une progression des pompiers est possible pour maîtriser l'incendie puis prendre en charge la victime. Pris sous le feu du tueur, l'officier est atteint par 8 balles tandis que son camarade sous-officier est atteint par 3 balles. Fixés par des tirs incessants (plusieurs centaines), les autres intervenants ne pourront récupérer les corps sans vie de leurs camarades qu'après une longue attente, tandis que la position du tireur est toujours inconnue.

D'importants renforts convergent vers le lieu isolé de ce petit village. La compagne de l'auteur est finalement mise en sécurité. Une équipe du GIGN est héliportée sur les lieux le 23 décembre 2020 vers 02 heures 30 mais l'assassin est parvenu à prendre la fuite avec sa voiture. Vers 08 heures, on découvre le cadavre de Frédérik Limol (48 ans) qui s'est suicidé d'une balle dans la tête avec un pistolet après une sortie de route à environ 1,5 km de son domicile. Il avait installé un fusil dans sa voiture, la détente reliée par un fil à la portière côté passager pour tirer en cas d'ouverture. Le triple meurtrier n'avait jamais été condamné mais il avait cependant été déjà mis en cause pour 2 délits en 2016 et 2017, dont des menaces de mort envers sa précédente compagne. Bien qu'il détenait légalement des armes dans le cadre d'une licence de tir sportif, la légalité de la détention des armes utilisées reste incertaine (la presse diffusant des informations contradictoires). Par ailleurs, un enregistrement vocal datant du jour des faits laisse présumer une préméditation de la tuerie.

Né le 04 septembre 1975 à Roanne (42), le Lieutenant Cyrille Morel affichait 23 ans de services dans la Gendarmerie et était commandant adjoint de la Compagnie de Gendarmerie Départementale d'Ambert (63) depuis quelques mois. Devenu gendarme auxiliaire en 1998 (école de Montargis), il était affecté à la BT de Lezoux (63). Sous-officier en 2000 (école de Chaumont) et OPJ depuis 2005, il rejoignait la BT de Tuchan (11) puis la BT de Saint-Amant-Tallende (63) avant de prendre le commandement de la BT de Combronde (63). Devenu officier en 2017, il commandait la COB d'Ambert jusqu'à son affectation à la CGD. Déjà décoré de la Médaille Militaire, il reçoit la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur, la Médaille de la Gendarmerie (avec palme de bronze) et la Médaille d'Honneur pour Actes de Courage et de Dévouement (échelon or) à titre posthume. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Lieutenant-Colonel. Marié, père d'une fille de 15 ans et d'un garçon de 11 ans, il avait 45 ans.

Né le 17 avril 1983 à Martigues (13), l'Adjudant Rémi Dupuis affichait 13 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté à la Brigade Territoriale d'Ambert depuis novembre 2014. Devenu sous-officier en 2007 (école de Libourne) et OPJ en 2010, il rejoignait l'EGM 45/3 de Saint-Amand-Montrond (18) pour 5 ans avant d'intégrer la BT d'Issoire (63) pour 2 ans. À titre posthume, il reçoit la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur, la Médaille Militaire, la Médaille de la Gendarmerie (avec palme de bronze) et la Médaille d'Honneur pour Actes de Courage et de Dévouement (échelon or). À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Pacsé, père d'une fille de 7 ans et d'un garçon de 1 an, il avait 37 ans.

Né le 30 mars 1999 à Montpellier (34), le Brigadier Arno Mavel affichait 2 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté au Peloton de Surveillance et d'Intervention de la Gendarmerie d'Ambert depuis juillet 2018, date de sa sortie de l'école de Montluçon. Il venait de réussir le concours sous-officier et il devait intégrer prochainement une ESOG. À titre posthume, il reçoit la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur, la Médaille Militaire, la Médaille de la Gendarmerie (avec palme de bronze) et la Médaille d'Honneur pour Actes de Courage et de Dévouement (échelon or). À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Gendarme. Célibataire sans enfant, il avait 21 ans.

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Pascal Pène 06 novembre 1996


Le 06 novembre 1996 à Mont-Dore (63), sur le massif du Sancy, le Gendarme Pascal Pène participe à une épreuve pour l'obtention du brevet d'alpinisme militaire lorsqu'il trouve accidentellement la mort.

Né le 12 mars 1970 à Aureilhan (65), le Gendarme Pascal Pène était sorti de l'ESOG de Montluçon (150ème promotion) et était affecté à la 5ème Légion de Gendarmerie Mobile. Il avait 26 ans.

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Pierre Beaunez 15 septembre 1985

Le 15 septembre 1985 à Besse-et-Saint-Anastaise (63), le Gendarme Pierre Beaunez décède en service commandé, 
atteint par le départ accidentel d'un coup de feu.

Né le 13 septembre 1961 à Loudun (86), le Gendarme Pierre Beaunez était sorti de l'ESOG de Montluçon (64ème promotion) et était affecté à la Légion de Gendarmerie d'Auvergne. Marié et père d'une fille âgée de 1 an, il avait 24 ans.

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Bernard Cros 06 août 1979

Le 06 août 1979 à Thiers (63), le Gendarme Bernard Cros décède en service commandé dans un accident de la circulation routière.

Né le 10 janvier 1943 à Tournes (08), le Gendarme Bernard Cros était affecté à la Légion de Gendarmerie d'Auvergne. Il avait 36 ans.

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Pierre Doué 10 octobre 1973

Le 10 octobre 1973 à Moriat (63), une patrouille de Gendarmerie intervient de nuit sur la route nationale 9 (devenue route départementale 909) où un camion se trouve en difficulté. Alors qu'il assure le guidage pour le chauffeur du poids-lourd, le Gendarme Pierre Doué trouve la mort fauché par un automobiliste qui survenait à une vitesse excessive.

Suites judiciaires ignorées.

Né le 27 mars 1939 à Saint-Souplet (59), le Gendarme Pierre Doué était affecté à la Circonscription Régionale de Gendarmerie d'Auvergne. À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie. Marié, il avait 34 ans.

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Théophile Lucci 17 avril 1970

Le vendredi 17 avril 1970 vers 01 heure à Romagnat (63), procédant à des contrôles routiers, le Gendarme Théophile Lucci se place sur la chaussée pour intercepter un véhicule qui ralentit et dont le conducteur a éteint les phares. L'automobiliste refuse d'obtempérer et accélère brusquement à l'approche du dispositif, fonçant volontairement sur le sous-officier qui n'a pas le temps de s'écarter. Fauché de plein fouet et projeté à plusieurs mètres du point de choc, le GND Lucci est très gravement blessé. Évacué vers un hôpital, il succombe le jour même.

Le meurtrier parvient à prendre la fuite et son identification demeure incertaine.

Le Gendarme Théophile Lucci était affecté à la Circonscription Régionale de Gendarmerie d'Auvergne. À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie. Marié et père de deux enfants, il avait 41 ans.

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Pierre Gillard 08 octobre 1957

Le 08 octobre 1957 à Paslières (63), le Gendarme Pierre Gillard décède en service commandé dans un accident de moto en évitant un cycliste ayant chuté sur la chaussée.

Le Gendarme Pierre Gillard était affecté à la Brigade Mixte de Puy-Guillaume (63).

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Maurice Coton 12 décembre 1947

Le 12 décembre 1947 à Clermont-Ferrand (63), deux gendarmes se présentent au domicile d'un individu soupçonné d'avoir menacé des personnes avec une arme à feu cinq jours plus tôt. Alors qu'il tente de procéder à l'arrestation de l'auteur présumé, le Maréchal des Logis-Chef Maurice Coton est mortellement atteint par une rafale de pistolet-mitrailleur.

L'habitation cernée par les forces de l'ordre, le forcené est finalement abattu au moment où il pointait son arme automatique en direction d'un policier.

Souffrant de graves troubles mentaux, Henri Cambacon (42 ans) avait été interné durant 9 ans en hôpital psychiatrique, jusqu'à sa sortie en 1943.

Le Maréchal des Logis-Chef Maurice Coton affichait 18 ans de services et était affecté à la 8ème Légion bis de Gendarmerie. Il était déjà décoré de la Médaille Militaire. À titre posthume, il reçoit la Médaille d'Honneur pour Acte de Courage et Dévouement (échelon bronze).

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Marcel Barthélemy et René Donnadieu 13 novembre 1946


Le 13 novembre 1946 à Rochefort-Montagne (63), le Maréchal des Logis-Chef Marcel Barthélemy et le Gendarme René Donnadieu décèdent en service commandé dans un accident de side-car après avoir glissé sur une plaque de verglas au niveau du lieu-dit l'Enfer. 

Les deux militaires étaient affectés à la Brigade Territoriale de Rochefort-Montagne.

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