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Jeannick Tapella 12 novembre 2010

Adjudant Jeannick Tapella, tué en service commandé
à l'âge de 49 ans. Procédant à des contrôles sur un
 dispositif fixe, a été délibérément fauché par un
 automobiliste en infraction qu'il tentait
 d'intercepter. A
 succombé 4 mois
 plus tardVictime du Devoir.
Le lundi 19 juillet 2010 peu après 17 heures à Thélus (62), plusieurs gendarmes réalisent des contrôles vitesse sur la route nationale 17 à l'aide d'un cinémomètre. Placé en interception près d'un rond-point, l'Adjudant Jeannick Tapella s'avance sur la chaussée et effectue les gestes réglementaires pour imposer l'arrêt à une Peugeot 405 dont la vitesse a été mesurée à 144 km/h au lieu des 90 autorisés.

Sous l'effet d'amphétamines et non titulaire du permis de conduire, le conducteur de la 405 a l'habitude de ne pas se soumettre aux contrôles mais c
ette fois il ne compte pas seulement s'enfuir. Contraint de ralentir à l'approche du carrefour giratoire, l'individu se déporte volontairement sur l'Adjudant Tapella, percuté à environ 45 km/h et projeté à plusieurs mètres alors qu'il tentait de s'écarter de la trajectoire du véhicule. Le Gendarme Adjoint Volontaire Julien Pauchet, qui se tient un peu plus loin de l'autre côté de la route, parvient à échapper de justesse au même sort après que le conducteur ait mis un coup de volant dans sa direction. Évacué dans le coma au CHU de Lille (62) puis transféré dans un établissement de Fouquières-lès-Lens (62), l'ADJ Tapella décède des suites de ses blessures le 12 novembre 2010.

Dans la soirée du 20 juillet 2010, trois personnes sont interpellées à Combles (80). 
Déjà condamné à plusieurs reprises, Jimmy Van Mullem (27 ans) est identifié comme l'auteur des faits. Il était recherché pour deux refus d'obtempérer alors qu'il avait été pris à des vitesses semblables au même endroit quelques mois plus tôt. Les éléments à charge sont accablants. Quatre jours avant le meurtre, ce sinistre personnage envoyait notamment un message à l'une de ses proches en montrant très clairement son état d'esprit : « les [gendarmes] qui me font chier, je les écrase ». Placé en détention provisoire et mis en examen pour meurtre d'une personne dépositaire de l'autorité publique, tentative de meurtre sur une PDAP, conduite d'un véhicule malgré annulation du permis de conduire, circulation avec un véhicule à moteur sans assurance et conduite d'un véhicule après usage de stupéfiants, il est jugé devant la Cour d'Assises du Pas-de-Calais en juin 2013, reconnu coupable et condamné à 18 ans de réclusion criminelle (période de sûreté ignorée).

Déjà condamnés par le passé, Grégory Derache (29 ans) et Daniel Leguay (24 ans) sont mis en examen pour dissimulation de preuve après avoir tenté de faire disparaitre la Peugeot 405. Le premier est condamné à 2 ans de prison ferme par la Cour d'Assises du Pas-de-Calais en 2013 tandis que le second est condamné à 15 mois de prison ferme par le Tribunal Correctionnel d'Arras (62) en 2014.


Né le 22 juillet 1961 à Vendin-le-Vieil (62), l'Adjudant Jeannick Tapella affichait 22 ans de services. Sorti de l'ESOG de Montluçon (135ème promotion), il était affecté à la Brigade Territoriale de Vimy (62) depuis 2004. À titre posthume, il reçoit la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur, la Médaille Militaire, la Médaille de la Gendarmerie (avec palme de bronze) et est cité à l'Ordre de la Nation. À titre exceptionnel, il est nommé au grade d'Adjudant-Chef. Pompier volontaire durant plusieurs années, il avait été moniteur d'auto-école avant d'intégrer la Gendarmerie. Marié, père de deux garçons âgés de 19 et 23 ans, il avait 49 ans.

La 66ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Châteaulin (2016) porte le nom de l'ADC Tapella.


Une stèle commémorative a été apposée sur le lieu des faits.

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Christophe Lugez 04 octobre 2010

Gendarme Christophe Lugez, décédé en service
 commandé à l'âge de 37 ans. A trouvé la
 mort dans un 
accident de la route.
Le lundi 04 octobre 2010 vers 10 heures 30 à Thérouanne (62), désignés pour un service police route concentré sur les contrôles de poids-lourds, deux gendarmes circulent à bord d'une Ford Focus banalisée sur la route départementale 157 lorsqu'un camion arrivant en sens inverse se déporte soudainement sur la partie gauche de la chaussée et vient percuter frontalement le véhicule de Gendarmerie. Le Gendarme Christophe Lugez décède sur le coup tandis que son camarade survivra à ses graves blessures.

Physiquement indemne, le chauffeur de 45 ans expliquera avoir mordu l'accotement avant de perdre le contrôle de son véhicule. Les constatations mettront en évidence que la route était glissante. Mis en examen pour homicide involontaire, il est jugé librement devant le Tribunal Correctionnel de Saint-Omer (62) en mars 2012 et il est condamné à 18 mois de prison avec sursis assortis d'une annulation de son permis de conduire ainsi que d'une amende de 200 euros pour défaut de maîtrise.

Né le 14 mai 1973 à Auchel (62), le Gendarme Christophe Lugez affichait 17 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté à la Brigade Motorisée de Saint-Omer depuis janvier 2010. À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Défense Nationale (échelon or / avec palme de bronze). Marié, père de trois enfants âgés de 5, 10 et 12 ans, il avait 37 ans.

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Bruno Lliteras 13 février 1989


Le 13 février 1989 à Lens (62), le Gendarme Bruno Lliteras trouve la mort en mission de parachutage à la suite d'une défaillance d'ouverture de son parachute principal ainsi que de celui de secours.

Né le 04 février 1964 à Valenciennes (59), le Gendarme Bruno Lliteras était affecté à la Légion de Gendarmerie du Nord-Pas-de-Calais. Il avait 25 ans.

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Jean Delannoy 06 janvier 1975

Le 06 janvier 1975 à Annezin (62), le Gendarme Jean Delannoy décède des suites de blessures reçues en service commandé durant la guerre d'Algérie en 1962.

Né le 1er février 1933 à Auchy-les-Mines (62), le Gendarme Jean Delannoy avait 41 ans.

Il est le dernier gendarme mort en conséquence de la guerre d'Algérie (qui fit environ 600 morts dans la Gendarmerie).

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Léon Gouraud 02 mars 1963

Le 1er mars 1963 à Auchel (62), se portant seul au secours de personnes agressées par un individu en état d'ivresse, le Gendarme Léon Gouraud est gravement blessé en tentant de procéder à son interpellation. Évacué vers un hôpital, le sous-officier succombe à ses blessures le 02 mars 1963.

Suites judiciaires ignorées.

Le Gendarme Léon Gouraud était affecté à la 2ème Légion de Gendarmerie Départementale. À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie.


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Maurice Cramette 20 janvier 1960

Gendarme Maurice Cramette, décédé en
 service commandé à l'âge de 32 ans.
 A trouvé la mort dans un accident
 de la route.
Le 20 janvier 1960 à Marquise (62), le Gendarme Maurice Cramette décède en service commandé dans un accident de moto.

Né le 20 février 1927 à Aniche (59), le Gendarme Maurice Cramette était affecté à la 2ème Légion de Gendarmerie Départementale. Durant la seconde guerre mondiale, il était homologué dans la Résistance. Fils de policier, marié et père d'un enfant, il avait 32 ans.

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Marcel Legay 16 juillet 1950

Le 16 juillet 1950 à Humières (62), assigné à la surveillance de la course cycliste du Tour de France, le Gendarme Marcel Legay est très gravement blessé dans un accident, un véhicule de la caravane publicitaire ayant heurté la foule. Évacué vers un hôpital, le sous-officier succombe le jour même. Cinq spectateurs sont également blessés, dont un gravement.

Le conducteur en cause s'était brusquement déporté pour éviter un autre véhicule. Suites judiciaires ignorées.

Le Gendarme Marcel Legay était affecté à la Brigade Territoriale d'Auxi-le-Château (62).


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Edmond François 19 octobre 1940

Blessé par balles en service commandé dans des circonstances ignorées, le Gendarme Edmond François succombe à des blessures le 19 octobre 1940 à Arras (62).

Né le 11 mars 1902 à Lens (62), le Gendarme Edmond François était affecté à la 1ère Légion de Gendarmerie. Marié, il avait 38 ans. 

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Paul Gauthey 26 mai 1940

Le 26 mai 1940 à Calais (62), assurant spontanément l'évacuation de la ville bombardée par l'aviation et l'artillerie allemandes, le Lieutenant Paul Gauthey est tué en service commandé.

Né le 30 août 1912 à Paris (75), le Lieutenant Paul Gauthey était affecté à la 9ème Légion de la Garde Républicaine Mobile et détaché à la prévôté du Détachement de Liaison n°19 auprès de l'Armée Britannique. À titre posthume, il reçoit la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur et la Croix de Guerre 39-45 (avec échelon vermeil). Marié et père d'un enfant, il avait 28 ans.

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Fernand Ludinard 24 mai 1940

Le 24 mai 1940 à Boulogne-sur-Mer (62), chef de groupe défendant la citadelle de la ville, le Maréchal des Logis-Chef Fernand Ludinard contribue à repousser, avec ses hommes, plusieurs assauts des forces allemandes. Attaqué, après les bombardements de l'aviation et de l'artillerie ennemies, par une infanterie appuyée par de nombreux blindés, a lutté jusqu'à la mort.

Né le 08 juillet 1902 à Signy-l'Abbaye (08), le Maréchal des Logis-Chef Fernand Ludinard affichait 16 ans de services et était affecté à la 1ère Légion de la Garde Républicaine Mobile. Déjà décoré de la Médaille Militaire, il reçoit à titre posthume la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur et la Croix de Guerre 39-45 (avec étoile de vermeil). Il avait 37 ans.

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Alexandre Buriez 23 mai 1940

Gendarme Alexandre Buriez, tué en service commandé
 à l'âge de 37 ans. Durant la seconde guerre mondiale,
 a trouvé la mort en mission, Victime du Devoir.
Le 23 mai 1940 à Boulogne-sur-Mer (62), le Gendarme Alexandre Buriez est mortellement atteint par éclats d'obus alors qu'il effectuait un service d'ordre au port de la ville, sous le feu de l'artillerie allemande.

Né le 22 octobre 1902 à Nœux-les-Mines (62), le Gendarme Alexandre Buriez affichait au moins 11 ans de services et était affecté à la 1ère Légion de Gendarmerie. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Croix de Guerre 39-45 (avec étoile d'argent). Marié, il avait 37 ans.

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Denis Yvernaux 23 mai 1940

Le 23 mai 1940 à Calais (62), le Garde Denis Yvernaux est tué à son poste de combat en défendant la ville face aux troupes allemandes.

Né le 25 janvier 1909 à Vivier-au-Court (08), le Garde Denis Yvernaux était affecté à la 1ère Légion de la Garde Républicaine Mobile. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Croix de Guerre 39-45 (avec palme de bronze). Marié et père d'un enfant, il avait 31 ans.

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Louis Vezien 22 mai 1940

Le 22 mai 1940 à Saint-Léonard (62), bien qu'encerclé par les troupes allemandes, le Garde Louis Vezien continue d'assurer la riposte au fusil-mitrailleur, luttant jusqu'à la mort.

Né le 26 novembre 1905 à Celles-sur-Ource (10), le Garde Louis Vezien était affecté à la 1ère Légion de la Garde Républicaine Mobile. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Croix de Guerre (avec étoile de vermeil). Marié et père de deux enfants, il avait 34 ans.

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André Vétu 22 mai 1940

Garde André Vétu, tué en service commandé
 à l'âge de 29 ans. Durant la seconde guerre
 mondiale, est tombé à la défense de
 la Patrie, Victime du Devoir.
Le 22 mai 1940 à Boulogne-sur-Mer (62), le Garde André Vétu est tué en défendant la citadelle de la ville violemment bombardée par l'aviation allemande.

Né le 16 juillet 1910 à Ruminghem (62), orphelin de guerre en 1915, le Garde André Vétu était affecté à la 1ère Légion de la Garde Républicaine Mobile. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Croix de Guerre 39-45 (avec étoile d'argent). Marié et père d'une fille née 7 jours avant son décès, il avait 29 ans.

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Armand Bart 20 mai 1940

Le 20 mai 1940 à Avesnes-le-Comte (62), escortant des détenus de la prison de Cambrai (59) suite à un ordre de repli, le Gendarme Armand Bart et un surveillant pénitentiaire du nom de Jules Debouzy (50 ans) sont fusillés par les troupes allemandes.

Né le 26 janvier 1895 à Montauban (82), le Gendarme Armand Bart était affecté à la 1ère Légion de Gendarmerie. Vraisemblablement retraité de l'institution, rappelé à l'activité en août 1939. Marié, père de famille, il avait 45 ans.

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