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Frédéric Prouteau 07 juin 2017

Gendarme Frédéric Prouteau, décédé en service
 commandé à l'âge de
 34 ans, victime d'un
 accident de la route à
 l'occasion
 d'une instruction.
Le mercredi 07 juin 2017 vers midi à Coulanges-lès-Nevers (58), alors qu'il se rendait sur le circuit de Magny-Cours (58) pour dispenser une formation motocycliste à plusieurs gendarmes stagiaires, le Gendarme Frédéric Prouteau circule au guidon d'une Yamaha MT-09 Tracer sur l'autoroute A77 lorsqu'il perd sans raison apparente le contrôle de sa moto. Heurtant la glissière centrale avant de se déporter vers l'accotement de droite où il chute lourdement, le sous-officier décède sur le coup.

Deux mois auparavant, le Gardien Florent Laverdure (Police Municipale) décédait en service dans des circonstances similaires, lui aussi au guidon d'une MT-09 Tracer. Après les deux accidents, le constructeur rappelait les modèles civils (différents de ceux utilisés par les forces de l'ordre) pour un remplacement d'une partie inférieure du guidon (les goujons pouvant, selon le constructeur, se desserrer avec les vibrations voir provoquer une perte de contrôle "
dans les cas extrêmes"). Suite à ces deux drames, toutes les motos Yamaha MT-09 Tracer sont retirées des services de Police et des unités de Gendarmerie. Elles ne seront réutilisées qu'après juillet 2018 suite à des modifications. Conclusions des enquêtes ignorées.

Né le 04 avril 1983 à Saint-Doulchard (18), le Gendarme Frédéric Prouteau affichait 11 ans de services dans la Gendarmerie. Affecté à la Brigade Motorisée de Château-Chinon (58) depuis 3 ans et demi, il était détaché depuis peu en tant qu'instructeur au Centre National de Formation à la Sécurité Routière à Fontainebleau (77). À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Défense Nationale (échelon or avec palme de bronze). À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Pacsé et père de deux enfants de 3 et 6 ans, il avait 34 ans.


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Stéphan Banak 17 octobre 2000

Gravement blessé en service commandé dans un accident de la circulation routière, le Gendarme Stéphan Banak est évacué vers un hôpital de Nevers (58) où il succombe le 17 octobre 2000.

Né le 03 novembre 1967 à Dieppe (76), le Gendarme Stéphan Banak affichait 12 ans de services et était affecté à la Légion de Gendarmerie Départementale de Bourgogne. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire. Il avait 32 ans.


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Jean-Louis Leblond 13 août 1977

Le 09 août 1977 en fin de matinée à Varzy (58), une patrouille de Gendarmerie intervient sur les lieux d'un accident de la route où un piéton, heurté par une voiture, vient de décéder. À leur arrivée sur place, les militaires demandent au conducteur impliqué son permis de conduire. Conservant le document, ils laissent partir les trois occupants du véhicule, deux hommes et une femme, qui sont transportés par les Pompiers vers un hôpital de Nevers (58) par précaution. Alors qu'ils procèdent aux constatations dans le cadre de l'enquête, les gendarmes se rendent compte que le permis de conduire fourni par l'individu qui était au volant est falsifié. En avertissant le personnel hospitalier, ils apprennent que le trio vient à l'instant de s'enfuir à bord un taxi en direction d'Auxerre (89). Un message radio est aussitôt diffusé pour informer l'ensemble des forces de l'ordre du département. 

Captant la communication, un autre équipage de Gendarmerie se positionne au carrefour stratégique de la route nationale 151 et de la route départementale 977, commune de Varzy. À 15 heures 30, un taxi arrivant de la RD 977 est intercepté. Les Gendarmes Jean-Louis Leblond et Denis Tonetti constatent que seuls deux passagers masculins se trouvent dans le véhicule. Les militaires demandent aux deux individus de régler leur course puis de les accompagner jusqu'à leur estafette, stationnée de l'autre côté de la chaussée, pour vérification des identités. Les deux hommes, qui se savent recherchés suite à l'accident mortel mais également pour de nombreux vols à main armée, font mine d'accepter. Tandis que le Gendarme Leblond traverse la route suivi par l'un des malfaiteurs, le Gendarme Tonetti est pris par surprise en retrait, tenu sous le joug d'une arme de poing. Ce dernier n'a pas d'autre choix que d'obéir et il est rapidement désarmé. Marchant vers le véhicule sérigraphié, son camarade ignore tout de la scène qui vient de se dérouler derrière lui. Celui qui lui emboîte le pas brandit à son tour un pistolet mais, contrairement à son comparse qui voulait obtenir une reddition, il ouvre le feu sans un mot. Le Gendarme Leblond s'écroule sur la chaussée, lâchement foudroyé d'une balle dans le dos qui lui a perforé un poumon. Son arme lui est également dérobée. Après avoir détruit la radio du fourgon de Gendarmerie, les deux criminels contraignent sous la menace des armes un automobiliste à abandonner son véhicule afin de prendre la fuite. Évacué vers l'hôpital de Nevers puis transféré vers un hôpital de Suresnes (92), le Gendarme Leblond succombera à sa blessure dans la journée du 13 août 1977.

Le meurtrier, Jean-Luc Della Guistina (28 ans), sera rapidement identifié avec son complice, Frédéric Landrieux (28 ans). Quant à la femme du trio, identifiée plus tard comme étant Claude Laputet, elle était partie seule de son côté. Après plusieurs nouveaux braquages, la SRPJ de Marseille localise la planque de Guistina et Landrieux à Aix-En-Provence (13). Guistina se rend sans résistance mais Landrieux se retranche et tient un siège durant près de 4 heures, tirant plus de 150 cartouches en direction des policiers avant de finalement accepter de se constituer prisonnierJugés en mars 1981 devant la Cour d'Assises de la Nièvre, Landrieux et Guistina, déjà condamnés respectivement 12 et 4 fois, sont condamnés à la réclusion criminelle dite à perpétuité (période de sûreté ignorée). Pour sa participation aux vols à main armée, Laputet écopera pour sa part de 10 ans de prison.

Né le 05 octobre 1943 à Charleville-Mézières (08), le Gendarme Jean-Louis Leblond était affecté à la Brigade Territoriale de Varzy. À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie. Marié et père de deux fillettes, il avait 33 ans.


La caserne de la BT de Varzy porte depuis le nom du GND Leblond.


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Michel Niellon 22 septembre 1974

Gendarme Michel Niellon, décédé en service commandé
 à l'âge de 21 ans. Procédant à des contrôles routiers,
 a trouvé la mort accidentellement fauché par
 un automobiliste, Victime du Devoir.
Le 22 septembre 1974, alors qu'il effectuait des contrôles routiers de nuit, le Gendarme Michel Niellon est accidentellement renversé par un automobiliste.
 Évacué vers un hôpital de Nevers (58), le sous-officier succombe à ses blessures le jour même.

Né le 11 septembre 1953 à Beaune (21), le Gendarme Michel Niellon affichait 3 ans de services et était affecté à la Circonscription Régionale de Gendarmerie de Bourgogne. Il avait 21 ans.

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Roger Lebouc 1er octobre 1969

Le 1er octobre 1969 à Tresnay (58), le Gendarme Roger Lebouc décède en service commandé dans un accident de la circulation routière.

Né le 04 décembre 1938 à Paris (75), le Gendarme Roger Lebouc était affecté à la Circonscription Régionale de Gendarmerie de Bourgogne. Marié et père de trois garçons, il avait 30 ans.

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Jean Morin 27 mai 1955

Gendarme Jean Morin, décédé en service
 aérien commandé dans un crash
 accidentel d'hélicoptère.
Le 27 mai 1955, le Lieutenant Claude Millot (Armée de Terre) et le Gendarme Jean Morin reviennent d'une liaison à Grenoble (38) à bord d'un hélicoptère Westland Whirlwind WS-55. 

À Giry (58), l'appareil se retrouve en difficulté pour une raison indéterminée lorsqu'il vient, dans une tentative d'atterrissage en urgence, heurter une ligne à haute-tension puis s'écraser. Le LTN Millot (pilote) et le GND Morin (mécanicien) trouvent la mort dans le crash.

Le Gendarme Jean Morin était affecté au 1er Groupe Blindé de la Gendarmerie Mobile.

La 414ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Chaumont (2006) porte le nom du GND Morin.

Stèle commémorative apposée non loin du lieu du crash.

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René Canac 17 juin 1940

Le 17 juin 1940 à Pougues-les-Eaux (58), le Gendarme René Canac est tué à l'ennemi.

Né le 19 mai 1903 à Camplong (34), le Gendarme René Canac était affecté à la 16ème Légion de Gendarmerie et détaché à la prévôté du Centre de Rassemblement des Permissionnaires «n°7» en raison de la guerre. Marié et père d'un garçon âgé de 7 ans, il avait 37 ans.

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