Information importante :

Non officiel, ce site n'engage pas la responsabilité de la Gendarmerie Nationale.
Affichage des articles dont le libellé est Surveillance générale. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Surveillance générale. Afficher tous les articles

Philippe Tremblier 20 octobre 1991

Gendarme Auxiliaire Philippe Tremblier, tué en service
 commandé à l'âge de 19 ans. Alors que sa patrouille
 venait de repérer par hasard deux malfaiteurs auteurs
 d'un braquage en ZPN, s'est lancé à leur poursuite à
 pied et est parvenu à rattraper l'un des individus
 qui décidait d'ouvrir le feu pour échapper à son
 interpellation. Est tombé sous les balles en
 tentant de riposter, Victime du Devoir.
Le dimanche 20 octobre 1991 vers 22 heures à Tournefeuille (31), quatre gendarmes circulant à bord d'une Peugeot 505 sérigraphiée repèrent une Volkswagen Golf, stationnée en lisière du bois de la Ramée et dont l'immatriculation présente une irrégularité. La patrouille de Gendarmerie décide 
naturellement de s'arrêter pour procéder au contrôle des occupants, sans savoir qu'il s'agit des auteurs d'un vol à main armée, commis dans un fast-food de Toulouse (31) une vingtaine de minutes auparavant.

Les quatre gendarmes mettent tout juste pied à terre que deux hommes, alors occupés à se partager un butin d'environ 10 000 francs, abandonnent précipitamment la Golf pour s'enfuir en courant en direction du bois. Le Gendarme Auxiliaire Philippe Tremblier fonce derrière eux en sautant deux tranchées et prend de l'avance sur ses camarades au point d'être perdu de vue. Parvenu à rattraper les deux criminels, le jeune militaire s'apprête à saisir l'un d'eux lorsque ce dernier brandit un pistolet, ouvrant le feu à bout portant sur son poursuivant qui, lancé dans sa course l'arme à l'étui, tente de dégainer pour se défendre. Atteint au thorax par 3 balles de calibre 11,43 mm, le GA Tremblier succombe à ses blessures dans les minutes qui suivent. Malgré l'arrivée progressive d'importants renforts de Gendarmerie et de Police pour cerner les lieux et réaliser une battue, le tueur et son comparse parviennent à disparaître, non sans laisser d'importants indices aux enquêteurs. Le lendemain des faits, des portraits robots sont largement diffusés. Il apparaitra par ailleurs que la Golf avait été volée à Carcassonne (11).

Interpellé par le GIGN en juin 1992 à Gruissan (11), Alain Chantaduc (47 ans) est formellement identifié comme le meurtrier du jeune appelé, bien qu'il ne daigne pas assumer ses actes et qu'il refuse de fournir la moindre explication. Déjà multiplement condamné par le passé, il est jugé devant la Cour d'Assises de Haute-Garonne en juin 1996 et est condamné à la réclusion criminelle dite à perpétuité (période de sûreté ignorée). Michel Perrin (36 ans), son complice présumé, est arrêté en Belgique début 1993. Déjà condamné également à plusieurs reprises, il était en cavale depuis juin 1990, date à laquelle il s'était évadé du bureau d'un magistrat qui l'auditionnait pour d'autres faits criminels. Mis en examen et placé en détention provisoire, ce dernier sera finalement relâché et jamais poursuivi, faute de preuves.

Né le 21 mai 1972 à Thiers (63), le Gendarme Auxiliaire Philippe Tremblier affichait 1 an de services et avait choisi la Gendarmerie pour effectuer son service militaire. Affecté au Peloton de Surveillance et d'Intervention de la Gendarmerie de Colomiers (31), il avait déjà essuyé un coup de feu lors de sa formation de gendarme auxiliaire à Saint-Astier (24). Sur le point d'intégrer l'école de Gendarmerie de Montluçon après avoir validé le concours sous-officier, c'était le dernier jour de son service national. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Gendarmerie (avec grenade de bronze). Fils de gendarme, célibataire et sans enfant, il avait 19 ans.

La caserne du Groupement de Gendarmerie Départementale de Haute-Garonne, située à Toulouse, porte depuis le nom du GA Tremblier.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Michel Astoul 18 août 1988

Maréchal des Logis-Chef Michel Astoul, tué en service
 commandé à l'âge de 29 ans. En surveillance générale,
 a repéré des fugitifs et s'est lancé à leur poursuite à pied.
 Alors que son camarade venait d'être violemment agressé,
 a été très gravement blessé à coups de couteau malgré
 une riposte armée immédiate.
 A succombé une
 semaine
 plus tard, Victime du Devoir.
Le jeudi 11 août 1988 vers 23 heures 45 à La Chaise-Dieu (43), l'attention d'une patrouille de Gendarmerie est attirée sur trois individus marchant en bordure de chaussée. Venus à bord d'une voiture qui s'avère volée, les jeunes gens prennent la fuite en courant à la vue des gendarmes. L'équipage se lance à leur poursuite à pied sans savoir qu'il s'agit de Thierry Courtois (20 ans), Stéphane Bel (25 ans) et Christine Schouteeten (20 ans). Courtois et Bel sont deux détenus qui le 09 août 1988, armés de couteaux, ont réussi à s'évader de la prison d'Auxerre (89) en prenant en otage un surveillant. Tous deux étaient alors placés en détention provisoire, le premier inculpé pour port d'armes prohibées ainsi que coups et blessures volontaires avec arme tandis que le second l'était pour association de malfaiteurs, vols à main armée et prise d'otages.

Rattrapant rapidement le trio, le Gendarme Claude Mayor (29 ans) agrippe Bel mais il est aussitôt frappé à la tête avec un objet contondant. 
Le sous-officier tombe inconscient sous les coups de Bel qui se précipite sur son arme afin de s'en emparer. À son arrivée, le Maréchal des Logis-Chef Michel Astoul surprend cette scène tandis que Courtois lui fonce dessus, armé d'un couteau. Luttant pour sa survie et celle de son camarade, le chef de patrouille dégaine son pistolet et ouvre le feu. Les deux criminels sont atteints par les tirs mais malgré ses blessures et avant d'en mourir, Courtois parvient à se jeter sur le MDC Astoul qui s'écroule frappé à la gorge, la carotide tranchée. Dans le même temps, des habitants tentent d'intervenir après avoir été réveillés par les coups de feu. Menaçant de mort les témoins, Bel et Schouteeten s'emparent du véhicule d'un automobiliste qui, croyant qu'un accident de la route venait d'avoir lieu, s'était arrêté pour porter secours. La voiture volée est rapidement repérée et prise en chasse par plusieurs patrouilles venues en renfort. Blessé d'une balle à l'abdomen, le conducteur perd le contrôle du véhicule qui termine dans un fossé à Saint-Pal-de-Senouire (43), après une course poursuite sur plusieurs kilomètres. Toujours en possession du pistolet dérobé, les deux fugitifs finissent par se rendre sans résistance supplémentaire.
Les deux gendarmes blessés sont évacués au CH du Puy-en-Velay (43). Sur les lieux du drame, les premières constatations font apparaître la présence de six étuis de calibre 9 mm, sans que l'on puisse tout de suite déterminer si l'arme dérobée a été utilisée ou non. Bien que stable au départ, l'état de santé du MDC Astoul se dégrade subitement le 14 août 1988. Transféré dans le coma vers un hôpital militaire de Paris (75), le sous-officier succombera dans la journée du 18 août 1988, 7 jours après les faits.
De nouveau écroué, inculpé pour tentative de meurtre sur un agent de la force publique, violences avec arme, voies de fait ainsi que vol à main armée avec violences, Bel est jugé en mars 1991 devant la Cour d'Assises de Haute-Loire et il sera condamné à 18 ans de réclusion criminelle (période de sûreté ignorée). Suites judiciaires ignorées pour Schouteeten.
Né le 1er novembre 1958 à Albi (81), le Maréchal des Logis-Chef Michel Astoul commandait la Brigade Territoriale de La Chaise-Dieu depuis quelques mois. À titre exceptionnel, il reçoit la Médaille Militaire. À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie (avec grenade de bronze). Marié et père de deux enfants, il avait 29 ans.
(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Roger Buschmann 25 août 1987

Gendarme Roger Buschmann, tué en service commandé
 à l'âge de 37 ans. Alors qu'il procédait au contrôle d'un
 couple après avoir été intrigué par leur véhicule, a
 été confronté à un terroriste lié au nationalisme
 basque, déjà auteur de l'assassinat de deux
 policiers et du meurtre d'un gendarme.
 Son camarade blessé, est tombé
 sous les balles en tentant de
 riposter, Victime du Devoir.
Le 25 août 1987 vers 17 heures à 
Biscarrosse (40),
 une patrouille de Gendarmerie circule sur le chemin de Maguide et remarque la présence d'une Renault 4L, immatriculée dans les Pyrénées-Atlantiques et stationnée en bordure d'un étang. Intrigués par ce véhicule bien que ne sachant pas encore qu'il avait été volé, les gendarmes s'arrêtent à proximité et constatent qu'un couple s'approche.


Le Maréchal des Logis-Chef Guy Chevanton (42 ans) et le Gendarme Roger Buschmann décident de procéder à un contrôle d'identité. Les deux personnes font mine d'obtempérer mais l'homme demande à récupérer ses papiers qui seraient dans la 4L. L'individu se penche alors à l'intérieur de l'habitacle et saisit un pistolet laissé dans la boite à gants. Le Maréchal des Logis-Chef Chevanton aperçoit la scène et se jette sur l'homme pour le ceinturer. Celui-ci parvient cependant à se débattre, usant de son arme sans aucune hésitation. Tandis que son chef de patrouille s'effondre gravement atteint par un tir à bout touchant, le Gendarme Buschmann dégaine son arme pour répliquer lorsqu'il est mortellement frappé au thorax par 3 balles. La compagne du tireur dissuade ce dernier d'achever le premier sous-officier blessé qui survivra. Le duo de criminels prend la fuite quand Richard Galtié (34 ans), commissaire de police en vacance dans la région, poursuit leur 4L avec son véhicule personnel. Dans l'espoir de voir arriver des renforts, le témoin va même jusqu'à la percuter, parvenant ainsi à l'immobiliser. La 4L accidentée, les fugitifs forcent des touristes à leur abandonner une Ford Sierra. Non armé et explicitement menacé, le policier est finalement contraint de cesser la poursuite. Évitant les barrages dressés dans les minutes qui suivent, la Sierra sera retrouvée quelques heures plus tard à Bordeaux (33).

Le tireur est rapidement identifié comme étant Philippe Bidart (34 ans), chef du groupuscule terroriste Iparretarrak, recherché notamment pour l'assassinat des Gardiens de la Paix Bouyer et Roussarie le 19 mars 1982 et le meurtre du Gendarme Giummarra le 07 août 1983.

Le 20 février 1988 au Boucau (64), Bidart est interpellé par le GIGN après avoir été localisé par la SR de Bayonne (64). Jugé, il est condamné une première fois en 1992 à la réclusion criminelle dite à perpétuité pour l'embuscade ayant coûté la vie des Gardiens de la Paix Bouyer et Roussarie puis condamné une seconde fois en 1993 à la même peine pour le meurtre du Gendarme Buschmann. En 2000, le terroriste est à nouveau condamné à 20 ans de réclusion criminelle pour complicité de meurtre sur le Gendarme Giummarra. N'ayant jamais exprimé le moindre remord ni même reconnu ses actes, le criminel bénéficie d'une liberté conditionnelle dès 2007 après 19 ans de détention.

Arrêtée en décembre 1988, Lucienne Fourcade (26 ans), compagne et complice de Bidart, sera quant à elle condamnée à 1 an de prison.

Né le 22 mars 1950 au Châtelet-sur-Retourne (08), le Gendarme Roger Buschmann était affecté à la Brigade Territoriale de Biscarrosse. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire, la Médaille de la Gendarmerie (avec grenade de bronze) et est cité à l'Ordre de la Nation. Marié, père d'un garçon de 9 ans et d'une fille de 5 ans, il avait 37 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Honoré Perez 20 juillet 1984


Le vendredi 20 juillet 1984 à Aigues-Vives (30), une patrouille de Gendarmerie circule au lieu-dit La Monnaie lorsque son attention est attirée sur un chemin communal longeant l'autoroute A9, où deux véhicules se trouvent stationnés et à côté desquels deux individus discutent. Les militaires décident de procéder à un contrôle d'identité.

Interrogé sur le contenu d'un paquet qu'il porte sous le bras, l'un des deux hommes brandit aussitôt une arme de poing de gros calibre dont il fait usage à de nombreuses reprises. Le Gendarme Honoré Perez n'a pas le temps de réagir, il est mortellement atteint de plusieurs balles au thorax. Le Gendarme Didier Brusset, miraculeusement indemne, engage la riposte et blesse les deux malfaiteurs qui parviennent cependant à prendre la fuite.
Le 28 juillet 1984 à Nîmes (30), André Gosserand, meurtrier présumé du Gendarme Perez, est interpellé sans résistance par le GIGN. Son complice (identité ignorée) est également arrêté peu après. Suites judiciaires ignorées.
Le Gendarme Honoré Perez était affecté à la Brigade Territoriale de Sommières (30). À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Gendarmerie. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Maréchal des Logis-Chef. Marié et père de deux enfants, il avait 46 ans.
(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Jean-Pierre Vieille-Grosjean 19 janvier 1982

Le 19 janvier 1982 vers 09 heures 30 à Saint-Maurice-sur-Moselle (88), en patrouille à ski, le Gendarme Jean-Pierre Vieille-Grosjean fait une chute mortelle de plusieurs dizaines de mètres, tombant d'un précipice après une glissade sur une plaque de verglas.

Né le 03 mars 1948 à Scey-sur-Saône-et-Saint-Albin (70), le Gendarme Jean-Pierre Vieille-Grosjean était affecté à la Brigade Territoriale de Lure (70). Marié et père d'un enfant, il avait 33 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Claude Matutano et Dominique Oller 27 avril 1979


Le 27 avril 1979 vers 16 heures à Formiguères (66), au cours d'une patrouille à ski sur le massif des Pérics, quatre gendarmes sont pris dans une avalanche. Les corps sans vie des Gendarmes Claude Matutano et Dominique Oller sont retrouvés sous une épaisse couche de neige dans la matinée du 28 avril 1979. Blessés, leurs deux camarades survivront.

Né le 07 juin 1946 à Narbonne (11), le Gendarme Claude Matutano était affecté à la Légion de Gendarmerie de Languedoc-Roussillon. À titre posthume, il est cité à l'Ordre de la Gendarmerie. Marié et père de trois enfants, il avait 32 ans.

Né le 04 juin 1953, le Gendarme Dominique Oller était également affecté à la LG de Languedoc-Roussillon. À titre posthume, il est cité à l'Ordre de la Gendarmerie. Il avait 25 ans.

La caserne de la Brigade Territoriale de Font-Romeu-Odeillo-Via (66) porte depuis le nom des GND Matutano et Oller. Deux refuges des vallées de la Carança et du Galbe portent aussi leur nom.

Une stèle commémorative est apposée près du lieu du drame.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Jean-Pierre Chartier et Gérard Laurent 15 avril 1977


Le 15 avril 1977 à Estaing (65), lors d'une reconnaissance à skis sur le massif de Cauterets avec plusieurs camarades de leur unité, les Gendarmes Jean-Pierre Chartier et Gérard Laurent trouvent accidentellement la mort après avoir été surpris par une pente verglacée, dévissant sur près de 100 mètres.

Né le 22 novembre 1947 à Fleury-les-Aubrais (45), le Gendarme Jean-Pierre Chartier était affecté au Peloton de Gendarmerie de Surveillance en Montagne à Pierrefitte-Nestalas (65). Il avait 29 ans.

Né le 29 mars 1952 à Alan (31), le Gendarme Gérard Laurent était également affecté au PGSM de Pierrefitte-Nestalas. Il avait 25 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Luc Bordenave, Gilbert Peyraud et Philippe Lesauvage 07 mai 1974


Le mardi 07 mai 1974 vers 10 heures à Ascou (09), pris dans une avalanche lors d'une patrouille en montagne près du col de Pailhères, le Gendarme Luc Bordenave, le Gendarme Gilbert Peyraud et le Gendarme Auxiliaire Philippe Lesauvage trouvent la mort malgré l'acharnement de leurs camarades pour leur porter rapidement secours. Plusieurs autres gendarmes sont blessés.

Né le 07 août 1951 à Virazeil (47), le Gendarme Luc Bordenave affichait 2 ans de services et était affecté au Peloton de Gendarmerie de Surveillance en Montagne de Savignac-les-Ormeaux (09). Il avait 22 ans.

Né le 28 décembre 1950 à Saint-Marcel-Paulel (31), le Gendarme Gilbert Peyraud 
était affecté au PGSM de Savignac-les-Ormeaux. Il avait 23 ans.

Né le 1er décembre 1954 à Coutances (50), le Gendarme Auxiliaire Philippe Lesauvage
 était également affecté au PGSM de Savignac-les-Ormeaux. Il avait 19 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Francis Cambay 06 avril 1973

Gendarme Francis Cambay, tué en service commandé
 à l'âge de 34 ans. Alors qu'il procédait à un contrôle
 d'identité sur trois personnes mineures, a été
 confronté à un fugitif armé déjà auteur d'un
 meurtre. Ce dernier ouvrant le feu pour
 s'échapper, est tombé sous les balles,
 Victime du Devoir.
Le 06 avril 1973 vers 12 heures, deux gendarmes motocyclistes circulent sur la route nationale 7 (devenue en partie route départementale 907) entre Orange (84) et Le Pontet (84) lorsque leur attention est attirée sur trois auto-stoppeurs, un homme et deux femmes qu'ils décident de contrôler. 
Les jeunes gens déclinent chacun leur identité mais ils n'ont aucun document pour le prouver. Dans le but de faire une vérification plus poussée, les Gendarmes Francis Cambay et Louis Alfonsi leur demandent de rester sur place puis partent récupérer une voiture à leur unité, distante d'une dizaine de kilomètres.
Quelques instants plus tard, la patrouille retrouve les trois personnes et les récupère après une palpation de sécurité. Le véhicule de Gendarmerie traverse la petite ville de Courthezon (84) lorsqu'un message radio annonce que l'identité déclarée par le jeune individu contrôlé correspond à celle d'un homme recherché pour meurtre. La radio étant audible pour tous les passagers, le malfaiteur saisit une arme de poing qu'il dissimulait dans ses bagages et en fait aussitôt usage sans que les deux gendarmes n'aient le temps de réagir. Assis à l'avant, le Gendarme Cambay s'effondre sur son siège, multiplement atteint par balles. En position de conducteur et bien qu'également visé, le Gendarme Alfonsi est miraculeusement indemne. Menacé d'exécution, le militaire n'a pas d'autre choix que d'obéir. Il stoppe la voiture et est contraint de se laisser prendre son arme. Évacué vers un hôpital d'Orange, le GND Cambay succombe rapidement à ses blessures.
Le trio prend rapidement la fuite à pied jusqu'à atteindre une villa. Là, le propriétaire des lieux est pris en otage par le meurtrier qui ordonne d'être conduit à Marseille (13) tandis que les deux jeunes filles partent de leur côté. Contraint sous la menace de forcer un barrage établi par les forces de l'ordre, l'otage finit par refuser d'obéir, arrêtant sa camionnette à Châteauneuf-du-Pape (84). À l'issue d'une discussion, le criminel disparaît dans la nature.
Le 08 avril 1973, au terme d'un bouclage mobilisant près de 500 gendarmes à Châteauneuf-du-Pape, Jean-Pierre Bucher (17 ans) est finalement débusqué dans un bâtiment et maîtrisé sans résistance. Il était recherché pour avoir tué à coup de poinçon Michel Barat (25 ans) dans la nuit du 31 mars au 1er avril 1973 à Ozoir-la-Ferrière (77). Jugé devant une juridiction pour mineurs, il est reconnu coupable des deux meurtres et il est condamné à 20 ans de réclusion criminelle.
Les investigations permettent rapidement d'établir que l'une des complices était la petite amie de la victime de l'homicide commis par le fugitif. Le 07 avril 1973, les deux mineures qui accompagnaient le tueur, âgées de 15 et 16 ans, sont interpellées à Autun (71). Suites judiciaires ignorées les concernant.

Josette Ozias (40 ans), habitante de Châteauneuf-du-Pape dénoncée par le tueur, est quant à elle inculpée pour l'avoir aidé à se cacher (gardant notamment l'arme de celui-ci dans son domicile)Suites judiciaires ignorées.

Bénéficiant de nouvelles réformes judiciaires, Bucher obtiendra une permission de sortie dès mai 1983, après 10 ans de détention. Il ne regagnera pas sa cellule comme prévu à l'issue. Le 21 juillet 1983 à Belfort (90), un policier sera gravement blessé sous les balles de l'évadé alors qu'il le contrôlait au volant d'un véhicule volé. Le 27 juillet 1984 à Marseille, Bucher commettra un vol à main armée dans une société de transport de fonds. Repéré une heure plus tard par un équipage de la Police Nationale, il ouvrira de nouveau le feu à de nombreuses reprises, tuant le Brigadier-Chef Gérard Toulon de 3 balles et blessant grièvement le Gardien de la Paix François Lirola de 2 balles. Un passant sera par ailleurs indirectement blessé au cours de la fusillade. Interpellé par les renforts après avoir vainement tenté de se suicider, le récidiviste sera condamné en 1987 à la réclusion criminelle dite à perpétuité assortie d'une période de sûreté de 18 ans.

Né le 08 décembre 1938 à Niergnies (59), le Gendarme Francis Cambay était affecté à la Brigade Motorisée d'Orange. À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie et la Médaille d'Honneur pour Acte de Courage et de Dévouement (échelon or). Marié, père de quatre enfants âgés de 7 à 15 ans (dont une fille qui deviendra gendarme), il avait 34 ans.

La 35ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école du Mans (1995) porte le nom du GND Cambay.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Georges Brial 24 novembre 1969

Dans la matinée du 24 novembre 1969 à Rieutort-de-Randon devenu Monts-de-Randon (48), l'attention d'une patrouille de Gendarmerie est attirée sur une Citroën DS, stationnée dans un chemin en terre à environ 200 mètres de la route nationale 106 (devenue route départementale 806).

Les gendarmes s'approchent du véhicule et découvrent à l'intérieur deux individus endormis qu'ils décident de contrôler. L'un des occupants présente alors ce qu'il affirme être le certificat d'immatriculation de sa voiture. En réalité, le véhicule a été volé quelques jours plus tôt en Ardèche et le document est un faux. Interrogé sur les incohérences constatées sur la carte grise, l'un des deux hommes exhibe un pistolet de calibre 22LR, ouvrant aussitôt le feu à bout portant. Tandis que son camarade dégaine son arme et tente de riposter sans y parvenir, le Gendarme Georges Brial s'écroule sans avoir eu le temps de réagir. Atteint par 3 balles à la gorge, à l'épaule et à la jambe
, le sous-officier succombe dans les minutes qui suivent. Après avoir vainement essayé de redémarrer le véhicule volé, les malfaiteurs prennent la fuite à pied à travers les champs environnants.

Le sol étant recouvert d'une épaisse couche de neige, la trace des fugitifs est retrouvée sans difficulté par les nombreux renforts. À Estables (48), 
le meurtrier est acculé lorsqu'il fait à nouveau feu en direction des gendarmes dont l'un réplique avec un fusil à une distance de près de 300 mètres. Grièvement blessé par balle, Alain Coat (23 ans) est finalement interpellé. Son complice, Henri Naveal (20 ans), se rend quant à lui sans résistance. Suites judiciaires ignorées.

Né le 04 novembre 1934 à Saint-Féliu-d Avall (66), le Gendarme Georges Brial était affecté à la Brigade Territoriale de Rieutort-de-Randon. À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie. Il avait 35 ans.


(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

André Bal 11 août 1959

Le 11 août 1959 à Séez (73), lors d'une patrouille en montagne à la recherche de munitions non explosées de la seconde guerre mondiale, le Maréchal des Logis-Chef André Bal fait une chute mortelle d'une cinquantaine de mètres.

Le Maréchal des Logis-Chef André Bal était affecté à la 8ème Légion ter de Gendarmerie Départementale.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Emile Lamy 05 janvier 1957

Le 05 janvier 1957 près de Lisieux (14), lors d'une patrouille à vélo, les Gendarmes Emile Lamy et Gustave Lhuillier (52 ans) sont accidentellement fauchés par un automobiliste. Le Gendarme Lamy décède sur le coup tandis que son camarade s'en sortira gravement blessé.

Le conducteur du véhicule, Bernard Inger (46 ans), est placé en garde à vue. Suites judiciaires ignorées.

Le Gendarme Emile Lamy était affecté à la Brigade Territoriale d'Orbec (14). Il avait 31 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Roger Marchand 17 août 1951

Le 17 août 1951 près de Zighoud Youcef (Algérie), au cours d'une patrouille à cheval, deux gendarmes reconnaissent un fugitif. Les deux sous-officiers tentent d'interpeller le malfaiteur lorsque ce dernier brandit une arme de poing et ouvre le feu. Atteint d'une balle en pleine poitrine, le Gendarme Roger Marchand est tué sur le coup. 

Le criminel, Omar Dekhini, sera interpellé dans les jours qui suivent. Il faisait l'objet d'une condamnation à mort par contumace pour le meurtre de son propre frère. Suites judiciaires ignorées.

Le Gendarme Roger Marchand avait 29 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Léon Olive 28 janvier 1948

Le 28 janvier 1948 à Aumes (34), sur la route nationale 113 (devenue route départementale 613), se portant en renfort d'un équipage de deux policiers de la Sûreté Nationale attaqué par trois malfaiteurs armés lors du contrôle d'un véhicule volé, une patrouille de Gendarmerie est prise sous le feu. Les rafales de pistolet-mitrailleur et les tirs de pistolets s'abattent sur leur véhicule sérigraphié, traversant le pare-brise. Alors que son camarade s'effondre sur son siège avec une grave blessure par balle à la tête, le Maréchal des Logis-Chef Léon Olive dégaine son revolver et riposte avant de s'écrouler à son tour, mortellement atteint en pleine tête. L'un des policiers est également grièvement blessé.

Les trois criminels parviennent à disparaître malgré l'établissement de nombreux barrages routiers, bénéficiant d'une planque dans la région grâce à une complice. Seuls deux des tireurs seront identifiés, à savoir Raymond Naudy (27 ans) et Abel Danos (44 ans), membres du gang des Tractions Avant, responsables d'innombrables crimes dont une dizaine de meurtres et d'assassinats, notamment celui de l'Inspecteur de Police Fernand Biamonti en décembre 1945. Le 1er mars 1948 à Saint-Raphaël (83), c'est le Gendarme Joseph Boix qui est fauché par une rafale de mitraillette, tirée par Naudy ou Danos.

Le 31 octobre 1948 à Menton (06), Naudy et Danos sont contrôlés fortuitement à bord d'un taxi par une patrouille de la Sûreté Nationale qui est aussitôt la cible de coups de feu. Le Gardien de la Paix Hermant Libessart (28 ans) est tué d'une balle dans la tête tandis que le Gardien de la Paix Paul Massone (33 ans), blessé au ventre, réplique avant le départ de l'automobile en vidant le barillet de son revolver. Les forces de l'ordre se lancent immédiatement à la recherche du taxi, retrouvé quelques minutes plus tard. À l'intérieur gît le corps sans vie de Naudy, multiplement atteint dans la riposte, ainsi que sa compagne blessée, Pierrette Chaude (22 ans), qui survivra. Les autres occupants ont pris la fuite à pied.

Activement recherché et lâché par le milieu car devenu infréquentable, Danos est arrêté en décembre 1948 lors d'un cambriolage raté à Paris (75). Jugé en mai 1949 devant un tribunal militaire pour haute trahison du fait de sa collaboration active avec l'ennemi durant la seconde guerre mondiale (ayant volontairement intégré la Gestapo), il est reconnu coupable, condamné à la peine de mort (verdict confirmé en appel en juin 1951) et fusillé le 13 mars 1952 par un peloton d'exécution.

Né le 10 octobre 1905 à La Fajolle (11), le Maréchal des Logis-Chef Léon Olive affichait 21 ans de services et commandait la Brigade Territoriale de Montagnac (34). Vétéran de la seconde guerre mondiale, il était déjà décoré de la Médaille de la Résistance Française et de la Croix de Guerre 39-45 (avec étoile de bronze). À titre posthume, il reçoit la Médaille d'Honneur pour Acte de Courage et de Dévouement (échelon bronze). Il avait 42 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)