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Gérard Jung 16 janvier 1972

Gendarme Gérard Jung, décédé en service commandé
 à l'âge de 30 ans. Intervenant sur un accident de la
 route, a trouvé la mort accidentellement renversé par
 un automobiliste imprudent, Victime du Devoir.
Le 16 janvier 1972 à Rosbruck (57), une patrouille de Gendarmerie intervient de nuit sur les lieux d'un accident de la route. Une déviation est mise en place pour permettre aux secours de travailler sereinement. Le
 Gendarme Gérard Jung procède aux constatations après avoir fait dégager les débris de la chaussée lorsqu'il est fauché par un automobiliste qui est volontairement passé outre la signalisation. Évacué vers un hôpital de Forbach (57), il succombe à ses blessures le jour même.

Suites judiciaires ignorées.

Né le 19 juillet 1941 à Phalsbourg (57), le Gendarme Gérard Jung était affecté à la Circonscription Régionale de Gendarmerie de Lorraine. À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie. Marié, il avait 30 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Roger Nonat 06 janvier 1972

Le 06 janvier 1972 à Billy-le-Grand (51), une patrouille de Gendarmerie intervient sur la route nationale 44 (devenue route départementale 944) où un grave accident de la circulation vient d'avoir lieu.

Affairé à la régulation du trafic au milieu d'un brouillard intense et en présence d'une chaussée verglacée, le Gendarme Roger Nonat remarque une voiture qui survient à vive allure malgré les conditions climatiques et le balisage mis en place. Tentant désespérément d'attirer l'attention de l'automobiliste imprudent afin d'éviter un nouveau drame, le sous-officier est fauché de plein fouet puis traîné sur plusieurs mètres par un second véhicule. Évacué vers un hôpital de Châlons-en-Champagne (51), il succombe à ses blessures le jour même.

Suites judiciaires ignorées.

Né le 29 décembre 1933 à Subligny (89), le Gendarme Roger Nonat était affecté à la Circonscription Régionale de Gendarmerie de Champagne. À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie. Il avait 38 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Marceau Marty et Jean-Jacques Écotière 29 octobre 1971


Le vendredi 29 octobre 1971 à Vergèze (30), alors qu'ils portaient assistance à un automobiliste en panne lors d'un service police route, les Gendarmes Marceau Marty et Jean-Jacques Écotière sont fauchés par un poids-lourd dont le chauffeur s'était assoupi. Le GND Marty décède sur le coup tandis que le GND Écotière est évacué vers un hôpital de Montpellier (34) où il succombe à ses blessures dans la journée du 30 octobre 1971.

Suites judiciaires ignorées.

Né le 23 avril 1935 à Prades (81), le Gendarme Marceau Marty était affecté à la Circonscription Régionale de Gendarmerie de Provence-Côte d'Azur. Il avait 36 ans.

Né le 02 janvier 1937 à Saint-Hilaire-de-Villefranche (17), le Gendarme Jean-Jacques Écotière était également affecté à la CRG de Provence-Côte d'Azur. Marié et père de deux enfants, il avait 34 ans.

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Jean-Marie Florent 05 août 1971

Le 05 août 1971 à Morez devenu Hauts-de-Bienne (39), le Gendarme Jean-Marie Florent est chargé de réguler la circulation sur la route nationale 5 en raison de la présence d'un chantier mobile.

Vers 15 heures, un camion lourdement chargé s'engage dans une pente sur la RN5 lorsqu'il se retrouve soudainement privé de freins. Le chauffeur, monsieur Martin (29 ans), tente tant bien que mal de garder le contrôle de son poids-lourd au milieu d'une circulation dense. Le poids-lourd percute six véhicules, blessant huit personnes plus ou moins gravement, avant de venir faucher le Gendarme Florent qui décède sur le coup.

Les premières éléments de l'enquête démontrent un problème de surcharge. Suites judiciaires ignorées.

Originaire de Bruay-en-Artois (62), le Gendarme Jean-Marie Florent était affecté à la Brigade Territoriale de Morez depuis août 1967. Marié, père de deux enfants âgés de 11 et 6 ans, il avait 36 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Lucien Lebrun 07 février 1968

Le 07 février 1968 vers 21 heures 30 à La Salle (71), une patrouille de Gendarmerie se transporte sur la route nationale 6, lieu-dit Mouge, où un terrible accident impliquant plusieurs véhicules vient de causer la mort de trois personnes. Alors qu'il s'active à réguler le trafic routier en amont des lieux du drame, le Gendarme Lucien Lebrun est mortellement accroché par la remorque d'un poids-lourd en circulation.

Né le 12 juillet 1924 à Nouvion-et-Catillon (02), le Gendarme Lucien Lebrun affichait 18 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté à la Brigade Territoriale de Mâcon (71) depuis 1967. À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie et la Médaille d'Honneur pour Acte de Courage et de Dévouement (échelon vermeil). Marié et père de trois enfants, il avait 43 ans.

La 347ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Montluçon (2015) porte le nom du GND Lebrun.

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Louis Guilliot 25 décembre 1967

Le 24 décembre 1967 à Moncoutant devenu Moncoutant-sur-Sèvre (79), alors qu'il intervient de nuit sur les lieux d'un grave accident de la route, le Gendarme Louis Guilliot est fauché par un automobiliste imprudent. Évacué vers un hôpital, le sous-officier succombe à ses blessures le 25 décembre 1967.

Suites judiciaires ignorées.

Le Gendarme Louis Guilliot était affecté à la Circonscription Régionale de Gendarmerie de Poitou-Charentes. À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie.

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Jean-Paul Sévère 12 décembre 1965

Le samedi 11 décembre 1965 à Saint-Romain-de-Colbosc (76), la nuit est tombée lorsqu'une patrouille de Gendarmerie se transporte sur la route nationale 13 bis où un accident de la route mortel vient de se produire.

Chargé de réguler le trafic, le Gendarme Jean-Paul Sévère remarque une voiture qui survient à une vitesse particulièrement excessive malgré les
 gyrophares des véhicules d'intervention ainsi que le balisage placé en amont. Le sous-officier se positionne sur la chaussée et tente désespérément d'attirer l'attention du conducteur afin d'éviter un nouveau drame. Fauché de plein fouet par le chauffard qui réagit tardivement en perdant le contrôle de son véhicule, le Gendarme Sévère est évacué vers un hôpital où il succombera à ses blessures dans la matinée du 12 décembre 1965.

L'automobiliste imprudent, âgé de 19 ans, est lui même gravement blessé dans ce sur-accident. 
Suites judiciaires ignorées.

Né le 05 mai 1937, le Gendarme Jean-Paul Sévère était affecté à la Brigade Territoriale de Saint-Romain-de-Colbosc. À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie. Marié et père d'une fille qui naîtra après son décès, il avait 28 ans.


La 69ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Châteaulin (2016) porte le nom du GND Sévère.


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Albert Houel 15 janvier 1965

Dans la soirée du 09 janvier 1965 à Verneuil-sur-Avre devenu Verneuil d'Avre et d'Iton (27), témoin d'un grave accident de la route alors qu'il se trouvait en position de repos, le Gendarme Albert Houel se porte spontanément au secours des victimes. Procédant ensuite aux premières constatations, le sous-officier est accidentellement fauché par un automobiliste. Évacué vers un hôpital, il succombe à ses blessures le 15 janvier 1965.

Suites judiciaires ignorées.

Né en 1923, le Gendarme Albert Houel était affecté à la 2ème Légion bis de Gendarmerie Départementale. À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie. Marié et père de trois enfants âgés de 8 à 18 ans, il avait 41 ans.

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Alain Vincent 31 août 1964

Le lundi 31 août 1964 vers 06 heures à La Coucourde (26), une patrouille de Gendarmerie intervient sur les lieux d'un accident de la route. Le Gendarme Alain Vincent procède aux constatations quand son attention est attirée par une voiture stationnée dans un champ à quelques dizaines de mètres de là. Intrigué, le militaire décide d'aller voir ce véhicule de plus près lorsqu’un homme sort d'un petit cabanon situé à proximité. Tandis que le sous-officier vient à sa rencontre sans précaution particulière, l'individu exhibe aussitôt un revolver et ouvre le feu sans dire un mot. Très gravement atteint par 3 balles, le Gendarme Vincent sera transporté vers un hôpital où il succombera dans la soirée.

Le tireur prend la fuite mais l'immatriculation de la voiture, qui s'avère volée et signalée en lien avec plusieurs cambriolages, est relevée par un témoin. Le 02 septembre 1964 à Nice (06), une patrouille de la Sûreté Nationale (devenue Police Nationale) procède à l'identification du même véhicule, stationné vide d'occupant sur un emplacement interdit. Il appert rapidement que l'automobiliste n'est pas un simple contrevenant. Une surveillance discrète est mise en place. Repéré alors qu'il s'apprêtait à reprendre le véhicule, le meurtrier tente de s'échapper parmi les passants lorsque, poursuivi et acculé, il brandit son arme avant d'être maîtrisé in extremis par les policiers.

Placé en garde à vue, Juan Cebrian Lorenzo (23 ans) reconnait le meurtre du GND Vincent. De nationalité espagnole, il est également accusé de nombreux cambriolages ainsi que d'au moins 8 vols à main armée en seulement 2 mois. 
Inculpé puis jugé en janvier 1965 devant la Cour d'Assises de la Drôme, Lorenzo est condamné à la peine de mort mais il sera finalement gracié en juin 1965 par décret présidentiel, sa peine commuée alors en réclusion criminelle dite à perpétuité (période de sûreté ignorée).

Le Gendarme Alain Vincent était affecté à la Brigade Territoriale de Marsanne (26). À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie. Marié et père de famille, il avait 32 ans.


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Guy Graziani 14 août 1958

Le 14 août 1958 près de Castellane (04), au retour d'une intervention sur les lieux d'un accident de la route, le Gendarme Guy Graziani fait une grave chute à moto. Évacué vers un hôpital à Digne-les-Bains (04), il succombe à ses blessures le jour même.

Le Gendarme Guy Graziani était affecté à la 9ème Légion de Gendarmerie Départementale.

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Georges Dubois 1er août 1958

Le 1er août 1958, lors d'une intervention sur les lieux d'un accident de la route, le Gendarme Georges Dubois décède accidentellement fauché par un automobiliste.

Le Gendarme Georges Dubois était affecté à la 9ème Légion de Gendarmerie Départementale.

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Mathieu Barthe 15 janvier 1958

Le 15 janvier 1958, lors d'une intervention sur les lieux d'un accident de la route, le Gendarme Mathieu Barthe trouve la mort dans des circonstances ignorées.

Le Gendarme Mathieu Barthe était affecté à la 6ème Légion de Gendarmerie Départementale.

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Jean Baumard 22 octobre 1956

Le 22 octobre 1956 peu après minuit à Arbanats (33), un poids-lourd circulant sur la route nationale 113 (devenue route départementale 1113) fait une violente sortie de route à l'entrée du village. Des habitants réveillés par le fracas et des automobilistes de passage se portent au secours du chauffeur gravement blessé tandis qu'une patrouille de Gendarmerie arrive peu après sur les lieux.

Dans les minutes qui suivent, une voiture survient à vive allure et son conducteur en perd le contrôle, venant faucher les gens affairés autour du camion accidenté. Le Gendarme Jean Baumard ainsi qu'un bon samaritain, monsieur Trémolières (36 ans), décèdent sur le coup tandis qu'au moins 5 autres personnes, dont l'Adjudant Fernand Prat (45 ans), sont blessées plus ou moins grièvement.

Suites judiciaires ignorées.

Né le 23 juillet 1910 à Saint-Même-les-Carrières (16), le Gendarme Jean Baumard était affecté à la 4ème Légion de Gendarmerie Départementale. Durant la seconde guerre mondiale, il avait rejoint la Résistance (FFI). Il avait 46 ans.

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Maurice Duflou 06 mars 1952

Gendarme Maurice Duflou, décédé en service commandé
 à l'âge de 29 ans. A trouvé la mort dans un accident
 de moto en se rendant sur une intervention,
 Victime du Devoir.
Dans la soirée du 05 mars 1952 à Saint-Fulgent (85), deux gendarmes motocyclistes sont appelés à intervenir sur un accident de la route qui vient d'avoir lieu aux Herbiers (85), un cycliste ayant légèrement été blessé après avoir été renversé par une automobiliste.

Circulant sur la route départementale 11, les deux gendarmes viennent percuter de plein fouet, dans des circonstances indéterminées, une camionnette arrivant en sens inverse. Très gravement blessé, le Gendarme Maurice Duflou est transporté d'urgence vers un hôpital de Nantes (44) où il est opéré en urgence durant la nuit. Amputé des jambes, il succombera finalement à ses blessures le 06 mars 1952 vers 11 heures. Grièvement atteint aux jambes également, le Gendarme Marcel Favreau (28 ans) survivra.

Le conducteur de la camionnette, Monsieur Robert Gréaud, est quant à lui indemne physiquement bien qu'en état de choc. Éventuelles suites judiciaires ignorées.

Né le 18 mai 1922 à Melle (79), le Gendarme Maurice Duflou était affecté à la Brigade Territoriale de Saint-Fulgent. Il avait été blessé en service 6 mois plus tôt dans un accident. Marié et père de sept enfants, il avait 29 ans.

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