Information importante :

Non officiel, ce site n'engage pas la responsabilité de la Gendarmerie Nationale.
Affichage des articles dont le libellé est Intervention sur la route : constatations d'accident / secours ou assistance / régulation du trafic. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Intervention sur la route : constatations d'accident / secours ou assistance / régulation du trafic. Afficher tous les articles

Sébastien Turin 21 octobre 2018

Gendarme Sébastien Turin, décédé en service commandé à
 l'âge de 30 ans. Alors qu'il rentrait d'une intervention, est
 arrivé fortuitement sur les lieux d'un grave accident de la
 route en ZPN. S'est porté au secours des victimes avec
 ses camarades et a trouvé la mort accidentellement
 fauché par un automobiliste, Victime du Devoir.
Le dimanche 21 octobre 2018 vers 02 heures à Gonesse (95), de retour d'une intervention, une patrouille de Gendarmerie circule sur l'autoroute A1 et s'arrête à la vue d'un grave accident impliquant trois voitures. Une Peugeot 208 et un Nissan Qashqai se sont immobilisés sur la bande d'arrêt d'urgence tandis qu'une Peugeot 206 a été projetée contre la glissière de sécurité sur la voie de circulation la plus à gauche.

Gyrophares et feux de détresse allumés, le véhicule sérigraphié est stationné en amont sur la bande d'arrêt d'urgence. Conscients de la dangerosité de la situation, les gendarmes accourent pour porter assistance aux occupants des voitures accidentées. Le Gendarme Sébastien Turin se dirige aussitôt vers la Peugeot 208 pour secourir son conducteur blessé. Alors que le sous-officier aide la victime à s'extraire, un Land Rover Defender surgit sur la voie la plus à gauche. Réagissant tardivement, l'automobiliste freine puis se déporte brusquement sur les voies de droite, perdant finalement le contrôle de son 4x4 qui vient s'écraser contre la 208. Heurtés de plein fouet dans la collision, le Gendarme Turin est instantanément tué tandis que l'occupant de la 208 (identité ignorée) se retrouve dans un état désespéré. Évacué vers un hôpital, ce dernier décédera quelques heures plus tard. Trois autres personnes (chaque conducteur) sont blessées et hospitalisées suite à ces accidents. Les autres gendarmes présents sont quant à eux physiquement indemnes.

Âgé de 59 ans, le conducteur en cause est placé en garde à vue puis libéré sous contrôle judiciaire, mis en examen pour homicides involontaires. Suites judiciaires ignorées.

6 jours plus tôt, la Gardienne de la Paix Marlène Castang trouvait la mort en service dans des circonstances similaires.

Né le 12 août 1988 à Saint-Avold (57), le Gendarme Sébastien Turin affichait 10 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté à l'Escadron de Gendarmerie Mobile 14/7 de Longeville-Lès-Saint-Avold (57) depuis sa sortie d'ESOG en février 2014. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire, la Médaille de la Gendarmerie (avec palme de bronze), la Médaille de la Sécurité Intérieure (échelon or) et est cité à l'Ordre de la Nation. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Marié et père d'une fillette de 6 mois, il avait 30 ans.

La 53ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Dijon (2024) porte le nom du Major Turin. Une rue de L'Hôpital (57), commune dont il était originaire, porte également son nom depuis 2019.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Ludovic Richard 12 janvier 2012

Adjudant Ludovic Richard, décédé en service commandé
 à l'âge de 32 ans. Arrivé fortuitement sur les lieux d'un
 accident de la route, est intervenu d'initiative et a
 trouvé la mort accidentellement fauché par un
 automobiliste, Victime du Devoir.
Le 12 janvier 2012 peu avant 08 heures à Pointel (61), un accident impliquant deux véhicules se produit sur la route départementale 924. Plusieurs témoins s'arrêtent sur place, parmi lesquels se trouvent cinq gendarmes qui se rendaient à Aunay-sur-Odon (14) pour recevoir une formation
Les militaires décident naturellement de sécuriser le périmètre et de s'assurer de l'état de santé des victimes. Aucun blessé n'est à déplorer.

Alors qu'il fait encore nuit et que plusieurs véhicules sont stationnés en bordure de route avec les feux de détresse enclenchés, un monospace surgit à vitesse estimée entre 110 et 120 km/h. L'Adjudant Ludovic Richard, occupé à déblayer les débris de la chaussée, est heurté de plein fouet par l'automobiliste qui ne freine qu'après la collision. Projeté à une cinquantaine de mètres, le sous-officier succombe à ses blessures en quelques minutes, sous les yeux de sa compagne également gendarme.

Âgé de 20 ans, le conducteur en cause est placé en garde à vue. Il déclare qu'il n'a pas ralenti car il regardait son autoradio. Les investigations démontrent qu'il utilisait son téléphone portable quelques secondes avant l'accident. Mis en examen pour homicide involontaire aggravé, le prévenu est jugé librement devant le Tribunal Correctionnel d'Argentan (61) en juin 2012 et est condamné en première instance à 2 ans de prison dont 18 mois avec sursis assortis d'une annulation du permis de conduire durant 2 ans. Rejugé devant la Cour d'Appel de Caen (14) en avril 2013, il est condamné en appel à 30 mois de prison avec sursis assortis d'une annulation du permis de conduire durant 3 ans.

Né le 16 mai 1979 à Flers (61), l'Adjudant Ludovic Richard affichait 11 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté à la Brigade Départementale de Renseignements et d'Investigations Judiciaires de l'Orne à Alençon (61) depuis septembre 2011, au pôle délinquance fiscale et travail illégal. Sorti de l'ESOG du Mans en 2001, il rejoignait l'EGM 34/3 à Mayenne (53) et partait notamment en OPEX en Côte d'Ivoire (opération Licorne). En février 2007, il intégrait la BT de Trun (61) pour 4 ans et obtenait rapidement l'examen OPJ. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire, la Médaille de la Gendarmerie (avec palme de bronze) et la Médaille de la Défense Nationale (échelon or avec palme de bronze). À titre exceptionnel, il est nommé au grade d'Adjudant-Chef. Pacsé avec une gendarme et sans enfant, il avait 32 ans.


La 74ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Châteaulin (2016) porte le nom de l'ADC Richard.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Frédéric Flamant 05 janvier 2011

Le mercredi 05 janvier 2011 peu après 13 heures, une patrouille composée de trois gendarmes est engagée pour intervenir sur un grave accident qui vient de se produire sur l'autoroute A77.

Circulant sur l'A77 près de Briare (45), la Ford Focus sérigraphiée fait plusieurs tonneaux après avoir glissé sur une plaque de verglas, heurtant dans la foulée une voiture vide d'occupant stationnée sur la bande d'arrêt d'urgence. Le Gendarme Frédéric Flamant (conducteur) décède sur le coup. Héliportée vers le CHR d'Orléans (45) dans un état grave, la Gendarme Adjointe Volontaire Anne-Sophie Lugnot (21 ans) survivra à ses blessures tout comme le Gendarme Adjoint Volontaire Julien Gazeaux (22 ans), plus légèrement atteint.

Né le 30 août 1971 à Trier (Allemagne), le Gendarme Frédéric Flamant affichait 18 ans de services et était affecté au Peloton Autoroute de Pannes (45). À titre posthume, il reçoit la Croix de Chevalier de l'Ordre National du Mérite. Fils de gendarme, marié depuis la veille de son décès, il avait 39 ans.


(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Jean-Luc Girardi 22 septembre 2004

Maréchal des Logis-Chef Jean-Luc Girardi, décédé en
 service commandé à l'âge de 42 ans. A trouvé la
 mort dans un accident de la route au retour
 d'une intervention, Victime du Devoir.
Le 22 septembre 2004 à Doyet (03), alors qu'il regagne son unité après une intervention sur un accident, le Maréchal des Logis-Chef Jean-Luc Girardi décède dans un accident de la circulation survenu au guidon de sa moto, un véhicule arrivant en sens inverse l'ayant percuté.

Suites judiciaires non mentionnées à la demande de la famille de la victime.

Né le 06 février 1962 à Besançon (25), le Maréchal des Logis-Chef Jean-Luc Girardi affichait 22 ans de services dont 21 ans dans la Gendarmerie et était commandant adjoint de la Brigade Motorisée de Montluçon (03) depuis 2 ans et demi. Sorti de l'ESOG de Montluçon en 1983 (75ème promotion), il rejoignait la Garde Républicaine à Paris (75) jusqu'en 1987 avant d'être affecté à la BMO de Riom (63) jusqu'en 2002. Déjà décoré de la Médaille de la Défense Nationale (échelon or), félicité à deux reprises en 1999 et 2002 pour avoir secouru deux personnes en danger, il reçoit la Médaille Militaire à titre posthume. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Marié, père d'une fille âgée de 11 ans et d'un garçon âgé de 6 ans qui deviendra gendarme, il avait 42 ans.

La 329ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Montluçon (2013) porte le nom du MAJ Girardi. La caserne de la Brigade Territoriale de Montluçon porte également son nom depuis 2019.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Lionel Pillot 03 juillet 2004

Le 03 juillet 2004 à Voillans (25), alors qu'il intervenait sur l'autoroute A36 où un accident de la circulation venait de se produire, le Maréchal des Logis Lionel Pillot est mortellement fauché par une Renault Clio qui, survenant à une vitesse excessive malgré le balisage, s'est déportée sur la bande d'arrêt d'urgence avant de s'encastrer dans un poids-lourd.

Âgés de 24 ans, les trois occupants du véhicule en cause sont gravement blessés. Le conducteur s'avérait être alcoolisé et non titulaire du permis de conduire. Au moment du drame, c'est le passager avant qui tenait le volant, l'automobiliste s'étant retourné pour discuter avec le passager arrière. Tous seront mis en examen et jugés devant le Tribunal Correctionnel de Besançon (25) en juin 2005. Suites judiciaires ignorées.

Né le 09 mars 1960 à Seloncourt (25), le Maréchal des Logis Lionel Pillot affichait 1 an de services et faisait partie de la Réserve Opérationnelle du Groupement de Gendarmerie Départementale du Doubs. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire. Dans le civil, il occupait un emploi de chauffeur de bus à Montbéliard (25). Marié et père de quatre enfants, il avait 44 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Jean-Luc Paul 07 novembre 2003

Le vendredi 07 novembre 2003 vers 04 heures 30 à Quéven (56), une patrouille de Gendarmerie se transporte sur la route nationale 165 où un accident de la circulation vient de se produire. 

À leur arrivée sur les lieux, les gendarmes (tous munis de leur chasuble réfléchissante) constatent qu'une Seat Ibiza a heurté une glissière de sécurité puis s'est immobilisée en bordure de chaussée. Indemne, le conducteur âgé de 23 ans déclare s'être endormi au volant mais les militaires remarquent rapidement qu'il est alcoolisé. La conversation ne durera pas plus longtemps. Malgré le balisage mis en place en amont et les gyrophares du véhicule sérigraphié, une Ford Sierra surgit à une vitesse particulièrement excessive. Écrasant le frein au dernier moment après avoir vu les gestes désespérés d'un des gendarmes, l'automobiliste perd tout contrôle. La Ford vient faucher deux gendarmes sur la bande d'arrêt d'urgence avant de s'écraser contre la Seat dans laquelle le jeune homme alcoolisé cherchait ses papiers. Le Gendarme Thierry Delalande (34 ans) et le Gendarme Adjoint Volontaire Jean-Luc Paul sont projetés derrière la glissière, plusieurs mètres en contrebas. Seul rescapé, leur camarade prévient les secours et apporte les premiers soins. Il n'y a malheureusement plus rien à faire pour le GAV Paul, instantanément tué dans la collision. Évacués vers un hôpital de Lorient (56), le Gendarme Delalande et le conducteur de la Seat survivront à leurs graves blessures mais ce dernier devra subir l'amputation d'une jambe.

Ne jugeant pas nécessaire de rester sur place, le responsable du drame prend aussitôt la fuite à pied en direction de son domicile. Traversé par un éclair de lucidité, il se résignera finalement à revenir sur les lieux une heure plus tard. Halil Zor (43 ans) conduisait malgré une forte consommation d'alcool (2,29 grammes d'alcool par litre de sang) et malgré le fait qu'il n'a jamais été titulaire du permis de conduire. Déjà condamné pour ces mêmes raisons 5 ans plus tôt, il est placé en détention provisoire et mis en examen pour homicide involontaire aggravé et blessures involontaires aggravées. Jugé devant le Tribunal Correctionnel de Lorient en décembre 2004, le chauffard impassible est condamné à 6 ans de prison ferme (il encourait 10 ans) ainsi qu'à 6 ans d'interdiction de passer le permis de conduire.

Le conducteur de la Seat, jugé pour conduite sous l'empire d'un état alcoolique (1,6 gramme d'alcool par litre de sang), écopera de 2 mois de prison avec sursis et d'une annulation du permis de conduire.

Né le 20 janvier 1978 à Brest (29), le Gendarme Adjoint Volontaire Jean-Luc Paul recevait 3 mois plus tôt sa première affectation à la Brigade Territoriale de Bubry (56). À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie, la Médaille d'Honneur pour Acte de Courage et de Dévouement (échelon or) et la Médaille de la Défense Nationale (échelon or). À titre exceptionnel, il est nommé au grade d'Aspirant. Il avait 25 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Cédric Delpech 27 août 2002

Le 26 août 2002, alors qu'il intervenait sur les lieux d'un accident de la route, le Gendarme Cédric Delpech est accidentellement fauché par un automobiliste. Évacué vers un hôpital de Grenoble (38), il succombe à ses blessures le 27 août 2002.

Suites judiciaires ignorées.

Né le 18 janvier 1978 à Toulouse (31), le Gendarme Cédric Delpech affichait 4 ans de services. Sorti de l'ESOG de Montluçon (224ème promotion), il était affecté à la Brigade Territoriale de La Léchère (73). À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Gendarmerie. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Maréchal des Logis-Chef. Fils de gendarme, il avait 24 ans.

La 377ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Montluçon (2018) porte le nom du MDC Delpech.


(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Christophe Vasseur 29 septembre 1997


Le 29 septembre 1997, les Gendarmes Christophe Vasseur et Emmanuel Sliwinski sont en position de repos lorsqu'ils se rendent à Paris (75) pour visiter des proches. Sur l'autoroute A13 à hauteur de Honguemare-Guenouville (27), le brouillard est très épais et la visibilité particulièrement réduite, à tel point qu'on ne voit plus à quelques mètres. Des automobilistes circulent au pas quand d'autres sont contraints de s'arrêter. Les panneaux de signalisation indiquent en amont la nécessité de ralentir mais plusieurs véhicules arrivent malgré tout à une vitesse excessive. Un immense carambolage se produit peu avant 10 heures.

Circulant sur l'A13 et témoins du drame sans y être impliqués, les deux gendarmes décident de s'arrêter pour commencer à apporter les premiers secours. Ce n'est que peu après qu'un poids-lourd survient à grande vitesse et fauche les deux sous-officiers. Le Gendarme Vasseur est tué sur le coup tandis que le Gendarme Sliwinski s'en sortira gravement blessé. Plus de 200 secouristes sont dépêchés sur les lieux du carambolage qui s'étend sur 1,7 kilomètre et qui implique 144 véhicules dont 14 poids-lourds. Le bilan sera tragique : 12 morts et 94 blessés.

L'enquête se révèle très longue et difficile. Beaucoup de conducteurs mis en cause sont eux-mêmes victimes. Certains sont décédés. 250 personnes sont entendus par les enquêteurs. Une reconstitution a lieu. 5 experts sont mobilisés pendant plusieurs mois. 25 automobilistes seront jugés pour blessures ou homicides involontaires. En juin 2000, le Tribunal Correctionnel de Bernay (27) condamne finalement 24 des 25 prévenus (relaxant une personne), la plupart à des annulations ou des suspensions du permis de conduire et à des amendes, mais également à des peines de prison avec sursis pour 4 d'entre eux (dont un chauffeur poids-lourd poursuivi pour 5 homicides involontaires). En septembre 2001, plusieurs conducteurs sont rejugés en appel (suites judiciaires ignorées).

Né le 21 novembre 1970 à Cambrai (59), le Gendarme Christophe Vasseur affichait 7 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté à la Légion de Gendarmerie Départementale de Haute-Normandie. À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie et la Médaille d'Honneur pour Acte de Courage et de Dévouement (échelon or). Il avait 26 ans.

La 81ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Châteaulin (2017) porte le nom du GND Vasseur.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Didier Delahaye 07 décembre 1995


Le 07 décembre 1995 vers 09 heures à Dampierre-sous-Brou (28), alors qu'il intervenait sur les lieux d'un accident de la circulation sur la route départementale 955, le Gendarme Auxiliaire Didier Delahaye trouve la mort, accidentellement fauché par un poids-lourd.

Né le 16 mars 1975 à Dieppe (76), le Gendarme Auxiliaire Didier Delahaye avait choisi l'institution pour effectuer son service militaire et il était affecté à la Légion de Gendarmerie Départementale du Centre. À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie. Il avait 20 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Patrick Mignot 08 février 1995

Gendarme Patrick Mignot, décédé en service commandé
 à l'âge de 33 ans. Alors qu'il venait de porter assistance
 à un automobiliste en panne, a trouvé la mort
 à cause d'une crise cardiaque.
Le 08 février 1995 à Brienon-sur-Armançon (89), à la suite d'une recrudescence de vols sur le secteur, deux gendarmes en patrouille pédestre repèrent un individu qui pousse une voiture feux éteints dans la nuit. Les deux militaires se portent en courant vers lui pour vérifier ses intentions, croyant qu'il tentait de voler ce bien. S'agissant finalement d'un automobiliste en panne, ils l'aident à pousser le véhicule pour le faire démarrer. Alors que la voiture vient de repartir, le Gendarme Patrick Mignot est pris d'un malaise cardiaque. Malgré l'intervention immédiate d'un médecin demeurant à proximité, le sous-officier décède le jour même.

Né le 05 juillet 1961 à Val de Briey (54), fils de gendarme, le Gendarme Patrick Mignot affichait 15 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté à la Brigade Territoriale de Bienon-sur-Armançon. Sorti de l'ESOG de Montluçon, il était passé par l'EGM 1/17 de Verdun (55) avant de rejoindre la Gendarmerie Départementale. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Maréchal des Logis-Chef. Marié, père d'une fille âgée de 7 ans et d'un garçon âgé de 18 mois, il avait 33 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Jean-Louis Blasco 1er août 1994


Le 1er août 1994 vers 05 heures à Biscarrosse (40), une patrouille de Gendarmerie s'arrête à la vue d'un véhicule accidenté en bordure de la route départementale 146. Les gendarmes s'assurent de l'état du conducteur et ce dernier repart après quelques minutes. Régulant le trafic entretemps, l'Élève-Gendarme Jean-Louis Blasco s'apprête à quitter les lieux avec ses camarades lorsqu'il fait des signaux avec sa lampe à une voiture qui surgit à vive allure. Freinant brusquement, cette dernière vient déparer sur la chaussée humide avant d'heurter mortellement l'EG Blasco.

L'automobiliste ayant perdu le contrôle de sa voiture (21 ans) est placé en garde à vue avant d'être libéré sous contrôle judiciaire le jour même. Suites judiciaires ignorées.

Né le 18 mai 1959 à Alger (Algérie), l’Élève-Gendarme Jean-Louis Blasco affichait 2 ans de services. En formation à l'ESOG de Montluçon (180ème promotion), il était détaché pour un renfort estival à la Brigade Territoriale de Biscarrosse. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Gendarmerie (avec grenade de bronze). Fils de gendarme, marié et père d'une fille âgée de 4 ans, il avait 35 ans.

La 317ème promotion de sous-officiers de la Gendarmerie de l'école de Châtellerault (2004) porte le nom de l'EG Blasco.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Denis Daugeron 29 décembre 1992

Gendarme Denis Daugeron, décédé en service
 commandé à l'âge de 29 ans. Alors qu'il intervenait
 sur les lieux d'un accident de la route, a été fauché
 par un automobiliste imprudent et a succombé
 deux jours plus tard, Victime du Devoir.
Le dimanche 27 décembre 1992 vers 20 heures 30 à Tendu (36), une patrouille de Gendarmerie se transporte sur la route nationale 20 (devenue route départementale 920) où un accident de la route vient de se produire.

Le Gendarme Denis Daugeron s'occupe de la régulation du trafic lorsqu'un véhicule se stationne à son niveau en bordure de chaussée. Le conducteur, un médecin passant par hasard, veut porter secours aux victimes. Au même instant, surgissant à très vive allure, un automobiliste vient percuter la voiture arrêtée et faucher le sous-officier. Très gravement blessé, le Gendarme Daugeron est évacué vers un hôpital de Limoges (87) où il succombe dans la journée du 29 décembre 1992.

Michel Vandevelde (30 ans) est inculpé pour homicide involontaire. Suites judiciaires ignorées.

Né le 02 janvier 1963 à Thaumiers (18), le Gendarme Denis Daugeron affichait 12 ans de services (dont 5 ans dans la Gendarmerie). Sorti de l'ESOG de Montluçon (60ème promotion), il était affecté à la Brigade Territoriale d'Argenton-sur-Creuse (36) depuis mars 1986. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Gendarmerie. Marié et père d'un enfant, il avait 29 ans.

La 368ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Montluçon (2017) porte le nom du GND Daugeron.


(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Didier Laforge 09 décembre 1992


Le 09 décembre 1992 à Bollène (84), alors qu'il intervenait sur les lieux d'un accident de la route, le Maréchal des Logis-Chef Didier Laforge trouve la mort, accidentellement fauché par un automobiliste.

Né le 06 juin 1958 à Drancy (93), le Maréchal des Logis-Chef Didier Laforge affichait 16 ans de services. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Gendarmerie. Il avait 34 ans.

La 383ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Montluçon (2019) porte le nom du MDC Laforge.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Dominique Guillou 25 janvier 1992

Gendarme Dominique Guillou, décédé à l'âge de 23 ans.
 Intervenant hors-service et de nuit sur les lieux
 d'un accident de la route, a trouvé la mort
 électrocuté, Victime du Devoir.
Le samedi 25 janvier 1992 vers 22 heures à Lanneray devenu Saint-Denis-Lanneray (28), circulant hors service avec sa voiture personnelle, le Gendarme Dominique Guillou s'arrête en bordure de route à la vue d'un véhicule encastré dans un poteau électrique d'une ligne à basse tension. Se précipitant dans l'obscurité pour porter secours à son conducteur blessé, le Gendarme Guillou est tué par électrocution au contact d'un câble tombé sur la chaussée et difficilement visible.


Né le 02 février 1968 à Châteaudun (28), le Gendarme Dominique Guillou affichait 5 ans de services. Sorti de l'ESOG de Montluçon (121ème promotion), il était affecté à l'Escadron de Gendarmerie Mobile 11/4 d'Orléans (45). À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Gendarmerie. Il avait 23 ans.

La 201ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Montluçon (1997) porte le nom du GND Guillou.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Alain Millon 22 juin 1991


Le samedi 22 juin 1991 peu après 02 heures à Pineuilh (33), une patrouille de Gendarmerie intervient sur la route départementale 936 où a eu lieu un accident matériel impliquant deux véhicules.

Alors qu'il vient de finir de procéder aux constatations de l'accrochage et qu'il bloque le trafic pour permettre aux camions de dépannage de repartir, le Gendarme Alain Millon est mortellement fauché par une voiture dont le conducteur a perdu le contrôle.

L'automobiliste en cause est Stéphane Escat (21 ans). Suites judiciaires ignorées.

Né le 31 juillet 1948 à Vierzon (18), le Gendarme Alain Millon affichait 1 an de services dans l'Armée de Terre (1er RCP), 20 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté la Brigade Territoriale de Sainte-Foy-La-Grande depuis avril 1982. Déjà décoré de la Médaille de la Défense Nationale (échelon argent) et titulaire d'une lettre de félicitation pour son implication dans une enquête judiciaire difficile en 1983, il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Gendarmerie à titre posthume. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Maréchal des Logis-Chef. Marié et père de trois enfants, il avait 43 ans.


La 18ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Tulle (2018) porte le nom du MDC Millon.


Plaque commémorative créée par la 18ème
 promotion de l'ESOG de Tulle.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Loïc Gourlay 29 novembre 1989


Le 28 novembre 1989 vers 20 heures, alors qu'il se trouvait hors service, le Maréchal des Logis-Chef Loïc Gourlay arrive fortuitement sur les lieux d'un grave accident de la route.

Intervenant spontanément pour porter secours aux victimes, le sous-officier
tente de désincarcérer un automobiliste blessé lorsqu'un poids-lourd surgit à vive allure et vient balayer les véhicules déjà accidentés. Fauché lors du suraccident et très gravement blessé, le MDC Gourlay est évacué vers un hôpital de Lorient (56) où il succombe dans la journée du 29 novembre 1989.

Né le 29 mai 1950 à Quimperlé (29), le Maréchal des Logis-Chef Loïc Gourlay affichait 19 ans de services et était affecté à la Légion de Gendarmerie de Bretagne. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Gendarmerie. À titre exceptionnel, il est nommé au grade d'Adjudant. Il avait 39 ans.


La 55ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école du Mans (1999) porte le nom de l'ADJ Gourlay.


(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Christophe Dhainaut 15 décembre 1988

Gendarme Auxiliaire Christophe Dhainaut, décédé
 en service commandé à l'âge de 20 ans. Alors
 qu'il intervenait sur les lieux d'un accident de
 la route, a trouvé la mort accidentellement
 fauché par une automobiliste, Victime
 du Devoir.
Le 15 décembre 1988 à Fronton (31), avisée qu'un accident de la circulation vient d'y avoir lieu, une patrouille de Gendarmerie se transporte sur la route départementale 29 où un épais brouillard rend la visibilité très réduite.

Alors qu'ils se portent au secours de l'occupant d'un véhicule tombé dans un fossé, le Gendarme Jean-Pierre Géraud et le Gendarme Auxiliaire Christophe Dhainaut sont renversés par une voiture dont la conductrice a perdu le contrôle. Le Gendarme Auxiliaire Dhainaut décède sur le coup tandis que le Gendarme Géraud, gravement blessé, survivra.

Suites judiciaires ignorées.

Né le 13 décembre 1968 à Roubaix (59), le Gendarme Auxiliaire Christophe Dhainaut avait choisi la Gendarmerie pour effectuer son service militaire et il était affecté à la Brigade Territoriale de Fronton. Il avait 20 ans.

Une stèle commémorative sera apposée
 sur les lieux du drame.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Pierre Cognard 12 juin 1988


Le 12 juin 1988, intervenant sur les lieux d'un accident de la route, le Maréchal des Logis-Chef Pierre Cognard est accidentellement fauché par un automobiliste. Évacué vers un hôpital de Nantes (44), il succombe à ses blessures le 23 juin 1988.

Suites judiciaires ignorées.

Né le 16 août 1949 à Saint-Thois (29), le Maréchal des Logis-Chef Pierre Cognard était affecté à la Légion de Gendarmerie des Pays de la Loire. Marié et père de deux enfants, il avait 38 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

René Chevallier 16 mai 1988


Le 16 mai 1988 à Pouilly-en-Auxois (21), alors qu'il intervenait sur les lieux d'un accident de la route sur l'autoroute A6 et qu'il assurait la régulation du trafic, le Maréchal des Logis-Chef René Chevallier trouve la mort, accidentellement fauché par un automobiliste.

Suites judiciaires ignorées.

Né le 11 novembre 1937 à Argentré (53), le Maréchal des Logis-Chef René Chevallier était affecté à la Légion de Gendarmerie de Bourgogne. Il avait 50 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Christian Henry 10 octobre 1986


Le 10 octobre 1986 à Bourron-Marlotte (77), intervenant sur la route nationale 7 (devenue route départementale 607) où un accident de la circulation vient de se produire, le Brigadier-Chef Christian Henry assure la régulation du trafic lorsqu'il est accidentellement fauché par un automobiliste. Évacué vers un hôpital de Fontainebleau (77), il succombe à ses blessures le jour même.

Suites judiciaires ignorées.

Né le 28 avril 1967 à Loudéac (22), le Brigadier-Chef Christian Henry avait choisi la Gendarmerie pour effectuer son service militaire et était affecté à la Brigade Motorisée de Fontainebleau. Il avait 19 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)