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Franck Duprat, Georges Prat, Michel Labarthe et Marcel Mouchel 1er octobre 1984

De gauche à droite : Capitaine Franck Duprat, Maréchal des Logis-Chef Georges Prat, Maréchal
 des Logis-Chef Michel Labarthe et Gendarme Marcel Mouchel, décédés en service aérien
 commandé à l'âge de 32, 36, 42 et 34 ans. Au cours d'une mission d'assistance,
 ont trouvé la mort dans un crash accidentel d'hélicoptère, Victimes du Devoir.

Le 1er octobre 1984, décollant de Nouméa (Nouvelle-Calédonie), un hélicoptère de Gendarmerie SA 318C Alouette II fait une escale à Houaïlou avant de repartir pour visiter et porter assistance à des tribus kanak isolées.

Vers 09 heures, près du village de Coula (commune de Houaïlou), l'hélicoptère vient heurter une ligne à haute tension. Devenu incontrôlable, l'appareil s'écrase une centaine de mètres en contrebas, tuant sur le coup le Capitaine Franck Duprat (pilote), le Maréchal des Logis-Chef Michel Labarthe (mécanicien), le Maréchal des Logis-Chef Georges Prat et le Gendarme Marcel Mouchel.

Il s'agit, avec le crash de 2016, du plus grave accident impliquant un hélicoptère de Gendarmerie.

Né le 12 janvier 1952 à Marmande (47), le Capitaine Franck Duprat était affecté au Détachement Aérien de Gendarmerie de Nouméa. Marié et père de deux enfants dont l'un deviendra gendarme, il avait 32 ans.

Le Maréchal des Logis-Chef Georges Prat commandait la Brigade Territoriale de Houaïlou. Marié et père de trois enfants, il avait 36 ans.

Le Maréchal des Logis-Chef Michel Labarthe était affecté au DAG de Nouméa. Marié et père d'un enfant, il avait 42 ans.

Le Gendarme Marcel Mouchel était affecté à la BT de Houaïlou. Marié et père d'un enfant, il avait 34 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Éric Galardon et Jacques Morice 10 janvier 1983

Gendarme Éric Galardon (à gauche) et Gendarme Jacques Morice (à droite), assassinés
 en service
 commandé à l'âge de 21 et 22 ans. Engagés sur une opération sensible
 suite à
 une décision de Justice, ont été pris dans une embuscade au retour de
 mission. Confrontés à des dizaines d'individus armés aux côtés de leurs
 camarades et de plusieurs civils dont six furent blessés, s
ont tombés
 sous 
les balles en usant d'une riposte extrêmement limitée.
Ont été emportés
 Victimes du Devoir.

Le 10 janvier 1983 sur la commune de La Foa (Nouvelle-Calédonie), agissant sur décision de Justice, un détachement de Gendarmerie Mobile est envoyé près du village de Koindé pour veiller à la récupération du matériel d'une scierie illégalement occupée après avoir été impliquée dans un conflit avec des tribus kanak. L'opération est organisée discrètement et elle se déroule d'abord sans incident. C'est sur le chemin du retour qu'elle prendra un tournant particulièrement violent.

Vers 13 heures, les véhicules de Gendarmerie escortent ceux de la scierie et circulent sur une étroite piste quand ils se retrouvent stoppés par un barrage de troncs d'arbres volontairement abattus pour empêcher leur progression. Utilisant le matériel récupéré, les employés de la scierie et les gendarmes mobiles parviennent difficilement à dégager la voie sous une pluie de pierres, de cocktails molotov et de hachettes. À l'issue du déblayage, les premiers coups de feu sont tirés par des individus placés en embuscade dans la végétation et principalement équipés d'armes de chasse. Le convoi redémarre en trombe mais le dernier camion militaire s'immobilise, le sous-officier qui le conduit s'étant écroulé sur son siège, atteint par les tirs croisés. Devenu la cible principale, le véhicule fermant le convoi est ainsi criblé de balles de gros calibre. Malgré un état de légitime défense incontestable, la riposte se limite uniquement à l'emploi des grenades lacrymogènes. Aidés par leurs camarades revenus sur leurs pas, les occupants du dernier véhicule parviennent finalement à se dégager mais le bilan est tragique : les Gendarmes Éric Galardon et Jacques Morice ont été mortellement atteints sous le feu tandis que le Chef d'Escadron Jean-Claude Depoire, les Adjudants Jean Adelis et Jacques Blanchard, le Gendarme Christian Le Guilloux ainsi que deux civils conducteurs d'engins ont été gravement blessés.

Depuis plusieurs mois, un conflit opposait deux tribus locales à Louis Barbou, propriétaire de la scierie en question. Celle-ci était désignée comme la cause de la pollution d'une rivière qui alimente en eau les populations autochtones de la région. Une commission d'enquête s'était rendue sur les lieux et avait effectivement constaté une importante pollution causée par ladite scierie. Des citernes d'eau potable avaient alors été envoyées et différentes propositions avaient été faites pour tenter de trouver une solution provisoire. Les représentants des tribus les avaient rejeté et réclamaient à l'exploitant de la scierie des dommages et intérêts. Le 17 novembre 1982, des habitants décidaient d'occuper illégalement le site de la société pour manifester leur mécontentement. Une procédure judiciaire était engagée et un tribunal de Nouméa s'était prononcé en janvier 1983 pour obliger les opposants à laisser l'exploitant de la scierie disposer de son matériel.

Le lendemain des faits, 17 interpellations ont lieu et des dizaines d'armes sont saisies. Inculpées pour leur participation au guet-apens et jugées en juin 1986 par la Cour d'Assises de Nouvelle-Calédonie, 15 personnes sont relaxées ou amnistiées, Pascal Némoaré est condamné à 2 ans de prison ferme tandis que Sylvestre Némoaré (54 ans), accusé de l'assassinat des Gendarmes Galardon et Morice, est condamné à 10 ans de prison ferme. Suites judiciaires ignorées pour Barbou.
Né le 25 août 1961 à Saint-Fiacre (22), le Gendarme Éric Galardon était affecté à Escadron de Gendarmerie Mobile 3/9 d'Aunay-sur-Odon (14). À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Gendarmerie. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Maréchal des Logis-Chef. Célibataire et sans enfant, il avait 21 ans.
Né le 30 septembre 1960 à Caen (14), le Gendarme Jacques Morice était également affecté à Escadron de Gendarmerie Mobile 3/9 d'Aunay-sur-OdonÀ titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Gendarmerie. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Maréchal des Logis-Chef. Célibataire et sans enfant, il avait 22 ans.

La 128ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Montluçon (1989) porte les noms des MDC Galardon et Morice. La caserne de l'EGM 24/3 des Monts d'Aunay (anciennement Aunay-sur-Odon) porte également leurs noms. Ils ont par ailleurs été inscrits sur le monument aux Morts d'Aunay-sur-Odon.
Stèle commémorative apposée dans la
 caserne de l'EGM des Monts d'Aunay.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Frantz Cabalé 26 novembre 1980

Maréchal des Logis-Chef Frantz Cabalé, assassiné
 à l'âge de 43 ans. Alors qu'il se trouvait à son
 domicile, est tombé sous les balles d'un
 individu armé d'un fusil de précision,
 Victime du Devoir.
Dans la soirée du mercredi 26 novembre 1980 à Kaala-Gomen (Nouvelle-Calédonie), alors qu'il se trouvait hors-service à son domicile situé en caserne, le Maréchal des Logis-Chef
 Frantz Cabalé est pris pour cible par un tireur embusqué qui ouvre le feu tapis dans la végétation, de l'autre côté d'une route passant devant l'unité. Le sous-officier est mortellement atteint par une balle de gros calibre à la poitrine en présence de sa famille.

Son assassin, vraisemblablement impliqué dans une affaire sur lequel le militaire enquêtait, n'a jamais été identifié.

Né le 06 juillet 1937 à Grateloup (47), le Maréchal des Logis-Chef Frantz Cabalé affichait 19 ans de services dans la Gendarmerie et commandait la Brigade Territoriale de Kaala-Gomen depuis 1978. Déjà décoré de la Médaille Militaire, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie à titre posthume. À titre exceptionnel, il est nommé au grade d'Adjudant. Marié et père de deux enfants âgés de 11 et 14 ans, il avait 43 ans.

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Daniel Diemert 27 octobre 1979

Gendarme Daniel Diemert, décédé en service commandé
 à l'âge de 30 ans. Alors qu'il se rendait sur les lieux
 d'un incendie pour participer aux opérations, a
 trouvé la mort dans un accident de
 la route, Victime du Devoir.
Le 27 octobre 1979 à l'Île des Pins (Nouvelle-Calédonie), engagé dans la lutte contre un feu de forêt menaçant des habitations et passager d'un camion-citerne utilisé pour acheminer de l'eau, le Gendarme Daniel Diemert est mortellement blessé en tentant de sauter du véhicule au moment où celui-ci s'était renversé dans un ravin alors qu'il empruntait une piste escarpée.

Né le 25 janvier 1949 à Bischheim (67), le Gendarme Daniel Diemert était commandant adjoint de la Brigade Territoriale de l'Île des Pins. Marié et père d'une fillette âgée de 6 ans, il avait 30 ans.


Une stèle commémorative sera apposée près de 40 ans plus tard à la BT de l'Île des Pins.

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Paul Emain 21 mars 1978

Le 21 mars 1978 en fin de matinée à Hienghène (Nouvelle-Calédonie), deux gendarmes se rendent au domicile d'un homme soupçonné de braconnage. Malgré les pièces à conviction présentées, le mis en cause nie catégoriquement toute implication et devient de plus en plus virulent envers les militaires qui, à la suite d'un décret du Haut-Commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie, avaient l'interdiction d'être armés.

Menacés verbalement, les deux gendarmes décident de retourner au véhicule de dotation pour demander du renfort par radio. Ils n'en auront finalement pas le temps. Saisissant un fusil de chasse, l'individu les poursuit et ouvre le feu à deux reprises. Atteint à la cuisse et à l'aine, le Gendarme Paul Emain s'effondre devant son camarade qui, tenu en joue durant plusieurs minutes, ne peut lui porter secours. Le criminel prend finalement la fuite à cheval. Évacué vers un établissement médical dans un état désespéré, le Gendarme Emain succombe à ses blessures en moins d'une heure.

Deux jours plus tard, le meurtrier se constitue prisonnier. Jugé en novembre 1979, il sera condamné à seulement 10 ans de réclusion criminelle...

Né le 27 juillet 1940 à Anor (59), le Gendarme Paul Emain était affecté à la Brigade Territoriale de Hienghène. À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie et, à titre exceptionnel, il est nommé au grade de Maréchal des Logis-Chef. Marié, il avait 37 ans.

La 123ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Montluçon (1989) porte le nom du MDC Emain.

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Jacob Waihaé 29 décembre 1968

Le 29 décembre 1968 près de Koh (Nouvelle-Calédonie), assigné à la surveillance du rallye de Nouvelle-Calédonie, une patrouille de Gendarmerie fait une violente sortie de route dans un profond ravin pour une raison indéterminée. Le Gendarme Auxiliaire Jacob Waihaé (passager) décède sur le coup.

Suites judiciaires ignorées.

Né le 27 janvier 1934 et originaire de la tribu de Hmeleck sur l'île de Lifou (NC), le Gendarme Auxiliaire Jacob Waihaé était affecté à la Légion de Gendarmerie du Pacifique. Marié et père de six enfants, il avait 34 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Marius Alibert 12 juillet 1958

Le 12 juillet 1958 à Sarraméa (Nouvelle-Calédonie), le Gendarme Marius Alibert trouve accidentellement la mort en service commandé.

Né le 13 septembre 1909 à Saint-Hippolyte (66), le Gendarme Marius Alibert était affecté au Détachement de Gendarmerie du Pacifique. Marié et père d'une fille, il avait 48 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)