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Éric Comyn 26 août 2024

Adjudant Éric Comyn, tué en service commandé à l'âge
 de 54 ans. Alors qu'il se trouvait sur un dispositif
 fixe de contrôle routier, a été délibérément fauché
 par un automobiliste refusant d'obtempérer.
Est tombé Victime du Devoir.
Le 26 août 2024 en début de soirée à Mougins (06), plusieurs militaires de la Gendarmerie accompagnés de policiers municipaux réalisent des contrôles routiers sur la route départementale 6285 près de l'entrée de l'autoroute A8, dans le sens Cannes / Valbonne, après avoir installé du matériel pour baliser la zone. Sur l'avenue comprenant trois voies, les gendarmes et policiers en bloquent deux, laissant la troisième libre. 

La nuit n'est pas encore tombée, lorsqu'à 20 heures 35, désigné pour un contrôle alors qu'il suit un autre véhicule à très courte distance, un automobiliste au volant d'un véhicule BMW Série 1 refuse d'obtempérer aux sommations de s'arrêter, se déporte brusquement sur la voie du milieu et accélère vivement, percutant volontairement l'Adjudant Éric Comyn qui se tenait sur la chaussée avec un gilet réfléchissant, ce dernier n'ayant pas le temps de réagir.

Projeté à plusieurs mètres du point de choc, l'ADJ Comyn est très gravement blessé. Malgré les premiers secours apportés par ses camarades puis l'intervention du SAMU, le gendarme succombe à ses blessures sur place moins d'une heure après les faits. Les faits ont été filmés par une caméra située à proximité.

Traqué durant toute la nuit par d'importants effectifs, le meurtrier du gendarme est interpellé sur la voie publique à Cannes (06) le 27 août 2024 vers 04 heures 30, alors qu'il est toujours alcoolisé. Louis Antonio Mendez Vaz (39 ans), ressortissant cap-verdien en situation régulière, avait déjà été condamné 10 fois par la Justice en France, notamment pour des délits routiers et des violences sur les forces de l'ordre. 8 heures après les faits, il affiche encore un taux d'alcoolémie de 1,09 gramme d'alcool par litre de sang, soit plus deux fois la limite. En garde à vue, il nie toute intention de renverser le gendarme, reconnaissant seulement un « accident puis un délit de fuite » malgré l'absence de traces de freinage. Mis en examen pour meurtre d'une personne dépositaire de l'autorité publique, il est écroué dans l'attente de son jugement. Affaire judiciaire en cours.

Né le 30 avril 1970 à Paris (75), l'Adjudant Éric Comyn affichait 30 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté depuis 2007 au Peloton Motorisé de Mandelieu-la-Napoule (06). Après avoir effectué son service militaire dans la Marine Nationale, il décide de rejoindre la Gendarmerie, réussissant le concours sous-officier et intégrant en janvier 1994 l'ESOG du Mans d'où il sort en janvier 1995 pour sa première affectation à l'EGM de Revigny-sur-Ornain (55). Muté en septembre 1998 à l'EGM de Lure (70), il quittera la Gendarmerie Mobile en juin 2001, étant affecté à la Brigade Territoriale du Luc (83) jusqu'en juillet 2007, date à laquelle il intègre le Peloton Autoroutier de Mandelieu-la-Napoule, devenu Peloton Motorisé par la suite. Passé Maréchal des Logis-Chef en 2022, il devient Adjudant en 2024. Marié, père d'un garçon âgé de 15 ans et d'une fille âgée de 12 ans, il avait 54 ans. 

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Xavier Salou 16 mai 2024

Adjudant-Chef Xavier Salou, décédé en service commandé
 à l'âge de 46 ans. A trouvé accidentellement la mort
 lors d'un départ en mission, Victime du Devoir.
Le 16 mai 2024 à Nouméa (Nouvelle-Calédonie), dans la caserne Bailly, alors que des gendarmes préparent un véhicule blindé pour une mission dans une région troublée par d'importantes émeutes, l'Adjudant-Chef Xavier Salou est mortellement atteint par 2 balles au thorax lors d'un départ de feu accidentel d'un fusil-mitrailleur monté sur le blindé.

Né le 22 avril 1978 à Lesneven (29), l'Adjudant-Chef Xavier Salou affichait 24 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté à l'Escadron de Gendarmerie Mobile 11/1 de Versailles - Satory (78). Rentré dans la Gendarmerie durant l'année 2000 en tant que gendarme auxiliaire, il avait rejoint l'ESOG du Mans en décembre 2001 et était affecté en septembre 2002 à l'EGM 14/1 de Versailles - Satory. Il avait rejoint l'EGM 11/1 en août 2023. Déjà décoré notamment de la Médaille d'Outre-Mer (agrafes République de Côte d'Ivoire et République Centrafricaine), de la Médaille de la Reconnaissance de la Nation, de la Médaille de la Défense Nationale (échelon or avec étoile de bronze) et de la Croix du Combattant, il reçoit à titre posthume la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur, la Médaille Militaire, la Médaille de la Gendarmerie (avec palme de bronze) et la Médaille de la Sécurité Intérieure (échelon or). À titre exceptionnel, il est élevé au grade de Major. Pacsé, père d'une fille de 8 ans et d'un garçon de 7 ans, il avait 46 ans.

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Nicolas Molinari 14 mai 2024

Gendarme Nicolas Molinari, tué en service commandé
 à l'âge de 22 ans. Participant à une mission de
 rétablissement de l'ordre dans un contexte
 quasi-insurrectionnelle, est tombé sous
 les balles, Victime du Devoir.
Le 14 mai 2024 au Mont-Dore (Nouvelle-Calédonie), dans le quartier de Plum, dans un contexte de rétablissement de l'ordre face à des émeutes durant lesquelles de nombreux tirs d'arme à feu ont lieu, des gendarmes mobiles en mission sont visés par une quinzaine de coups de feu provenant de tireurs en embuscade. Le Gendarme Nicolas Molinari est très gravement atteint d'une balle dans la tête dans des circonstances qui varient selon les sources. Ses camarades ripostent par l'ouverture du feu.

Évacué vers la caserne militaire du RIMAP-NC, le sous-officier succombe à sa blessure le 14 mai 2024 peu après 23 heures 40 (heure locale).

Né le 04 décembre 2001 à Aix-en-Provence (13), le Gendarme Nicolas Molinari affichait 4 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté à l'Escadron de Gendarmerie Mobile 211/1 à Melun (77). Rentré en 2020 dans l'institution en tant que gendarme adjoint volontaire, il avait été affecté à la BTA de Saint-Paul-Trois-Châteaux (26) puis au PSIG de Romans-sur-Isère (26) avant de réussir le concours sous-officiers et d'intégrer l'ESOG de Montluçon en octobre 2022, d'où il sortait en juillet 2023 pour être affecté à l'EGM 211/1 de Melun. Déjà décoré de la Médaille de la Défense Nationale (échelon bronze), il reçoit à titre posthume la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur, la Médaille Militaire, la Médaille de la Gendarmerie (avec palme de bronze) ainsi que la Médaille de la Sécurité Intérieure (échelon or). À titre exceptionnel, il est élevé au grade de Maréchal des Logis-Chef. Célibataire sans enfant, il avait 22 ans.

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Belaïd Allek 26 avril 2024

Maréchal des Logis-Chef Belaïd Allek, décédé en
 service commandé à l'âge de 51 ans. A trouvé
 la mort dans un accident alors qu'il essayait
 de rattraper un automobiliste en infraction,
 Victime du Devoir.
Le 26 avril 2024 vers 15 heures 50 à Saint-Loup-Hors (14), deux gendarmes motocyclistes circulent sur la route nationale 13 et tentent de rattraper un véhicule en infraction pour procéder à son contrôle.

Alors qu'il se trouve devant son camarade, le Maréchal des Logis-Chef Belaïd Allek perd le contrôle de sa moto après avoir heurté l'arrière d'un poids-lourd. Chutant contre une glissière de sécurité, il est gravement blessé à une jambe. Malgré les soins prodigués par son binôme puis par les Sapeurs-Pompiers, le MDC Allek succombe à sa blessure sur le lieu de l'accident.

Né le 17 novembre 1972 à Rouen (76), le Maréchal des Logis-Chef Belaïd Allek affichait 28 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté au Peloton Motorisé de Saint-Loup-Hors depuis 2020. En juillet 1996, il intégrait la Gendarmerie en passant par l'ESOG de Chaumont. En janvier 2018, il avait notamment participé à l'interpellation de plusieurs cambrioleurs et s'était jeté dans l'eau glacé pour secourir l'un d'eux qui avait tenter d'échapper aux forces de l'ordre. À titre posthume, il reçoit la Croix de Chevalier de l'Ordre du Mérite, la Médaille de la Défense Nationale (échelon or avec palme de bronze) ainsi que la Médaille de la Sécurité Intérieure (échelon or). À titre exceptionnel, il est élevé au grade d'Adjudant-Chef. Marié et père d'une fille âgée de 22 ans, il avait 51 ans.

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Thomas Binder 29 janvier 2024

Adjudant Thomas Binder, décédé en service commandé
 à l'âge de 43 ans. A trouvé la mort accidentellement
 au cours d'un exercice de sauvetage en
 montagne, Victime du Devoir.
Le 29 janvier 2024 à Metzeral (68), participant à un exercice de secours en montagne sur l'arête des Spitzkoepfe avec plusieurs autres gendarmes et un équipage d'hélicoptère de la Sécurité Civile, l'Adjudant Thomas Binder est emporté par un éboulement dans des circonstances à déterminer. Son corps sans vie est retrouvé peu après.

Né le 15 mars 1980 à Colmar (68), l'Adjudant Thomas Binder affichait 19 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté au Peloton de Gendarmerie de Haute-Montagne de Hohrod (68) depuis un peu plus de 3 ans. Rentré à l'ESOG de Chaumont en décembre 2004, il était affecté en août 2005 à l'EGM 21/5 de Chambéry (73) puis, à partir de septembre 2012, au PGHM de Modane (73). Il avait rejoint le PGHM de Hohrod en septembre 2020. Déjà décoré notamment de la Croix de la Valeur Militaire (avec étoile de bronze), de la Médaille d'Honneur pour Acte de Courage et de Dévouement (échelon bronze), de la Médaille de la Défense Nationale (échelon or), de la Médaille d'Outre-Mer (agrafe République de Côte d'Ivoire) et de la Médaille d'Honneur des Affaires Étrangères (échelon bronze), il reçoit à titre posthume la Croix de Chevalier de l'Ordre du Mérite, la Médaille de la Défense Nationale (échelon or avec palme de bronze) ainsi que la Médaille de la Sécurité Intérieure (échelon or). À titre exceptionnel, il est nommé au grade d'Adjudant-Chef. Pacsé et père d'un garçon âgé de 7 ans, il avait 43 ans.

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Loïc Jeansanetas 22 avril 2023

Gendarme Loïc Jeansanetas, tué en service commandé
 à l'âge de 27 ans. A trouvé la mort dans la destruction
 criminelle d'une maison qu'il investissait dans le
 cadre d'une arrestation, Victime du Devoir.
Le 15 mars 2023 vers 13 heures à La Chapelle (03), sept gendarmes se présentent au domicile d'un individu en probation pour procéder à son interpellation suite à des menaces de mort. Alors que trois militaires pénètrent dans son habitation de laquelle il refusait de sortir, une explosion ravage le bâtiment. L'occupant avait vraisemblablement piégé sa maison avec une bouteille de gaz et de l'essence, ce que les gendarmes n'avaient pas pu détecter. Évacués des flammes par leurs camarades, les trois gendarmes sont grièvement blessés. Le Gendarme Loïc Jeansanetas, brûlé sur 90% du corps et plongé dans le coma, est héliporté vers le Centre Hospitalier Edouard Herriot à Lyon (69) où il succombe finalement à ses blessures le 22 avril 2023.

L'auteur des faits, décédé lors de l'explosion, avait déjà été condamné au moins 10 fois par la Justice, notamment pour des faits de violences intrafamiliales. Enquête en cours.

Né le 24 juillet 1995 à Lyon (69), le Gendarme Loïc Jeansanetas affichait 8 ans de services et était affecté au Peloton de Surveillance et d'Intervention de la Gendarmerie à Vichy (03) depuis mars 2022. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. À titre posthume, il reçoit la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur, la Médaille Militaire, la Médaille de la Gendarmerie (avec palme de bronze) et la Médaille de la Sécurité Intérieure (échelon or). Pacsé et père d'un enfant qui naîtra après son décès, il avait 27 ans.

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Patrick Hervé et Yannick Pierre 11 avril 2023

Adjudant Patrick Hervé (à gauche) et Gendarme Yannick Pierre (à droite), décédés en service
 commandé à l'âge de 59 et 25 ans. Tentant de rattraper un automobiliste en infraction
 pour procéder à son contrôle, ont trouvé la mort dans un accident
 de la route, Victimes du Devoir.

Le mardi 11 avril 2023 peu avant 16 heures à Sabres (40), prévenue par un gendarme qui effectue des contrôles vitesse avec un cinémomètre, une patrouille de Gendarmerie composée de deux militaires s'engage sur une longue ligne droite de la route départementale 44 et tente d'intercepter un véhicule en grand excès de vitesse lorsqu'elle entre en collision, dans des circonstances qui restent à établir, avec la remorque d'un tracteur agricole à l'intersection avec la route des Trois-Ponts. L'Adjudant Patrick Hervé (passager) et le Gendarme Yannick Pierre (conducteur) sont très gravement blessés dans l'accident. Malgré l'intervention des secours, l'Adjudant Hervé décède sur les lieux. Héliporté vers le CHU de Bordeaux (33), le Gendarme Pierre succombe quant à lui à ses blessures dans la journée du 12 avril 2023. Physiquement indemne, l'agriculteur impliqué dans l'accident est fortement choqué.

Identifié quelques jours plus tard, l'automobiliste en infraction est auditionné, déclarant ne pas avoir vu les gendarmes qui voulaient l'intercepter. Enquête en cours.

Né en juillet 1963 à La Réole (33), l'Adjudant Patrick Hervé était affecté à la Compagnie de Réserve Territoriale 40/3 de Mont-de-Marsan (40) depuis 2021. Intégrant l'institution en 1982 en tant que gendarme auxiliaire, sorti sous-officier de l'ESOG de Châtellerault en 1984, il est affecté 6 ans à l'EGM 6/11 de La Réole puis 10 ans à la BMO de Mont-de-Marsan. En 2000, il est affecté à la BMO de Biscarrosse (40) où il y restera jusqu'à son départ en retraite en 2021, après 39 ans de services. A peine retraité, il rejoint la réserve opérationnelle. En 2001 et 2002, il était parti en OPEX en Centrafrique puis en Afghanistan. Déjà décoré de la Croix du Combattant, de la Médaille Commémorative Française (agrafe Afghanistan), de la Médaille de Reconnaissance de la Nation, de la Médaille de la Défense Nationale (échelon or) et de la Médaille de Protection Militaire du Territoire (agrafe Trident). Marié et père de deux enfants, il avait 59 ans.

Né en juillet 1997 à Pau (64), le Gendarme Yannick Pierre affichait 6 ans de services et était affecté au Peloton Motorisée de Labouheyre (40) depuis 2022. Devenu gendarme adjoint volontaire en 2017, il est affecté 3 ans au PSIG de Vinca (66) puis 1 an à la BT de Sainte-Bazeilles (47). Sorti sous-officier de l'ESOG de Dijon en mai 2022, il rejoint alors le PMO de Labouheyre. Déjà décoré de la Médaille de la Défense Nationale (échelon bronze) et de la Médaille de Protection Militaire du Territoire (agrafe Trident). Pacsé sans enfant, il avait 25 ans.

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Arnaud Blanc 25 mars 2023

Maréchal des Logis-Chef Arnaud Blanc, tué en service commandé
 à l'âge de 35 ans. Participant à une opération de police judiciaire
 en forêt guyanaise, est tombé sous les balles de malfaiteurs
 lourdement armés, Victime du Devoir. 
Le 25 mars 2023 vers 05 heures 30 à Maripasoula (Guyane), en opération depuis 2 jours près de Dorlin avec deux autres gendarmes et cinq militaires de l'Armée de Terre dans le cadre de la lutte contre l'orpaillage illégal, le Maréchal des Logis-Chef Arnaud Blanc est pris sous le feu intense de plusieurs malfaiteurs alors qu'il progressait en tête. Engageant aussitôt la riposte avec ses camarades, le MDC Blanc est très gravement atteint par 2 balles au thorax et doit être dégagé sous les tirs nourris. Malgré les premiers secours immédiatement prodigués par un auxiliaire sanitaire, le sous-officier succombe à ses blessures avant d'avoir pu être évacué par hélicoptère.

À l'issue d'importantes recherches mobilisant 500 militaires, 10 interpellations ont lieu en Amazonie et 5 personnes ont été incarcérées. Parmi eux un individu brésilien âgé de 20 ans, interpellé le 08 avril 2023 et soupçonné d'être le meurtrier du MDC Blanc.

Deux militaires de l'Armée de Terre avaient déjà été tués par balles en 2012 près de Dorlin tandis que deux gendarmes avaient été grièvement blessés. Trois autres militaires étaient décédés accidentellement en opération en 2019 sur la commune. De nombreux meurtres ont par ailleurs eu lieu entre bandes rivales dans ces zones.

Né le 18 novembre 1987, le Maréchal des Logis-Chef Arnaud Blanc affichait 14 ans de services et était affecté à l'Antenne GIGN de Cayenne (Guyane) depuis 2019. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. À titre posthume, il reçoit la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur, la Médaille Militaire, la Médaille de la Gendarmerie (avec palme de bronze) et la Médaille de la Sécurité Intérieure (échelon or). Pacsé, père de deux enfants âgés de 2 et 5 ans, il avait 35 ans.

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Maximilien Maes 20 janvier 2023

Gendarme Maximilien Maes, décédé en service
 commandé à l'âge de 32 ans, victime d'un
 accident de la route.
Le 20 janvier 2023 vers 11 heures 30 à Saint-Priest (07), circulant à moto sous la pluie sur la route départementale 104, le Gendarme Maximilien Maes perd le contrôle de son engin dans un virage et est très gravement blessé dans une collision avec un poids-lourd arrivant en sens inverse. Malgré l'intervention rapide des secours, le sous-officier succombe à ses blessures le jour même.

Né le 07 décembre 1990 à Seclin (59), le Gendarme Maximilien Maes affichait bientôt 9 ans de services et était affecté à la Brigade Motorisée d'Aubenas (07) depuis juillet 2021. Devenu GAV fin 2014, il avait intégré un PSIG pour 3 ans avant de réussir le concours sous-officier. Sorti de l'ESOG de Châteaulin en novembre 2017, il rejoignait la BT de Pont-de-Beauvoisin (73) avant de devenir motocycliste en 2021. À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Défense Nationale (échelon or) et la Médaille de la Sécurité Intérieure (échelon or). Pacsé, père d'une fillette de 3 ans et d'un enfant qui naitra après son décès, il avait 32 ans.

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Jean-Christophe Bolloch 25 octobre 2022

Adjudant Jean-Christophe Bolloch, décédé en service
 commandé à l'âge 47 ans. Engagé sur une opération
 de police judiciaire sur le réseau autoroutier,
 a trouvé la mort accidentellement fauché
 par un poids-lourd, Victime du Devoir.
Le mardi 25 octobre 2022 peu après 02 heures à Saint-Mards-de-Blacarville (27), assistant des unités de recherches, des militaires du GIGN interceptent sur l'autoroute A13 un véhicule monté par deux individus impliqués dans un trafic de stupéfiants, procédant à leur interpellation.

Quelques dizaines de minutes plus tard, alors que le véhicule des mis en cause est sur le point d'être remorqué, un poids-lourd de 44 tonnes vient se déporter sur la bande d'arrêt d'urgence, balayant un véhicule de la société d'autoroute qui balisait les lieux, deux véhicules de Gendarmerie ainsi que la dépanneuse appelée pour le remorquage. L'Adjudant Jean-Christophe Bolloch est tué sur le coup dans la collision. Trois autres gendarmes sont blessés, dont un très gravement, tout comme un employé de la société d'autoroute. Le dépanneur ainsi que les deux personnes interpellées sont quant à eux légèrement blessés.

Le conducteur du camion impliqué, âgé de 21 ans et jusqu'ici inconnu de la Justice, est mis en examen pour homicide involontaire et blessures involontaires. Il déclare n'avoir aucun souvenir des secondes précédant l'accident. L'enquête se dirige vers un endormissement ou un malaise.

Né le 29 septembre 1975 à Guingamp (22), l'Adjudant Jean-Christophe Bolloch affichait 23 ans de services et était affecté à la Section de Recherches de Rennes (35) depuis 2017. Intégrant la Gendarmerie en 1999 en tant que gendarme auxiliaire, il devenait sous-officier après une formation à l'ESOG du Mans. Il avait été affecté à la BT de Montfort-L'Amaury (78) puis à la BT de Guingamp (22). Marié et père de quatre enfants âgés de 8 à 18 ans, il avait 47 ans.

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Thomas Cavaillon-Pinod 13 octobre 2022

Gendarme Thomas Cavaillon-Pinod, décédé en service
 commandé à l'âge de 29 ans. A trouvé la mort dans un
 accident au guidon de sa moto lors d'une escorte de
 convoi sensible, Victime du Devoir.
Le jeudi 13 octobre 2022 vers 11 heures à Bayonne (64), circulant à moto pour escorter un convoi de la Banque de France, le Gendarme Thomas Cavaillon-Pinod décède dans une collision frontale avec une ambulance privée, ayant vraisemblablement perdu le contrôle de son engin alors qu'il ouvrait la route en tête.

Enquête en cours.

Né le 02 mai 1993 à Voiron (38), le Gendarme Thomas Cavaillon-Pinod affichait 8 ans de services et était affecté à la Brigade Motorisée de Biarritz (64) depuis septembre 2022. Intégrant la Gendarmerie en 2014 en tant que gendarme adjoint, il rejoint la BT du Vigan (30) et passe sous-officier en 2017. Dès lors il est affecté à la BT de Maule (78) puis la BMO de Beynes (78) en 2020. À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Défense Nationale (échelon or avec palme de bronze) et la Médaille de la Sécurité Intérieure (échelon or). À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Veuf et sans enfant, il avait 29 ans.

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Nicolas Fallot 29 septembre 2022

Gendarme Nicolas Fallot, décédé en service commandé
 à l'âge 34 ans, victime d'un accident de la route.
Le jeudi 29 septembre 2022 peu après 07 heures à Ligny-en-Barrois (55), alors qu'il se rendait à Étain (55) avec trois camarades pour préparer l'examen d'officier de police judiciaire, le Gendarme Nicolas Fallot décède dans un accident de la circulation sur la route nationale 4, le véhicule de Gendarmerie qu'il occupait en passager étant entré en collision avec un poids-lourd. Les trois autres gendarmes sont blessés, dont un gravement.

Enquête en cours.

Né le 27 octobre 1987 à Bar-le-Duc (55), le Gendarme Nicolas Fallot affichait 11 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté au GLCF du Peloton Motorisée de Verdun (55) depuis décembre 2019. Sorti de l'ESOG de Chaumont en 2012, il avait rejoint l'EGM 11/7 de Verdun avant de basculer en GD en février 2017, restant affecté 2 ans à la BT de Ligny-en-Barrois. Pacsé sans enfant, il avait 34 ans.

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Jérôme Favier 1er juillet 2022

Capitaine Jérôme Favier, décédé à l'âge de 33 ans
 dans un crash aérien lors d'un exercice
 opérationnel, Victime du Devoir.
Le 1er juillet 2022 à Goussainville (28), en formation de pilotage de paramoteur, le Capitaine Jérôme Favier décède dans un accident aérien.

Enquête en cours.

Né le 18 février 1989 à Ploermel (56), le Capitaine Jérôme Favier affichait 7 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté au Groupe d'Intervention de la Gendarmerie Nationale depuis décembre 2019. À titre posthume, il reçoit la Croix de Chevalier de l'Ordre du Mérite et la Médaille de la Défense Nationale (échelon or avec palme de bronze). Fils d'un officier de Gendarmerie, marié et père de famille, il avait 33 ans.

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Mickaël Desbois 19 juin 2022

Le 19 juin 2022 à Cayenne (Guyane), en déplacement avec son unité, l'Adjudant-Chef Mickaël Desbois décède en service commandé des suites d'une embolie pulmonaire.

Né le 04 février 1972 à Laval (53), l'Adjudant-Chef Mickaël Desbois affichait 26 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté à l'Escadron de Gendarmerie Mobile 32/3 de Luçon (85). Sorti de l'ESOG de Châtellerault en octobre 1996, il avait été affecté à l'EGM 15/3 de Vannes (56) jusqu'en 2009. Marié et père de trois enfants âgés de 13 à 19 ans, il avait 50 ans.

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Jean-François Jacquemard 16 juin 2022

Adjudant Jean-François Jacquemard, décédé à l'âge
 de 60 ans des suites d'une crise cardiaque
 survenue en service commandé.
Le 12 juin 2022 à Besançon (25), de retour d'un service externe, l'Adjudant Jean-François Jacquemard est pris d'un malaise cardiaque. Transporté au CH de Besançon, il décède le 16 juin 2022.

Né le 25 juillet 1961 à Besançon, l'Adjudant Jean-François Jacquemard affichait 41 ans de services et était affecté à la Compagnie de Réserve Territoriale 25/4 de Besançon. Sorti de l'ESOG de Montluçon en août 1981, il rejoint la GD et est affecté à la BT de Stenay (55) puis à la BT de Chaussin (39) à partir de 1988. En 1996, il part trois fois en OPEX à Sarajevo (Bosnie-Herzégovine). En 2002, il rejoint le Groupe d'Intervention Régional de Franche-Comté à Besançon avant de retourner en BT à Marchaux (25) en 2009. Finissant sa carrière au CIR de la Gendarmerie à Besançon de 2015 à 2017 (après plusieurs séjours à l'Ambassade de France en Mauritanie), il prend ensuite sa retraite et intègre alors la Réserve Opérationnelle de la Gendarmerie. Multiplement décoré, notamment de la Médaille Militaire, de la Croix du Combattant et de la Médaille Commémorative Française (agrafe ex-Yougoslavie), il avait également reçu durant sa carrière 4 lettres de félicitations et 2 témoignages de satisfaction. À titre exceptionnel, il est nommé au grade d'Adjudant-Chef. Marié et père de six enfants, il avait 60 ans.

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Jean-Jacques Bloy 13 mai 2022

Gendarme Jean-Jacques Bloy, décédé en service commandé
 à l'âge de 37 ans. A trouvé la mort en moto dans un accident
 de la route alors qu'il assurait la reconnaissance d'une
 route pour un rallye moto, Victime du Devoir. 
Le vendredi 13 mai 2022 peu avant 17 heures à L'Herm (09), alors qu'il se trouvait en reconnaissance d'itinéraire sur la route départementale 1 pour un rallye moto, le Gendarme Jean-Jacques Bloy chute de sa moto après avoir glissé sur des graviers. Le sous-officier décède sur les lieux de l'accident malgré l'intervention des secours.

Enquête en cours.

Le Gendarme Jean-Jacques Bloy affichait 17 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté à la Brigade Motorisée de Saint-Girons (09) depuis septembre 2020. Entré dans l'institution en 2005 en tant que gendarme adjoint volontaire, il rejoignait le PSIG de Foix (09) pour 1 an. Sorti de l'ESOG de Chaumont en 2007, il intégrait l'EGM de Marmande (47) jusqu'en 2014 puis l'EGM de Pamiers (09) jusqu'à son affectation à la BMO. À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Défense Nationale (échelon or avec palme de bronze) et la Médaille de la Sécurité Intérieure (échelon or). À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Marié, père de deux garçons âgés de 10 et 14 ans, il avait 37 ans.

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Claude Ruocco 15 janvier 2022

Maréchal des Logis-Chef Claude Ruocco, décédé en service
 commandé à l'âge de 52 ans. A trouvé la mort à la suite
 d'un malaise cardiaque survenu au cours
 d'une séance de sport.
Le 08 janvier 2022 vers 11 heures à Dardilly (69), le Maréchal des Logis-Chef Claude Ruocco est pris d'un malaise cardiaque lors d'une séance de course à pied en service commandé. Secouru par des témoins puis pris en charge par le SAMU, le sous-officier est évacué vers un hôpital de Lyon (69) où il décède le 15 janvier 2022.

Né le 03 octobre 1969 à Décines-Charpieu (69), le Maréchal des Logis-Chef Claude Ruocco affichait 30 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté au Peloton de Surveillance et d'Intervention de la Gendarmerie de Dardilly depuis juillet 2000. Marié et père d'une fille âgée de 12 ans, il avait 52 ans.

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Gaëtan Binet 07 octobre 2021

Gendarme Gaëtan Binet, décédé en service
 commandé à l'âge de 27 ans. A trouvé la
 mort à la suite d'un malaise cardiaque
 survenu en séance de sport.
Le 07 octobre 2021 à Port-Jérôme-sur-Seine (76), alors qu'il s'entrainait aux tests de course à pied pour devenir maitre-chien, le Gendarme Gaëtan Binet est pris d'un malaise cardiaque. Malgré une prise en charge rapide par les secours, le sous-officier décède le jour même.

Le Gendarme Gaëtan Binet affichait 5 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté à la Brigade Territoriale de Port-Jérôme-sur-Seine depuis mars 2020. Il avait intégré l'institution en tant que réserviste en 2016. Célibataire sans enfant, il avait 27 ans.

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Jennifer Benet 28 septembre 2021

Maréchale des Logis-Cheffe Jennifer Benet, décédée en
 service commandé à l'âge de 35 ans. S'est mortellement
 blessée avec son arme de dotation par accident.
Le 23 septembre 2021 à Hyères (83), alors qu'elle revenait d'un service externe, la Maréchale des Logis-Cheffe Jennifer Benet dépose son arme au râtelier de l'armurerie de son unité lorsqu'un départ de feu accidentel survient, l'atteignant gravement au thorax. Évacuée vers un hôpital, la sous-officier succombe à sa blessure le 28 septembre 2021.

La Maréchale des Logis-Cheffe Jennifer Benet affichait 14 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté en tant que CSTAGN à la Compagnie de Gendarmerie Départementale de Hyères depuis 2015. Déjà décorée de la Médaille de la Défense Nationale (échelon argent), elle reçoit le Médaille de la Sécurité Intérieure (échelon or) à titre posthume. Mariée avec un gendarme, mère d'un garçon âgé de 9 mois, elle avait 35 ans.

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Jérémy Andrieux 12 janvier 2021

Brigadier Jérémy Andrieux, décédé en service
 commandé à l'âge de 26 ans. A trouvé la
 mort dans un accident de la route alors
 qu'il rejoignait son unité pour la
 prise de service.
Le mardi 12 janvier 2021 vers 07 heures 30 à Saint-Léon-sur-l'Isle (24), circulant sur la route départementale 6089 en direction de son unité pour la prise de service, le Brigadier Jérémy Andrieux décède dans une collision frontale entre sa Renault Twingo et un BMW X5.

L'accident semble être dû à la présence de verglas. Âgé de 41 ans, le conducteur du X5 n'est pas blessé.

Né le 27 septembre 1994 à Libourne (33), le Brigadier Jérémy Andrieux était affecté au Centre National d'Entrainement des Forces de Gendarmerie à Saint-Astier (24). Célibataire sans enfant, il avait 26 ans.

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Cyrille Morel, Rémi Dupuis et Arno Mavel 22 décembre 2020

De gauche à droite : Lieutenant Cyrille Morel, Adjudant Rémi Dupuis et Brigadier
 
Arno Mavel, tués en service commandé à l'âge de 45, 37 et 21 ans. Appelés
 à intervenir pour porter secours à une femme dans un contexte de
 violences intrafamiliales, ont été confrontés à un individu armé,
 bien équipé et particulièrement déterminé.
 Pris sous le feu
 avec leurs camarades dont un fut blessé, sont tombés
 sous les balles dans l'accomplissement
 de leur mission,
 Victimes du Devoir.

Le 22 décembre 2020 vers 21 heures, le CORG du Puy-de-Dôme est contacté par une dame signalant avoir reçu des sms inquiétants de la part d'une amie, laquelle s'est réfugiée sur le toit de son domicile après avoir été violentée par son compagnon. Les premières informations font état que ce dernier est armé.

Peu après 21 heures 20, une première patrouille de Gendarmerie se stationne près de l'habitation en question, au lieu-dit le Cros à Saint-Just (63), dans un secteur montagneux et très rural du village qui ne comprend que 160 habitants. Les militaires sollicitent des renforts. Une dizaine puis une vingtaine de gendarmes arriveront progressivement sur place pour établir un premier périmètre de sécurité. Des sms sont échangés avec la victime des violences qui confirme que son compagnon est armé et insiste sur sa dangerosité. Le concours d'un négociateur est sollicité mais aucun contact ne pourra être établi. Les gendarmes sont séparés et la position du mis en cause n'est pas connue.

Peu après 22 heures 30, alors qu'il vient d'incendier sa maison, le forcené ouvre le feu sur les gendarmes à de multiples reprises avec un fusil semi-automatique AM-15 de calibre .223 Remington. Porteur d'un gilet par balle et de jumelles de vision nocturne, il dispose d'un avantage certain sur les intervenants qui, de par la configuration du terrain, sont séparés les uns des autres. L'Adjudant-Chef Bertrand Boyon et le Brigadier Arno Mavel sont atteints par balles dans des circonstances imprécises. Les deux militaires engagent la riposte mais ne parviennent pas à neutraliser le forcené qui tire en continue avec l'usage d'un silencieux. Gravement blessé mais sauvé par son gilet par balle, l'Adjudant-Chef Boyon est évacué vers un hôpital dans les minutes qui suivent. Pris en charge dans un état désespéré après avoir été touché à l'abdomen, le Brigadier Mavel succombe quant à lui à sa blessure dans la nuit malgré les soins prodigués par les Sapeurs-Pompiers.

Peu avant 22 heures 40, au milieu du chaos et des échanges de tirs, le Lieutenant Cyrille Morel et l'Adjudant Rémi Dupuis s'approchent du domicile et tentent de localiser l'individu, voulant vérifier si une progression des pompiers est possible pour maîtriser l'incendie puis prendre en charge la victime. Pris sous le feu du tueur, l'officier est atteint par 8 balles tandis que son camarade sous-officier est atteint par 3 balles. Fixés par des tirs incessants (plusieurs centaines), les autres intervenants ne pourront récupérer les corps sans vie de leurs camarades qu'après une longue attente, tandis que la position du tireur est toujours inconnue.

D'importants renforts convergent vers le lieu isolé de ce petit village. La compagne de l'auteur est finalement mise en sécurité. Une équipe du GIGN est héliportée sur les lieux le 23 décembre 2020 vers 02 heures 30 mais l'assassin est parvenu à prendre la fuite avec sa voiture. Vers 08 heures, on découvre le cadavre de Frédérik Limol (48 ans) qui s'est suicidé d'une balle dans la tête avec un pistolet après une sortie de route à environ 1,5 km de son domicile. Il avait installé un fusil dans sa voiture, la détente reliée par un fil à la portière côté passager pour tirer en cas d'ouverture. Le triple meurtrier n'avait jamais été condamné mais il avait cependant été déjà mis en cause pour 2 délits en 2016 et 2017, dont des menaces de mort envers sa précédente compagne. Bien qu'il détenait légalement des armes dans le cadre d'une licence de tir sportif, la légalité de la détention des armes utilisées reste incertaine (la presse diffusant des informations contradictoires). Par ailleurs, un enregistrement vocal datant du jour des faits laisse présumer une préméditation de la tuerie.

Né le 04 septembre 1975 à Roanne (42), le Lieutenant Cyrille Morel affichait 23 ans de services dans la Gendarmerie et était commandant adjoint de la Compagnie de Gendarmerie Départementale d'Ambert (63) depuis quelques mois. Devenu gendarme auxiliaire en 1998 (école de Montargis), il était affecté à la BT de Lezoux (63). Sous-officier en 2000 (école de Chaumont) et OPJ depuis 2005, il rejoignait la BT de Tuchan (11) puis la BT de Saint-Amant-Tallende (63) avant de prendre le commandement de la BT de Combronde (63). Devenu officier en 2017, il commandait la COB d'Ambert jusqu'à son affectation à la CGD. Déjà décoré de la Médaille Militaire, il reçoit la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur, la Médaille de la Gendarmerie (avec palme de bronze) et la Médaille d'Honneur pour Acte de Courage et de Dévouement (échelon or) à titre posthume. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Lieutenant-Colonel. Marié, père d'une fille de 15 ans et d'un garçon de 11 ans, il avait 45 ans.

Né le 17 avril 1983 à Martigues (13), l'Adjudant Rémi Dupuis affichait 13 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté à la Brigade Territoriale d'Ambert depuis novembre 2014. Devenu sous-officier en 2007 (école de Libourne) et OPJ en 2010, il rejoignait l'EGM 45/3 de Saint-Amand-Montrond (18) pour 5 ans avant d'intégrer la BT d'Issoire (63) pour 2 ans. À titre posthume, il reçoit la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur, la Médaille Militaire, la Médaille de la Gendarmerie (avec palme de bronze) et la Médaille d'Honneur pour Acte de Courage et de Dévouement (échelon or). À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Pacsé, père d'une fille de 7 ans et d'un garçon de 1 an, il avait 37 ans.

Né le 30 mars 1999 à Montpellier (34), le Brigadier Arno Mavel affichait 2 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté au Peloton de Surveillance et d'Intervention de la Gendarmerie d'Ambert depuis juillet 2018, date de sa sortie de l'école de Montluçon. Il venait de réussir le concours sous-officier et il devait intégrer prochainement une ESOG. À titre posthume, il reçoit la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur, la Médaille Militaire, la Médaille de la Gendarmerie (avec palme de bronze) et la Médaille d'Honneur pour Acte de Courage et de Dévouement (échelon or). À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Gendarme. Célibataire sans enfant, il avait 21 ans.

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Joachim Kaczmarek 26 septembre 2020

Gendarme Joachim Kaczmarek, décédé
 en service commandé à l'âge de 26 ans.
 En formation motocycliste, a trouvé la
 mort dans un accident de la route.

Dans l'après-midi du jeudi 24 septembre 2020 à Villemer (77), en stage de formation motocycliste, le Gendarme Joachim Kaczmarek circule sur la route départementale 403 lorsqu'il perd le contrôle de sa moto dans un virage et vient heurter un poids-lourd qui arrivait en sens inverse. Héliporté vers un hôpital militaire de Clamart (92), il succombe à ses blessures le 26 septembre 2020.

Le Gendarme Joachim Kaczmarek affichait 5 ans de services dans la Gendarmerie. Affecté à la Brigade Territoriale de Roisel (80) depuis sa sortie de l'ESOG de Montluçon en avril 2017, il était détaché au Centre National de Formation à la Sécurité Routière de Fontainebleau (77) début septembre 2020. Il avait intégré l'institution en tant que GAV en avril 2015 (école de Fontainebleau) et il avait été affecté au PA du Mans (72) avant de devenir sous-officier 1 an plus tard. En 2018, il recevait une lettre de félicitation pour l'interpellation d'un malfaiteur en flagrant délit. Déjà décoré de la Médaille de la Défense Nationale (échelon bronze) et de la Médaille de la Protection du Territoire (agrafe Trident), il reçoit la Médaille de la Défense Nationale (échelon or avec palme de bronze) et la Médaille de la Sécurité Intérieure (échelon or) à titre posthume. Pacsé sans enfant, il avait 26 ans.

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Maud Le Gall 23 juillet 2020

Le jeudi 23 juillet 2020 peu après 07 heures à Saujon (17), alors qu'elle circulait sur la route départementale 14 en direction de la Brigade Territoriale de La Tremblade (17) pour sa prise de service, la Gendarme Maud Le Gall décède dans un accident au guidon de sa moto personnelle, ayant heurté un poids-lourd qui arrivait en sens inverse.

La conductrice du camion heurté, âgée de 59 ans, est légèrement blessée.

La Gendarme Maud Le Gall était affectée à la Compagnie de Réserve Territoriale de La Rochelle (17). Mariée et mère de deux enfants, elle avait 43 ans.

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Mélanie Lemée 04 juillet 2020

Gendarme Mélanie Lemée, tuée en service commandé à
 l'âge de 25 ans. Avisée qu'un automobiliste en infraction
 venait de refuser d'obtempérer à un contrôle, a mis en
 place une herse pour tenter de l'intercepter. Alors
 qu'elle se tenait à l'écart de la chaussée, a
 trouvé la mort délibérément fauchée par
 le conducteur du véhicule en fuite
,
 Victime du Devoir.
Le samedi 04 juillet 2020 peu avant 21 heures, une patrouille de Gendarmerie repère une Renault Clio qui circule à très vive allure sur la route départementale 813, commune de Colayrac-Saint-Cirq (47). Rattrapé pour un contrôle, l'automobiliste en infraction refuse de s'arrêter et prend d'importants risques pour tenter de semer les militaires.

Alors qu'il arrive en zone Police Nationale à Agen (47), le délinquant amorce un demi-tour et repart en trombe dans le sens inverse. Avertie de sa progression, une seconde patrouille de Gendarmerie se stationne en bordure de la RD 813 au niveau du lieu-dit Romas, commune de Port-Sainte-Marie (47), afin de mettre en place un dispositif d'interception dans une ligne droite. Décidé à prendre la fuite à n'importe quel coût, l'individu décide de ne pas ralentir à l'approche des gendarmes dont les gyrophares du véhicule de dotation sont clairement visibles au loin. La Clio évite la herse déployée sur la chaussée et vient forcer le passage sur le bas-côté, son conducteur se déportant volontairement sur la Gendarme Mélanie Lemée qui se tenait à cet endroit. La sous-officier n'a pas le temps de réagir, elle est heurtée à une vitesse estimée entre 130 et 160 km/h. Mutilée à l'impact, la Gendarme Lemée succombe à ses blessures sur place malgré l'intervention rapide des secours.

Les airbags du véhicule déclenchés, le meurtrier continue sa route sur près de 400 mètres mais l'état de la voiture le contraint à s'arrêter. Il tente de prendre la fuite à pied mais il sera interpellé peu après par la patrouille qui tentait de le contrôler au départ. Déjà condamné à 3 reprises notamment pour des délits routiers et du trafic de stupéfiants, Yacine El Azizi (27 ans) est mis en examen pour meurtre d'une personne dépositaire de l'autorité publique, refus d'obtempérer aggravé, conduite malgré annulation judiciaire du permis de conduire, conduite après usage de stupéfiants et récidive de transport / détention de produits stupéfiants (165 grammes de cocaïne) avant d'être placé en détention provisoire. En juillet 2023, l’accusé est remis en liberté sous contrôle judiciaire dans l’attente de son jugement malgré la gravité des faits reprochés.

Née le 25 janvier 1995 à La Ferté-Macé (61), la Gendarme Mélanie Lemée affichait 6 ans de services dans la Gendarmerie et était affectée à la Brigade Territoriale d'Aiguillon (47) depuis sa sortie de l'ESOG de Tulle en juillet 2016. Elle avait intégré l'institution en 2014 en tant que réserviste. Devenue sous-officier d'active fin 2015, elle réussissait l'examen OPJ en octobre 2019. Judokate de haut niveau, elle avait remporté plusieurs compétitions militaires. À titre posthume, elle reçoit la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur, la Médaille Militaire, la Médaille de la Gendarmerie (avec palme de bronze), la Médaille de la Sécurité Intérieure (échelon or) et est citée à l'Ordre de la Nation. À titre exceptionnel, elle est nommée au grade de Major. Célibataire et sans enfant, elle avait 25 ans.

La 109ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Châteaulin (2021) porte le nom du Major Lemée. La caserne du GGD de la Drôme à Valence (26) porte également son nom depuis 2021.

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Éric Charles 29 janvier 2020

Gendarme Éric Charles, décédé en service
 commandé à l'âge de 57 ans.
Le mercredi 29 janvier 2020 à Dijon (21), le Gendarme Éric Charles décède en service commandé dans des circonstances ignorées.

Né le 27 août 1962 à Montbard (21), le Gendarme Éric Charles était affecté à l'Escadron de Gendarmerie Mobile 47/1 de Dijon. Marié, père de deux filles et d'un garçon, il avait 57 ans.

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Sébastien Devaud 25 octobre 2019

Le jeudi 24 octobre 2019, intervenant en patrouille de nuit pour un trouble à l'ordre public causé par un toxicomane, le Maréchal des Logis-Chef Sébastien Devaud est pris d'un malaise cardiaque. Évacué au CHU de Nantes (44), le sous-officier décède le 25 octobre 2019.

Né le 16 septembre 1982 à Bagnolet (93), le Maréchal des Logis-Chef Sébastien Devaud affichait 15 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté au Peloton de Surveillance et d'Intervention de la Gendarmerie d'Ancenis-Saint-Géréon (44) depuis 2014. En concubinage et père d'une fillette, il avait 37 ans.

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Christophe Pensec 26 août 2019

Major Christophe Pensec, décédé à l'âge de 47 ans.
 A trouvé la mort de manière naturelle lors d'un
 déplacement pour la sécurisation d'un
 sommet économique.
Le 26 août 2019 à Seignosse (40), en déplacement pour la sécurisation du G7 de Biarritz (64), le Major Christophe Pensec décède durant son sommeil dans le lieu où il était logé pour la nuit.

Né le 27 septembre 1971 à Cherbourg (50), le Major Christophe Pensec affichait 26 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté à la Brigade Territoriale de Gacé (61) depuis 2 ans. Il était décoré de la Médaille de la Défense Nationale (échelon or) et de la Médaille de Protection du Territoire (agrafe trident). Marié et père de trois enfants, il avait 47 ans.

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Sébastien Berger 14 août 2019

Gendarme Sébastien Berger, décédé en service commandé
 à l'âge de 33 ans. Sur le trajet d'une opération de police
 judiciaire, a trouvé la mort dans un accident
 de la route, Victime du Devoir
.
Le mercredi 14 août 2019 vers 06 heures 20 à Bienville (60), se rendant sur une opération de police judiciaire programmée à Noyon (60), deux voitures de Gendarmerie circulent sur la route départementale 1032 lorsque l'une d'elles quitte la chaussée et vient s'encastrer contre un arbre après une perte de contrôle dans un virage. À l'intérieur du véhicule sérigraphié, le Gendarme Sébastien Berger (conducteur) décède sur le coup tandis que le Brigadier-Chef Edgard Petit (21 ans) est légèrement blessé.

Né le 03 janvier 1986 à Bar-le-Duc (55), le Gendarme Sébastien Berger affichait 12 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté au Peloton de Surveillance et d'Intervention de la Gendarmerie de Compiègne (60) depuis avril 2014. Devenu sous-officier en 2007 (école de Châtellerault), il avait été affecté à l'EGM 41/3 d'Orléans (45) puis à la BT de Ribécourt-Dreslincourt (60). Durant sa carrière, il avait était récompensé 17 fois à titre individuel ou collectif. À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Défense Nationale (échelon or avec palme de bronze). À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Fils de gendarme, divorcé et père deux filles âgées de 4 ans, il était sur le point de se pacser avec sa nouvelle compagne également gendarme. Il avait 33 ans.

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Benjamin Delhaye 21 juin 2019

Dans la matinée du 20 juin 2019 à Amiens (80), le Gendarme Benjamin Delhaye participe à une épreuve sportive visant à valider le certificat d'aptitude technique lorsqu'il s'effondre, pris d'un malaise cardiaque. Pris en charge immédiatement, il sera transporté inconscient vers le CHU d'Amiens où il décède dans la journée du 21 juin 2019.

Né le 22 mai 1983 à Versailles (78), originaire de Méteren (59), le Gendarme Benjamin Delhaye affichait 3 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté à la Brigade Territoriale d'Attichy (60). Pacsé et père de deux enfants, il avait 36 ans.


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Isabelle Jensen 06 février 2019

Le 06 février 2019 à Nouméa (Nouvelle-Calédonie), la Maréchale des Logis-Cheffe Isabelle Jensen décède des suites de la dengue, un virus qu'elle a contracté en service commandé.

Née le 07 décembre 1975, la Maréchale des Logis-Cheffe Isabelle Jensen affichait 19 ans de services dans la Gendarmerie et était affectée au CSTAGN du Commandement de la Gendarmerie de Nouvelle-Calédonie. Mariée et mère de deux enfants, elle avait 43 ans.

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