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Nathan Franchet 1er décembre 2017

Gendarme Adjoint Volontaire Nathan Franchet, décédé à
 l'âge de 19 ans, victime d'un accident de la route
 alors qu'il se rendait à son unité pour
 la prise de service.
Le vendredi 1er décembre 2017 vers 09 heures à Puygouzon (81), rejoignant son unité au volant de sa voiture personnelle pour la prise de service, le Gendarme Adjoint Volontaire Nathan Franchet circule sur la route départementale 612 lorsqu'il se déporte sur la partie gauche de la chaussée et entre en collision frontale avec un bus scolaire vide de passager, décédant sur le coup.

Né le 12 septembre 1998 à Provins (77), le Gendarme Adjoint Volontaire Nathan Franchet venait d'intégrer la Gendarmerie et il avait reçu sa première affectation au Peloton de Surveillance et d'Intervention de la Gendarmerie de Castres (81). Pompier volontaire à Lavaur (81) depuis 3 ans, il souhaitait devenir pompier professionnel et il avait choisi de s'engager dans la Gendarmerie dans l'attente de passer le prochain concours en 2018
. Célibataire et sans enfant, il avait 19 ans.


(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Bernard Lambert 19 octobre 2017

Le 19 octobre 2017 à Agnetz (60), le Lieutenant-Colonel Bernard Lambert décède en service dans des circonstances ignorées.

Né le 31 août 1963 à Perpignan (66), le Lieutenant-Colonel Bernard Lambert affichait 33 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté au Groupement Nord de la Gendarmerie des Transports Aériens à Roissy-en-France (95). Marié et père de trois enfants, il avait 54 ans.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Jean-François Jegu 13 octobre 2017

Major Jean-François Jegu, décédé en service commandé
 à l'âge de 49 ans, victime d'une crise cardiaque.
Le vendredi 13 octobre 2017 à Saint-Denis (île de la Réunion), le Major Jean-François Jegu est pris d'un malaise cardiaque en service. 
Malgré l'intervention de ses camarades puis des Sapeurs-Pompiers, le sous-officier décède le jour même.

Né le 23 juillet 1968 à Saint-Brieuc (22), le Major Jean-François Jegu était affecté à l'Escadron de Gendarmerie Mobile 24/1 de Maison-Alfort (94). Marié et père de trois enfants, il avait 49 ans.

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Frédéric Stourbes 11 octobre 2017

Adjudant-Chef Frédéric Stourbes, décédé à l'âge de 52 ans,
 victime d'un accident de la route alors qu'il se rendait
 à son unité pour
 la prise de service.
Le mercredi 11 octobre 2017 vers 06 heures 45 à Muizon (51), rejoignant son unité au guidon de sa moto personnelle pour la prise de service, l'Adjudant-Chef Frédéric Stourbes circule sur la route nationale 31 et aborde une intersection lorsqu'un Ford Kuga s'y engage sans respecter les règles de priorité. Heurtant de plein fouet le véhicule qui lui barrait la route, le sous-officier décède sur le coupLes deux occupants du SUV sont légèrement blessés dans la collision.

Âgé de 52 ans, le conducteur en cause est mis en examen pour homicide involontaire. Jugé librement devant le Tribunal Correctionnel de Reims (51) en juillet 2018, il est condamné à 3 mois de prison avec sursis et 6 mois de suspension du permis de conduire.


Né le 22 novembre 1964 à Hem-Monacu (80), l'Adjudant-Chef Frédéric Stourbes affichait 32 ans de services dans la Gendarmerie et commandait la Brigade Territoriale de Soissons (02) depuis 4 ans. Marié et père de deux enfants, il avait 52 ans.


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Éric Mougel 11 septembre 2017

Adjudant Éric Mougel, décédé en service commandé
 à l'âge de 53 ans, victime d'une crise cardiaque.
Le 11 septembre 2017 vers 14 heures à Mirecourt (88), l'Adjudant Éric Mougel est pris d'un malaise cardiaque dans les locaux de son unité. Malgré l'intervention rapide des secours, le sous-officier décède le jour même.

Né le 09 septembre 1964 à Épinal (88), l'Adjudant Éric Mougel affichait 35 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté à la Brigade Territoriale de Mirecourt depuis 4 ans. En concubinage et père de trois enfants, il avait 53 ans.


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Jérôme Mitaine 06 juillet 2017

Adjudant-Chef Jérôme Mitaine, décédé en service
 commandé à l'âge de 42 ans. A trouvé la mort
 dans un accident de la route lors
 d'une liaison.

Le mercredi 05 juillet 2017 vers 09 heures à Cernay-la-Ville (78), se rendant au camp militaire de Beynes (78) pour une liaison, l'Adjudant-Chef Jérôme Mitaine circule en moto sur la route départementale 24 lorsqu'il perd le contrôle de son engin à la sortie d'un virage, chutant lourdement sur la chaussée. Très gravement blessé, le sous-officier est évacué vers un hôpital de Clichy-la-Garenne (92) où il succombe dans la journée du 06 juillet 2017.

Né le 1er janvier 1975 à Vire devenu Vire Normandie (14), l'Adjudant-Chef Jérôme Mitaine affichait 19 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté à la Brigade Motorisée d’Étampes (91). À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Défense Nationale (échelon or et avec palme de bronze). Marié et père de deux enfants, il avait 42 ans. 


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Frédéric Prouteau 07 juin 2017

Gendarme Frédéric Prouteau, décédé en service
 commandé à l'âge de
 34 ans, victime d'un
 accident de la route à
 l'occasion
 d'une instruction.
Le mercredi 07 juin 2017 vers midi à Coulanges-lès-Nevers (58), alors qu'il se rendait sur le circuit de Magny-Cours (58) pour dispenser une formation motocycliste à plusieurs gendarmes stagiaires, le Gendarme Frédéric Prouteau circule au guidon d'une Yamaha MT-09 Tracer sur l'autoroute A77 lorsqu'il perd sans raison apparente le contrôle de sa moto. Heurtant la glissière centrale avant de se déporter vers l'accotement de droite où il chute lourdement, le sous-officier décède sur le coup.

Deux mois auparavant, le Gardien Florent Laverdure (Police Municipale) décédait en service dans des circonstances similaires, lui aussi au guidon d'une MT-09 Tracer. Après les deux accidents, le constructeur rappelait les modèles civils (différents de ceux utilisés par les forces de l'ordre) pour un remplacement d'une partie inférieure du guidon (les goujons pouvant, selon le constructeur, se desserrer avec les vibrations voir provoquer une perte de contrôle "
dans les cas extrêmes"). Suite à ces deux drames, toutes les motos Yamaha MT-09 Tracer sont retirées des services de Police et des unités de Gendarmerie. Elles ne seront réutilisées qu'après juillet 2018 suite à des modifications. Conclusions des enquêtes ignorées.

Né le 04 avril 1983 à Saint-Doulchard (18), le Gendarme Frédéric Prouteau affichait 11 ans de services dans la Gendarmerie. Affecté à la Brigade Motorisée de Château-Chinon (58) depuis 3 ans et demi, il était détaché depuis peu en tant qu'instructeur au Centre National de Formation à la Sécurité Routière à Fontainebleau (77). À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Défense Nationale (échelon or avec palme de bronze). À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Pacsé et père de deux enfants de 3 et 6 ans, il avait 34 ans.


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Jean-François Fortin 16 mars 2017

Gendarme Jean-François Fortin décédé en
 service commandé à l'âge de 29 ans,
 victime d'une crise cardiaque
.
Le jeudi 16 mars 2017 à Magny (28), en mission externe, le Gendarme Jean-François Fortin circule au volant d'un véhicule de dotation lorsqu'il est pris d'un malaise cardiaque. Son véhicule arrêté sur le bas-côté alerte une postière qui passait par là. Malgré l'intervention rapide de cette dernière et d'autres témoins puis des Sapeurs-Pompiers, le sous-officier décède le jour même après avoir été héliporté vers un hôpital.

L'autopsie révèlera qu'une malformation cardiaque très rare est à l'origine du décès.

Né le 08 décembre 1987 à Caen (14), le Gendarme Jean-François Fortin affichait 9 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté à la Brigade Territoriale de Courville-sur-Eure (28) depuis 4 ans et demi. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Maréchal des Logis-Chef. Pacsé depuis une semaine et sans enfant, il avait 29 ans.


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Dominique Salvadé 29 décembre 2016

Le jeudi 29 décembre 2016 à Besançon (25), en patrouille pédestre dans un centre commercial, l'Adjudant-Chef Dominique Salvadé est pris d'un malaise cardiaque. Malgré les soins immédiatement prodigués par ses camarades puis par les Sapeurs-Pompiers, le sous-officier décède peu après.

Né le 27 septembre 1965 à Fontenay-aux-Roses (92), l'Adjudant-Chef Dominique Salvadé était affecté à la Compagnie de Réserve Territoriale de Besançon. Ayant fait carrière en Gendarmerie, il avait pris sa retraite 1 mois plus tôt et il effectuait sa première mission en tant que réserviste. Marié et père de deux enfants, il avait 51 ans.


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Florian Gustave, Yassaad Boumssimrat et Théo Delpierre 23 décembre 2016

De gauche à droite : Gendarme Florian Gustave, Gendarme Adjoint Volontaire
 Yassaad Boumssimrat
 et Gendarme Adjoint Volontaire Théo Delpierre,
 décédés en service commandé à l'âge de 25, 26 et
 18 ans.
 En surveillance générale, ont trouvé la mort dans
 un accident de la route.

Le vendredi 23 décembre 2016 peu après 18 heures à Berneuil-en-Bray (60), en surveillance à bord d'un Renault Kangoo dans le cadre de la lutte contre les cambriolages, une patrouille de Gendarmerie circulant sur la route départementale 2 (devenue route métropolitaine 2) dérape dans une courte ligne droite et s'écrase latéralement contre un fourgon qui arrivait en sens inverse. Un troisième véhicule vient dans la foulée heurter l'arrière du fourgon. Éjectés du véhicule pour deux d'entre eux, le Gendarme Florian Gustave, le Gendarme Adjoint Volontaire Yassaad Boumssimrat et le Gendarme Adjoint Volontaire Théo Delpierre décèdent sur le coup. Dans le fourgon, Freddy Cheron (31 ans), Alexis Pautre (15 ans) et Antoine Pautre (21 ans) sont gravement blessés. Ces derniers survivront à leurs blessures mais l'un d'eux gardera d'importantes séquelles. L'occupant du troisième véhicule, une personne âgée, est légèrement blessé.

Les premières constatations mettent en évidence que la chaussée était glissante. Conclusions de l'enquête ignorées.

Né le 03 juillet 1991 à Domont (95), le Gendarme Florian Gustave affichait 2 ans de services dans l'Armée de Terre (1er RPIMa), 2 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté au Peloton de Surveillance et d'Intervention de la Gendarmerie de Méru (60) depuis septembre 2016. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Maréchal des Logis-Chef. Célibataire et sans enfant, il avait 25 ans.

Né le 24 octobre 1990 à Lille (59), le Gendarme Adjoint Volontaire Yassaad Boumssimrat affichait 6 mois de services dans l'Armée de Terre (RMT). Il avait rejoint la Gendarmerie en août 2016 et était affecté au PSIG de Méru depuis octobre 2016. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Gendarme. Célibataire et sans enfant, il avait 26 ans.

Né le 13 février 1998 à Sainte-Catherine (62), le Gendarme Adjoint Volontaire Théo Delpierre avait rejoint la Gendarmerie en septembre 2016 directement après sa sortie du lycée et était affecté au PSIG de Méru depuis novembre 2016. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Gendarme. Célibataire et sans enfant, il avait 18 ans.


Une stèle commémorative a été apposée
en 2017 près du lieu du drame.

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Régis Kessler 23 décembre 2016

Gendarme Régis Kessler, décédé en service commandé
 à l'âge de 30 ans. En surveillance générale, a trouvé
 la mort dans un accident de la route
.
Le vendredi 23 décembre 2016 vers 16 heures à Remire-Montjoly (Guyane), une patrouille de Gendarmerie circule en ligne droite sur la route nationale 4 lorsqu'une voiture arrivant en sens inverse se déporte soudainement sur la partie gauche de la chaussée, provoquant une violente collision. Dans la foulée, un autre véhicule vient heurter les deux autres déjà accidentés. Le Peugeot Partner sérigraphié se retourne sur le flanc dans un fosséTrès gravement blessé, le Gendarme Régis Kessler (passager avant) est évacué vers un hôpital où il succombe dans la journée. La Brigadière-Cheffe Sharona Renfurm (conductrice, 22 ans) et le Gendarme Adjoint de Réserve Kévine Vayaboury (passager arrière, 27 ans) sont légèrement blessés tout comme l'automobiliste à l'origine de l'accident ainsi que deux des trois occupants du troisième véhicule.

Âgé de 25 ans, le conducteur en cause est placé en garde à vue. Il expliquera s'être assoupi car il avait peu dormi la veille. Mis en examen pour homicide involontaire et libéré sous contrôle judiciaire, il est jugé en février 2017. Suites judiciaires ignorées.


Né le 20 août 1986 à Forbach (57), le Gendarme Régis Kessler affichait 11 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté à la Brigade Territoriale de Matoury depuis 1 an et demi. À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Défense Nationale (échelon or avec palme de bronze). À titre exceptionnel, il est nommé au grade d'Adjudant-Chef. Fils de gendarme, pacsé et sans enfant, il avait 30 ans.


Une stèle commémorative a été apposée à la BT de Matoury.

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Christian Rusig 27 novembre 2016

Major Christian Rusig, tué en service commandé à l'âge de
 55 ans. Repérant un véhicule suspect lors d'une intervention,
 s'est lancé à sa poursuite pour l'intercepter. Le conducteur
 refusant d'obtempérer,
 a tenté de l'interpeller après
 une perte de maîtrise et a
 trouvé la mort
 délibérément
 fauché par celui-ci,
 Victime du Devoir.
Dans la soirée du samedi 26 novembre 2016, le CORG de l'Ariège est contacté par le CODIS du même département, les Sapeurs-Pompiers intervenant pour un incendie de véhicule sur un chemin longeant une voie ferrée à Ussat (09). Une patrouille, composée du Major Christian Rusig et du Gendarme Guy Garros (48 ans), se transporte sur les lieux.

Vers 23 heures 15, les enquêteurs commencent à procéder aux constatations lorsqu'ils remarquent une Lancia Dedra qui, empruntant le chemin, fait à leur vue demi-tour à vive allure. Les deux militaires grimpent dans leur Peugeot Partner sérigraphié et rattrapent l'automobiliste au comportement troublant pour procéder à un contrôle. Suivi par le véhicule de Gendarmerie qui fait usage des avertisseurs spéciaux, l'individu refuse très clairement de s'arrêter mais son véhicule finit par déraper sur des gravillons avant de partir en tête à queue. Alors que le Major Rusig met tout juste pied à terre lampe torche en main, la Lancia redémarre en trombe et son conducteur vient volontairement heurter le sous-officier, le traînant sur plusieurs mètres puis roulant sur son corps. 
Mis en joue par le Gendarme Garros après un nouveau dérapage incontrôlé, l'agresseur est finalement contraint de s'immobiliser, lui et sa passagère étant interpellés peu après avec l'aide des renforts. Pris en charge dans un état très grave, le Major Rusig est héliporté au CHU de Toulouse (31) où il succombera à ses blessures le 27 novembre 2016 vers 05 heures.

Loïc Gekiere (30 ans) avait déjà été condamné à 27 reprises par la Justice pour (notamment) des cambriolages, des menaces de mort sur personnes dépositaires de l'autorité publique, des violences aggravées et une agression sexuelle sur mineur de 15 ans. Faisant l'objet d'une interdiction de paraitre dans le département de l'Ariège, il avait été condamné trois fois pour non-respect de cette interdiction, les deux premières fois à de la prison ferme et la dernière fois à de la prison avec sursis (quelques jours seulement avant les faits).
Le malfaiteur, qui affichait ouvertement sa haine des forces de l'ordre sur les réseaux sociaux et qui avait explicitement menacé des gendarmes lors de sa dernière interpellation, cumulait 12 années derrière les barreaux. Mis en examen et placé en détention provisoire pour meurtre d'une personne dépositaire de l'autorité publique, conduite sans permis, conduite sans assurance et non-respect d'une décision de Justice, il est jugé devant la Cour d'Assises de l'Ariège en mai 2019. Reconnu coupable de tous les faits, Gekiere est condamné à la réclusion criminelle dite à perpétuité assortie d'une période de sûreté de 20 ans. Ayant fait appel de la décision, il est rejugé devant la Cour d'Assises de Haute-Garonne en juin 2020 et condamné cette fois à 30 ans de réclusion criminelle avec une période de sûreté de 18 ans.

La passagère âgée de 21 ans au moment des faits, compagne du meurtrier, avait été mise en examen pour complicité de conduite sans permis. Sandy C. sera acquittée en mai 2019.

Né le 09 septembre 1961 à Toulouse (31), le Major Christian Rusig affichait 2 ans de services dans la Marine Nationale et 33 ans de services dans la Gendarmerie. Affecté à la Brigade Territoriale de Tarascon-sur-Ariège (09) depuis décembre 2006, il avait pris le commandement de l'unité en 2011. Déjà décoré de la Médaille Militaire, il devait prendre sa retraite un mois après son décès. À titre posthume, il reçoit la Croix de Chevalier de Légion d'Honneur, la Médaille de la Gendarmerie (avec palme de bronze) et est cité à l'Ordre de la Nation. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Chef d'Escadron. Marié, père de deux enfants âgés de 23 et 25 ans, il avait 55 ans.

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Jean-Christophe Bochet 06 juillet 2016

Gendarme Jean-Christophe Bochet, décédé 
en service commandé à l'âge de 38 ans.
 A trouvé la mort dans un accident de
 la route alors qu'il regagnait son
 unité à l'issue d'une patrouille
.
Le mercredi 06 juillet 2016 vers 18 heures à Orelle (73), alors qu'il regagnait son unité à l'issue d'une patrouille avec un autre gendarme motocycliste, le Gendarme Jean-Christophe Bochet perd le contrôle de sa moto dans un virage sur la route départementale 1006, chutant lourdement sur la chaussée. Malgré les soins rapidement prodigués par une infirmière qui passait sur les lieux par hasard, le sous-officier succombe à ses blessures le jour même.

L'enquête n'a vraisemblablement pas permis de déterminer les raisons de l'accident.

Né le 06 avril 1978 à Chambéry (73), le Gendarme Jean-Christophe Bochet était affecté à la Brigade Motorisée de Modane (73). À titre posthume, il est décoré de la Médaille de la Défense Nationale (échelon or). À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Pacsé et père d'un enfant, il avait 38 ans.


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Alain Nicolas 21 mai 2016

Adjudant Alain Nicolas, tué en service commandé à l'âge de
 38 ans. Appelé à intervenir sur un forcené 
auteur d'une
 tentative de meurtre dans un contexte intrafamilial
, a
 été pris sous le feu de ce dernier qui l'attendait en
 embuscade.
 Est tombé sous les balles,
 Victime du Devoir.
Le samedi 21 mai 2016 vers 09 heures à Gassin (83), un homme se saisit d'un fusil de chasse et ouvre le feu sur son ex-compagne avec laquelle il vit toujours. Légèrement blessée, la victime parvient à s'enfuir et à alerter la Gendarmerie. Rapidement, les premiers intervenants prennent position devant l'habitation du tireur. Vers 10 heures, treize gendarmes d'une Antenne GIGN arrivent sur les lieux. Les tentatives de contact restent sans effet. On ignore alors si l'homme est toujours dans son domicile.

Vers 11 heures, un groupe de militaires de l'AGIGN se dirige vers la maison pour effectuer une reconnaissance. Caché dans la végétation, fusil de chasse en main, le forcené guette le moindre mouvement. Les deux gendarmes qui s'approchent de lui sont pris par surprise. À l'instant même où il est repéré et face aux sommations qui lui sont faites, l'individu fait feu à deux reprises avant de regagner son domicile. L'Adjudant Alain Nicolas s'écroule, très gravement atteint à la gorge et à la tête par l'une des décharges de chevrotine. Malgré les soins qui lui sont immédiatement prodigués, le sous-officier succombe à ses blessures en quelques minutes.

Incendiant son habitation puis prenant la fuite par les bois bordant la propriété, le meurtrier se suicide par un tir en pleine tête peu après. 
Raymond Torresan (79 ans) n'avait jamais été condamné par la Justice mais il avait écopé, sur décision du Parquet, d'un rappel à la Loi par OPJ la même année pour violence sur son ex-compagne.

En décembre 2015, à moins de 10 kilomètres de Gassin, le Brigadier-Chef Principal Christophe Bouissou (Police Municipale) était tué par balles en service dans un contexte similaire. 
En 1997 à Gassin, c'est l'Adjudant René Frau qui était tué par balles en service, là encore dans un contexte intrafamilial.

Né le 18 avril 1978 à Saint-Etienne (42), l'Adjudant Alain Nicolas affichait 16 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté à l'Antenne du Groupe d'Intervention de la Gendarmerie Nationale d'Orange depuis 2 ans. Blessé en service à deux reprises par le passé, il était déjà décoré de la Médaille de la Gendarmerie (avec palme de bronze) et de la Médaille d'Honneur pour Acte de Courage et de Dévouement (échelon argent). À titre posthume, il reçoit la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur et la Médaille Militaire. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Capitaine. Marié, père de deux enfants âgés de 7 et 11 ans, il avait 38 ans.


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Jean-Christophe Royer, Dominique Jamet, Christophe Cavaillès et Lionel Loussalez Artets 20 mai 2016

De gauche à droite : Capitaine Jean-Christophe Royer, Major Dominique Jamet,
 Adjudant-Chef Lionel Loussalez-Artets
 et Adjudant-Chef Christophe Cavaillès,
 décédés en service aérien commandé à l'âge de 49, 48, 43 et 45 ans.
 
Participant à un exercice de sauvetage en montagne, ont trouvé
 la mort dans un crash accidentel d'hélicoptère,
 Victimes du Devoir.

Le vendredi 20 mai 2016 vers 09 heures à Cauterets (65), sur le mont Vignemale à plus de 3000 mètres d'altitude, un exercice de secours est réalisé par cinq gendarmes avec le concours d'un hélicoptère de Gendarmerie EC-145. Vers 12 heures 15, après que deux sauveteurs soient montés à bord, l'hélicoptère traverse le couloir de Gaube pour la troisième fois lorsque les pales du rotor principal viennent heurter une paroi rocheuse. Devenu incontrôlable, l'appareil entame une descente infernale et finit par s'écraser 600 mètres plus bas, complètement détruit. Le Capitaine Jean-Christophe Royer (pilote), le Major Dominique Jamet (mécanicien), l'Adjudant-Chef Christophe Cavaillès et l'Adjudant-Chef Lionel Loussalez-Artets décèdent sur le coup.

Il s'agit du plus grave accident impliquant un appareil de la Gendarmerie depuis 1984. Le dernier accident mortel remontait à 1997, date à laquelle le Major Roques et le Gendarme Dussaussay avaient trouvé la mort en opération de secours.

En novembre 2017, le Bureau Enquêtes Accidents pour la Sécurité Aéronautique d'État conclura que le crash est dû à une erreur de pilotage. L'hélicoptère venait de redécoller, il volait à environ 7 mètres du sol dans un couloir en précipice d'environ 18 mètres de large avec un rotor dont le diamètre est de 11 mètres, laissant une marge de manœuvre très limitée. Bien que le pilote avait une très grande expérience de vol en haute-montagne, la disposition des lieux et un manque de visibilité au moment du décollage étaient propices à une mauvaise perception des distances. La thèse la plus probable est que la paroi rocheuse de gauche, particulièrement imposante visuellement, aurait focalisé la concentration du pilote qui aurait ainsi moins prêter attention à celle de droite.

Né le 05 octobre 1966 à Tulles (19), le Capitaine Jean-Christophe Royer affichait 1 an de services dans l'Armée de Terre (BSPP) et 27 ans de services dans la Gendarmerie. Affecté au Détachement Aérien de Gendarmerie de Tarbes (65) depuis 2008, il comptabilisait 4300 heures de vol. Il avait commencé sa carrière en Gendarmerie Départementale (en brigade territoriale) avant de rejoindre les Forces Aériennes de la Gendarmerie en 1995. Ayant gravit tous les grades de sous-officier, il était devenu officier en 2007. Déjà décoré de la Médaille d'Honneur pour Acte de Courage et de Dévouement (échelon argent), il reçoit la Croix de Chevalier de l'Ordre National du Mérite et la Médaille de la Gendarmerie (avec palme de bronze) à titre posthume. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Lieutenant-Colonel. Marié et père de deux enfants, il avait 49 ans.

Né le 30 juillet 1967 à Tournon-sur-Rhône (07), le Major Dominique Jamet affichait 8 ans de services dans l'Armée de Terre (ALAT), 23 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté au DAG de Tarbes depuis 2004. Il avait rejoint directement les FAG à sa sortie d'ESOG. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Gendarmerie (avec palme de bronze). À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Chef d'Escadron. Marié et père d'un enfant, il avait 48 ans.

Né le 09 décembre 1972 à Pau (64), l'Adjudant-Chef Lionel Loussalez-Artets affichait 18 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté au Peloton de Gendarmerie de Haute-Montagne de Pierrefitte-Nestalas (65) depuis 2013. Passionné, il rejoignait directement une unité de montagne à sa sortie d'ESOG. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Gendarmerie (avec palme de bronze). À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Capitaine. Marié et père de deux enfants, il avait 43 ans.

Né le 26 décembre 1970 à Carcassonne (11), l'Adjudant-Chef Christophe Cavaillès affichait 15 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté au PGHM de Pierrefitte-Nestalas depuis 2010. Passionné lui aussi, avec une grande expérience dans le civil, il rejoignait directement une unité de montagne à sa sortie d'ESOG. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Gendarmerie (avec palme de bronze). À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Capitaine. Marié et père de deux enfants, il avait 45 ans.

À eux quatre, ces militaires totalisaient 16 lettres de félicitation et 7 témoignages de satisfaction.

Plaque commémorative apposée sur le lieu du drame.

(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Sébastien Conard 10 avril 2016

Gendarme Sébastien Conard décédé en service commandé
 à l'âge de 41 ans. Lors d'un bon de rattrapage pour
 intercepter un motard en infraction, a trouvé
 la mort
 dans un accident de la route,
 Victime du Devoir.
Dans la matinée du dimanche 10 avril 2016 à Vignoles (21), deux gendarmes motocyclistes réalisent des contrôles vitesse à l'aide d'un cinémomètre sur la route départementale 973. Vers 10 heures 30, la vitesse d'une moto est mesurée à 169 km/h au lieu des 90 autorisés.

Les militaires s'élancent pour rattraper et intercepter le contrevenant qui conserve son allure. Deux kilomètres plus loin en pleine ligne droite, commune de Beaune (21), le Gendarme Sébastien Conard circule devant son camarade en faisant usage des avertisseurs lumineux et sonores lorsqu'une Peugeot 206, arrivant en sens inverse, tourne sur sa gauche devant lui pour rejoindre une route secondaire. Ne pouvant éviter la collision, le Gendarme Conard vient heurter l'avant droit de la 206 à une vitesse estimée entre 90 et 110 km/h. Projeté à une trentaine de mètres du point de choc, le sous-officier est évacué au CH de Beaune où il succombe à ses blessures dans la journée.

Âgé de 68 ans, le conducteur de la 206 est légèrement blessé. Mis en examen pour homicide involontaire, il comparaîtra librement devant un tribunal correctionnel en 2018. Suites judiciaires ignorées.


Le motard en infraction ne sera pas identifié.

Né le 19 décembre 1974 à Saint-Dizier (52), le Gendarme Sébastien Conard affichait 17 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté à la Brigade Motorisée de Beaune (21) depuis 9 ans. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Défense Nationale (échelon or avec palme de bronze). À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. En concubinage et sans enfant, il avait 41 ans.

La 31ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Dijon (2021) porte le nom du MAJ Conard.

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Hocine Rebiha 20 février 2016

Gendarme Hocine Rebiha, décédé en service commandé
 à l'âge de 41 ans. Lors d'une mission de plongée sous-
marine visant à retrouver un jeune homme emporté
 par un fleuve, a trouvé la mort accidentellement,
 Victime du Devoir.
Dans la soirée du mercredi 17 février 2016 à Amiens (80), une voiture vient quitter la route et tomber dans le fleuve de la Somme. Deux occupants parviennent à s'extraire du véhicule. Aidés par des témoins, le conducteur de 21 ans et une passagère de 18 ans sont récupérés sains et saufs. Coincé dans l'habitacle de la voiture emportée par le courant, leur ami de 22 ans ne peut malheureusement pas être secouru malgré l'intervention de la Police Nationale et des Sapeurs-Pompiers.

Dans la matinée du vendredi 19 février 2016, plusieurs plongeurs de la Gendarmerie prêtent main forte aux effectifs de Police pour rechercher le disparu. A
lors qu'il venait de retrouver le véhicule accidenté, le Gendarme Hocine Rebiha est aspiré par un tourbillon. Perdant son détendeur au milieu d'un fort courant, le sous-officier se noie lorsqu'il est difficilement remonté à la surface par ses camarades. En arrêt cardiaque, le Gendarme Rehiba est réanimé puis évacué au CHU d'Amiens où il décède finalement dans l'après-midi du 20 février 2016.

Le corps sans vie du jeune homme de 22 ans sera retrouvé fin mars 2016. 
Le conducteur du véhicule tombé à l'eau, qui avait consommé du cannabis et était fortement alcoolisé au moment de l'accident (1,8 gramme d'alcool dans le sang) sera mis en examen pour l'homicide involontaire de son ami. Jugé devant le Tribunal Correctionnel d'Amiens en novembre 2017, il est condamné à 2 ans de prison dont 20 mois avec sursis.

Né le 11 septembre 1974 à Saint-Nazaire (44), le Gendarme Hocine Rebiha affichait 14 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté à la Brigade Fluviale de Gendarmerie de Noyon (60) depuis août 2015. Déjà décoré de la Médaille de la Défense Nationale (échelon or avec étoile de bronze) pour avoir effectué un dangereux sauvetage au large de la Martinique en 2011, il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Défense Nationale (échelon or avec palme de bronze) à titre posthume. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. En concubinage et sans enfant, frère d'un policier, il avait 41 ans.

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Éric Biot 30 septembre 2015

Le mercredi 30 septembre 2015 vers 12 heures 30 à Brion (89), regagnant son domicile à l'issue du service, le Maréchal des Logis-Chef Éric Biot circule au guidon de sa moto personnelle sur la route départementale 47 lorsqu'il est gravement blessé dans une collision frontale avec une Renault Clio qui arrivait en sens inverse et qui s'est déportée sur la partie gauche de la chaussée. Évacué vers un hôpital d'Auxerre (89), le sous-officier succombe deux heures plus tard.

Le conducteur en cause, âgé de 43 ans et indemne, est mis en examen pour homicide involontaire aggravé. Au moment des faits, il conduisait avec un taux d'alcool supérieur à 2 grammes par litre de sang et un autre automobiliste venait d'éviter de justesse une collision avec lui. Déjà condamné à deux reprises pour conduite sous l'empire d'un état alcoolique (avec une obligation de soins non respectée), le prévenu est jugé devant le Tribunal Correctionnel de Sens (89) en mars 2018. Reconnu coupable, il est condamné à 3 ans de prison dont 18 mois avec sursis ainsi qu'à une annulation du permis de conduire avec 3 ans d'interdiction de le repasser. Aucune faute de conduite n'est imputée au MDC Biot.

Né le 18 juillet 1968 à Migennes (89), le Maréchal des Logis-Chef Éric Biot affichait 29 ans de services et était affecté à la Brigade Motorisée de Joigny (89). Il avait été blessé en service en 2014, heurté par un véhicule lors d'un contrôle routier. Déjà décoré de la Médaille Militaire, il reçoit la Médaille de la Défense Nationale (échelon or avec palme de bronze) et la Médaille de la Sécurité Intérieure (échelon or) à titre posthume. À titre exceptionnel, il est nommé au grade d'Adjudant-Chef. Marié et père d'une fille, il avait 47 ans.

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Laurent Pruvot 25 août 2015

Gendarme Laurent Pruvot, tué en service commandé à l'âge
 
de 44 ans. De retour d'une mission, s'est porté en renfort
 pour neutraliser 
un individu armé déjà auteur d'un triple
 assassinat. Pris sous le feu avec ses camarades
 dont un fut blessé, e
st tombé sous les
 balles, Victime du Devoir.
Le 25 août 2015 peu après 16 heures à Roye (80), un individu muni d'un fusil de chasse ouvre le feu dans un camp de gens du voyage. Tandis que le CORG de la Somme reçoit plusieurs appels, des gendarmes entendent les coups de feu depuis les locaux de leur unité, situés à seulement quelques centaines de mètres du lieu des faits. Les militaires se transportent immédiatement, rejoints par un équipage de la Police Municipale de la commune (une des rares armée dans le département).

Dès leur arrivée rue du Mal Moncey, les premiers intervenants sont pris pour cibles par le tireur qui sort de sa caravane après l'avoir incendié. Deux véhicules sérigraphiés (un de Gendarmerie et celui de la PM) sont marqués par les impacts. Alors qu'il met tout juste pied à terre, le Gendarme Johan Lefevre (26 ans) est blessé au bras par des grains de plomb. Venu prêter main-forte au retour d'une mission, le Gendarme Laurent Pruvot se tient à couvert derrière un véhicule lorsqu'il s'écroule, très gravement atteint par une balle flèche ayant sectionné sa moelle épinière. Leurs camarades engagent la riposte à plusieurs reprises avant de finalement pouvoir maîtriser le forcené, grièvement touché. Rapidement pris en charge par les Sapeurs-Pompiers, les deux sous-officiers sont évacués au CHU d'Amiens (80). Le Gendarme Lefevre survivra à ses blessures mais le Gendarme Pruvot succombe dans la soirée. À l'intérieur du camp, on découvre les corps sans vie de Michel Baumgaertner (46 ans), Lovely Baumgaertner (8 mois) et Mallaurie Baumgaertner (19 ans), successivement assassinés dans des conditions particulièrement effroyables. Trois autres personnes, dont un enfant âgé de 3 ans, survivront aux graves blessures infligés par l'assassin.

Jusqu'ici inconnu de la Justice, Marcel Ruffet (72 ans) était copieusement alcoolisé (2,29 grammes d'alcool dans le sang). Déterminé à faire un carnage, il a tiré près de 40 fois en quelques minutes (39 munitions à grenaille et 1 balle flèche de calibre 12). Ex-forain qui ne faisait pas parti de la communauté des gens du voyage, il vivait dans le camp parmi ceux-ci bien qu'il nourrissait une haine féroce à leur égard. Soigné de ses blessures, il est mis en examen pour assassinats, tentatives d'assassinat, meurtre d'une personne dépositaire de l'autorité publique et tentatives de meurtre sur des PDAP. Placé en détention provisoire dès sa sortie de l'hôpital, il est jugé devant la Cour d'Assises de la Somme en avril et mai 2017, reconnu coupable et condamné à 30 ans de réclusion criminelle (période de sûreté ignorée).

Né le 14 août 1971 à Amiens (80), le Gendarme Laurent Pruvot affichait 22 ans de services dans la Gendarmerie. Affecté au Peloton Autoroute de Roye en 2001 après 7 ans dans la Gendarmerie Mobile, il avait rejoint l'ex-Brigade Rapide d'Intervention de Roye en 2011 qui, devenue Équipe Rapide d'Intervention, avait été intégrée au PA de Roye depuis janvier 2015. À titre posthume, il reçoit la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur, la Médaille Militaire, la Médaille de la Gendarmerie (avec palme de bronze) et est cité à l'Ordre de la Nation. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Sur le point de se marier avec sa nouvelle compagne, père de deux garçons âgés de 14 et 19 ans, il avait 44 ans.

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