Gérard Martinon 22 juillet 1969

Le 22 juillet 1969 vers 05 heures à Chamonix (74), en stage à l'École Nationale de Ski et d'Alpinisme, le Gendarme Gérard Martinon escalade la face est du Mont-Blanc avec un autre stagiaire, Claude Khatchadourian (26 ans). Alors qu'ils empruntent le difficile itinéraire de la Sentinelle-Rouge, les deux alpinistes sont entrainés dans une chute mortelle pour une raison indéterminée.

Originaire de Gap (05), le Gendarme Gérard Martinon était affecté à la Circonscription Régionale de Gendarmerie de Provence-Côte d'Azur. Marié et père de trois enfants, il avait 29 ans.

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Roger Tracq 07 juillet 1964

Gendarme Roger Tracq, décédé en service commandé.
 Secouriste s'entrainant en haute-montagne, a été pris
 dans une avalanche et a trouvé la mort avec 13
 autres personnes, Victime du Devoir.

Le 07 juillet 1964 à Chamonix-Mont-Blanc (74), participant à un entrainement avec 13 autres alpinistes, le Gendarme Roger Tracq décède avec tous ses compagnons, le groupe ayant été emporté par une avalanche lors de l'ascension de l'Aiguille Verte.

Le Gendarme Roger Tracq affichait 10 ans de services et était affecté au Peloton Spécialisé de Haute Montagne de Chamonix depuis 5 ans. Il s'était distingué en participant à de nombreuses opérations de sauvetage sur le massif du Mont-Blanc, parfois au péril de sa vie. À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Gendarmerie.

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Alfred Chatelain 1er décembre 1963

Le 1er décembre 1963 à Samoëns (74), le Gendarme Alfred Chatelain décède en service commandé dans un accident de la circulation routière.

Né le 28 septembre 1914 à Armoy (74), le Gendarme Alfred Chatelain était affecté à la 8ème Légion ter de Gendarmerie Départementale. Marié et père d'un enfant, il avait 49 ans.

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Bernard Collard 02 août 1957

Lieutenant Bernard Collard, décédé en service aérien
 commandé à l'âge de 30 ans. Au retour d'une mission
 de secours en haute-montagne, a trouvé la mort avec
 trois autres sauveteurs dans le crash accidentel
 de son hélicoptère, Victime du Devoir.

Le 02 août 1957, un hélicoptère de Gendarmerie SNCASE SE 3130 Alouette II décolle de Bron (69) pour se rendre à Chamonix-Mont-Blanc (74) où un alpiniste a été victime d'une grave chute en haute-montagne, à environ 2400 mètres d'altitude.

Arrivés à destination, les secours ne peuvent cependant que constater le décès de Charles-Henri Vélin (69 ans). Alors que trois sauveteurs restent sur les lieux de l'accident, le corps du défunt est héliporté vers l'hôpital le plus proche. Pilotant l'hélicoptère, le Lieutenant Bernard Collard va ensuite récupérer les membres d'équipage laissés sur place. Une fois ceci fait, sur le chemin du retour, un nouveau drame va se produire. Survolant la montagne à près de 3000 mètres d'altitude et propulsé par un vent très violent, l'appareil entre en collision avec une paroi rocheuse. Devenu incontrôlable, l'aéronef finit par s'écraser très violemment, tuant sur le coup le LNT Collard, un policier de la CRS n°147 de Grenoble (38) ainsi que les sauveteurs civils Jean Ducroz (28 ans, marié et père d'un enfant) et René Rionda (35 ans, marié et père d'un enfant) trouvent la mort dans ce crash.

Né le 13 juillet 1927 à Châlons-sur-Marne devenu Châlons-en-Champagne (51), le Lieutenant Bernard Collard affichait 5 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté à la Section Hélicoptères de la 8ème Région de Gendarmerie à Bron depuis le 1er août 1957. Premier officier de Gendarmerie à être breveté pilote d'hélicoptère, il avait effectué plusieurs missions en zone de guerre en Indochine et en Algérie. À titre posthume, il reçoit la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur, la Médaille de la Gendarmerie et la Médaille d'Honneur pour Actes de Courage et de Dévouement (échelon or). Il avait 30 ans.

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Louis Rollin 11 décembre 1951

Gendarme Louis Rollin, tué en service commandé
 à l'âge de 36 ans. Luttant lors d'une perquisition
 avec un malfaiteur armé qu'il était venu
 interpeller, est tombé sous les balles,
 Victime du Devoir.

Le 11 décembre 1951 dans le petit village d'Orcier (74), deux gendarmes se présentent au domicile d'une femme pour y interpeller son ami allemand, ancien soldat de la Wehrmacht fait prisonnier de guerre pendant un temps, revenu en France en 1950 et suspecté d'avoir volé 5000 francs à l'un de ses collègues de travail.

Tandis que le Gendarme Tissot surveille la propriétaire des lieux qui nie la présence du mis en cause, le Gendarme Louis Rollin inspecte le reste du logement. Débusqué dans la cave de l'habitation, l'homme recherché s'avère armé d'un revolver. Alors que le Gendarme Rollin tente de le maîtriser, il ouvre le feu sur le militaire qui s'écroule sans avoir eu le temps de riposter. Désormais seul, son camarade tient la position jusqu'à l'arrivée des renforts. Après une fusillade, des grenades lacrymogènes sont lancées pour incapaciter le tireur. On découvre alors le corps du sous-officier, tué par une balle qui a transpercé son cœur, ainsi que le corps de son meurtrier, Karl Bessel, qui s'est suicidé d'une balle en pleine tête.

L'enquête établira que le meurtrier était bien coupable du vol. Son hébergeuse, madame Beaubier, est inculpée pour complicité de meurtre et placée en détention préventive. Suites judiciaires ignorées la concernant.

Né le 06 novembre 1915 à Viry (74), le Gendarme Louis Rollin était affecté à la Brigade Territoriale de Thonon-les-Bains (74). Durant la seconde guerre mondiale, il était homologué dans la Résistance. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire, la Médaille de la Gendarmerie (avec grenade de bronze) et la Médaille d'Honneur pour Actes de Courage et de Dévouement (échelon or). Marié et père de trois enfants âgés de 4, 5 et 9 ans, il avait 36 ans.

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Jean Daniel 1er juin 1950

Le 1er juin 1950 à Bonneville (74), le Gendarme Jean Daniel trouve accidentellement la mort en service commandé.

Né le 14 octobre 1904 à Belle-Isle-en-Terre (22), le Gendarme Jean Daniel était affecté à la 8ème Légion ter de Gendarmerie. Marié et père d'un enfant, il avait 45 ans.

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Gilbert Castets 31 mai 1940

Lieutenant Gilbert Castets, décédé en service commandé
 à l'âge de 29 ans. Durant la seconde guerre mondiale,
 a trouvé accidentellement la mort en haute-
montagne, Victime du Devoir.

Le 31 mai 1940 à Chamonix-Mont-Blanc (74), chargé de la défense d'un sous-quartier de haute altitude, le Lieutenant Gilbert Castets se tue accidentellement au cours d'une mission de reconnaissance dans le couloir de l'Aiguille.

Né le 10 janvier 1911 à Bellefontaine (39), le Lieutenant Gilbert Castets était affecté à la 3ème Légion de la Garde Républicaine Mobile et détaché au 199ème Bataillon de Chasseurs de Haute-Montagne (Armée de Terre) en raison de la guerre. À titre posthume, il reçoit la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur et fait l'objet d'une citation sans croix à l'Ordre de l'Armée. Marié et père d'un enfant, il avait 29 ans.

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