Information importante :

Non officiel, ce site n'engage pas la responsabilité de la Gendarmerie Nationale.

Vincent Thorez 23 mai 1993

Gendarme Vincent Thorez, tué en service commandé
 à l'âge de 28 ans. Alors qu'il intervient pour une
 altercation entre
 voisins, a été pris pour cible
 dès son arrivée par un protagoniste
 armé.
 Est tombé sous les balles,
 Victime
 du Devoir.
Le 23 mai 1993 vers 21 heures, le Maire de Circourt (88) contacte le CORG des Vosges pour signaler
 une énième altercation entre deux habitants. Un homme a jeté des cailloux sur sa voisine avant de la menacer avec un fusil et de tirer plusieurs coups de feu en l'air. 
Une patrouille de Gendarmerie, prêtant main forte à l'unité locale déjà occupée sur une intervention, se transporte rapidement sur place.

Alors que les Gendarmes Vincent Thorez et Éric Savouret arrivent tout juste sur les lieux, un nouveau coup de feu retentit en provenance de la propriété de l'inquiétant personnage. Une balle de gros calibre vient traverser la vitre avant passagère du véhicule sérigraphié, atteignant à la gorge le Gendarme Thorez qui, assis derrière le volant, descend de voiture avant de s'écrouler. Rattrapé par le Gendarme Savouret alors qu'il tentait de s'enfuir à pied, le tireur est maîtrisé sans usage des armes. Malgré l'intervention rapide des secours, le sous-officier touché succombe rapidement à sa blessure.

Générateur de multiples interventions depuis 1989 (son fusil lui avait été saisi puis rendu sur décision judiciaire), Robert Bontemps (40 ans) s'avère être copieusement alcoolisé (2,29 grammes d'alcool par litre de sang). 
Mis en examen et placé en détention provisoire pour meurtre d'un agent de la force publique, il sera jugé en juin 1996 par la Cour d'Assises des Vosges et condamné à 20 ans de réclusion criminelle (période de sûreté ignorée).

Né le 18 décembre 1964 à Dunkerque (59), le Gendarme Vincent Thorez affichait 5 ans de services. Sorti de l'ESOG de Montluçon (131ème promotion), il était affecté à la Brigade Territoriale de Xertigny (88). À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Gendarmerie. Marié, père de trois filles dont l'une naîtra après son décès, il avait 28 ans.


(merci de me contacter si vous avez plus d'informations à ce sujet)

Sources :
- Livre d'or de la Gendarmerie année 1993
- France 2, JT 20h du 24 mai 1993
-https://abonnes.lemonde.fr/archives/article/1993/05/26/un-forcene-tue-un-gendarme-dans-les-vosges_3950152_1819218.html
-https://www.letelegramme.fr article du 08 juin 1996
-https://www.vosgesmatin.fr/edition-d-epinal/2018/06/07/les-gendarmes-n-oublient-pas-leur-collegue-vincent-thorez
-https://www.vosgesmatin.fr/faits-divers-justice/2021/05/20/violence-contre-les-forces-de-l-ordre-l-uniforme-de-la-republique-une-cible
- Journal Sud-Ouest, en date du 25 mai 1993

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Les commentaires étant soumis à modération, leur publication est différée. Tout commentaire injurieux ou hors-sujet sera systématiquement refusé. Pour une demande particulière merci d’utiliser l’onglet suivant : https://gendarmeriehommage.blogspot.com/p/contact.html