Le 07 juin 1940 à Essertaux (80), commandant par l'exemple sa compagnie lors d'un engagement contre une unité d'infanterie allemande supérieure en nombre appuyée par l'artillerie et les blindés, le Capitaine Louis Fouladou se saisit d'un fusil-mitrailleur, assurant lui-même la riposte pour défendre le repli de ses derniers hommes. Blessé par balle, son FM rendu hors d'usage, l'officier continue à livrer une résistance acharnée avec un fusil à canon court, luttant contre l'ennemi jusqu'à ce que, après une nouvelle blessure par balle, il sombre dans le coma. Évacué par ses camarades, a succombé à ses blessures le 16 juin 1940 dans un hôpital d'Amiens (80).
Né le 14 octobre 1904 à Tonnay-Charente (17), le Capitaine Louis Fouladou était affecté à la 9ème Légion de la Garde Républicaine Mobile et détaché au 63ème Régiment d'Infanterie (Armée de Terre) en raison de la guerre. À titre posthume, il reçoit la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur et la Croix de Guerre 39-45 (avec palme de bronze). Il avait 35 ans.
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