Marius Chassang 10 juin 1940

Gendarme Marius Chassang (à gauche) et Gendarme Ernest Nézeys (à droite),
 tués en service commandé tous deux à l'âge de 38 ans. Durant la seconde
 guerre mondiale, sont tombés à la défense de la Patrie, Victimes du Devoir.

Le 10 juin 1940 à Épernay (51), assurant la garde d'un pont utilisé pour l'évacuation des civils, les Gendarmes Marius Chassang et Ernest Nézeys demeurent sur place et continuent d'assurer leur mission malgré les bombardements de l'aviation allemande. Ont été tués à leur poste de combat par l'explosion d'une torpille aérienne ennemie.

Né le 11 avril 1902 à Paulhac devenu Paulhac-en-Margeride (48), le Gendarme Marius Chassang était affecté à la 14ème Légion de Gendarmerie et détaché à la prévôté de la 6ème Armée (Armée de Terre) en raison de la guerre. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Croix de Guerre 39-45 (avec étoile d'argent). Marié et père de deux enfants, il avait 38 ans.

Né le 26 mai 1902 à La Ricamarie (42), le Gendarme Ernest Nézeys était également affecté à la 14ème LG et détaché à la prévôté de la 6ème Armée. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Croix de Guerre 39-45 (avec étoile d'argent). Marié, il avait 38 ans.

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Clément Robin et Auguste Boizet 31 mai 1940

Le 30 mai 1940 à Nogent-l'Abbesse (51), chargés de s'assurer de l'évacuation de la totalité des munitions entreposées au fort du village, les Gendarmes Clément Robin et Auguste Boizet sont gravement blessés dans des circonstances indéterminées. Évacués vers l'Hôpital Cognacq-Jay de Reims (51), les deux sous-officiers succombent à leurs blessures le 31 mai 1940.

Né le 04 juin 1912 à Sailly (08), le Gendarme Clément Robin était affecté à la 6ème Légion de Gendarmerie et détaché à la 11ème Section de la Gendarmerie de l'Air. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Croix de Guerre 39-45 (avec étoile de bronze). Marié, il avait 27 ans.

Né le 15 avril 1902 à Artaise-le-Vivier (08), le Gendarme Auguste Boizet était affecté à la 6ème LG et détaché à la 11ème SGA. Déjà décoré de la Médaille Militaire, il reçoit à titre posthume la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur et la Croix de Guerre 39-45 (avec étoile d'argent). Marié, il avait 38 ans.

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Louis Berthomé 23 mai 1940

Le 13 mai 1940 à Bazancourt (51), le Garde Louis Berthomé est très gravement blessé au combat au cours d'un bombardement de l'aviation allemande. Évacué vers un hôpital de Tours (37), le sous-officier succombe à ses blessures le 23 mai 1940.

Né le 27 janvier 1914 à Saint-Hilaire-de-Riez (85), le Garde Louis Berthomé était affecté à la 1ère Légion de la Garde Républicaine Mobile et détaché au 45ème Bataillon de Chars de Combat de la Gendarmerie en raison de la guerre. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Croix de Guerre 39-45 (avec étoile de vermeil). Il avait 26 ans.

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Charles Fourage 19 mai 1940

Le 19 mai 1940 à Vitry-le-François (51), s'étant assuré d'abord de l'évacuation du personnel placé sous ses ordres lors d'une attaque de l'aviation allemande, l'Adjudant Charles Fourage est tué par le bombardement alors qu'il rejoignait un abri anti-aérien en dernier.

Né le 25 février 1898 à Barbâtre (85), l'Adjudant Charles Fourage était affecté à la 22ème Légion de la Garde Républicaine Mobile et détaché à la prévôté du Centre de Rassemblement des Permissionnaires (F) de Vitry-le-François en raison de la guerre. Déjà décoré de la Médaille Militaire, il reçoit à titre posthume la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur et la Croix de Guerre 39-45 (avec étoile d'argent). Marié et père d'un enfant, il avait 42 ans.

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Jean-Marie Amiot 17 mai 1940

Le 15 mai 1940 à Sainte-Menehould (51), le Garde Jean-Marie Amiot est gravement blessé dans des circonstances ignorées. Évacué vers l'hôpital complémentaire de la ville, le sous-officier succombe à ses blessures le 17 mai 1940.

Né le 22 février 1910 à Montceau-les-Mines (71), le Garde Jean-Marie Amiot était affecté à la 1ère Légion de la Garde Républicaine Mobile et détaché à la prévôté de la 2ème Armée en raison de la guerre. Il était déjà décoré de la Croix de Guerre 39-45 (avec étoile de bronze) pour avoir tenu, malgré un ordre de repli, un poste frontière isolé et menacé par les troupes allemandes en 1939. Il avait 30 ans.

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René Lubineau 16 mai 1940

Adjudant-Chef René Lubineau, tué en service commandé
 à l'âge de 40 ans. Durant la seconde guerre mondiale,
 est tombé à la défense de la Patrie,
 Victime du Devoir.

Le 13 mai 1940 à Bazancourt (51), l'Adjudant-Chef René Lubineau est gravement blessé au cours d'un engagement contre les troupes allemandes. Évacué vers un hôpital de Reims (51), le sous-officier succombe à ses blessures le 16 mai 1940.

Né le 11 septembre 1899 à Neuvy-sur-Barangeon (18), l'Adjudant-Chef René Lubineau était affecté à la 1ère Légion de la Garde Républicaine Mobile et détaché au 45ème Bataillon de Chars de Combat de la Gendarmerie en raison de la guerre. Déjà décoré de la Médaille Militaire, il reçoit à titre posthume la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur et la Croix de Guerre 39-45 (avec palme de bronze). Marié, il avait 40 ans.

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Ferdinand Escolivet 05 janvier 1940

Le 05 janvier 1940, hospitalisé à Vitry-le-François (51), le Maréchal des Logis-Chef Ferdinand Escolivet décède des suites d'une maladie contractée aux armées.

Né le 05 avril 1903 à Bricquebrosq (50), le Maréchal des Logis-Chef Ferdinand Escolivet était affecté à la 3ème Légion de Gendarmerie et détaché à la prévôté de la 5ème Division d'Infanterie Motorisée (Armée de Terre) en raison de la guerre. Proposé une fois pour la Médaille Militaire et deux fois pour la Croix de Guerre 39-45 à titre posthume (propositions refusées en 1943). Marié, il avait 36 ans.

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Alphonse Brobeck et Émile Tremblay 06 décembre 1939

Le 06 décembre 1939 à Cauroy-lès-Hermonville (51), circulant avec un side-car au hameau du Luxembourg, les Gardes Alphonse Brobeck et Émile Tremblay décèdent dans un accident de la circulation en service commandé.

Né le 1er novembre 1911 à Ballersdorf (68), le Garde Alphonse Brobeck était affecté à la 7ème Légion de la Garde Républicaine Mobile. Il avait 28 ans.

Né le 03 juillet 1905 à Pouancé devenu Ombrée d'Anjou (49), le Garde Émile Tremblay était également affecté à la 7ème LGRM. Proposé pour la Médaille Militaire à titre posthume 24 ans plus tard (vraisemblablement non attribuée). Il avait 34 ans.

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