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| Garde Henri Boudey (à gauche) et Garde Jean-Louis Jaouen (à droite), tués en service commandé à l'âge de 28 et 27 ans. Durant la guerre d'Indochine, ont trouvé la mort au combat, Victimes du Devoir. |
Le 26 novembre 1949 à Su Yut, près de Son Tay (Viêt Nam anciennement Tonkin), leur poste à nouveau pris d'assaut par le Viêt Minh après une attaque particulièrement intense en début d'année, les Gardes Henri Boudey et Jean-Louis Jaouen parviennent avec leurs camarades vietnamiens à défendre la position durant 3 jours, malgré l'absence de renforts et face à des insurgés très largement supérieurs en nombre et en armement. Le 29 novembre 1949, ne pouvant plus contenir l'ennemi par manque de munitions, les Gardes Boudey et Jaouen livrent une ultime résistance aux côtés de leurs hommes avant de disparaitre. Les deux sous-officiers seront déclarés morts par jugement.
Né le 21 février 1921 à Cudos (33), le Garde Henri Boudey affichait 4 ans de services et était affecté à la 3ème Légion de Marche de la Garde Républicaine. Formé au Centre d'Instruction de Mamers, il est affecté à la Légion de Gendarmerie d'Occupation en Allemagne puis à la 1ère Légion de Gendarmerie d'Intervention avant son départ pour l'Indochine. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Croix de Guerre TOE (avec palme de bronze). Célibataire sans enfant, il avait 28 ans.
La 8ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Libourne (2003) porte le nom du GRD Boudey.
Né le 12 avril 1922 à Cléder (29), le Garde Jean-Louis Jaouen affichait 2 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté à la 3ème LMGR. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Croix de Guerre TOE (avec étoile d'argent). Marié sans enfant, il avait 27 ans.
La 27ème promotion de sous-officiers de Gendarmerie de l'école de Châteaulin (2008) porte le nom du GRD Jaouen.
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