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Cédric Gouadon 29 juillet 2018

Adjudant Cédric Gouadon, décédé en service commandé
 à
 l'âge de 33 ans. Procédant à des contrôles en poste
 fixe, a tenté 
de rattraper un véhicule dont le conducteur
 refusait vraisemblablement d'obtempérer et
 a trouvé la
 mort
 dans un accident de la route, Victime du Devoir.
Le dimanche 29 juillet 2018 vers 01 heure 30 à Saint-Martin-aux-Chartrains (14), six gendarmes dont deux motocyclistes réalisent des contrôles aléatoires sur la route départementale 677 lorsqu'ils remarquent l'arrivée d'un automobiliste hésitant qui, désigné pour un contrôle alors qu'il se trouve à quelques dizaines de mètres du dispositif parfaitement signalé, change brusquement de direction pour partir en trombe sur la route départementale 58.

Décidés à procéder à l'interception de l'individu qui prend la fuite, l'Adjudant Cédric Gouadon et le second gendarme motocycliste grimpent rapidement sur leurs motos. Partant le premier, l'Adjudant Gouadon démarre avec les avertisseurs lumineux et sonores et devance son camarade qui le perd alors de vue. Retrouvé inanimé en bordure de chaussée, l'Adjudant Gouadon a chuté lourdement dans un virage quelques centaines de mètres plus loin. A-t-il perdu le contrôle de sa moto ou a-t-il évité une embardée de l'automobiliste poursuivi ? On ne le saura jamais. Évacué au CH de Caen (14), le sous-officier succombe à ses blessures le jour même vers 06 heures.

Le véhicule suspect ne sera pas identifié.

Né le 26 février 1985 à Bondy (93), l'Adjudant Cédric Gouadon affichait 15 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté au Peloton Motorisée de Pont-l'Évêque (14) depuis avril 2016. Devenu GAV en 2003 (école de Châteaulin), il avait rejoint la BT de Troarn (14). Sous-officier depuis 2006 (école de Châtellerault) et OPJ depuis 2011, il était successivement affecté à la BT de Morteaux-Coulibœuf (14), à la BRI de Caen puis au PMO de Caen (en ERI). Déjà décoré de la Médaille de la Défense Nationale (échelon or) et de la Médaille de la Protection Militaire du Territoire (agrafe trident), il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Défense Nationale (échelon or avec palme de bronze) à titre posthume. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Pacsé, père d'une fille âgée de 11 ans, il avait 33 ans.

En juin 2019, une plaque commémorative a été apposée en sa mémoire dans la caserne du PMO de Pont-l'Évêque.

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Stéphane Quille 15 juillet 2018

Le 15 juillet 2018 aux Abymes (Guadeloupe), l'Adjudant Stéphane Quille décède en service commandé dans des circonstances ignorées.

Né le 13 juillet 1979 à Armentières (59), l'Adjudant Stéphane Quille était affecté à la Section Aérienne Gendarmerie de Pointe-à-Pitre. Marié et père de deux enfants, il avait 39 ans.

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Guillaume Derouen 03 juillet 2018

Garde Guillaume Derouen, décédé en service commandé
 à l'âge de 40 ans. Alors qu'il rejoignait l'escorte d'un
 DPS
, a trouvé la mort dans un accident
 de la route, 
Victime du Devoir.
Dans la matinée du mardi 03 juillet 2018 à Attainville (95), sollicité pour le transfèrement d'un détenu particulièrement signalé, le Garde Guillaume Derouen circule sur la route nationale 104 en direction de Roissy-en-France (95) lorsque, surpris par un embouteillage, il percute violemment l'arrière d'une voiture le précédant. Héliporté vers un hôpital de Clamart (92), le sous-officier succombe à ses blessures dans l'après-midi.

Né le 05 juillet 1977 à Paris (75), le Garde Guillaume Derouen affichait 16 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté à l’Escadron Motocycliste de la Garde Républicaine à Dugny (93). Déjà décoré de la Médaille de la Défense Nationale (échelon argent), il reçoit la Médaille de la Défense Nationale (échelon or avec palme de bronze) à titre posthume. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Pacsé, père de deux enfants âgés de 1 et 8 ans, il avait 40 ans.


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Philippe Hervé 08 mai 2018

Gendarme Philippe Hervé, décédé en service commandé
 à
 l'âge de 43 ans. A trouvé la mort dans un accident
 de la route alors qu'il effectuait un trajet en
 lien avec une procédure police route
.
Le mardi 08 mai 2018 vers 12 heures 15 à Saint-Gildas-de-Rhuys (56), effectuant une liaison à la suite du contrôle d'un automobiliste dépisté positif à l'alcool, le Gendarme Philippe Hervé circule sur la route départementale 198 lorsqu'il vient heurter un SUV qui arrivait en sens inverse et qui a tourné pour rejoindre une route secondaire, lui barrant le passage. Gravement blessé, le sous-officier décède sur le lieu de l'accident malgré l'intervention rapide des secours.

Âgé de 50 ans, le conducteur du SUV est légèrement blessé. Mis en examen pour homicide involontaire, il est jugé devant le Tribunal Correctionnel de Vannes (56) en septembre 2019. L'attitude du prévenu est dénoncé par le Procureur de Vannes. Ce dernier incrimine en effet le défunt en déclarant qu'il n'a commis aucune maladresse et qu'il s'agit uniquement de la faute du gendarme qui roulait selon lui beaucoup trop vite, allant même jusqu'à porter plainte dès le lendemain des faits contre le gendarme décédé. Si plusieurs témoins affirment en effet que le gendarme roulait vite, ils estiment que sa vitesse était de l'ordre de 90 à 100 km/h, vitesse confirmée par l'expert désigné par l'autorité judiciaire. Reconnu coupable, le prévenu est condamné à 12 mois de prison avec sursis, à une annulation de son permis de conduire durant 6 mois et à 500 euros d'amende. Verdict confirmé par la Cour d'Appel de Rennes (35) en novembre 2020 et pourvoi rejeté par la Cour de Cassation en novembre 2021.


Né le 15 juin 1974 à Vannes, le Gendarme Philippe Hervé affichait 19 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté à la Brigade Motorisée de Theix-Noyalo (56) depuis 3 ans. Déjà décoré de la Médaille de la Défense Nationale (échelon argent) et de la Médaille de la Protection Militaire du Territoire (agrafe trident), il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Défense Nationale (échelon or avec palme de bronze) à titre posthume. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Fils et petit-fils de gendarmes, célibataire et sans enfant, il avait 43 ans.


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Arnaud Beltrame 24 mars 2018

Lieutenant-Colonel Arnaud Beltrame, tué en service commandé
 
à l'âge de 44 ans. Engagé parmi les primo-intervenants sur les
 lieux d'un attentat lié à l'islam radical
, s'est volontairement
 substitué à une otage en restant seul avec
 un terroriste
 déjà auteur d'un triple assassinat. Désarmé, a été
 
blessé par balles puis mortellement atteint au
 couteau dans une lutte avant l'assaut.
 E
st tombé Victime du Devoir.
Le vendredi 23 mars 2018 peu après 10 heures à Carcassonne (11), un individu s'approche d'une Opel Corsa stationnée sur un parking, il exhibe une arme de poing de calibre 7,65 mm et ouvre le feu à bout portant sur les deux occupants du véhicule. Atteints à la tête, Jean Mazières (61 ans) est tué sur le coup tandis que Renato Silva (26 ans) survivra avec d'importantes séquelles. Après avoir éjecté les deux victimes, l'assassin s'empare de la voiture et se dirige vers la caserne du 3ème RPIMa (Armée de Terre), place Général de Gaulle. Décidé à assassiner des militaires qui en sortiraient, il se ravise par manque d'opportunité. Errant désormais au hasard dans la ville, il croise sur l'avenue du Général Leclerc quatre policiers de la CRS n°53 qui, non armés, rentraient d'un footing et s'apprêtaient à regagner le cantonnement de la CRS n°57 où ils étaient logés durant leur déplacement. Le criminel met pied à terre pour faire feu à 7 reprises, blessant gravement le Brigadier Frédéric Poirot (43 ans).

Échappant aux recherches des forces de l'ordre, le tueur parvient à quitter Carcassonne pour aller à Trèbes (11). Vers 10 heures 30, il stationne l'Opel volée sur le parking d'un Super U, route de Narbonne. Pénétrant dans le supermarché, il tire froidement sur un client et un employé du magasin avant de lancer une grenade qui n'explose pas. Hervé Sosna (65 ans) et Christian Medves (50 ans) sont mortellement touchés à bout portant. Plusieurs personnes s'échappent du commerce tandis que d'autres se cachent à l'intérieur. Le CORG de l'Aude reçoit plusieurs appels de témoins et de nombreuses patrouilles de Gendarmerie convergent alors sur la position. Les premiers intervenants sont sur place en quelques minutes. Entre-temps, l'auteur se retranche dans la salle des coffres où une employée s'était réfugiée. Il la prend en otage et s'en servira comme bouclier humain face aux gendarmes qui rentrent dans le bâtiment vers 11 heures 20. Accompagné de plusieurs camarades du PSIG de Carcassonne, le Lieutenant-Colonel Arnaud Beltrame tente d'entamer une négociation et se propose spontanément en échange de la libération de la femme de 39 ans, pleinement conscient du danger. L'homme, qui se revendique « soldat de l'état islamique 
», finit par accepter à condition que l'officier lui remette son arme.

Peu de temps après l'échange, le fanatique prétend avoir des explosifs et menace de les faire exploser si les autres gendarmes ne sortent pas du supermarché. Le Lieutenant-Colonel Beltrame ordonne alors à ses subordonnés de s'éloigner. 
Dans les minutes qui suivent, l'Antenne GIGN de Toulouse (31) arrive sur place. L'officier restera près de 3 heures seul avec son preneur d'otage jusqu'à ce qu'un contact soit établi entre ce dernier et un négociateur du GIGN vers 14 heures. La négociation tourne court et une lutte est audible entre l'officier et le terroriste. L'assaut est lancé par les gendarmes de l'AGIGN de Toulouse, qui déploreront deux blessés par balles avant que le terroriste ne soit définitivement neutralisé. Retrouvé au sol, le Lieutenant-Colonel Beltrame a été atteint par 3 balles non létales provenant de sa propre arme avant d'avoir été frappé à la gorge avec un couteau. Évacué au CH de Carcassonne, il succombe à ses blessures le 24 mars 2018 vers 05 heures.

L'auteur des faits est identifié comme étant Radouane Lakdim (25 ans), un franco-marocain fiché S depuis 2014 pour ses liens avec l'islam radical et déjà condamné par la Justice à 5 reprises pour divers délits non liés au terrorisme. Entre mars 2018 et décembre 2018, Marine Péquignot (18 ans), Samir M., Ahmed A. et Sofian B. sont mis en examen et placés en détention provisoire pour association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste. Baghdad H. est quant à lui mis en examen pour non dénonciation de crime terroriste mais laissé libre sous contrôle judiciaire. En 2019, Reda E. (29 ans) et Soufiane M. (27 ans) sont eux aussi mis en examen pour association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et détention d'armes de catégories A et B en lien avec une entreprise terroriste, libérés sous contrôle judiciaire.

Né le 18 avril 1973 à Étampes (91), le Lieutenant-Colonel Arnaud Beltrame affichait 6 ans de services dans l'Armée de Terre et 17 ans de services dans la Gendarmerie. Affecté au Groupement de Gendarmerie de l'Aude depuis 1 an en tant qu'officier adjoint de commandement, il était déjà décoré de la Croix de Chevalier de l'Ordre National du Mérite, de la Croix de la Valeur Militaire (avec étoile de bronze), de la Médaille de la Défense Nationale (échelon or) et de la Médaille d'Honneur des Affaires Étrangères (échelon argent). À titre posthume, il reçoit la Croix de Commandeur de la Légion d'Honneur, la Médaille de la Gendarmerie (avec palme de bronze), la Médaille d'Honneur pour Acte de Courage et Dévouement (échelon or), la Médaille de la Sécurité Intérieure (échelon or) et est cité à l'Ordre de la Nation. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Colonel. Marié civilement et sans enfant, il devait prochainement se marier religieusement. Il avait 44 ans.

Sa dépouille est inhumée aux Invalides après un hommage national. La 124ème promotion d'officiers de Gendarmerie de l'école de Melun (2018) porte le nom du COL Beltrame. Dans de nombreuses communes, des places, des rues et des squares portent également son nom.

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Régis Gueugneau 16 mars 2018

Le vendredi 16 mars 2018 vers midi à Talus-Saint-Prix (51), en service police route à moto, l'Adjudant Régis Gueugneau et le Gendarme Jean-Charles Cailbeaux circulent sur la route départementale 951 lorsque, à la sortie d'un virage, ils sont heurtés frontalement par un automobiliste au volant d'une Peugeot 306 qui arrivait en sens inverse et qui s'est brusquement déporté sur la partie gauche de la chaussée. Éjectés des motos, les deux militaires sont gravement blessés. Malgré les soins immédiatement prodigués par un ambulancier qui passait par hasard, l'Adjudant Gueugneau succombe sur le lieu de l'accident.

Le conducteur de la 306 s'est endormi alors qu'il avait pris des médicaments contre-indiqués avec la conduite d'un véhicule (niveau 3). Déjà condamné par la Justice à 8 reprises, Loïc Merino (32 ans) est mis en examen pour homicide involontaire et blessures involontaires aggravés. Placé en détention provisoire, il est jugé devant le Tribunal Correctionnel de Châlons-en-Champagne (51) en septembre 2018 et condamné à 2 ans de prison dont 16 mois de sursis.

Né le 21 novembre 1972 au Creusot (71), l'Adjudant Régis Gueugneau était affecté à la Brigade Motorisée de Sézanne (51). À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Défense Nationale (échelon or avec palme de bronze). À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Marié et père de deux enfants, il avait 45 ans.


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David Lannes 05 février 2018

Adjudant David Lannes, tué en service commandé à l'âge de
 46 ans. Procédant à des contrôles en poste fixe, a été
 délibérément fauché par un jeune motard en infraction
 qu'il tentait d'intercepter. A succombé peu
 après,
 Victime du Devoir.
Le dimanche 04 février 2018 à Salles (33), quatre gendarmes réalisent des contrôles vitesse à l'aide d'un cinémomètre sur la route départementale 3, près du lieu-dit Peylahon. Vers 16 heures 30, une moto non homologuée attire l'attention alors qu'elle surgit à vive allure dans une ligne droite. 

L'Adjudant David Lannes se positionne sur la chaussée et effectue les gestes réglementaires afin d'imposer l'arrêt au motard. N'ayant aucunement l'intention de se soumettre au contrôle, ce dernier accélère de plus belle pour forcer le passage, percutant violemment le sous-officier avant de chuter, déséquilibré par le choc. Héliporté dans un état désespéré au CHU de Bordeaux (33), l'Adjudant Lannes succombe à ses blessures dans la soirée du 05 février 2018.

Théo D. (15 ans) est immédiatement interpellé puis conduit vers un hôpital pour des blessures légères. Déjà connu pour dégradations et violation de domicile, placé en garde à vue avec l'assistance d'un avocat, l'adolescent avoue spontanément avoir refusé le contrôle et n'avoir pas chercher à éviter le militaire dans sa fuite. Le Procureur de la République de Bordeaux requiert un placement en détention provisoire et ouvre une information judiciaire pour meurtre d'une personne dépositaire de l'autorité publique ainsi que refus d'obtempérer aggravé mais le magistrat instructeur décide d'une mise en examen pour homicide involontaire aggravé, ordonnant une libération sous contrôle judiciaire. Le Parquet fait appel de la décision mais un dénouement tragique mettra rapidement fin à l'action publique. Le 19 février 2018, le père du mis en cause quitte son domicile à Salles avec ce dernier et se rend dans un endroit isolé de la commune où il tue son fils avec un fusil de chasse avant de se suicider dans la foulée, ayant laissé au préalable plusieurs lettres pour expliquer son geste. 

Né le 18 mars 1971 à Valence (26), fils du Gendarme Roger Lannes décédé en service en 1975, l'Adjudant David Lannes affichait 26 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté à la Brigade Territoriale de Belin-Béliet (33) depuis 3 ans. À titre posthume, il reçoit la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur, la Médaille Militaire, la Médaille de la Gendarmerie (avec palme de bronze), la Médaille de la Sécurité Intérieure (échelon or) et est cité à l'Ordre de la Nation. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Marié et père de trois enfants, il avait 46 ans.


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Pierre-Philippe Lawpois 03 février 2018

Adjudant-Chef Pierre-Philippe Lawpois, décédé en service
 commandé à l'âge de 47 ans. A trouvé la mort
 dans un accident
 de la route.
Le samedi 03 février 2018 vers 11 heures à Mougon-Thorigné devenu Aigondigné (79), en service police route avec un autre gendarme motocycliste, l'Adjudant-Chef Pierre-Philippe Lawpois circule sur la route départementale 948 lorsqu'il se déporte sans raison apparente sur la partie gauche de la chaussée, entrant en collision frontale avec un poids-lourd qui arrivait en sens inverse. Le sous-officier succombe à ses blessures sur le lieu de l'accident.

Né le 29 juin 1970 à Bobigny (93), l'Adjudant-Chef Pierre-Philippe Lawpois affichait 28 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté à la Brigade Motorisée de Melle (79) depuis 1 an. Déjà décoré à 4 reprises, il avait reçu autant de lettres de félicitations. À titre posthume, il reçoit la Médaille Militaire et la Médaille de la Défense Nationale (échelon or avec palme de bronze). Marié et père de trois filles âgées de 12, 15 et 17 ans, il avait 47 ans.


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Thierry Knoepflin 09 janvier 2018

Adjudant Thierry Knoepflin, décédé en service commandé
 à l'âge de 47 ans, victime d'une crise cardiaque.
Le 09 janvier 2018 à Villefranche-sur-Saône (69), l'Adjudant Thierry Knoepflin est pris d'un malaise cardiaque dans les locaux de son unité. Malgré l'intervention des secours, le sous-officier décède le jour même.

Né le 08 juillet 1970 à Bar-le-Duc (55), l'Adjudant Thierry Knoepflin affichait 28 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté au Peloton Autoroute de Villefranche-sur-Saône (69) depuis 5 mois. Décoré de la Médaille de la Défense Nationale (échelon or) et de la Médaille de la Protection Militaire du Territoire (agrafe trident), il avait également reçu un témoignage de satisfaction en 2016 pour avoir identifié les auteurs d'une tentative de meurtre sur des gendarmes. En concubinage et père de trois enfants, il avait 47 ans.

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Antoine Beliard 04 janvier 2018

Le 04 janvier 2018 à Paris (75), l'Adjudant-Chef Antoine Beliard décède en service dans des circonstances ignorées.

Né le 11 juin 1977 à Parthenay (79), l'Adjudant-Chef Antoine Beliard était affecté à la Direction du Renseignement et de la Sécurité de la Défense à Malakoff (92). Il avait 40 ans.


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Nathan Franchet 1er décembre 2017

Gendarme Adjoint Volontaire Nathan Franchet, décédé à
 l'âge de 19 ans, victime d'un accident de la route
 alors qu'il se rendait à son unité pour
 la prise de service.
Le vendredi 1er décembre 2017 vers 09 heures à Puygouzon (81), rejoignant son unité au volant de sa voiture personnelle pour la prise de service, le Gendarme Adjoint Volontaire Nathan Franchet circule sur la route départementale 612 lorsqu'il se déporte sur la partie gauche de la chaussée et entre en collision frontale avec un bus scolaire vide de passager, décédant sur le coup.

Né le 12 septembre 1998 à Provins (77), le Gendarme Adjoint Volontaire Nathan Franchet venait d'intégrer la Gendarmerie et il avait reçu sa première affectation au Peloton de Surveillance et d'Intervention de la Gendarmerie de Castres (81). Pompier volontaire à Lavaur (81) depuis 3 ans, il souhaitait devenir pompier professionnel et il avait choisi de s'engager dans la Gendarmerie dans l'attente de passer le prochain concours en 2018
. Célibataire et sans enfant, il avait 19 ans.


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Bernard Lambert 19 octobre 2017

Le 19 octobre 2017 à Agnetz (60), le Lieutenant-Colonel Bernard Lambert décède en service dans des circonstances ignorées.

Né le 31 août 1963 à Perpignan (66), le Lieutenant-Colonel Bernard Lambert affichait 33 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté au Groupement Nord de la Gendarmerie des Transports Aériens à Roissy-en-France (95). Marié et père de trois enfants, il avait 54 ans.

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Jean-François Jegu 13 octobre 2017

Major Jean-François Jegu, décédé en service commandé
 à l'âge de 49 ans, victime d'une crise cardiaque.
Le vendredi 13 octobre 2017 à Saint-Denis (île de la Réunion), le Major Jean-François Jegu est pris d'un malaise cardiaque en service. 
Malgré l'intervention de ses camarades puis des Sapeurs-Pompiers, le sous-officier décède le jour même.

Né le 23 juillet 1968 à Saint-Brieuc (22), le Major Jean-François Jegu était affecté à l'Escadron de Gendarmerie Mobile 24/1 de Maison-Alfort (94). Marié et père de trois enfants, il avait 49 ans.

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Frédéric Stourbes 11 octobre 2017

Adjudant-Chef Frédéric Stourbes, décédé à l'âge de 52 ans,
 victime d'un accident de la route alors qu'il se rendait
 à son unité pour
 la prise de service.
Le mercredi 11 octobre 2017 vers 06 heures 45 à Muizon (51), rejoignant son unité au guidon de sa moto personnelle pour la prise de service, l'Adjudant-Chef Frédéric Stourbes circule sur la route nationale 31 et aborde une intersection lorsqu'un Ford Kuga s'y engage sans respecter les règles de priorité. Heurtant de plein fouet le véhicule qui lui barrait la route, le sous-officier décède sur le coupLes deux occupants du SUV sont légèrement blessés dans la collision.

Âgé de 52 ans, le conducteur en cause est mis en examen pour homicide involontaire. Jugé librement devant le Tribunal Correctionnel de Reims (51) en juillet 2018, il est condamné à 3 mois de prison avec sursis et 6 mois de suspension du permis de conduire.


Né le 22 novembre 1964 à Hem-Monacu (80), l'Adjudant-Chef Frédéric Stourbes affichait 32 ans de services dans la Gendarmerie et commandait la Brigade Territoriale de Soissons (02) depuis 4 ans. Marié et père de deux enfants, il avait 52 ans.


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Éric Mougel 11 septembre 2017

Adjudant Éric Mougel, décédé en service commandé
 à l'âge de 53 ans, victime d'une crise cardiaque.
Le 11 septembre 2017 vers 14 heures à Mirecourt (88), l'Adjudant Éric Mougel est pris d'un malaise cardiaque dans les locaux de son unité. Malgré l'intervention rapide des secours, le sous-officier décède le jour même.

Né le 09 septembre 1964 à Épinal (88), l'Adjudant Éric Mougel affichait 35 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté à la Brigade Territoriale de Mirecourt depuis 4 ans. En concubinage et père de trois enfants, il avait 53 ans.


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Jérôme Mitaine 06 juillet 2017

Adjudant-Chef Jérôme Mitaine, décédé en service
 commandé à l'âge de 42 ans. A trouvé la mort
 dans un accident de la route lors
 d'une liaison.

Le mercredi 05 juillet 2017 vers 09 heures à Cernay-la-Ville (78), se rendant au camp militaire de Beynes (78) pour une liaison, l'Adjudant-Chef Jérôme Mitaine circule en moto sur la route départementale 24 lorsqu'il perd le contrôle de son engin à la sortie d'un virage, chutant lourdement sur la chaussée. Très gravement blessé, le sous-officier est évacué vers un hôpital de Clichy-la-Garenne (92) où il succombe dans la journée du 06 juillet 2017.

Né le 1er janvier 1975 à Vire devenu Vire Normandie (14), l'Adjudant-Chef Jérôme Mitaine affichait 19 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté à la Brigade Motorisée d’Étampes (91). À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Défense Nationale (échelon or et avec palme de bronze). Marié et père de deux enfants, il avait 42 ans. 


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Frédéric Prouteau 07 juin 2017

Gendarme Frédéric Prouteau, décédé en service
 commandé à l'âge de
 34 ans, victime d'un
 accident de la route à
 l'occasion
 d'une instruction.
Le mercredi 07 juin 2017 vers midi à Coulanges-lès-Nevers (58), alors qu'il se rendait sur le circuit de Magny-Cours (58) pour dispenser une formation motocycliste à plusieurs gendarmes stagiaires, le Gendarme Frédéric Prouteau circule au guidon d'une Yamaha MT-09 Tracer sur l'autoroute A77 lorsqu'il perd sans raison apparente le contrôle de sa moto. Heurtant la glissière centrale avant de se déporter vers l'accotement de droite où il chute lourdement, le sous-officier décède sur le coup.

Deux mois auparavant, le Gardien Florent Laverdure (Police Municipale) décédait en service dans des circonstances similaires, lui aussi au guidon d'une MT-09 Tracer. Après les deux accidents, le constructeur rappelait les modèles civils (différents de ceux utilisés par les forces de l'ordre) pour un remplacement d'une partie inférieure du guidon (les goujons pouvant, selon le constructeur, se desserrer avec les vibrations voir provoquer une perte de contrôle "
dans les cas extrêmes"). Suite à ces deux drames, toutes les motos Yamaha MT-09 Tracer sont retirées des services de Police et des unités de Gendarmerie. Elles ne seront réutilisées qu'après juillet 2018 suite à des modifications. Conclusions des enquêtes ignorées.

Né le 04 avril 1983 à Saint-Doulchard (18), le Gendarme Frédéric Prouteau affichait 11 ans de services dans la Gendarmerie. Affecté à la Brigade Motorisée de Château-Chinon (58) depuis 3 ans et demi, il était détaché depuis peu en tant qu'instructeur au Centre National de Formation à la Sécurité Routière à Fontainebleau (77). À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Défense Nationale (échelon or avec palme de bronze). À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Major. Pacsé et père de deux enfants de 3 et 6 ans, il avait 34 ans.


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Jean-François Fortin 16 mars 2017

Gendarme Jean-François Fortin décédé en
 service commandé à l'âge de 29 ans,
 victime d'une crise cardiaque
.
Le jeudi 16 mars 2017 à Magny (28), en mission externe, le Gendarme Jean-François Fortin circule au volant d'un véhicule de dotation lorsqu'il est pris d'un malaise cardiaque. Son véhicule arrêté sur le bas-côté alerte une postière qui passait par là. Malgré l'intervention rapide de cette dernière et d'autres témoins puis des Sapeurs-Pompiers, le sous-officier décède le jour même après avoir été héliporté vers un hôpital.

L'autopsie révèlera qu'une malformation cardiaque très rare est à l'origine du décès.

Né le 08 décembre 1987 à Caen (14), le Gendarme Jean-François Fortin affichait 9 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté à la Brigade Territoriale de Courville-sur-Eure (28) depuis 4 ans et demi. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Maréchal des Logis-Chef. Pacsé depuis une semaine et sans enfant, il avait 29 ans.


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Dominique Salvadé 29 décembre 2016

Le jeudi 29 décembre 2016 à Besançon (25), en patrouille pédestre dans un centre commercial, l'Adjudant-Chef Dominique Salvadé est pris d'un malaise cardiaque. Malgré les soins immédiatement prodigués par ses camarades puis par les Sapeurs-Pompiers, le sous-officier décède peu après.

Né le 27 septembre 1965 à Fontenay-aux-Roses (92), l'Adjudant-Chef Dominique Salvadé était affecté à la Compagnie de Réserve Territoriale de Besançon. Ayant fait carrière en Gendarmerie, il avait pris sa retraite 1 mois plus tôt et il effectuait sa première mission en tant que réserviste. Marié et père de deux enfants, il avait 51 ans.


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Florian Gustave, Yassaad Boumssimrat et Théo Delpierre 23 décembre 2016

De gauche à droite : Gendarme Florian Gustave, Gendarme Adjoint Volontaire
 Yassaad Boumssimrat
 et Gendarme Adjoint Volontaire Théo Delpierre,
 décédés en service commandé à l'âge de 25, 26 et
 18 ans.
 En surveillance générale, ont trouvé la mort dans
 un accident de la route.

Le vendredi 23 décembre 2016 peu après 18 heures à Berneuil-en-Bray (60), en surveillance à bord d'un Renault Kangoo dans le cadre de la lutte contre les cambriolages, une patrouille de Gendarmerie circulant sur la route départementale 2 (devenue route métropolitaine 2) dérape dans une courte ligne droite et s'écrase latéralement contre un fourgon qui arrivait en sens inverse. Un troisième véhicule vient dans la foulée heurter l'arrière du fourgon. Éjectés du véhicule pour deux d'entre eux, le Gendarme Florian Gustave, le Gendarme Adjoint Volontaire Yassaad Boumssimrat et le Gendarme Adjoint Volontaire Théo Delpierre décèdent sur le coup. Dans le fourgon, Freddy Cheron (31 ans), Alexis Pautre (15 ans) et Antoine Pautre (21 ans) sont gravement blessés. Ces derniers survivront à leurs blessures mais l'un d'eux gardera d'importantes séquelles. L'occupant du troisième véhicule, une personne âgée, est légèrement blessé.

Les premières constatations mettent en évidence que la chaussée était glissante. Conclusions de l'enquête ignorées.

Né le 03 juillet 1991 à Domont (95), le Gendarme Florian Gustave affichait 2 ans de services dans l'Armée de Terre (1er RPIMa), 2 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté au Peloton de Surveillance et d'Intervention de la Gendarmerie de Méru (60) depuis septembre 2016. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Maréchal des Logis-Chef. Célibataire et sans enfant, il avait 25 ans.

Né le 24 octobre 1990 à Lille (59), le Gendarme Adjoint Volontaire Yassaad Boumssimrat affichait 6 mois de services dans l'Armée de Terre (RMT). Il avait rejoint la Gendarmerie en août 2016 et était affecté au PSIG de Méru depuis octobre 2016. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Gendarme. Célibataire et sans enfant, il avait 26 ans.

Né le 13 février 1998 à Sainte-Catherine (62), le Gendarme Adjoint Volontaire Théo Delpierre avait rejoint la Gendarmerie en septembre 2016 directement après sa sortie du lycée et était affecté au PSIG de Méru depuis novembre 2016. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Gendarme. Célibataire et sans enfant, il avait 18 ans.


Une stèle commémorative a été apposée
en 2017 près du lieu du drame.

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Régis Kessler 23 décembre 2016

Gendarme Régis Kessler, décédé en service commandé
 à l'âge de 30 ans. En surveillance générale, a trouvé
 la mort dans un accident de la route
.
Le vendredi 23 décembre 2016 vers 16 heures à Remire-Montjoly (Guyane), une patrouille de Gendarmerie circule en ligne droite sur la route nationale 4 lorsqu'une voiture arrivant en sens inverse se déporte soudainement sur la partie gauche de la chaussée, provoquant une violente collision. Dans la foulée, un autre véhicule vient heurter les deux autres déjà accidentés. Le Peugeot Partner sérigraphié se retourne sur le flanc dans un fosséTrès gravement blessé, le Gendarme Régis Kessler (passager avant) est évacué vers un hôpital où il succombe dans la journée. La Brigadière-Cheffe Sharona Renfurm (conductrice, 22 ans) et le Gendarme Adjoint de Réserve Kévine Vayaboury (passager arrière, 27 ans) sont légèrement blessés tout comme l'automobiliste à l'origine de l'accident ainsi que deux des trois occupants du troisième véhicule.

Âgé de 25 ans, le conducteur en cause est placé en garde à vue. Il expliquera s'être assoupi car il avait peu dormi la veille. Mis en examen pour homicide involontaire et libéré sous contrôle judiciaire, il est jugé en février 2017. Suites judiciaires ignorées.


Né le 20 août 1986 à Forbach (57), le Gendarme Régis Kessler affichait 11 ans de services dans la Gendarmerie et était affecté à la Brigade Territoriale de Matoury depuis 1 an et demi. À titre posthume, il reçoit la Médaille de la Défense Nationale (échelon or avec palme de bronze). À titre exceptionnel, il est nommé au grade d'Adjudant-Chef. Fils de gendarme, pacsé et sans enfant, il avait 30 ans.


Une stèle commémorative a été apposée à la BT de Matoury.

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Christian Rusig 27 novembre 2016

Major Christian Rusig, tué en service commandé à l'âge de
 55 ans. Repérant un véhicule suspect lors d'une intervention,
 s'est lancé à sa poursuite pour l'intercepter. Le conducteur
 refusant d'obtempérer,
 a tenté de l'interpeller après
 une perte de maîtrise et a
 trouvé la mort
 délibérément
 fauché par celui-ci,
 Victime du Devoir.
Dans la soirée du samedi 26 novembre 2016, le CORG de l'Ariège est contacté par le CODIS du même département, les Sapeurs-Pompiers intervenant pour un incendie de véhicule sur un chemin longeant une voie ferrée à Ussat (09). Une patrouille, composée du Major Christian Rusig et du Gendarme Guy Garros (48 ans), se transporte sur les lieux.

Vers 23 heures 15, les enquêteurs commencent à procéder aux constatations lorsqu'ils remarquent une Lancia Dedra qui, empruntant le chemin, fait à leur vue demi-tour à vive allure. Les deux militaires grimpent dans leur Peugeot Partner sérigraphié et rattrapent l'automobiliste au comportement troublant pour procéder à un contrôle. Suivi par le véhicule de Gendarmerie qui fait usage des avertisseurs spéciaux, l'individu refuse très clairement de s'arrêter mais son véhicule finit par déraper sur des gravillons avant de partir en tête à queue. Alors que le Major Rusig met tout juste pied à terre lampe torche en main, la Lancia redémarre en trombe et son conducteur vient volontairement heurter le sous-officier, le traînant sur plusieurs mètres puis roulant sur son corps. 
Mis en joue par le Gendarme Garros après un nouveau dérapage incontrôlé, l'agresseur est finalement contraint de s'immobiliser, lui et sa passagère étant interpellés peu après avec l'aide des renforts. Pris en charge dans un état très grave, le Major Rusig est héliporté au CHU de Toulouse (31) où il succombera à ses blessures le 27 novembre 2016 vers 05 heures.

Loïc Gekiere (30 ans) avait déjà été condamné à 27 reprises par la Justice pour (notamment) des cambriolages, des menaces de mort sur personnes dépositaires de l'autorité publique, des violences aggravées et une agression sexuelle sur mineur de 15 ans. Faisant l'objet d'une interdiction de paraitre dans le département de l'Ariège, il avait été condamné trois fois pour non-respect de cette interdiction, les deux premières fois à de la prison ferme et la dernière fois à de la prison avec sursis (quelques jours seulement avant les faits).
Le malfaiteur, qui affichait ouvertement sa haine des forces de l'ordre sur les réseaux sociaux et qui avait explicitement menacé des gendarmes lors de sa dernière interpellation, cumulait 12 années derrière les barreaux. Mis en examen et placé en détention provisoire pour meurtre d'une personne dépositaire de l'autorité publique, conduite sans permis, conduite sans assurance et non-respect d'une décision de Justice, il est jugé devant la Cour d'Assises de l'Ariège en mai 2019. Reconnu coupable de tous les faits, Gekiere est condamné à la réclusion criminelle dite à perpétuité assortie d'une période de sûreté de 20 ans. Ayant fait appel de la décision, il est rejugé devant la Cour d'Assises de Haute-Garonne en juin 2020 et condamné cette fois à 30 ans de réclusion criminelle avec une période de sûreté de 18 ans.

La passagère âgée de 21 ans au moment des faits, compagne du meurtrier, avait été mise en examen pour complicité de conduite sans permis. Sandy C. sera acquittée en mai 2019.

Né le 09 septembre 1961 à Toulouse (31), le Major Christian Rusig affichait 2 ans de services dans la Marine Nationale et 33 ans de services dans la Gendarmerie. Affecté à la Brigade Territoriale de Tarascon-sur-Ariège (09) depuis décembre 2006, il avait pris le commandement de l'unité en 2011. Déjà décoré de la Médaille Militaire, il devait prendre sa retraite un mois après son décès. À titre posthume, il reçoit la Croix de Chevalier de Légion d'Honneur, la Médaille de la Gendarmerie (avec palme de bronze) et est cité à l'Ordre de la Nation. À titre exceptionnel, il est nommé au grade de Chef d'Escadron. Marié, père de deux enfants âgés de 23 et 25 ans, il avait 55 ans.

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